Amory avait appris la nouvelle par Ilesa. Il était accouru en vitesse auprès de sa douce, qui avait chutée du haut du Sénat. Il l'embrassa et fut rassuré qu'elle fusse consciente, mais ses joues rouge et humides de ses larmes, ne faiblissaient pas.
Vilcar, qui avait reçu un coup de glaive dans le ventre, lui raconta l'histoire. Celle ci fini, ils allèrent prier, tous deux, côtes à côtes, en bon Spiritueux, pour qu'un nouveau Jour se lève sur la ville de l'Espoir.
Le moine savait que l'Espérance était morte depuis bien longtemps. Le monde avait changé, Espéria s'était transformée en un immense chaudron de salissures, d'urine, de haine et de jalousie. La ville était détruite....
Les Espériens devaient se réunir, joindre leurs forces et attiser les braises du phénix, épuisé de leurs idioties et petitesses.
"J'observe le repos du dimanche, Et je loue la paresse"
G.Apollinaire -
Alcools
