[Journal] Le Bourgeon

Les récits d'Esperia et de l'Ancien Monde. Venez partager vos histoires les plus épiques !

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Leoplodine
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jeu. 28 mars 2013 09:04

Hors RolePlay :

Leoplodine se met à écrire dans un petit livre, ses ressentis et ses pensées.
Elle n’a pas plus tenue de journal depuis son arrivée à Esperia, chose qu’elle faisait fréquemment avant.

Le livre est conservé dans un revers de sa robe ou dans un autre lieu qu’elle seule connait.
Le livre est surnommé et noté en deuxième de couverture : « Le Bourgeon ».
Personne ne connait l’existence de ce livret.

Hors RolePlay :

L’écriture est élancée et élégante, on note une certaine manière de faire les boucles.
Le tout est écrit avec une belle plume dans une encre noire.

RolePlay :

JOURNAL - 28/03/513



Bonjour journal,

Désolée de ne pouvoir te donner un nom, je ne suis guère inspirée pour cette journée, mais promis, cela viendra en temps et en heure.


Si je t’ai choisi, c’est pour écrire, chose que je n’ai guère eut le temps de faire depuis mon arrivée dans cette ville... J’ai besoin d’écrire, de me confier et je penses que tu serai la seule personne apte à ne pas me trahir même en situation de crise...


Alors qui suis-je ? Et bien je me prénomme Leoplodine Eleonore Elisabeth Merendë Dewhell, ce nom à rallonge te sera expliqué par la suite.

Je suis née une nuit d’hiver alors que la tempête persistait au dehors, les flocons tombant tel une danse contre les carreaux de la chambre maternelle. D’après mes parents, je suis née prématurément et pas forcement en bonne santé, sans cesse malade durant mes premières années.

J’aimerai aussi, journal, te parler de ma situation, de mon enfance en grande partie, désolée si je m’étales...


Hors RolePlay :

On sent que durant quelques paragraphes, Leoplodine s’embrouille, ne sachant dans quel ordre expliquer son enfance.



Fille de comte et comtesse, j’ai vécue dans un confort et un niveau de vie plus que satisfaisant durant toutes ces années. Vivant dans un manoir dominant une bourgade à Albunae, mes parents, banquiers et gestionnaires des terres avoisinantes, étaient respectés, dirigeant sous la menace, leur petit « royaume » ( le terme est exagéré mais je penses qu’il reflétait bien leurs manières de penser...).

Je fus au petits soins, éduquée, instruite de manière rigoureuse, ma marraine me faisant travailler avec ardeur du matin au soir, apprenant dès mon plus jeune âge, l’écriture, les bonnes manières, l’arithmétique, la géographie et différentes choses plus ou moins intéressantes.


Je devais me tenir droite, ne pas parler trop fort et seulement quand j’étais autorisé, je devais aspirer à devenir la fille Dewhell parfaite, ce que, plus ou moins forcée, je m’efforcerais de concrétiser pour paraitre fier aux yeux de mes parents.

Je suis restée enfermée, oui enfermée est le mot, dans ce manoir, somptueux, majestueux, grand et d’autres termes pouvant susciter la convoitise de beaucoup...
Enfermée pendant 23 ans dans cette demeure, ne pouvant sortir que dans le jardin, accompagnée de ma marraine bien entendue...
J’ai pu, durant quelques rares moments, sortir de la demeure, mon cousin William faisant diversion, pour me balader dans la forêt entourant la demeure et surtout, incognito, dans la bourgade qui reposait au pied du manoir...
J’ai passée de longs moments à observer les gens se disant « normaux », ne comprenant pas forcement tout, les regardant vivre, défiler autour de moi, jusqu’au moment où je me rendais compte de l’heure tardive et que je rentrais discrètement au manoir.

A l’âge de mes huit ans, un mal étrange m’envahit, je sentis pendant de longues journées, mon corps s’embrouiller et s’affaiblir... Un jour, pendant un des cours de ma marraine, je m’évanouis sur mon livre, transportée dans mon lit, mes parents appelant le soignant de la famille. Je n’en gardes que peu de souvenir de cet événement, le soignant en chef de la famille m’eut administré un remède.

A cause de ma naissance prématurée, je suis fragile, ne devant jamais forcer ( c’est un bien mauvais moment pour représenter mon confort au manoir...). De rares instants, je sentis mon coeur voulant s’envoler de rares instants, devant me reposer.

Hors RolePlay :

On note différentes ratures, le texte reprend plus bas, toujours confuse dans ses écrits.


Je ne sais pas comment me décrire... Je suis petite, c’est certaine... même les enfants à un certain âge me dépassent. J’ai des cheveux longs, roux, un peu capricieux que je fais tenir par une queue de cheval, laissant retombée deux mèches sur mon visage. Je déteste mon nez, presque inexistant, trop discret...
Enfin je vais arrêter de me décrire, je détestes me regarder dans le miroir, même si tout le monde dit ici que je suis élégante...


Je crois en l’Arbitrio, depuis toute petite, j’ai foi au culte, je me sens protégée quand je pries... Le culte de l’Arbitrio de rite Adaarion fut mon seul soutien durant ces années. J’ai une confiance aveugle, certes, mais une foi sans égale...


J’ai toujours aimé jouer de la musique, ayant essayé le piano, la harpe. Mon instrument favori resta le violon, un splendide violon que j’appelais « Narcisse », pour ses belles courbes et sa pureté. Jouant diverses mélodies, il me servit de médium pour apaiser les tristesses qui m’envahissaient au fil des années, me sentant seule, abandonnée...



J’ai découvert quelque chose au cours de mon enfance qui m’a toujours intrigué, la cuisine. Sachant que cela allait être mal vu par mes parents, je décidais d’aller voir la cuisinier en chef de la famille, apprenant la cuisine chaque soir, alors que j’étais censée dormir.
Je passais des heures à apprendre, à façonner, à créer, Gaston Savoureux, le cuisinier, devint mon seul ami et mon confident durant ces années. Je ne cessais de m’étaler sur le sujet, voulant toujours en apprendre plus...
Je fus et suis encore fascinée par cette manière de préparer les plats, de donner une saveur, une émotion à un aliment, Gaston riait quand je lui annonçais ça, me traitant d’artiste culinaire, chose qui me fit sourire à mon tour.

Il m’appris surtout les pâtisseries, les plats sucrées. Je n’aimais pas vraiment le salé, même si j’appris certains choses, je ne poussais jamais réellement plus loin que les bases.


Hors RolePlay :

L’écriture semble tremblante pour ce passage, on peut deviner qu’elle a pleurée, quelques gouttes tachant l’encre.



Ce qui devait arriver, arriva. Mes parents nous surprirent et Gaston fut envoyé en prison, pour tentative de viol envers la fille Dewhell. Qu’est ce que les gens sont naïfs quand on a de l’argent... Pauvre Gaston... Il fut mon seul ami...

Hors RolePlay :

On distingue un petit dessin naïf d’un homme avec une moustache et une toque, tenant une louche, à côté d’une petite fille, les deux cuisinant et souriant.


L’écriture reprend son style d’avant, élancée et élégante.
Leoplodine continue à s'emmêler un peu.



J’ai continuée à cuisiner, moins fréquemment... Mes parents me considérant comme une domestique, ayant en quelque sorte trahie leur confiance...

On m’offrit un petit chaton, blanc... Je l’appelais « Rose », une brave bête qui me fit oublier pendant quelques mois, ma solitude.
Un soir, je la perdis et retrouva seulement une pelote de poils au fond du jardin... Je ne sais pas où elle est passée... Elle me manque...



Déjà que je ne me montrais jamais méchante avec les domestiques, après l'événement qui vint avec Gaston, je ne leur donnais plus d’ordre, ayant pitié de leur situation et me sentant honteuse de vivre dans un luxe aussi corrompu...


Je penses maintenant qu’il serait inutile de m’attarder sur mon enfance, j’en ferai surement référence dans d’autres écrits.

Maintenant je souhaiterai oublier...


Hors RolePlay :

Leoplodine se reprend, soufflant un moment pour chasser ses souvenirs.

La suite reprend une structure et logique dans l’écriture.


Je vais maintenant te raconter comment je suis arrivée ici, à Esperia.

Mes parents commençant à avoir des problèmes d’argent, il fut convenu que je devais être mariée au fils du duc d’une noble famille d’Huratelon... La faillit menaçait de frapper aux portes et les ennuis ne firent que croitre depuis quelques mois. Encore quelques semaines et ma famille se trouverait sans le sou...

Je ne voulais vraiment pas me marier, je ne savais même pas ce qu’était qu’aimer... Je ne l’avais lue que dans quelques livres sans pour autant le ressentir...
Je songeais, après le mariage, à m’enfuir, loin, tout oublier, partir... explorer les contrées et laisser ma famille derrière moi... Même si je sais que je n’y arriverais pas, je suis malgré tout trop attachée à mes parents...


La veille de mon mariage, vêtue de ma robe de mariage, belle habit rougeâtre ayant couté une fortune à mes parents, finissant de les ruiner, nous étions sur la route de la demeure de mon prétendant, avançant paisiblement dans notre carrosse.


Hors RolePlay :

Leoplodine recommence à trembler dans l’écriture, plus brutalement.

Nous furent brutalement attaqués par des bandits,..., le cocher fut abattu d’une flèche... Mon père sortit pour nous protéger... Je ne vis que...du...sang sur la vitre...du carrosse... Papa était...mort... Je me réfugiais dans les bras... de maman... On m’arracha brutalement...à son étreinte... Je n’avais jamais vue...de violence...des morts... la souffrance... Je croyais que ça n’existait que dans les livres... Quelle idiote... On m'assomma...
Je me réveillais dans une cale d’un bateau...enchainée...les dorures de ma robe arrachées et en lambeaux... On ne m’avait pas brutalisée du fait de mon rang... Mais j’avais tout perdue... tout... sauf le petit collier, avec cette petite pierre polie par plusieurs années au fond du rivière, cadeau de ma grand-mère pour mes dix ans... Elle brillait mais n’a jamais eut aucune valeur, ils s’en sont tout de suite aperçus...

Hors RolePlay :

L’écriture reprend son style normal.


Après une escale sur une étrange île appelée Fort Lointain, je continuais mon avancée, toujours enchainée au fond de ce bateau.
D’autres personnes, esclaves eux aussi étaient présents avec moi, de diverses origines d’après leur parlés et leurs tenues. Certains me dévisagèrent étrangement en voyant mes habits. Un, plus gentil, me donna un quignon de pain rassis que j’eus toutes les peines à manger, n’étant pas habiter à ce genre de nourriture...


Je te laisses quelques instants, journal, je vais remonter à l’étage faire un câlin à Vaea et Myla qui dorment ainsi que manger un petit peu. Je reviens sous peu.

J’ai hâte de te parler de ces deux personnes.

Bien à toi.

« Leoplodine. »
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Leoplodine
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jeu. 28 mars 2013 10:50

Hors RolePlay :

L’écriture est élancée et élégante, on note une certaine manière de faire les boucles.
Le tout est écrit avec une belle plume dans une encre noire.

RolePlay :

JOURNAL - 28/03/513 ( suite)



Rebonjour journal,


Excuse moi du temps, j’ai été longue, Myla remuait dans son sommeil, j’ai eut peur qu’elle fasse un cauchemar.


Comme je t’expliquais, j’étais enchainée au fond de la cale de ce bateau. L’esclavagiste nous annonçant que l’on serait vendue à Esperia, une nouvelle terre.

Songeuse, je ne savais que trop penser de tout ça si ce n’est pleurer, pleurer pour moi même, pleurer de ma vie... de mon existence...

Désolée de ne pas détailler ce qui suit, je ne souhaites pas forcement me remémorer certains souvenirs...

Arrivée à Esperia, je fus vendue pour 50 Espers d’or ( leur monnaie locale apparemment) en tant que cuisinière ( je ne savais quoi répondre d’autres quand on me demandait ce que je savais faire...).

Mon « maître » semblait de statue noble et se prénommait Gary Wes. Il m’emmena dans une taverne crasseuse appelée la Taverne du Lac siégeant au port de la ville, ayant pour nom de quartier, Rivelame. Il me fit ensuite visiter la ville, m’expliquant son fonctionnement, ses coutumes. Je fus à la foi effrayée et intriguée de me retrouver parmi tous ces gens, effrayée car je ressentais une tension se créer quand les gens remarquèrent les chaines autour de mes chevilles et de mes poignets, effrayée d’être perçue comme un objet, un simple outil sans état d’âme... Moi qui ne rêvait que d’être aimée dans une autre vie...

Je commençais donc ma vie d’esclave en tant que cuisinière et serveuse à cette taverne. Le temps paru long, les jours semblaient se ressembler... Le seul intérêt qui m’incitait encore à vivre était de pouvoir faire ce qui m’avait toujours été interdit, la cuisine.

Je fis la connaissance d’un autre esclave, chasseur, se prénommant Draghnar. Je m’attachai un peu à lui, je penses qu’il me comprenait... D’ailleurs j’ai une anecdote à te raconter à ce sujet...

Alors que je me rendais sur la place centrale, je remarquai Draghnar en proie avec un milicien, un certain Ewan, voulant l’emmener de force au bastion pour je ne sais quelle raison..

J’ai voulue, malgré moi, prendre sa défense. L’homme me dévisagea et m’attrapa, je trébuchai et tomba brutalement sur le sol. Je sentis quelque chose que je n’avais jamais connu auparavant : la douleur et le sang...
Un fin filet de ce liquide coula sur mon visage, je paniquai et m’enfuit, tenant de retrouver mes repères...
Soudainement, je sentis mon coeur me quitter, tout devint flou... Je m’évanouis...
Je me réveillais au dispensaire, centre de guérison de la ville. Une soignante était en train de m’examiner.
Après quelques instants, elle me questionna et je répondis que j’étais née prématurément avec des problèmes de santé depuis toute petite. Je lui racontai aussi l’incident.
Elle me rassura, disant que le choc avait mal joué en ma faveur. Elle me laissa par la suite, sortir, avec une paire de béquilles, béquilles que j’ai du supporter quelques jours...


Les jours passèrent, encore et toujours, je fis la rencontre de plusieurs personnes : Amorce, l’esclave de Gary, Wairn, un Nordique très gentil mais qui boit un peu trop, Luka, un gentil homme qui adore mes biscuits et d’autres gens...
Gary revint un mardi avec une esclave, Lyre, cuisinière aussi. Elle devint une grande amie et je la considère aujourd’hui comme ma soeur, lui faisant confiance.
Les jours semblaient moins sombres avec Lyre à mes côtés. Elle semblait moins douée à la cuisine mais d’une humeur bien plus joyeuse que moi...

Par la suite, je fis la connaissance d’un homme répondant au nom de Vidkun. Nous fûmes tout de suite sur la même longueur d’ondes, une amitié venait de naitre entre nous deux.
Nivose s’installe et le froid vient refroidir mon âme comme mon humeur. Alors que je tentais de m’abriter du froid, une dame répondant au nom de Myla vint à moi. Elle m’emmena chez elle et me prêta une écharpe. Nous fîmes connaissance pendant un bref instant, elle me laissa, prétendant devoir travailler. Je repartis, moins grelottante et touchée par son geste d’affection.

Au fil du temps, nous nous rapprochâmes davantage Vidkun et moi... Un soir, il m’embrassa et je me suis mise à rougir... Je n’avais encore jamais embrassée quelqu’un... Je me sentais bizarre... Etait cela que l’on appelle l’amour ? Perdue, je me laissais emporter par son étreinte...
Les jours passèrent, Vidkun venant me voir chaque soir, me procurant un soutien qui m’aidait à rester en vie. Je penses bien que si il n’aurait pas été là, j’aurais surement mis fin à mes jours depuis un moment...

Je me suis mise à me perdre...Mentalement...ne sachant ce que je voulais, ne sachant que ressentir... Je me sentais juste bien avec lui, me sentant protégée, ayant enfin un « ami »... Je me mettais à pleurer, même quand il était là... Je voulais m’échapper de tout ça... Briser ses chaines et m’enfuir... Vivre loin...être enfin libre... Je n’ai pas été libre au manoir, je ne l’étais pas non plus ici... Où allait ma vie ? Quelle était le sens de mon existence ?... Aucun surement...


La dame Myla m’invita un jour aux thermes avec Lyre, elle est gentille... Je l’apprécies beaucoup... Mais pourquoi se préoccupe t’elle de moi en tant qu’esclave ?
Les jours continuèrent... Le maître ne venait plus, ou alors seulement pour prendre l’argent dans la caisse de la taverne, nous laissant seules, Lyre et moi... Je commençais à de moins en moins l'apprécier... Lui m’ayant promis un beau restaurant après ma libération... Je n’y crois plus...


Un jour, la maladie de mon enfance refit surface et je fus transportée d’urgence au dispensaire. Je ne me souviens pas de grand chose... Je vais tenter de t’expliquer, journal...

J’ai d’après les soignants, un problème sanguin... On m’a fait avaler un remède... qui...

Hors RolePlay :

L’écriture semble maladroite, tremblante.


a faillit me tuer... J’ai échappée de peu à la mort... Vidkun était à mes côtés pour me soutenir... Je n’avais encore jamais connu ça... On pouvait encore et toujours...souffrir...c’est...effrayant...Dans...la confusion...je ne sais pas...ce qui m’a prise...j’ai demandée...Vid...en mariage...

Hors RolePlay :

L’écriture reprend son cours normal.


Je suis restée des jours au dispensaire, dans ma chambre. Une semaine, deux semaines ? Plus ? Je ne saurais le déterminer...

Tout ce que je me rappelles, c’est Myla, venant tous les jours, me parlant, me rassurant...
Je ne savais comment réagir. Elle était si douce, si gentille avec moi... C’est une déesse me protégeant et veillant sur moi...
Elle m’a massée, lavée, pansée mes craintes, mes doutes... Je ne saurais la remercier pour ça...


Par la suite, je suis sortie, continuant mon travail à la Taverne.

Un soir, le maître est venu et nous a parlé, Lyre et moi. Je lui ai expliqué que je ne souhaitais plus travailler avec lui...Qu’ils nous avaient abandonné durant tout ce temps, me dégoutant de rejoindre sa famille...
Il nous a libéré, moi, Lyre ainsi qu’Amorce.
Une joie m’envahissait, me sentant enfin libre ! Je courais au Chat Noir, acceptant la propositions que Myla m’avait faite il y a quelques jours, rejoignant ainsi sa famille et son établissement.

Je m’appelles maintenant Leoplodine Eleonore Elisabeth Merendë Dewhell, pourrait-on faire plus long ?

Quelques jours plus tard, Vid vint me voit, disant qu’il refusait notre mariage.
Une tristesse et une colère m’envahirent comme jamais je n’avais connu auparavant... Je devins presque folle... Les seules personnes qui ont pu me retenir furent Myla et Vaea... De braves dames... Merci encore...


Je passais les journées qui suivirent, à méditer, prenant conscience de ma situation.
Les choses se confirmèrent quand Myla vint un jour me faire un calin, me disant qu’elle m’appréciait... Je me sentis bizarre, mon coeur se mettait à battre soudainement, mon rythme s'accéléra.. Je me suis mise à rougir...

Qui aurait dit qu’un jour, mon amour serait pour une femme ?
Mais qu’était ce donc que notre relation avec Vidkun ? Avec de la distance je compris que je voyais Vid comme un ami, un confident, un ami avec une relation très fusionelle... Je m’en voulue de m’être autant trompée... Je me sentais confuse...Honteuse... Je me voyais comme une trainée faisant la cour à deux personnes...

Ne pouvant plus supporter ça et étant plus que sincère, je dis le tout à Vid, le laissant, non sans une grande tristesse... Je m’en voulais... Mais je ne pouvais pas lui cacher que notre relation n’était qu’une grande amitié... Je regrettes.... j’ai l’impression de l’avoir mené en bateau...ce n’est pas ça... Je ne sais...juste pas ce que c’est...qu’aimer...avant Myla...


Je n’aimerais pas m’attarder sur les détails qui suivirent, journal.

Je pourrais te dire que j’ai annoncé mon amour pour Myla à elle et Vaea, cette dernière l’ayant mal prise au premier abord, elle compris et m’accepta, renforçant nos liens.
Myla m’avoua quelques jours après, porter dans son coeur, un amour pour moi et Vaea, chose qui me parut étrange aux premiers abords mais dont je me dis très rapidement...étrange, non ?

Les jours continuèrent, le travail au Chat Noir et ma situation me rendit heureuse, je me sentais libre, enfin libre ! Je me sentais vivre, pouvant enfin respirer... Je pensais la majeure partie de mon temps avec la famille, heureuse.

Bien plus tard, Vaea me fit comprendre ses sentiments pour moi... Ne sachant que faire, je me suis laissé emportée par son baiser...

Je ne saurais encore aujourd’hui comment expliquer tout ça mais ce qui était sure, c’est que Myla, Vaea et moi, nous nous aimons d’un amour sans égal, je les aimes...


Je vous aime, Mymy et Vava...


Hors RolePlay :

On contemple un dessin d’un coeur, entouré de roses. Dedans le coeur est inscrit très distinctement : « Myla, Vaea, Leoplodine ».


Je sens que on se rapproche d’aujourd’hui cher journal.

Ma relation avec mes deux chéries n’ont cessé d’augmenter, je vis avec elles maintenant. Nous travaillons ensemble, nous nous lavons ensemble, nous dormons ensemble, nous faisons l’amour ensemble.... Je les aime...


Ce qui m’attriste en ce moment, est la jalousie de Byby pour moi et Myla... Je me sens mal en sa présence et je me sens tant désolée pour elle... Malgré tous mes efforts, rien ne s’améliore...
Cela porte quand même un coup à mon moral... Elle que je considères comme ma soeur...

Myla m’a dit en cachette que elle ne voulait plus la voir... Je ne sais quoi penser de tout ça... Je vais quand même continuer à renouer les liens avec Byby, cela m’embête énormément... Je l’apprécies beaucoup...


Entretemps, j’ai annoncée ma relation à Lyre, cela la faite rire mais elle l’a bien prise. Je l’ai rassurée en disant que jamais je ne la laisserai ! Elle m’a parlée de garçons mais je n’y est pas trop prêtée attention...

Au fait, je ne t’ai pas dit mais Myla a été élue maire du Quartier Ouest, notre quartier !
Elle m’a même nommée adjointe pour la seconder !
Je sens que je vais avoir beaucoup de travail à faire, elle ne semble pas très douée pour l’écriture... Je vais tout faire pour la soutenir !


Hors RolePlay :

Le dernier petit paragraphe semble confus dans la compréhension mais le coeur y est.



Pour finir, je tiens à dire, à toi, mais aussi à Myla et à Vaea, si elles tombent sur toi un jour, que malgré le fait que l’on peut se disputer, ne pas être d’accord... Ou encore que moi, voulant travailler, je me délaisses un peu vite de l’étreinte de Myla ou que je réponds froidement mais que au fond de moi, je les aimes plus que tout et que je ne les décevrais jamais, je l’ai promise...juré même...


JE VOUS AIME !


Bien à toi, Eglantine... Tu aimes ce nom que j’ai donné ? C’est peu commun pour un journal mais j’aimes bien !


« Leoplodine ».
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Leoplodine
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jeu. 28 mars 2013 16:32

Hors RolePlay :

Ce document a été brulé, il n'existe plus.

Hors RolePlay :

L’écriture est tremblante, hésitante, on distingue des tâches humides, montrant que la personne a pleurée.

Ce passage n'appartient pas vraiment au journal, une feuille volante a été glissée en fin du livret.

RolePlay :

Feuille à part cachée en fin du journal



Ceci fera office de testament et/ou de lettre d'adieu au nom de Leoplodine Merendë Dewhell.

Je ne sais pas si ce papier sera utile un jour mais je tenais à le faire. Pourquoi me diriez-vous ? Et bien car trop de choses commencent à peser en ce moment... Je me sens chaque jour décliner, je pleures pour un rien et je n'oses en parler avec mes proches, pourtant ils voient très bien que je ne vais pas bien par moment... Leurs tendresses et leurs réconforts ne semblent arranger...

Je ne sais pas si tout cela est passager mais je préfères l'écrire noir sur blanc au cas où...


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Pardon. Pardonnez moi...



À Myla,

Je t'aime et malgré tes doutes, tu le sais au plus profond de toi que je ne cesserai de t'aimer même dans une autre vie... Tu as prise soin de moi sans même me connaitre et tes paroles sont pures, je n'en ai jamais doutée...

Je te lègue mon argent, ainsi que tous mes habits... Puisses tu construire la maison de tes rêves avec Vaea, ton seul amour méritant à vivre...
Tu n'as pas cachée que tu prenais dès fois, un plaisir à essayer mes vêtements sans pour autant sortir dehors avec. Ils sont à toi maintenant.

Je te lègue aussi un autre bien précieux, mon journal. Puisses tu comprendre certaines choses qui t'ont toujours parue flous avec ce dernier...

Si tu souhaites garder une trace physique de moi, coupe une mèche de mes cheveux que tu aimais tant, puisses-tu te souvenir de moi au fil des années...

Je t'aime...


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À Vaea,

Je t'aime toi aussi, tout autant que Myla. Sache que malgré nos différents au début, j'ai toujours eut une immense estime et admiration pour toi, tu as été une source d'inspiration jusqu'à la fin de mes jours. Garde Myla auprès de toi et protège la, aime la comme je vous aimes...

Je te lègues ma pipe, " Rose ", elle vaut une fortune maintenant vue l'investissement que j'y ai passé dedans. N'oublie pas de fumer avec régulièrement pour ne pas m'oublier...
Tu demanderas à Hiiagara un exemplaire de mon livre de contes que j'ai écris dès mon arrivée à Esperia. Si il refuse de t'en faire imprimer un exemplaire, montre lui ce testament et exige l'original...
Puisses ces histoires te bercer et t'apaiser dans les moments les plus durs...

Pardonne moi d'avoir échouée...

Je t'aime...


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À Lyre,

Ma soeur, je ne saurais t'expliquer ce qui m'a amenée à ce geste. Je ne saurais comment exprimer mon pardon pour ne pas avoir été tout le temps là quand ça n'allait pas... Pardonne moi aussi.

Je te lègues le couteau de cuisine que tu m'avais offerte. Il y a maintenant un beau manche avec une petite inscription dessus " Petite Soeur ", en souvenir de notre amitié.
Merci pour tout.


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À Quirby,

Nous n'avons pas été en bon terme ces derniers temps. C'est une des raisons qui m'a poussée à mon départ. Ne le prend pas pour toi, je suis mieux là où je suis maintenant...
Pardonne moi ma soeur... Je t'ai toujours appréciée pour ce que tu es, ne change pas...

Je ne saurai quoi te léguer si ce n'est mon chapeau et mon collier. Prends en soin.


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À Logan et Aeris,

Mes deux amis. Je n'aurai les mots pour dire à quelle point vous me manquerez. Vous étiez bien plus que la prunelle de mes yeux. Pardon si je n'ai su être là tout le temps pour vous...

Je lègues à Aeris, une chanson de mon enfance, le papier est dans ma poche droite. Puisses tu la chanter pour être plus forte ma grande.

Je lègues à Logan ce qu'elle a toujours appréciée, ma boite à biscuits avec son contenu. Apprécie ce petit geste venant du coeur.


À tous les autres,


Wairn, Draghnar, Uth, Vidkun, Bwapa, ainsi que tous les autres.

Merci pour les bons moments passés, je ne saurais vous oublier...
Si vous souhaitez me rendre heureuse, organisez un grand repas en mon honneur et amusez vous, dispersez toutes querelles le temps de cette soirée.

Puisse Arbitrio être avec vous.



Adieu.


Leoplodine Dewhell.
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Leoplodine
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jeu. 28 mars 2013 21:10

RolePlay :

Leoplodine repassa sur la feuille du testament et la relue.

Un malaise s'empara d'elle :

- Non... Je ne peux pas faire ça... Je dois vivre pour ceux que j'aimes et qui m'aime...

Elle froissa la feuille et la jetta au feu, regrettant d'avoir écrite de telles paroles.
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Leoplodine
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sam. 30 mars 2013 17:49

Hors RolePlay :

L'écriture est fine et élancée, on remarque une certaine manière de prononcer les boucles.

L'auteur l'écrit avec le sourire aux lèvres.

RolePlay :

Chère Eglantine,

En ce moment tout se passe bien, ma fonction de maire adjointe me prend un temps fou mais je tiens bon.
Nous allons actuellement remanier le quartier pour qu'il soit tout joli et tout coloré avec plein de fleurs ! Je te dessinerai plein de ces dernières pour te faire une idée !

Nous avons presque finie avec Myla de recenser toutes les parcelles. A l'heure qu'il est, elle doit être en train de redessiner tout le quartier, tu te rends compte de la tâche ? Ces Raskans ont vraiment mal fait leur travail en ne mettant pas à jour le cadastre... Tout ça nous a prise des jours et encore, on espère en voir le bout d'ici demain...

Sinon mon anniversaire approche ! Je suis née le 6 Avril, Myla aussi d'ailleurs !
J'ai aussi apprise aujourd'hui que ma petite soeur, Lyre est née le 13 du même mois elle aussi. Ca va en faire des cadeaux... J'ai déjà tout prévue d'ailleurs ! Je ne te dirai malheureusement pas ce que c'est au cas où Myla tombe sur le journal, je veux leur faire la surprise...
Ce que tu peux savoir, c'est qu'elles vont être gâtées !


Je vais te laisser chère Eglantine, j'ai encore des papiers à remplir à la mairie.

Bien à toi,

Leoplodine.


Hors RolePlay :

Elle a dessinée négligemment, un petit dessin d'une rose après son entrée.


≈≈ " I'm back ≈≈