Hors RolePlay :
Son journal se trouve chez lui, bien caché. Jeldaan le tient depuis bien avant son arrivé à Esperia mais a préféré supprimer toute trace de son passé, résultat: la moitié du journal est arraché.RolePlay :
[Une vingtaine de page est arraché]08 décembre 512.
La vie est belle, les oiseaux chantent, je me suis bien installé dans la demeure Hrïngornirr... Non, je ne vais pas me voiler la face... J'ai besoin de sang, c'est d'ailleurs bien ça le problème. Je ne me reconnais même plus, moi chasseur et ex-voleur, devenu guerrier sanguinaire à soif de vengeance... Je l'ai pas vu venir celle-là.
Mon foutu Baenum Sigur me manque, mon passé me manque, malgré la traitrise de mon frère, les tortures des gardiens Fauronces et la garde bien vêtit de Baenum' qui me cherche vif ou mort. Finalement, quand j'y pense, mon passé n'est pas si différent que mon présent ? Esperia étant bien plus "sympathique" que mon ancienne vie. Je suis perdu... Je pensais réellement pouvoir me vengé envers les Raskans, mais bon, après tout, ce n'est qu'une bande de pirate ignorant. Ce n'est pas forcement grave si ils s'en sortent, pour cette fois. Changeons de sujet...
Une arène est en construction à Adobe, je ne sais pas encore comment elle va marcher mais j'espère bien pouvoir gagner un peu d'argent là-bas. D'ailleurs, en parlant de blé, je compte ouvrir une échoppe à Rivelame, chasser et stocker dans ma cave, puis vendre aux rats, ce n'est pas ma façon préféré d'exercer mon boulot.
Quand je me lis, j'ai la douce impression d'être un type... Pour le moins... Bien ?
[L'écriture est plus sombre, l'auteur est énervé lorsqu'il écrit cela.]
ET POURQUOI PAS ADOPTER UN PUTAIN DE CHIEN !
Des os, il me faut des os. Encore plus... Après, je choppe le prochain navire en direction de l'ancien monde. Et je vais retrouver ce vieux bougre de Woope. Il devra m'aider, si il ne m'aide pas, il sait déjà très bien ce qu'il va se passé.
J'ai oublié de parler de quelqu'un plus haut, Abisse. Une Raskans... C'est curieux, je n'arrive pas à comprendre... Elle est pourtant une putain de Raskans, et moi...
Elle est la seul chose qui m'empêche de sombré dans la déprime totale. Et je sais très bien ce que je suis capable de faire lorsque je suis déprimé.
[Des phrases sont effacés avec on ne sais quoi.]
Mère adoré, vous me manquez.
