MA LUTTE

Les récits d'Esperia et de l'Ancien Monde. Venez partager vos histoires les plus épiques !

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MistaJim
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jeu. 6 sept. 2012 16:28
N'ayant pas trouvé de libraire,Mistaur avait recopié la totalité de son livre seul. Il s'avança sur la place avec ces quelques pages sous le bras, comme à son habitude il sortit une écharde pour faire office de cloue et le planta pour maintenir les feuilles en place. Il se doutait que ses mots ne seraient pas au gout de toute le monde...

Hors RolePlay :

Le Word est peut-être plus agréable à lire : http://www.terafiles.net/v-155008.html

Ma Lutte :

Moi, Mistaur Sinac, j’écris ces mots depuis ma geôle, une espèce de trou sous l’immense bastion que nous a pondu Marcus Loinvoyant. Tous les murs sont faits de pierres froides et humides, la pièce de deux cubes sur deux ne me permet même pas de m’allonger. Je suis obligé de me coller à la porte en fer pour pouvoir voir ce que j’écris… L’un des gardes a été clément avec moi et m’a laissé prendre mes livres ainsi que ma plume. Si j’écris ce n’est pas un simple pense-bête comme le font beaucoup d’Hommes de noblesse. Cela s’apparente plutôt à une étude de ce qui m’a amené à atterrir dans cette cage, mais surtout la solution pour ne pas y retourner. Je pense que mon séjour entre ces quatre murs ne restera qu’une brève tache sombre dans mon histoire d’Esperien. L’heure de ma libération ainsi que celle d’Esperia sonneront très rapidement.

Si je réside provisoirement dans ce cachot c’est pour avoir rendu service. D’honnêtes gens m’ont demandé de l’aide, je l’ai fournie. Même si ces coups de mains étaient par moment plutôt sombres, le gouverneur aurait dû réagir. Il aurait dû comprendre que mes actes étaient en réalité l’illustration de mon aversion face à un système faible et pauvre qui ne cessait de nuire à Esperia. Mon attitude, mes actions n’étaient que le reflet de la frustration que je ressentais alors. Celle-ci ce manifestait chaque fois que je constatai la chute progressive de mon pays, et les indices de cette décadence sont innombrables. Aussi sinistres que mes gestes puissent apparaître au reste de la population, je ne désirai qu’une seule chose, dénoncer ce système corrompu et inefficace. L’impuissance du gouverneur à gérer Esperia a aboutit à une pléthore de conséquences que je veux aborder dans ce texte, mais auxquelles je souhaite avant tout apporter des solutions.

Je pense tout d’abord que le problème ne vient pas des rangs. Les Nobles, les Citoyens, les Habitants ont leur place en Esperia. Les seuls qui ne méritent pas l’honneur de se désigner comme un rang, et qui pourtant n’hésitent pas à en user, sont les esclaves. De cette masse informe et désorganisée nait le chaos qui s’étend sur notre pays. Il est indéniable de s’accorder sur le fait qu’ils ne sont propriétaires d’aucun bien, ni d’aucun titre. Par conséquent ils ne peuvent prétendre à des droits, mais ne doivent répondre qu’à des devoirs. C’est pour cela qu’à la demande du Chevalier Izengrin, les esclaves sont entreposés dans des bidonvilles. C’est à partir de cet entassement que le rouage cesse de fonctionner.
C’est dans le Sans-Fond que grouille la vermine, probablement guidée par le problème, ce lieu où réside certainement leur Chef : « L’Aveugle ». J’ai cru comprendre en écoutant ses chiens aboyer, qu’il leur fournissait nourriture et discipline, en prétendant gérer ces égouts comme s’ils pouvaient s’apparenter à une ville à part entière.

Tels des cafards, les esclaves sont la vermine de notre ville au cœur d’or, et la vermine il faut l’exterminer. Avec l’esclave, il n’y a point à pactiser, mais seulement à décider : tout ou rien !
Après avoir rendu Adobe plus stérile qu’un bœuf, ils se sont attaqués à Rive-Lame. Nous avons eu de la chance ce jour-là … Le pirate cuisto’ que voulait Scholwitz, a attaqué en justice Mikamus Tarkhane, et l’a relevé de ses fonctions municipales. Il est la cause de cette révolution, la cause de cette prolifération, de cette pullulation, ce cancer qui ronge notre ville. Les nobles aussi prennent leurs partis. Un souvenir demeure gravé dans ma mémoire, et l’amertume que je ressentais à cette époque semble affluer à nouveau, et inonde tout mon être. Je me souviens de deux « dames ». Elles résidaient au Quartier Ouest. Elles avaient tenté de nous envoyer en prison, mon ami Escalius et moi, pour avoir lancé dans les égouts un dénommé Pellaon.

Ce genre d’acte incompréhensible, fait par des dames de basse Bourgeoisie, nous avait sidéré. Il nous avait offert une preuve irréfutable que les hommes et femmes d’Esperia ne parvenaient pas à trouver leur place en ville. Ils étaient désorientés, ils avaient perdu leurs repères, mais surtout perdu espoir en l’avenir. La faute ne pouvant être imputée qu’à un gouvernement désintéressé des Hommes qui ont bâtit de leurs mains Esperia. Une administration peu ambitieuse et incapable.

De cette confusion, mais aussi en perspective des troubles à venir, il est temps de lever l’étendard des vieilles espérances sous l’apparence de leurs expressions nouvelles. L’heure est venue de les conduire, Esperia et son peuple, à la victoire. Le fait que je sois le seul à posséder au fond du cœur ce désir d’un changement complet des conditions de vie actuelles, ne fait que conforter mon envie d’expression. Je veux utiliser ces mots comme armes, pour pouvoir rallier à ma cause mes proches, mon quartier, ma ville…

Pour cela j’ai prévu de reconstituer la force politique, mais également de durcir les lois concernant le consulat de la vie Esperienne afin d’empêcher tout débordement de ces parasites d’esclaves. Mais il sera nécessaire pour cela de tenir le consulat de la Justice et de la Sécurité Esperienne. Il est vrai que c’est une chose d’avoir en sa possession une force militaire conséquente, mais cela en est une autre que de la voir en action, détruisant les campements infâmes de ces faibles. Le consulat de l’aménagement aura lui aussi un rôle, celui de clôturer le Sans-Fond, afin que les porcs puissent rester dans leurs fanges et s’y empêtre.
Cette clôture sera bien évidement surveillée jour et nuit par des gardes. Dans l’hypothèse, soit dit en passant assez invraisemblable, où un rat viendrait à quitter la ratière, nous n’aurions plus qu’à faire pression sur sa famille ou ses proches. Afin d’éviter au maximum les déserteurs, nous devons avant tout les appâter, mais surtout les engourdir. Dans cette optique, une taverne sera créée dans le Sans-Fond. Des chambres seront également aménagées. Les plus grandes pourront accueillir jusqu’à quatre personnes.

Je ne peux le nier, la mise en cage de ces animaux risquerait probablement de faire défaut à notre système économique. Il est évident que la perte de main d’œuvre ne pourra aboutir qu’à un déficit budgétaire et physique. Bien que cette proposition qui est la mienne semble, en apparence, conduire à notre perte, je demeure convaincu que la libération d’Esperia de cette boue ignominieuse vaut bien ce sacrifice minime. Pour réduire au maximum cette abnégation, j’ai établis un système assez simple. Il endiguerait cette perte de main d’œuvre, tout en perpétuant la prospérité et les valeurs d’Esperia, qui sera alors soulagée d’un poids qui ne faisait que conduire à sa perte. Ce dispositif fonctionnerait à l’image d’une corporation. Les secteurs fonctionneraient en autonomie en concordance avec les autres secteurs. Ainsi, Nous, Habitants, Citoyens, Nobles, pourrions retirer nos denrées en surface du Sans-Fond, pour ne jamais avoir à nous souiller en pénétrant dans cette bauge. Seuls quelques habitants s’occuperaient de la vente dans des guichets. Dans l’optique de faire des quartiers Rive-Lame et Ouest des lieux exclusivement réservés aux habitations, il sera construit une halle de commerce où se situeront les guichets de surface. Il est important de comprendre le principe de fonctionnement de cette structure. Elle permettra de remplacer et de regrouper les magasins pour faciliter les chaines de productions.

On pourra compter trois gammes d’esclaves. Les esclaves artisans qui s’occuperont de travailler le fer, le bois, la laine et de transformer la nourriture. Nous aurons aussi les esclaves collecteurs qui auront pour mission l’approvisionnement en matière première. Ils vivront dans le Sans-Fond mais contrairement aux artisans, ils disposeront d’un laissez-passer qui fera office d’autorisation de sortie. Certains esclaves pourront être utilisés comme domestiques s’ils remplissent ces conditions : propreté, politesse, servitude. Les domestiques habiteront chez leurs maitres. La ruralité est le nerf de la survie, ainsi l’accent sera mis dans un premier temps sur les esclaves collecteurs.

Le secteur de l’agriculture en Esperia se verra aussi bouleversé, tout du moins il subira un sérieux remaniement qui lui confèrera une réelle organisation. Ainsi pour une rotation des cultures, les Esperiens pourront préserver et améliorer la fertilité du sol et accroître les rendements de leurs terres. La méthode est simple et se déroulera sur trois cycles dans lequel chaque champ suivra le rythme suivant : un cycle de blé, un cycle d’orge et un cycle de jachère. Par quelques calculs effectués par mes soins, nous pouvons conclure qu’en comparaison avec les techniques actuelles, cette pratique favoriserait la fertilité des terres tout en augmentant de moitié la production.

Notre économie une fois relancée sera la force d’Esperia. Cette résurrection ne sera pas simple, et il est essentiel de mettre au point une stratégie d’action extrêmement bien rodée. Pour se faire, je propose de produire trois bateaux dans le style du Misericordia, le bateau négrier de ce Markus. Il ne s’agit réellement que de trois banals navires de commerce, ce qui sera suffisant pour atteindre La Capitale, Carrogia et Hurratelon. Il nous est vital de faire de notre cité une ville de commerce. Dans ces vaisseaux sera placé tout le nécessaire à l’importation. Cela comprendra la préparation de bon nombre de chariots attelés, il me semble qu’une dizaine par navire sera suffisant pour nous permettre l’accès aux villes et villages de l’ancien monde. Afin d’étendre et de protéger Esperia, il serait simple, efficace et fructueux de créer une plateforme de commerce dans l’ancien monde, avec des entrepôts, des baraquements et des locaux administratifs dans le but de gérer l’importation et l’exportation. Compte tenu des transports de marchandises, il nous sera aisé de ne pas manquer d’esclaves. Les navires à l’aller serviraient pour le transport des marchandises, au retour pour le transport d’esclaves. Nous pourrions prétendre à des salaires très bas pour cette nouvelle main d’œuvre étant donné que nous fournirions le transport. Outre les ressources, les chariots attelés nous permettrons également d’aller chercher des esclaves dans les tribus peu éduquées situées les contrées du Nord. Des charpentiers autochtones commenceront l’aménagement des bateaux avant l’embarquement des esclaves.

Beaucoup se poseront la question suivante : « Pourquoi ne pas utiliser de dirigeable comme ce vieux vicieux de LedGris ? »
La réponse est simple. Lorsque l’on tombe d’un bateau, il nous suffit de savoir nager pour échapper à une mort par noyade, cependant il est bien moins plausible de survivre à une chute de dirigeable. En effet, je ne connais aucun homme capable de voler par ses propres moyens. Je pense qu’il est inutile d’ajouter de nouveaux arguments pour appuyer mon choix.

La principale marchandise que je propose à l’export est pour le moins négligée en Esperia. Cette erreur est d’autant plus inexplicable que nous possédons des terres plus que propices au développement de vignes. Il faut savoir que notre cité dispose de coteaux titanesques , mais qui demeurent inexploités. Nous avons là beaucoup à gagner de cette richesse naturelle qui n’attend que nous pour devenir une entreprise florissante. La création de vignobles permettrait dans un premier temps de nous enrichir grâce au commerce du vin. Dans un second, elle permettra à Esperia de se forger une renommée qui se déploiera à travers tout l’ancien monde, et qui lui confèrera une notoriété indiscutable en ce qui concerne l’art viticole. En dernier lieu, cela procurera un nombre considérable d’emplois aux Esperiens, et cela redonnera un nouveau souffle à notre économie. Les vignobles appartiendront aux Marquis sous tutelles des Ducs. Chaque vignoble se composerait de vignes qui serait munie de l’ensemble du matériel nécessaire à la fabrication du vin, de sa macération à son conditionnement. Ainsi, on pourra compter un pressoir combiné à un atelier de mise en fût. Nous ne pouvons mettre ce type de bâtiments dans le Sans-Fond, car ces produits de luxe n’ont nullement leurs places au milieu des sales. Dans le contexte géopolitique actuel, il semblerait que les armes aient plus de succès que les produits de luxe. Effectivement, les guerres de succession font rage dans l’ancien monde, et les chefs du Nord affrontent les régicides de la Capitale. Esperia devra prendre parti tôt ou tard, et de la même manière que les autres provinces de l’ancien monde, elle se devra d’envoyer des armes ou des troupes pour éviter le pire.

Esperia participera aux différents tournois organisés à travers l’ancien monde. Il est primordial pour notre ville de la faire reconnaitre autant par le commerce que par la force. La réputation d’Esperia au cours de ces dernières années, s’est vue salie par ce Sans Fond, et il est essentiel que Notre Terre retrouve son éclat d’antan. Je veux redonner ses lettres de noblesse à Esperia.
Bien évidemment, la création de telles infrastructures, et la mise en place d’évènements tels que je l’entends, feront de notre cité une ville qui attisera la convoitise. Nous devons nous attendre à une arrivée massive de colons. La distance est une arme à double tranchant. C’est pour cela qu’il est essentiel de construire tout autour de la ville des murailles ainsi qu’en leurs pieds des palissades, des douves et des fossés, qui nous permettront de ce fait de réguler au mieux l’immigration. Il nous est essentiel pour la survie du peuple Esperien, de réhabiliter le bâtiment du Sénat en forteresse pouvant accueillir, en cas d’invasion, les habitants, citoyens et nobles. En cas d’attaque imminente, la réponse est pour la plupart du temps, et pour la majorité des monarques « La Fuite ! ». Bien entendu cette réponse est celle des faibles. Pour les plus malins, la réaction sera tout autre, et leur riposte se clôturera plutôt de la manière suivante : « Envoyons des chiens empoisonnés pour les tuer !». La fuite n’est pas une solution honorable, même pour la plus honorable des Noblesses. La clef de la réussite se trouve dans l’organisation. Il suffirait de sonner la cloche du sénat fortifié, et de laisser les gardes agir. Mais en cas de siège, le fait d’être reclus ne sert pas à grand-chose. Pour espérer revoir le soleil levant illuminé notre ville glorieuse, il nous est vital d’avoir dans notre jeu un atout essentiel qui sera la clef de notre réussite. C’est pour cela que je souhaite créer un immense réseau de galeries qui serpentera sous la cité, et qui sera lui-même relié sur les égouts pour pouvoir, en cas d’intrusion les reboucher. Ces galeries existent pour la plupart déjà, et nous permettrons de prendre l’ennemi à revers.

Toujours dans la perspective de protéger notre cité au mieux, je propose d’augmenter considérablement la taille de notre armée. Pour cela, nous formerons de nouveaux soldats parmi la population grâce à la création d’une loi sur le service militaire.
Cette loi a pour but de reconnaître les hommes et femmes qui en nos terres, possèdent une aptitude particulière face aux dangers, et qui savent se montrer obéissants face aux commandements. Ce service citoyen aura lieu une semaine tous les deux mois. Durant cette semaine auront lieu des examens physiques et psychologiques, qui seront clôturés par une batterie d’examens médicaux.

Il me semble également primordial de repenser entièrement le système de détention d’Esperia et l’Arène. Ainsi je propose la création d’une Arène Pénitentiaire où les prisonniers serviront de spectacles aux honnêtes citoyens. Les prisonnier sont couteux, car il faut les nourrir et entretenir un minimum leurs cellules. Par conséquent un prisonnier dans sa cellule ne rapporte rien, bien au contraire. Pour réaliser ce projet je prévois de clore par des murailles le Quartier Adobe. J’imagine d’ores et déjà s’étendre devant mes yeux un vaste terrain vide, purgé des ruines et des taudis qui l’encombrent actuellement. C’est ainsi que je vois le nouveau quartier d’Adobe. Seuls quelques habitations demeureront dans le paysage. En effet, elles seront réhabilitées en cellules. A la suite du jugement, le cheminement vers le lieu de détention, ou d’exécution, suivant la peine encourue, fera l’objet d’une cérémonie ritualisée. Le cortège passera de jour, à une heure d'activité si possible, comme cela est le cas lors des jours de marché. La foule peut aussi être sollicitée lors des arrêts du cortège. Elle pourra à son aise insulter le condamné, lui jeter des pierres et de la boue, ou bien tout autre fantaisie qui l’amusera, et je ne doute pas que le peuple Esperien saura trouver de nouvelles humiliations. Au moment de l'exécution, un responsable de la justice criera au peuple l'acte d'accusation, le dictum. Puis le bourreau fera son office. Les gestes et les cris qui vivent en ces cérémonies ont un sens symbolique qu’il me plait de remettre au gout du jour. La peine devra être chargée d’une valeur exemplaire. Le pouvoir affirmera ainsi sa force. Il confirmera à ceux qui ne souhaitaient pas l’entendre, qu’il est en droit de définir la vie, la mort, le destin de chacun avec autant d’habileté que l’Arbitrio lui-même.

Le Quartier/Arène ne sera accessible que par la porte qui le relie à la Place Centrale, où une série de guichets seront installés ainsi qu’un stand de parieur (ce rôle devrait parfaitement convenir aux Carrogiens dont le sens aigu des affaires ne fait plus aucun doute). Les geôliers auront le devoir de tenir le « registre d’écrou », dans lequel figureront la date d’entrée, le nom, l’âge, le statut social et les motifs de l’incarcération. Les plus dangereux seront placés dans des cachots spéciaux, tandis que les autres seront enchainés ensemble. La première différence de condition sera liée au sexe. En effet, le jour et la nuit, on ne placera pas les hommes et les femmes dans une même salle. De plus les geôliers devront tenir compte du statut social des détenus. Ainsi les Nobles n’occuperont pas les mêmes quartiers que les simples pécores. Je propose pour les Nobles, une place toute particulière. Leurs cellules donneront directement sut la rue, ce qui fournira à la foule un divertissement des plus exquis. Le minimum qu'un geôlier doit assurer à un prisonnier, sera du pain et de l'eau. Cette rigueur pourra connaître des adoucissements. Par exemple, les criminels nobles pourront avoir droit à une double ration sur étude de leurs dossiers. Il y aura aussi le droit de clavage, qui variera suivant le rang occupé par les détenus dans l’échelle sociale. Les prisonniers se battront alors les uns contre les autres jusqu’à la mort. Des combats à mort pour réduire le nombre de personnes malfaisantes est la solution la plus économique et la plus juste qui soit. Il me semble évident que le pardon peut être accordé pour certains, mais il en demeurent d’autres pour qui la nature primitive ne saurait être changée. C’est pour cette raison que je suggère d’introduire dans notre système pénal, le du duel judiciaire. Cette sanction ne pourra être appliquée que dans le cadre où un habitant, citoyen portera une accusation sans preuve, ni témoin. Dans le cas où une femme serait opposée à un homme, l’homme devra être enterré à mis hauteur, afin que le handicap de la féminité ne vienne en aucun cas altérer l’issue du combat. Lorsque qu’éclatera un désaccord, qui nécessitera d’être amené en justice, entre les nobles, ou bien les familles, ceux-ci pourront obtenir des gladiateurs qui combattront en leur nom. Le choix des armes sera fixé en fonction de la classe sociale.

Parlons un instant des classes justement, et plus spécifiquement de celle des nobles. La place du noble en Esperia est clairement définie, mais il subsiste un point nébuleux en ce qui concerne les grades intermédiaires composites de la Noblesse. Quelle est la place de celui-ci au sein de la noblesse ? On ne peut confondre le roi marchand avec le prince de sang. On s’enliserait rapidement dans des absurdités de mauvais goûts. Pour cela une hiérarchie de la Noblesse se construirait en plusieurs grades croisant : le Gentilhomme, le Baron, le Comte, le Marquis et le Duc.

A une moindre échelle que celle d’Esperia, il sera vital de réorganiser intégralement le Quartier Ouest. Ma place de Maire Adjoint m’a fait prendre conscience que certains privilèges accordés à certains des résidants n’ont pas lieu d’être. En plus de cela, ils causent lentement mais surement la perte du Quartier et de ses fonds ainsi que de ses fonds. Le souci en lui-même n’est pas compliqué, c’est la façon dont on peut le résoudre qui pose problème. Ce type de privilège est inscrit dans les mœurs, et se présente sous forme de pots-de-vin, de réductions et de gratuité d’imposition qui sont accordés aux habitants du Quartier. L’intention n’est pas de mal agir, mais de faire perdurer des ententes qui ne sont malheureusement plus fructueuses. On pourra prendre pour exemple la construction de l’Observatoire, ou bien même la mise en vente de certaines maisons à travers l’agrandissement. Par conséquent la famille gouvernante, je parle bien évidemment des Spiritueux, devra être ré établie dans ces lois de vie initiale.

Chaque Esperien sait l’importance d’un nom. Il nous accompagne du berceau à la tombe, et il peut au cours de notre vie nous amener à la gloire, aussi bien qu’il est en mesure de courir à notre perte. Le nom est la marque indélébile de notre appartenance à une famille, et on sait combien la famille est une institution primordiale dans la vie d’un homme. La famille Spiritueuse est la dernière pionnière en Esperia et il est essentiel de la conserver. Sa dissolution anéantirait des années de travail commun, et serait contraire au serment d’allégeance prononcé lors de l’intégration. Il faudrait avant toute chose, que le patriarche Maximus convoque chaque membre lors d’un rassemblement afin que chacun renouvelle ses vœux. Les Spiritueux feraient un retour aux sources. Les fondements de la famille : Festivité, Confiance, Entre-aide, Dialogue et Arbitrio devront réintégrer la place qui leur revient dans le cœur et les mœurs de chaque Spiritueux. Successivement à cette réunion, les Spiritueux en ressortiront grandis, plus soudés et plus forts que jamais. La réaffirmation des piliers de notre vie ne sera pas l’unique objet nécessitant un rassemblement. Une réunion entre chefs de famille et Maires de quartier devra également être organisée, afin de fixer les libertés et limites des uns et des autres, dans l’objectif d’éviter tout conflits. Ainsi la reconsidération des territoires appartenant aux familles. Il est important que les familles puissent cohabiter pour ne pas freiner l’avancement Esperien. Dans la mesure du possible cette réunion se déroulera à l’extérieur de la ville, ou bien sur la place centrale, afin de conserver un terrain neutre. Les armes seront évidement bannies, et seuls les Chefs et Maires de Quartier auront leurs places autour d’un banquet organisé pour l’occasion. Pour en assurer la sécurité les gardes seront appelés pour d’éventuelles fouilles sur les familles dites à risques. Si des votes s’avèrent être nécessaires au cours de cette réunion, je tiens à préciser que le vote des familles les plus puissantes aura un impact, un poids bien plus considérable que celui des plus faibles. Dans le cas où ce collège de familles voterait la dissolution d’un clan, Ce dernier devra détacher ses membres dans les autres familles, et reverser l’intégralité de ses biens à la famille la plus faible. Pour se faire reconnaitre les membres des familles devront absolument avoir un signe distinctif tel qu’un brassard, des motifs sur leurs vêtements, des broches, une couleur caractéristique, des peintures faciales, ou bien encore des tatouages visibles... Une famille ne respectant pas ces règles ne sera pas considérée comme-t-elle, et le chef de se verra écroué. De la même façon les manoirs de famille devront posséder l’étendard ou le blason familiale. Le port d’arme à l’entrée des manoirs de famille sera interdit afin d’éviter les débordements violents. Toutes les familles, qu’importent leurs tailles, leurs richesses, leurs motivations et leurs objectifs, devront figurer dans le Regis’Aile. Il sera tenu par le Consul de la Vie Esperienne.

Dans l’océan d’ignorance laissé par nos prédécesseurs, l’Arbitrio représentera l’unique institution culturelle. Les moines enseigneront à hauteur de trois demi-cycles par semaine l’art de l’écriture, des sciences, des mathématiques et de la religion aux citoyens et nobles le désirant. Pour pouvoir s’adapter aux plus ignorants, les récits seront transmis oralement. La tradition orale pourra ainsi s’ancrer dans la mémoire collective, dans l’attente que le processus d’alphabétisation de l’ensemble de la population parvienne à son terme. Ainsi les évènements historiques qui ont façonnés notre cité, les recettes de notre terroir, les enseignements moraux qui guident notre mode de vie si exemplaire, les proverbes, les contes, légendes et les chansons, l’ensemble de notre folklore seront gravés dans l’esprit de chacun.
Lorsque je désigne l’ensemble de la population, ce n’est pas la totalité des habitants d’Esperia qui sera bénéficiaire d’une éducation. Le fait d’imposer l’éducation à l’entité négligeable que représente les esclaves est une perte de temps et surtout une perte d’argent pour tout le monde. Il peut s’avérer utile que certains, tels que les esclaves domestiques aient quelques notions, mais cela restera très succinct. Il est hors de question que ces sauvages aient le privilège d’atteindre les sphères intellectuelles de notre cité, je doute même qu’ils en soient capables. Il semblerait que certains ne soient pas naturellement dotés de la faculté de penser. Leur force manuelle et leur obéissance suffisent, ils n’ont aucunement besoin de divaguer sur leur situation. Il peut être utile que certains soit un minimum éduqué mais de là à avoir la totalité.

La théologie développée en son plus haut terme, amènera à la construction de lieux de cultes tels que les autels. L’idée n’est pas de convertir les autres peuples, mais de rendre hommage à l’Arbitrio. Par la même occasion, cela offrira une nouvelle occasion à Esperia de briller, en mettant une fois encore en avant sa richesse culturelle, et non pas en s’affligeant du fardeau d’avoir dans son enceinte cette immondice de Sans Fond. Il n’est pas question du qu’en dira-t-on, mais bien plus d’approche stratégique. Notre notoriété influe sur le commerce, sur la main d’œuvre, sur les guerres et sur la Vie en Esperia, et la religion m’apparaît comme étant un atout supplémentaire qui ne fera que sublimer notre notoriété.

Pourquoi les autres villes nous enverraient des ressources ou des esclaves alors que nous ne sommes même pas en mesure de les gérer ? Comment est-ce possible qu’une zone soit à l’abandon, et inspire tant d’hostilité et de crainte aux honnêtes Esperiens? Comment peut-on oser prononcer le terme de sécurité quand les zones de non-droits ne cessent de fleurir ? Comment peut-on aspirer à vivre sereinement lorsque les agressions violentes se multiplient ? Comment peut-on progresser sous la crainte de perdre la vie à chaque coin de rue ? Comment le Gouvernement peut-il se prétendre sérieux lorsqu’il ne règne que sur les trois quarts de sa ville ?


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A chaque paroles, ses conséquences.

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Uther Sven
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dim. 9 sept. 2012 13:26

RolePlay :

Sven passa devant, intrigué, et s'arrêta pour lire. Cela lui pris un long moment. Un sourire apparaissait sur son visage, au détour de quelques lignes. Il reposa les feuilles à leur place, et parti en rigolant :

- Ces spiritueux, l'alcool leur dérègle l'esprit..

Hors RolePlay :

Joli, c'est un point de vue défendable, c'est juste que mon perso ne peut pas être d'accord. ^^
" Sven ", (Compte Utilisateur) a.k.a. Loup.
[Persos : Svenwiki, Davoswiki, Chesterwiki & Sethwiki..]
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DISSIDENT !
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Haenn
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dim. 9 sept. 2012 13:56

RolePlay :

Haenn s'arrêta longuement devant la grand affiche qui se trouvait sur la place. Il se dit que le texte était bien trop long pour que les petites gentes s'y intéresse, et il décida de le lire en son intégralité, fronçant parfois les sourcils à la vue de certaines phrases. Fermant les yeux quelques secondes pour faire un bilan de tout ce qu'il venait de lire, il ne put décider si le texte était globalement bien ou globalement mauvais. Ses mouvements de pensées s'arrêtèrent sur cette phrase : "Il y a du bon dans ce texte, mais il y a également du très, très mauvais."

Sans un mot, il s'en retourna vers le quartier Rivelame, et plus particulièrement son cabinet où il était maintenant cloîtré depuis presque deux semaines.

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Slight
Page Wiki
dim. 9 sept. 2012 14:02

RolePlay :

Slight avait longuement lu chacune des idées que contenait l'affiche. Il était encore accord avec certains de celles ci, bien que, beaucoup était en désaccord avec ses convictions. Il s'éloigna, tout en continuant de réfléchir sur ce qui avait écrit sur cet affiche.
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..De vos culs.

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Escaliius
Page Wiki
dim. 9 sept. 2012 18:38

RolePlay :

Escalius s'approcha de l'affiche commença à la lire. Puis il s’arrêta car il avait déjà lu le manuscrit original.
Il repartit cultiver son blés.
Un con est un être intelligent qui s'ignore.
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