Hors RolePlay :
Papier à affiche, couleur crème, assez épais. Format 34x44. Deux affiches se suivant côtes-à-côtesHors RolePlay :
Écriture appliquée aux allures féminines, courbée et plus ou moins régulière. Contenu aéré.RolePlay :
Un archipel ébranlé :
Une nécessité impérieuse d’en chambarder
Esperiennes, Esperiens,
En ces jours, notre cité, notre archipel, s’afflige de nombreuses nouvelles déplaisantes. Les forces déchaînées brisant les fondations de nos demeures ; les embuscades se déroulant sous nos fenêtres, en nos rues, et ce, par des membres de la garde espérienne ; la suppression des accès à un gouvernement chaque jour plus fermé ; et en ces sombres jours, l’abdication de la famille souveraine Nasgar.
C’est à l’issue de ces bien déplorables événements que nous avons décidé de prendre cette initiative, que nous comptons mener à bien en l’honneur de cette cité, de cette île, mais avant tout, en l’honneur de notre peuple.
Il est temps de rétablir une gouvernance juste et ordonnée, qui autrefois faisait le prestige de notre archipel au travers du continent : une main tendue vers le peuple, un présent à la portée de chacun, celui de pouvoir participer à l'élévation d’Esperia. Une telle liberté ayant coûté bien des pèlerins de l’Ancien-Monde : avides de droits qui leur ont été retirés. Il est encore temps pour Esperia de retrouver sa grâce d’antan. Il est temps que le peuple réclame son dû et qu’il soit dirigé par des personnes aptes.
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Si notre gouvernement actuel se veut aujourd’hui fermé vis-à-vis de notre peuple, nous veillerons à réattribuer l'opportunité à nos habitants de prendre part à la gouvernance de notre bourg de par notamment la remise en place d’intendances et de fréquentes doléances organisées ; maintenant assurément un fort lien civil.
Par dessus tout, une attention toute particulière sera accordée au maintien d’une politique favorable pour le peuple, ne mettant en risque nul intérêt et n’entraînant nul danger quant-aux conditions de vie jusqu’ici négligées. Il sera ainsi impératif pour le peuple de participer à la vie commune partagée par le civil et le gouvernement.
Une remise en avant des divers rangs sociaux esperiens, rendus obsolètes et effacés par leur manque de représentation et de valeur au sein du peuple, sera effectuée dans le but de réunifier les castes, et définir nettement les droits et devoirs communs aux esperiens.
Mais également et avant tout le rétablissement de livres de lois d’ores et déjà pensés, clairs et à disposition de tous, afin de s’assurer que nul individu n’ignore les lois en vigueur ainsi que les titres, rôles et rangs expliqués ainsi que les droits et devoirs s’en accompagnant.
Si l’on a pu assister avec stupeur à une recrudescence et ascension de la violence au sein de notre bourg abritant aujourd’hui l’innocence d’enfants et jeunes personnalités, la législation concernant la criminalité se verra d’autant plus raffermie. L’abus de la force n’aura plus lieu d’être et ne sera aucunement toléré dans la société esperienne suite à ces mêmes lois, punissant également l’utilisation malveillante des codes pour chaque parti.
Veillant également au bon arbitrage et afin d’assurer la pérennité de notre culte, notre gouvernement restaurera assurément la Concorde aujourd’hui délaissée en ruines. Les cultes extérieurs à la foi arbitrée ne seront pas oppressés, et seront en libre droit de pratiquer leurs rites et traditions au sein de la cité. Les représentants de la foi auront également un rôle au coeur de la gouvernance du bourg, jouissant ainsi d’un droit de conseil vis-à-vis du gouvernement en vigueur afin de guider la ville vers l’exemplarité spirituelle.
L’impérativité de la bienséance ira de paire avec ces changements, affectant le comportement de tout un chacun, et ce, dans le cadre de la mise en avant d’une vie répressive de la violence, luxure et de l’apostasie. Le gouvernement devra, évidemment, se constituer comme l’incarnation de cette mise en lumière. Une exigence toute particulière sera accordée aux membres de l’administration du territoire, devant alors assurer bon arbitrage et un comportement irréprochable, s’accordant également avec une présence et activité notable au sein du bourg.
La surveillance des ressources de la ville sera accrue en temps difficiles, notamment en temps de risques, afin d’éviter de nouvelles disettes et pénuries.
Un rétablissement de routes commerciales diversifiées vers le continent sera également effectué. De fait, la diplomatie devra redevenir un élément clé du fonctionnement d’Esperia qui a malheureusement aujourd’hui adopté une politique d’isolement au détriment de sa prospérité. Le commerce établi permettra la mise en avant des ressources esperiennes, de même que l’importation de marchandises exotiques introuvables sur l’archipel, permettant d’amortir le manque de certaines ressources en cas de pénuries quelconques ainsi que de stimuler l’économie stagnante de la cité.
Enfin, dans un souci de cohérence vis-à-vis des proportions de notre bourg ainsi que du nombre de ses résidents, le gouvernement s’accordera à demeurer corrélatif quant-au nouveau type de régime pouvant être mis en place.
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Cette sage collaboration se veut enrichie du savoir-faire et du vécu de chacun : une vision d’indivisibilité que nous souhaitons mettre en avant, et appliquer à la cité d’Esperia, une gloire perdue au cours des complots et coups subis par notre peuple. Nous souhaitons en ce jour accompagner le peuple, et instaurer une politique raisonnée et réfléchie pour le peuple, afin de mettre à profit nos ressources au bien de chacun, au bien d’une entité unifiée qu’est Esperia.
M’épaulant dans mes fonctions, la Demoiselle Constance Vistice a su rassembler sagesse, prévention et connaissance de la cité lors de sa première présence sur l’île. En effet, condamnée à quitter l’île pour avoir pressenti la corruption dans le gouvernement de la Chancelière Danhäe Di Ganzaria, souveraine despotique qui fut responsable quelques mois plus tard de l’un des épisodes les plus meurtriers de l’île, la demoiselle fut anciennement connue sous le nom de Marjaana Viisaütis. Partageant les mêmes objectifs et complétant nos compétences, nous avons fait le choix de nous associer afin de restaurer les valeurs et la gouvernance nécessaires à la cité.
Notre expérience, en tant qu’habitantes et auprès de ceux-ci fait notre force et notre unité. Plus que de vivre avec la population esperienne, nous sommes esperiennes. Nous en connaissons les conditions et les fondations : et nous saurons mettre en relief ces mêmes éléments, sans emphase et sans animosité.
Gloire à Esperia.

