Munkstrid : Différence entre versions
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− | Sur le continent, la pratique est très méconnue des croyants, mais lève quelquefois des débats au sein des moines de [[Golvandaar]]. Si la grande majorité des moines voit les | + | Sur le continent, la pratique est très méconnue des croyants, mais lève quelquefois des débats au sein des moines de [[Golvandaar]]. Si la grande majorité des moines voit les munkstrids avec méfiance et sont réticents à accepter la pratique, quelques-uns y sont plus tolérants ou au contraire totalement opposés. |
Si ces deux points de vues engendrent parfois de longs débats au sein de la communauté, la plupart des moines ont peu d’intérêt à porter à une nation dont la population totale n'atteint pas la moitié de celle de Golvandaar et avec laquelle la nation Adaarionne n'a presque aucun contact géographique ou diplomatique. | Si ces deux points de vues engendrent parfois de longs débats au sein de la communauté, la plupart des moines ont peu d’intérêt à porter à une nation dont la population totale n'atteint pas la moitié de celle de Golvandaar et avec laquelle la nation Adaarionne n'a presque aucun contact géographique ou diplomatique. | ||
==Rapport à la violence== | ==Rapport à la violence== | ||
− | Les | + | Les munkstrids justifient leur utilisation de violence par sa nécessité pour protéger leur communauté. Ainsi, le principe le plus important des munkstrids, appelé Adaarvorn, ou "Défense de l’Adaar”, est de ne jamais engager le combat soi-même, que ce soit en dégainant son arme, provoquant physiquement ou verbalement, ou en portant le premier coup. |
De plus, le but doit être d’arrêter son adversaire, pas de le tuer. Pour ce faire, le premier recours est la parole, secondé de l’utilisation d’armes non tranchantes, ou de combat à mains nues. En dernier recours, notamment lors des batailles contre des non-arbitrés et bestiférés, ou ennemis ne pouvant pas être arrêtés d’un simple bâton, l’usage d’armes plus conventionnelles est autorisé, mais reste une exception. | De plus, le but doit être d’arrêter son adversaire, pas de le tuer. Pour ce faire, le premier recours est la parole, secondé de l’utilisation d’armes non tranchantes, ou de combat à mains nues. En dernier recours, notamment lors des batailles contre des non-arbitrés et bestiférés, ou ennemis ne pouvant pas être arrêtés d’un simple bâton, l’usage d’armes plus conventionnelles est autorisé, mais reste une exception. | ||
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− | Les | + | Les munkstrids, de par leur nature de moines combattants, sont d’autant plus surveillés que leur mauvais comportement est puni plus sévèrement. Le manquement à l’Adaarvorn est l’une des punitions les plus connues, dictant que si le munkstrid a engagé par lui-même le combat sans raison valable ou usé d’une violence disproportionnée, il sera puni en voyant ses doigts coupés jusqu’à ne plus pouvoir tenir une arme. |
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+ | Les rares Munkstrids présents sur le Continent devront toujours rester sous le contrôle absolu d’un moine, un référent garant de leur bon-arbitrage. L’usage de la violence leur y est rigoureusement interdit. Ils ne sont par ailleurs pas autorisés à porter des armes létales en dehors des zones de conflits et toute infraction pourrait conduire à un défrocage et à un renvoi au Royaume Eyjarska | ||
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==Conditions de recrutement== | ==Conditions de recrutement== | ||
− | Les | + | Les munkstrids n’existent que dans le Royaume Eyjarska. Le recrutement des munkstrids se fait en deux temps : ils sont d’abord recrutés comme Novice par l’apothi, puis pris sous tutelle par un munkstrid expérimenté avec l’accord de l’apothi. Le rôle de munkstrid est généralement proposé aux novices les plus motivés ou les plus adaptés au rôle, c’est-à-dire en bonne forme physique et très calme. Le recrutement prohibe les personnes impulsives et sanguines. Les personnes vindicatives et belligérantes sont écartées par un recrutement soigné. La plupart sont des orphelins ou enfants à charge des monastères, repérés par des Munkstrid expérimentés. |
− | Il arrive très rarement que d'anciens [[Kungsmanns]] ou [[rytarres]] | + | Il arrive très rarement que d'anciens [[Kungsmanns]] ou [[rytarres]] rejoignent les monastères en tant que munkstrid, mais seuls quelques rare cas sont recensés, les [[Apothis]] et munkstrids évitant le plus possible de recruter des individus risquant d’enseigner une vision banalisée de la violence à leurs disciples. |
==Entrainement et Compétences== | ==Entrainement et Compétences== | ||
− | Les novices choisis suivent un entraînement qui durera jusqu’à la fin de leur noviciat, sous la tutelle d’un | + | Les novices choisis suivent un entraînement qui durera jusqu’à la fin de leur noviciat, sous la tutelle d’un munkstrid. Il est rare, mais pas impossible, pour un même moine de prendre deux novices sous son aile. |
Dans le cas de moines lahella ou vaelta, les rares disciples qu’ils prennent sont souvent des orphelins rescapés rencontrés lors de leurs missions. | Dans le cas de moines lahella ou vaelta, les rares disciples qu’ils prennent sont souvent des orphelins rescapés rencontrés lors de leurs missions. | ||
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==Équipement== | ==Équipement== | ||
− | L’équipement des | + | L’équipement des munkstrids dépend principalement de la nature de leur mission. Ainsi les munkstrids de monastère peuvent se permettre de s’équiper de maille, là où les lahella et vaelta doivent souvent en rester au gambison afin de ne pas entraver leur marche. |
− | Afin de satisfaire aux préceptes de leur utilisation de la violence, l’arme la plus communément utilisée par les | + | Afin de satisfaire aux préceptes de leur utilisation de la violence, l’arme la plus communément utilisée par les munkstrids est le bâton de combat. A celle-ci s’ajoute un enseignement plus ou moins avancé au combat à mains nues. |
− | Finalement, la maîtrise du bâton permet à beaucoup de | + | Finalement, la maîtrise du bâton permet à beaucoup de munkstrid, en cas extrêmes, d’utiliser des armes d’hast plus dangereuses, allant de la lance à la hallebarde en passant par les haches d’arme. |
=Traditions spécifiques= | =Traditions spécifiques= | ||
==Bénédictions == | ==Bénédictions == | ||
− | Les | + | Les munkstrids, de par leur rapport avec les armes, sont souvent choisis pour effectuer les bénédictions guerrières. Pour les eyjarskas, ces bénédictions, ainsi que les talismans réalisés par ceux-ci seraient infusés d’une partie de la sagesse du moine. |
− | Lorsque qu’un | + | Lorsque qu’un munkstrid commence sa formation, celui reçoit une bénédiction d’appel réalisée par son mentor. Il ne recevra la bénédiction de réconciliation que lors de son bonace, si celui-ci à lieu un jour. |
==Méditation== | ==Méditation== | ||
− | En tant que combattants monachistes, les | + | En tant que combattants monachistes, les munkstrids sont encouragés plus que tout autres moines à la méditation, notamment pour réfléchir à la raison pour laquelle ils entraînent leur corps à la violence. Il est d’ailleurs coutume de faire suivre tout entraînement et combat par une séance d’introspection plus ou moins longue, afin que le moine reste humble dans son utilisation ou préparation à la violence. |
==Prise d’une vie== | ==Prise d’une vie== | ||
− | Si leur doctrine prône d’éviter le combat à tout prix, et dans les autres situation de tenter d'incapacité son adversaire plus que le tuer, les accidents arrivent. Quand un | + | Si leur doctrine prône d’éviter le combat à tout prix, et dans les autres situation de tenter d'incapacité son adversaire plus que le tuer, les accidents arrivent. Quand un munkstrid prend la vie d’un arbitré, il est de tradition qu’il aille méditer sur le lieu de l’acte, ou à défaut en présence d’un talisman infusé du [[leifersal]] de sa ou ses victimes, afin de s’exposer aux malédictions causées par son acte. A l’issue de cette méditation, il devra s’infliger une scarification au visage, ou plusieurs selon le nombre de victime, afin de symboliser les effets du meurtre sur son corps et son âme. |
− | Du fait que la partie du corps la plus protégée des | + | Du fait que la partie du corps la plus protégée des munkstrids est leur visage, il est souvent possible de compter leur nombre de victimes sur leur visage. Pour eux, un visage intact est donc signe d’un comportement exemplaire. |
==Grima== | ==Grima== | ||
− | Le Grima est une tradition adoptée par les premiers | + | Le Grima est une tradition adoptée par les premiers munkstrids, et aujourd'hui très répandue en Eyjarfolk. Celui-ci prend la forme d’un masque, traditionnellement en bois, mais aussi en os, cuir, métal, ou encore intégré à un casque. |
− | Celui-ci est souvent décoré de peintures ou gravures ayant une symbolique précise pour le moine le portant. Ces symboles comprennent | + | Celui-ci est souvent décoré de peintures ou gravures ayant une symbolique précise pour le moine le portant. Ces symboles comprennent l’œil d’Arbitrio, des symboles d’Eyjarfolk ou de la ville du moine, ou encore des symboles ou prières censées donner force au combattant |
− | Finalement, il arrive que des | + | Finalement, il arrive que des munkstrids réalisent des [[Inrennsli]] pour faire infuser leur masque avec la propriété d’un Leifersal, souvent celui de leur mentor, ou d’un de leur prédécesseur au sein du monastère. |
− | L’utilisation primaire du Grima est de signifier que le moine quitte la communauté tant qu’il le porte, afin de ne pas en | + | L’utilisation primaire du Grima est de signifier que le moine quitte la communauté tant qu’il le porte, afin de ne pas en entacher l’[[Adaar]] lorsqu’il combat. |
[[Catégorie:Monachisme]] | [[Catégorie:Monachisme]] | ||
[[Catégorie:Titre religieux]] | [[Catégorie:Titre religieux]] |
Version actuelle datée du 7 mai 2022 à 10:44
Les munkstrids sont des moines entraînés au combat présents dans certains monastères du Royaume d’Eyjarfolk.
Sommaire
Histoire
Les premières mentions de munkstrids dans l’histoire eyjarska sont attribuées au personnage de Leinhardur, un moine vaelta disciple d’Unelma ayant pris les armes après avoir assisté au sort de cette dernière.
Cette pratique se retrouve ensuite à travers des récits de moines armés protégeant les groupes de sovsackers contre les dangers des îles, allant des brigands aux pirates.
Lorsque le Kungar til Sjoss est fait loi, les sjorovares deviennent également un groupe appréciant la présence des Munkstrid, profitant de leurs bénédictions lors de leur mission et du moral apporté par ces derniers.
Si l’existence des munkstrids a longtemps été un sujet controversé, il s’est avéré que leur compétences, ainsi que leur morale sur les guerriers les accompagnant, a sauvé plus d’un village lors des verturstrid (Guerres de nivôse) kylmates et conflits internes.
Rôle
Les munkstrids sont avant tout des moines, réalisant les mêmes activités que les autres en situation de calme. Ils possèdent en plus de ces fonctions le devoir de protéger les autres moines, ainsi que les croyants. Il arrive également que leurs compétences soit utilisées pour :
- Assurer la récolte et le transport des taxes du royaume.
- Accompagner les corps d'armée lors des guerres.
- Accompagner les marins et rarement sjorovares en mer.
Réputation
Bien que leur existence aille à l’encontre de la philosophie monachiste d’opposition à la violence, les munkstrids sont bien tolérés auprès de beaucoup d’eyjarskas. Les moines eyjarskas eux-mêmes ont plus de réserve vis-à-vis de leurs camarades combattants, mais tolèrent la pratique. Ils sont cependant beaucoup plus attentifs aux écarts moraux de ces derniers, et plus strictes dans leurs sanctions.
Sur le continent, la pratique est très méconnue des croyants, mais lève quelquefois des débats au sein des moines de Golvandaar. Si la grande majorité des moines voit les munkstrids avec méfiance et sont réticents à accepter la pratique, quelques-uns y sont plus tolérants ou au contraire totalement opposés. Si ces deux points de vues engendrent parfois de longs débats au sein de la communauté, la plupart des moines ont peu d’intérêt à porter à une nation dont la population totale n'atteint pas la moitié de celle de Golvandaar et avec laquelle la nation Adaarionne n'a presque aucun contact géographique ou diplomatique.
Rapport à la violence
Les munkstrids justifient leur utilisation de violence par sa nécessité pour protéger leur communauté. Ainsi, le principe le plus important des munkstrids, appelé Adaarvorn, ou "Défense de l’Adaar”, est de ne jamais engager le combat soi-même, que ce soit en dégainant son arme, provoquant physiquement ou verbalement, ou en portant le premier coup. De plus, le but doit être d’arrêter son adversaire, pas de le tuer. Pour ce faire, le premier recours est la parole, secondé de l’utilisation d’armes non tranchantes, ou de combat à mains nues. En dernier recours, notamment lors des batailles contre des non-arbitrés et bestiférés, ou ennemis ne pouvant pas être arrêtés d’un simple bâton, l’usage d’armes plus conventionnelles est autorisé, mais reste une exception.
Sanctions
Les munkstrids, de par leur nature de moines combattants, sont d’autant plus surveillés que leur mauvais comportement est puni plus sévèrement. Le manquement à l’Adaarvorn est l’une des punitions les plus connues, dictant que si le munkstrid a engagé par lui-même le combat sans raison valable ou usé d’une violence disproportionnée, il sera puni en voyant ses doigts coupés jusqu’à ne plus pouvoir tenir une arme.
Sur le Continent
Les rares Munkstrids présents sur le Continent devront toujours rester sous le contrôle absolu d’un moine, un référent garant de leur bon-arbitrage. L’usage de la violence leur y est rigoureusement interdit. Ils ne sont par ailleurs pas autorisés à porter des armes létales en dehors des zones de conflits et toute infraction pourrait conduire à un défrocage et à un renvoi au Royaume Eyjarska
Moyens
Conditions de recrutement
Les munkstrids n’existent que dans le Royaume Eyjarska. Le recrutement des munkstrids se fait en deux temps : ils sont d’abord recrutés comme Novice par l’apothi, puis pris sous tutelle par un munkstrid expérimenté avec l’accord de l’apothi. Le rôle de munkstrid est généralement proposé aux novices les plus motivés ou les plus adaptés au rôle, c’est-à-dire en bonne forme physique et très calme. Le recrutement prohibe les personnes impulsives et sanguines. Les personnes vindicatives et belligérantes sont écartées par un recrutement soigné. La plupart sont des orphelins ou enfants à charge des monastères, repérés par des Munkstrid expérimentés. Il arrive très rarement que d'anciens Kungsmanns ou rytarres rejoignent les monastères en tant que munkstrid, mais seuls quelques rare cas sont recensés, les Apothis et munkstrids évitant le plus possible de recruter des individus risquant d’enseigner une vision banalisée de la violence à leurs disciples.
Entrainement et Compétences
Les novices choisis suivent un entraînement qui durera jusqu’à la fin de leur noviciat, sous la tutelle d’un munkstrid. Il est rare, mais pas impossible, pour un même moine de prendre deux novices sous son aile. Dans le cas de moines lahella ou vaelta, les rares disciples qu’ils prennent sont souvent des orphelins rescapés rencontrés lors de leurs missions.
Il n’y a pas d'entraînement généralisé pour les novices, celui-ci dépendant du moine qui s’occupe d’eux. Cependant, il est à noter que l'entraînement guerrier ne se fait pas au dépend du noviciat. Un novice qui se détourne trop des enseignements du noviciat est complètement écarté de l'entraînement guerrier.
Équipement
L’équipement des munkstrids dépend principalement de la nature de leur mission. Ainsi les munkstrids de monastère peuvent se permettre de s’équiper de maille, là où les lahella et vaelta doivent souvent en rester au gambison afin de ne pas entraver leur marche.
Afin de satisfaire aux préceptes de leur utilisation de la violence, l’arme la plus communément utilisée par les munkstrids est le bâton de combat. A celle-ci s’ajoute un enseignement plus ou moins avancé au combat à mains nues. Finalement, la maîtrise du bâton permet à beaucoup de munkstrid, en cas extrêmes, d’utiliser des armes d’hast plus dangereuses, allant de la lance à la hallebarde en passant par les haches d’arme.
Traditions spécifiques
Bénédictions
Les munkstrids, de par leur rapport avec les armes, sont souvent choisis pour effectuer les bénédictions guerrières. Pour les eyjarskas, ces bénédictions, ainsi que les talismans réalisés par ceux-ci seraient infusés d’une partie de la sagesse du moine.
Lorsque qu’un munkstrid commence sa formation, celui reçoit une bénédiction d’appel réalisée par son mentor. Il ne recevra la bénédiction de réconciliation que lors de son bonace, si celui-ci à lieu un jour.
Méditation
En tant que combattants monachistes, les munkstrids sont encouragés plus que tout autres moines à la méditation, notamment pour réfléchir à la raison pour laquelle ils entraînent leur corps à la violence. Il est d’ailleurs coutume de faire suivre tout entraînement et combat par une séance d’introspection plus ou moins longue, afin que le moine reste humble dans son utilisation ou préparation à la violence.
Prise d’une vie
Si leur doctrine prône d’éviter le combat à tout prix, et dans les autres situation de tenter d'incapacité son adversaire plus que le tuer, les accidents arrivent. Quand un munkstrid prend la vie d’un arbitré, il est de tradition qu’il aille méditer sur le lieu de l’acte, ou à défaut en présence d’un talisman infusé du leifersal de sa ou ses victimes, afin de s’exposer aux malédictions causées par son acte. A l’issue de cette méditation, il devra s’infliger une scarification au visage, ou plusieurs selon le nombre de victime, afin de symboliser les effets du meurtre sur son corps et son âme. Du fait que la partie du corps la plus protégée des munkstrids est leur visage, il est souvent possible de compter leur nombre de victimes sur leur visage. Pour eux, un visage intact est donc signe d’un comportement exemplaire.
Grima
Le Grima est une tradition adoptée par les premiers munkstrids, et aujourd'hui très répandue en Eyjarfolk. Celui-ci prend la forme d’un masque, traditionnellement en bois, mais aussi en os, cuir, métal, ou encore intégré à un casque. Celui-ci est souvent décoré de peintures ou gravures ayant une symbolique précise pour le moine le portant. Ces symboles comprennent l’œil d’Arbitrio, des symboles d’Eyjarfolk ou de la ville du moine, ou encore des symboles ou prières censées donner force au combattant Finalement, il arrive que des munkstrids réalisent des Inrennsli pour faire infuser leur masque avec la propriété d’un Leifersal, souvent celui de leur mentor, ou d’un de leur prédécesseur au sein du monastère. L’utilisation primaire du Grima est de signifier que le moine quitte la communauté tant qu’il le porte, afin de ne pas en entacher l’Adaar lorsqu’il combat.