Hors RolePlay :
Cet écrit est un document trouvable sur Esperia.Si les savoirs qu'ils contiennent n'ont pas été inventés par Cassien, et s'ils peuvent être connu de votre personnage érudit, la formulation précise que vous trouverez ici est bien propre au personnage qui a tout retranscrit pour les esperiens.
Cet écrit est donc composé de savoirs connus et découverts par les érudits de l'ancien monde, le tout étant accepté par l'équipe de validation.
RolePlay :
Collection Ajatuksia
Quantifier le monde - T1
Variabilité et comparaison
Variabilité et comparaison
De tout temps, l'être humain a cherché à comprendre ce qui l'entourait. Si l'empirisme simple est à la portée de tous, certains érudits ont souhaité réussir à vraiment saisir l'essence des choses, et non plus s'arrêter à croire ce qu'ils voyaient, ce qui semblait "évident".
Nous allons ainsi détailler ce que des années de travail effectué par de nombreuses personnes a permis de mettre en lumière : les techniques fondamentales pour une meilleure compréhension du monde.
A. La certitude
Nous prendrons dans cet ouvrage l'exemple récurent d'un fermier et de ses champs.
La variabilité est l'état de ce qui varie, subit des modifications, changements, écarts, différences entre deux états. Dans la vie courante, on observe sans cesse cette notion : entre deux années, entre deux champs ou deux graines de blés, le fermier n'aura pas la même chose à moudre à la fin.
La variabilité de notre vie courante se traduit par un intervalle : l'intervalle de certitude.
On parle d'intervalle de certitude pour l'intervalle dans lequel doivent se trouver, habituellement, les valeurs mesurées. Ce qu'on cherche se trouve forcément dans l'intervalle. Dans cet intervalle, une seule valeur correspond à la valeur qui sera vraie. Cependant, on ne peut pas savoir laquelle.
Exemple : je plante de la paille exactement dans les mêmes conditions avec la même graine qu'avant. Je sais qu'il y a des chances qu'elle pousse entre 1m25 et 1m40. Il n'y a qu'une seule valeur qui sera finalement vraie, et d'ici à ce que cela pousse, toutes les valeurs dans l'intervalle sont possibles.
B. La probabilité
Lorsqu'on parle de ce qui concerne l'être humain, il nous est impossible de définir des intervalles de certitude : Arbitrio nous a fait différent d'une façon bien plus fine et complexe.
Ainsi, dans la science du vivant, la variabilité est la règle à chaque instant. S'il est plus probable que je sois malade entre deux et six jours après avoir touché un cadavre (comme l'a montré Esperia), il est cependant aussi possible que ce soit bien plus tôt ou bien plus tard.
La latence n'est pas une valeur constante, elle varie d'un individu à l'autre même dans une même situation. On parle alors d'intervalle de probabilité / de variabilité. C'est possible mais peu probable que l'effet que j'observe arrive en dehors de cet intervalle.
C. L'objectif
Le but dans la démarche que nous allons entreprendre est de chercher à comparer des choses, mais aussi de mieux comprendre le monde qui nous entoure et le corps comme Arbitrio l'a créé.
Par exemple, si notre fermier reçoit des graines de blé provenant d'Alcédine et des graines de blé provenant de Rivelle, il faudra que nous soyons capable de voir de façon claire lequel des deux semi est le meilleur pour en commander par la suite.
Sur la première fois où le fermier va faire pousser deux champs, on se demander : la différence que j'observe entre les deux champs est-elle une part de la variabilité de toute chose, ou est elle une vraie différence entre les deux types de blés ?
D. La comparabilité
Dans tout ce qui va suivre, ce qui nous intéresse ne sera pas le groupe étudié, mais la population générale qu'il représente. Exemple : je ne veux pas uniquement tirer des conclusions sur la comparaison de mes deux champs de blé, mais bien sur tout le blé pour le futur.
Ainsi, il faut vérifier que ce que je vais déduire de mes deux champs n'est pas lié au hasard, à la nature, mais bien à mes graines de blés.
Afin de bien faire les choses, si je veux étudier mes deux semis, je devrais :
Afin d'éviter que le problème ne vienne d'ailleurs, je devrais aussi :
Pour résumer
Quand je souhaite comparer deux groupes :
Nous allons ainsi détailler ce que des années de travail effectué par de nombreuses personnes a permis de mettre en lumière : les techniques fondamentales pour une meilleure compréhension du monde.
A. La certitude
Nous prendrons dans cet ouvrage l'exemple récurent d'un fermier et de ses champs.
La variabilité est l'état de ce qui varie, subit des modifications, changements, écarts, différences entre deux états. Dans la vie courante, on observe sans cesse cette notion : entre deux années, entre deux champs ou deux graines de blés, le fermier n'aura pas la même chose à moudre à la fin.
La variabilité de notre vie courante se traduit par un intervalle : l'intervalle de certitude.
On parle d'intervalle de certitude pour l'intervalle dans lequel doivent se trouver, habituellement, les valeurs mesurées. Ce qu'on cherche se trouve forcément dans l'intervalle. Dans cet intervalle, une seule valeur correspond à la valeur qui sera vraie. Cependant, on ne peut pas savoir laquelle.
Exemple : je plante de la paille exactement dans les mêmes conditions avec la même graine qu'avant. Je sais qu'il y a des chances qu'elle pousse entre 1m25 et 1m40. Il n'y a qu'une seule valeur qui sera finalement vraie, et d'ici à ce que cela pousse, toutes les valeurs dans l'intervalle sont possibles.
B. La probabilité
Lorsqu'on parle de ce qui concerne l'être humain, il nous est impossible de définir des intervalles de certitude : Arbitrio nous a fait différent d'une façon bien plus fine et complexe.
Ainsi, dans la science du vivant, la variabilité est la règle à chaque instant. S'il est plus probable que je sois malade entre deux et six jours après avoir touché un cadavre (comme l'a montré Esperia), il est cependant aussi possible que ce soit bien plus tôt ou bien plus tard.
La latence n'est pas une valeur constante, elle varie d'un individu à l'autre même dans une même situation. On parle alors d'intervalle de probabilité / de variabilité. C'est possible mais peu probable que l'effet que j'observe arrive en dehors de cet intervalle.
C. L'objectif
Le but dans la démarche que nous allons entreprendre est de chercher à comparer des choses, mais aussi de mieux comprendre le monde qui nous entoure et le corps comme Arbitrio l'a créé.
Par exemple, si notre fermier reçoit des graines de blé provenant d'Alcédine et des graines de blé provenant de Rivelle, il faudra que nous soyons capable de voir de façon claire lequel des deux semi est le meilleur pour en commander par la suite.
Sur la première fois où le fermier va faire pousser deux champs, on se demander : la différence que j'observe entre les deux champs est-elle une part de la variabilité de toute chose, ou est elle une vraie différence entre les deux types de blés ?
D. La comparabilité
Dans tout ce qui va suivre, ce qui nous intéresse ne sera pas le groupe étudié, mais la population générale qu'il représente. Exemple : je ne veux pas uniquement tirer des conclusions sur la comparaison de mes deux champs de blé, mais bien sur tout le blé pour le futur.
Ainsi, il faut vérifier que ce que je vais déduire de mes deux champs n'est pas lié au hasard, à la nature, mais bien à mes graines de blés.
Afin de bien faire les choses, si je veux étudier mes deux semis, je devrais :
- M'assurer d'avoir bien plus que 2 champs, plutôt 10 de chaque.
- Vérifier que l'ensoleillement et l'apport en eau de mes champs sera similaire, sinon je vais tout fausser. Pour cela, il faut choisir 20 emplacements puis répartir les champs alloué à tel ou tel graine de façon aléatoire.
Afin d'éviter que le problème ne vienne d'ailleurs, je devrais aussi :
- Vérifier que mon fermier n'est pas plus ami avec Alcédine qu'avec Rivelle, et qu'il n'a pas envie de voir l'une ou l'autre graine fonctionner mieux. Pour éviter cela, je peux donner à mon fermier deux sacs signifiés par une lettre, sans qu'il ne puisse savoir quel sac correspond à Rivelle et quel sac à Alcédine (travail en "aveugle").
- Si possible, faire en sorte que le fermier qui récolte et trie le blé ne soit pas le même que celui qui l'a fait pousser, afin d'éviter qu'il ne suive les idées observées pendant la pousse.
Pour résumer
Quand je souhaite comparer deux groupes :
- On pose une question simple et claire (quelle graine m'apportera le meilleur rendement de blé)
- On s'assure de la comparabilité des groupes au départ (autant de champs de chaque, répartis au hasard pour avoir le même ensoleillement, même quantité d'eau...)
- On maintien la comparabilité pendant le temps d'observation (le fermier ne sait pas quel champs est lequel, il n'a pas d'avis sur Rivelle et Alcédine, un autre fermier s'occupe de la coupe si possible)
- Je vérifie la différence de mes résultats (je compare la moyenne du nombre d'épis de blé des champs Rivelle à ceux Alcédine) pour porter un jugement de signification.
- Je conclue, et j'en informe les autres.