[Carnet 1] De l'émerveillement aux premiers doutes ...

Alors que la nuit tombait paresseusement sur le petit campement où l’agitation était encore palpable à une heure si tardive, Elderand décida de s’isoler afin de commencer à rédiger des notes au jour le jour sur le voyage.
Grimpant discrètement la falaise au nord, il scruta les environs, puis rassuré, planta une torche près de lui et se mit à écrire.

Jour 1 : Le convoi file à toute allure. tout le monde frétille d’impatience à l’idée d’arriver à cette terre promise. Les gens s’amusent à imaginer des choses fabuleuses que nous pourrons trouver là bas, l’allégresse générale fait plaisir à voir et donne du baume au cœur à tout les colons.
Quant à moi je rêvasse, bien installé à l’arrière de la charrette que mon père a acheté pour ce long périple.
Il n’y avait qu’une chose à faire, bichonner mon loup et attendre…

Jour 2 : Le guide, Louis si je me souvient bien, nous a affirmé qu’on approchait du premier point où on était censé dresser le campement. D’après mon père, c’était qu’une perte de temps, je crois que tout le monde aurait préféré se rendre directement à la terre promise, mais bon, ce guide a l’air de savoir ce qu’il fait.
Encore une très longue journée, très ensoleillée, rythmée par les pauses régulières afin d’abreuver le bétail.

Jour 3 : Ca y est, on est arrivé au premier point de rendez vous. Mon père m’a dit qu’on devait attendre ici quelques jours, voir quelques semaines, afin que les colons partis avec un peu de retard puissent nous rattraper. Quelle perte de temps…
Tout le monde dresse sa tente, et comme on s’en doutait, la première nuit fut horrible.

Jour 4 : Je n’ai presque pas dormi, toute la nuit les colons se sont chargés à tour de rôle de la protection du campement. J’ai entendu des cris étranges toute la nuit, impossible de fermer l’œil !
Quelle idée d’installer le campement aussi prêt d’un marais !
Bref j’ai un peu aidé, mais j’ai surtout dormi, afin de rattraper la nuit que j’avais perdu.

Jour 5 : La nuit s’est avérée être plus calme. Le balisage du terrain et les quelques barrières installées à la va vite ont apparemment fait leur effet.

Etant en pleine forme, j’ai proposé à Louis d’aller extraire des minerais précieux avec moi, ce dernier ayant accepté, nous sommes partis dans une grotte durant trois longues et épuisantes journées. J’ai pu faire un peu connaissance avec lui, mais surtout lui sauver la vie !

En effet, alors que j’allais remonter, épuisé par l’effort, j’ai constaté que Louis commençait à vaciller dangereusement alors qu’il tapait avec acharnement contre de la pierre.
J’ai tout de suite remarqué que quelque chose n’allait pas, il avait les pupilles dilatées et il transpirait de façon anormale. J’ai fouillé les environs et j’ai découvert qu’il avait mangé de la viande frelatée, sans doute arrachée à un zombie…

J’étais en proie à un dilemme terrible… je savais que j’étais bien trop fatigué pour remonter Louis à la surface, mais je ne pouvait pas laisser Louis pourrir au fond d’une mine ! De plus, si je le laissait ici, les autres allaient me poser un tas de questions embarrassantes…
J’ai alors prit une terrible décision, me droguer moi même avec cette viande frelatée afin de décupler mes forces, et remonter Louis au plus vite avant que les effets diaboliques de cette viande ne s’estompent.
Le miracle se produisit, enfin presque… J’étais arrivé jusqu’aux échelles à l’entrée de la mine, mais alors que ce calvaire semblait prendre fin, la chose empira.
C’est à ce moment là que j’ai un trou de mémoire, je ne me souvient pas de ce qu’il s’est passé durant ces quelques heures qui ont précédé mon état d’inconscience.

Curieux et surtout inquiet, je me suit renseigné auprès des autres colons, et ils m’ont tout expliqué…
Je m’étais effectivement évanoui alors que j’avais atteint la sortie… enfin évanoui…
L’effet de la viande frelatée avait prit fin, et j’avais chuté lourdement sur le sol, faisant aussi tomber Louis à terre. Ce dernier, secoué par le choc, trouva en lui les forces nécessaires pour crier à l’aide.

Les colons arrivèrent rapidement avec tout le matériel nécessaire, et voulurent me remonter à mon tour…mais tout ne se passa pas comme prévu…
Je …

« Elderand, viens aider ta sœur à ramener toute cette laine ! Et dépêche toi, il se fait tard !!! » Cria Mikamus depuis sa tente.

« Oui père, je viens ! » répliqua Elderand qui ferma à la hâte son petit journal qu’il rangea soigneusement dans sa petite besace.

Elderand fit ce que son père lui avait demandé de faire, donna un peu de viande à son loup et s’en alla dormir, se promettant toutefois de continuer à écrire son journal le lendemain.

[HRP/on]

Super journal !
J'attends la suite avec impatience.

Cordialement,
Reiks

[HRP/off]

Hors RolePlay :

Encore un très bon rp, un personnage bien travaillé, Je veux la suite !!

Hors RolePlay :