La mystérieuse fourrure de loup...

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Elderand
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jeu. 3 nov. 2011 13:20
Voici le RP expliquant pourquoi j'ai une fourrure de loup sur la tête et un loup à mes côtés.
Il est sans doute inutile de préciser que ceci est totalement HRP et que pour le savoir RP parlant, il n'y a qu'un seul moyen, qui est de se lier d'amitié avec mon personnage et de réussir à lui faire avouer son passé (ce que quelqu'un a déjà réussi à faire d'ailleurs !)



Une belle journée s'annonçait, les oiseaux chantaient, le ciel était bleu, sans le moindre nuage gris qui aurait pu assombrir cette douce teinte bleutée. C'est en cette belle journée qu'Elderand se leva très tôt, comme à son habitude, et qu'il partit se promener hors du domaine agricole que tenait son père depuis quelques années déjà.

Cette ferme était bien loin du chaos permanent qui ravageait les grandes villes depuis quelques temps, et qui inquiétait son père de façon grandissante.
Mais à 15 ans, Elderand se préoccupait peu de ce qu'il ne subissait pas directement.
Comme à son habitude, il se promena de longues heures, d'abord le long d'un ruisseau, puis d'une falaise, où il fit une pause durant laquelle il s'abreuva, tout en observant le paysage qui l'environnait.

Alors qu'il décida de rebrousser chemin afin d'arriver avant la tombée de la nuit, il aperçut au loin des colonnes de fumées. Curieux, il décida alors de s'aventurer plus loin qu'il ne l'avait fait auparavant, se rapprochant dangereusement des villes.

Il avait courru afin d'arriver au plus vite au niveau de la fumée, en pensant qu'il pourrait rentrer chez lui avant que son père ne s'inquiète. Des nuages gris assombrirent peu à peu le ciel qui était si bleu quelques heures auparavant.

Alors qu'il s'approchait de la source de fumée, Elderand entendait aussi énormement de bruits plus il s'avancait à travers les fougères. Il se mit alors à ramper, puis se mit accroupi, observant le spectacle terrifiant qui se déroulait devant ses yeux.
Un pan entier de la fôret avait été rasé, des centaines d'hommes faisaient crouler les arbres un à un, tel une horde de rongeurs affamée.

Elderand décida de rester là en attendant que les hommes s'en aillent, car lorsque la nuit allait pointer le bout de son nez, les hommes iraient sans nul doute se réfugier dans leurs abris.

La cloche sonna enfin, marquant la fin du travail. Elderand en profita et se faufila à travers les rondins entassés de toute part. Il s'approcha alors au plus près des grands feus d'où émanait toute cette fumée. Arrivé au plus près, il s'indigna en remarquant que les hommes avaient fait brûler les corps des animaux qui peuplaient autrefois cette fôret.

Sa curiosité assouvie, il décida de rentrer chez lui au plus vite. Alors qu'il gravissait le dernier tas de rondins qui le séparait de la fôret d'où il venait, Elderand entendit un couinement qui provenait d'une grotte sur le flanc d'une falaise assez proche.

Il approcha prudemment de la grotte, qui était en fait une tanière, la dague à la main, et découvrit avec horreur des centaines de carcasses de loup entassées à l'entrée de la grotte.

Mais le couinement lui venait du fond de la grotte, Elderand s'y rendit, et découvrit un corps de loup sans vie qui était envellopé autour d'un louveteau qui hurlait de désespoir.

Repoussant le corps de la mère, Elderand approcha ses mains du louveteau pour s'en saisir, mais ce-dernier, ne reconnaissant pas sa mère, mordit Elderand avec les petites canines qu'il avait déjà à son âge.

Désespéré, Elderand se mit à réfléchir un instant, puis une idée lui vint tout à coup. Il mit le louveteau à l'écart, aiguisa sa dague, et dépeça la mère, dégouté mais conforté dans son idée qu'il allait sauver cet animal.

Le travail achevé, il sépara la fourrure du corps de l'animal déjà mort, et la revêtit.
Approchant à nouveau du louveteau, cette fois ci plus prudemment, il remarqua que ce dernier se frottait à lui, pensant reconnaître sa mère.
Satisfait, Elderand prit le petit louveteau, lui trouva une petite place dans sa giberne et s'en retourna à la hâte chez lui
Modifié en dernier par Elderand le jeu. 3 nov. 2011 15:04, modifié 1 fois.

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AbbSinthe
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jeu. 3 nov. 2011 14:31
J'aime beaucoup! C'est très original je trouve ;)
Y aura t'il une suite?
"J'observe le repos du dimanche, Et je loue la paresse"
G.Apollinaire - Alcools

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Elderand
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jeu. 3 nov. 2011 15:04
Oui il y aura une suite, à ce topic et à l'autre "Carnet 1 ; De l'émerveillement aux premiers doutes"

En tout cas content que ça plaise à certain, la suite devrait pas tarder ;)