Hors RolePlay :
Papier simple et fragile.Ecriture d'Achayre. Papier moucheté de quelques gouttes. Ecriture rapide mais propre.
RolePlay :
Peuples d’Espéria !
Suite au départ de notre reine bienaimée, Victoria Silmät, je suis au regret de vous informer que je quitte également mes fonctions de Grand Intendant d’Espéria.En effet, je n’ai jamais eu d’ambitions politiques et n’ai suivi cette voie que pour accompagner une amie à qui j’avais promis que chacun de ses rêves deviendrait une réalité. Ce règne, elle en rêvait plus que tout et j’ai œuvré de mon mieux pour qu’elle puisse le vivre, vous offrant par la même occasion une période faste, ponctuée de réformes fortes et d’opportunités en tout genre.
Maintenant qu’elle vogue loin de ces terres, mes promesses n’ont plus de sens et je remets dès ce soir ma vie sur la voie qui est la mienne.
Je sais que plusieurs parmi vous comptaient sur moi pour poursuivre l’œuvre de Victoria mais ce ne sera pas le cas. Je ne souillerai pas plus longtemps mon âme par les affres du pouvoir, je n’ai que trop vu mon amie dépérir sous le poids des demandes permanentes et des trahisons par ses compagnons les plus intimes.
Prenez vous en charge et lisez vos lois !
Vous aurez donc compris qu’il n’est pas utile de venir faire pression sur moi, ni de me demander conseil à ce sujet, j’en ai définitivement fini avec la politique et n’y interviendrai plus.
Je suis un soignant, pas un dirigeant, ni un meneur et je retourne donc à mon travail au sein du Dispensaire pour quelque temps encore… J’invite d’ailleurs les équipes soignantes titulaires ou non du Dispensaire à venir me trouver pour discuter de ma succession.
J’ai donné à cette ville mon temps, ma santé, une part de ma dignité et bien plus encore. Aujourd’hui je veux simplement vivre ma vie, profiter de la compagnie des amis fantastiques que j’ai pu trouver sur ma route depuis presque un an, peut-être même enfin construire une famille de sang, tout cela loin des tourments du Gouvernement. Je ne peux pas non plus vous promettre de rester parmi vous au-delà du mois de mars, une fois les noces du Ser Androix et de mon amie Aldracha dignement célébrées, alors si vous voulez festoyer avec moi, ne trainez pas et ne soyez pas timides. Nous verrons bien d’ici là si mon cœur reste attaché à cette ville ou si tout cela n’est que la fin d’une aventure loin de chez moi.
Achayre Adjutor, homme simple.
