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Affiche large et propre, restes de poussière sur le dos, accrochée en évidence juste en bas de celle du gouvernement. Ecriture soignée, une ou deux fines ratures. De toute évidence dictée.Hors RolePlay :
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Déclaration de Thémis Lunargent :
Je vais vous raconter ce qu'il s'est passé ce mercredi soir, dans ma propre maison, à Rivelame. Mais contrairement à notre Premier Consul, je ne vais pas me baser sur des rumeurs et des suppositions en les transformant en affirmations et en les définissant comme "vérités". Je raconterai ce qu'il m'est arrivé, du début jusqu'à la fin.
L'ancien Commandeur Davos, pour reprendre les mots de sire Lindèn, a pénétré dans mon manoir par effraction en brisant une vitre. Ma femme peut en être témoin, malgré ses actes à mon encontre. Alors que j'acceptais messer Davos en ma demeure pour que nous discutions comme il me le demandait, celle-ci s'est hâtée de prévenir le gouvernement et la garde au complet, s'imaginant pour je ne sais quelle raison que je faisais partie d'un complot éradiqué depuis longtemps par un massacre dont nous nous souvenons tous.
Je ne vais pas mentir : j'étais un proche de Davos. Mais j'ai moi-même appuyé son renvois, avant que Barboto ne prenne sa place. Je n'ai jamais été monarchiste, et je n'ai jamais désiré que Sire Lindèn ou qui que ce soit d'autre soit exécuté ou assassiné.
Quand j'ai entendu la garde arriver, j'ai caché l'ancien Commandeur, de peur que le gouvernement le fasse tuer. J'ai attaché ma femme en haut pour qu'elle ne dévoile pas l'emplacement de la cachette, mais elle a tout de même réussis à expliquer comment y accéder au Lieutenant Alvahryn.
Je savais que William et Aureleac soutenaient Davos. Nous en avions parlé lors de la nouvelle de son évasion. J'ai donc tenté d'arrêter Barboto alors qu'il tentait de casser le faux-mur. Celui-ci, une fois aux prises avec moi, m'a convaincu d'arrêter le combat pour éviter des morts inutiles.
Il m'a dit qu'il ne ferait tuer personne si je lâchais mes armes. Il m'a dit que Davos resterait en vie. Il m'a dit que le combat cesserait.
J'ai alors accepté. Mais visiblement, et surtout d'après les dires de notre Premier Consul, j'aurai provoqué par cet acte infâme la mort de mes trois alliés puisqu'ils se seraient donné la mort devant leurs ennemis. Je n'ai en aucun vu ces actes, mais ne devrions-nous pas croire sur parole celui qui a fait exécuter de sang-froid plus d'hommes que pendant la Guerre Civile ?
Sire Lindèn admet ses erreurs, et je le respecte pour ça, mais ce que je ne tolère pas, c'est que l'on m'accuse et que l'on me traite en fugitif, en criminel, et que même ma femme me trahisse, alors que je n'ai jamais soutenu de complot.
Thémis Lunargent, Roi d'Esperia ? Les monarchistes sont morts massacrés, il n'en reste plus un seul. Premier Consul, prouvez à Esperia que vous savez faire taire votre soif de sang, et raisonnez. Plus personne ne soutient de monarchie ici. Je suis même contre ce système politique. J'exige que ces tueries prennent fin.
Je ne suis pas un fou, je suis un Chevalier. Et j'ai prêté serment de garantir le bien d'Esperia, pas sa destruction.
Thémis Lunargent, Chevalier d'Esperia
