Hors RolePlay :
une feuille simple faisant office d'affiche.Il n'y a plus de place.
L'écriture est rapide, horriblement laide, on voit que le soin n'est pas le soucis de l'auteur.
RolePlay :
Sous l'œil et parfaitement impartial jugement de l'Arbitrio, J’adresse ses paroles à l’attention de mes frères et sœurs monachistes et phalangistes.En tant que membre du Concilium de par mon statut de citoyenne du village d’Esperia, je revendique mon droit à la prétention à la fonction de grand intendant. Mes ambitions à l’égard de la fonction sont les plus simples : mettre fin à la grande bouffonnerie royale et écarter de toute sphère d’autorité le chef de tribu Maximilien DeGaure.
Je tiens d’ailleurs à ce que ce dernier, nous prouve ses qualités de noble ainsi que ses droits à participer aux débats à venir. Victoria ayant par sa disparition de corps et la donation de tous ses biens, démontrée sa volonté de démissionner, le villageois Degaure ne jouit plus des privilèges temporaire de « noblesse » attaché à ses liens d’épousailles avec l’ancienne chef de village.
Liens d’épousailles dont la sincérité est d’ailleurs à remettre en cause lorsque nous constatons que le messire Degaure préfère rendre des hommages à des parfaits inconnus au lieu de se présenter à la cérémonie funéraire de la mère de son épouse. Cette trahison à l’égard de son sang est une preuve que l’animal est indigne de porter tout titre, même les plus élémentaires.
Quand à mes desseins politiques, ils reposent sur la sagesse, la raison et les principes religieux avec lesquels moi et des millions de frère et sœurs avons été éduqués. Arbitrio n’a ordonné qu’un seul et unique monde dans lequel il plaça le Royaume Central au centre de tout. Il n’y a ni de nouveau monde ni d’autre royaume. Ceux qui en prétendent le contraire ne sont que des usurpateurs et des mauvais arbitrés qui font l’éloge de la déraison et des pulsions humaines. L’idéal esperien n’est qu’une tromperie, les fondateurs n’ont jamais cherché à faire de notre village un état libre et indépendant. Si non, comment expliquer que le messire Gary Wes, fondateur du village, a effectué tout le nécessaire pour placer la gestion de la monnaie (et dont de l’économie) dans les mains des institutions étrangères ? La vérité, c’est que notre village aurait dû être placé sous l’autorité de l’Ordonnance capitaline mais la guerre de succession ainsi que la distance entre nous et le continent nous a poussés dans la solitude. De cet état de solitude a vu le jour une terre fertile à la création d’une montagne de stupidité dont le sommet est la royauté esperiennes. Mais cette époque stérile ayant vue le jour par les intrigues perverses d’un aveugle touche à sa fin. Le gouvernement du village sera reconverti en quelque chose d’utile. Je pense qu'il sera annexé aux quartiers qui pour pallier à cette agrandissement seront raccourcis en contre-partie. Cela permettra au village d’être plus compact et moins étendue sur ses terres. Les armoiries, le drapeau et les codes de loi du village seront exterminées aussi bien que le feu lave le monde des impuretés. Les différents quartiers prendront leur indépendance sous la gestion des chefs de quartier. La banque d’Aados continuera de jouer son rôle de créancier à leur égard ainsi que celui de gestionnaire de notre monnaie. Les sages de la commanderie s’occuperont du maintien de l’ordre général, de la justice le temps que des négociations avec le continent s’effectuent afin que l’Ordonnance nous livre un fonctionnaire.
C’est ainsi qu’Esperia a été déterminée et c’est ainsi qu’elle sera. La grande bouffonnerie doit prendre fin.
Et l’homme sombra,
Au fond de ses tourments, à l’abri de l’humeur
Sans aucune pensée : ni lumière, ni peur.
Il était bestial et fuyant la raison
Marchait pieds déchaussés en contre direction.
Son regard, accroché au rougeoyant tison,
Dernière attache face à la dérision,
Inexorablement devenait animal,
Esprit ivre Comme perdu dans les profondeurs abyssales.
Une multitude déroutée comme lui,
Sur le même sentier dénudée de pavés,
En pleine tempête, au milieu de la nuit,
Voguait à l’unisson, en errants aveuglés.
Fort de leur imbécilité, ils décidèrent
de fonder, pour revivifier leur ignorance,
Une ville, un royaume sur ces piètres terres
Dérobée à l’ordre, gîte de la démence.
Et l’humanité sombra.
Au fond de ses tourments, à l’abri de l’humeur
Sans aucune pensée : ni lumière, ni peur.
Il était bestial et fuyant la raison
Marchait pieds déchaussés en contre direction.
Son regard, accroché au rougeoyant tison,
Dernière attache face à la dérision,
Inexorablement devenait animal,
Esprit ivre Comme perdu dans les profondeurs abyssales.
Une multitude déroutée comme lui,
Sur le même sentier dénudée de pavés,
En pleine tempête, au milieu de la nuit,
Voguait à l’unisson, en errants aveuglés.
Fort de leur imbécilité, ils décidèrent
de fonder, pour revivifier leur ignorance,
Une ville, un royaume sur ces piètres terres
Dérobée à l’ordre, gîte de la démence.
Et l’humanité sombra.
Novice Fanny la Sublime.