Hors RolePlay :
Une écriture masculine, simple mais appliquée. Lisible de tous.RolePlay :
Qu'il soit su de tous,
C’est avec la main lourde, mais l’âme en paix, que je vous adresse ces dernières paroles en tant que Protecteur de notre Cité.
Aujourd’hui, je rends mon insigne, mon titre, et le serment qui m’a lié à vous non par fatigue, ni par peur de l’ennemi, mais parce que j’ai perdu foi en ce que cette fonction est devenue.
À la lecture des nouveaux textes régissant la Garde et le rôle de Protecteur, j’ai compris que je ne reconnaissais plus le devoir qui m’avait été confié. La Terreur des Marches voulait se battre et, s’il le fallait, mourir pour une cité, un peuple… mais jamais pour un gouvernement, quel qu'il soit.
Après de longues réflexions, et de sincères échanges avec le Consul, j’ai entendu les arguments défendant cette nouvelle orientation. Et je les comprends. Ce choix a été porté par l’Assise, donc par le peuple lui-même, et cela seul suffit pour que je l’accepte et sans rancœur, aucune.
Je resterai en poste jusqu’à ce qu’un intérimaire soit trouvé. Je laisse entre les mains du Consul et de l’Assise le soin de choisir mon successeur, convaincu qu’ils sauront désigner une personne digne, et que la Garde et le gouvernement œuvreront ensemble à la recherche d'une paix durable et sincère, sur cela, j'en suis convaincu.
Je pars la tête haute, fier du devoir accompli. Certains m’auront trouvé trop tendre, trop doux… Qu’il en soit ainsi. J’ai choisi d’éviter les conflits autant que les guerres, car j’ai toujours su qu’aucune victoire ne vaut le sang d’innocents.
J’ai servi avec honneur. J’ai veillé avec fierté.
À ceux qui m’ont soutenu, combattu à mes côtés ou confié leurs espoirs : merci.
À ceux qui me jugeront pour ce départ : je vous laisse votre jugement, mais sachez que je pars debout. Non chassé, mais libre.
Qu'Esperia prospère, que la Garde veille.
Que nul ne dise que je suis parti dans le silence.
C’est avec la main lourde, mais l’âme en paix, que je vous adresse ces dernières paroles en tant que Protecteur de notre Cité.
Aujourd’hui, je rends mon insigne, mon titre, et le serment qui m’a lié à vous non par fatigue, ni par peur de l’ennemi, mais parce que j’ai perdu foi en ce que cette fonction est devenue.
À la lecture des nouveaux textes régissant la Garde et le rôle de Protecteur, j’ai compris que je ne reconnaissais plus le devoir qui m’avait été confié. La Terreur des Marches voulait se battre et, s’il le fallait, mourir pour une cité, un peuple… mais jamais pour un gouvernement, quel qu'il soit.
Après de longues réflexions, et de sincères échanges avec le Consul, j’ai entendu les arguments défendant cette nouvelle orientation. Et je les comprends. Ce choix a été porté par l’Assise, donc par le peuple lui-même, et cela seul suffit pour que je l’accepte et sans rancœur, aucune.
Je resterai en poste jusqu’à ce qu’un intérimaire soit trouvé. Je laisse entre les mains du Consul et de l’Assise le soin de choisir mon successeur, convaincu qu’ils sauront désigner une personne digne, et que la Garde et le gouvernement œuvreront ensemble à la recherche d'une paix durable et sincère, sur cela, j'en suis convaincu.
Je pars la tête haute, fier du devoir accompli. Certains m’auront trouvé trop tendre, trop doux… Qu’il en soit ainsi. J’ai choisi d’éviter les conflits autant que les guerres, car j’ai toujours su qu’aucune victoire ne vaut le sang d’innocents.
J’ai servi avec honneur. J’ai veillé avec fierté.
À ceux qui m’ont soutenu, combattu à mes côtés ou confié leurs espoirs : merci.
À ceux qui me jugeront pour ce départ : je vous laisse votre jugement, mais sachez que je pars debout. Non chassé, mais libre.
Qu'Esperia prospère, que la Garde veille.
Que nul ne dise que je suis parti dans le silence.
Izar Sagot, La Terreur des Marches
