HRP:Bac à sable

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Présentation

Le Royaume Central s'étend sur de nombreuses régions, vestiges de l'Empire Central. Si la langue courante reste le capitalin, les régions ont des accents et parfois des expressions identifiables.
La langue d'inspiration du capitalin est le français.

L'Aon, les Marches, l'Archipel des Trombes, l'Albunae

Ces régions, noyau dur du Royaume Central, parlent le capitalin le plus classique et répandu. Les basses classes ont tendance à pratiquer un capitalin plus populaire, surnommé capitalard en référence aux habitants de la Capitale dont la misère sociale use particulièrement de cet accent jugé de mauvais goût pour les élites. Il est cependant parlé relativement uniformément parmi le peuple aonite, marchard, trombier et albunois.

Accent capitalard

Souvent jugé de mauvais goût par les élites et même les classes moyennes, cet accent est librement inspiré du moyen français et de l'ancien français.

Il se caractérise ainsi :

  • Les consonnes ordinairement muettes sont parfois prononcées. Exemple : des se prononce dess, cependant se prononce cependante.
  • Les consonnes sourdes (/p/, /t/, /k/, /f/, /s/, /ʃ/) sont souvent précédées du son /s/. C'est presque systématique lorsque la voyelle précédent la consonne sourde est accentuée. Exemple : épée devient espée, "hôte" devient "hoste", coutume devient coustume.
  • Le son "oi" comme dans roi ou loi a deux prononciation aussi valables l'une que l'autre : certains disent oye et d'autres . Exemple : roi peut se prononcer roye ou rwè, moi peut se prononcer moye ou mwè.
  • Le son i est ajouté avant les E se prononçant è. Exemple : chèvre devient chievre, échelle devient eschielle.
  • Pour les personnes à l'accent le plus prononcé, toutes les lettres d'un mot peuvent être formulées. Exemple : pain est prononcé pahine, chaise est prononcé chèhiz.
  • Les albunois à l'accent appuyé ont tendance à prononcer le U avec le son ou et le E avec le son "è", héritage de l'albunois classique. Exemple : feu se prononce fèhou, saut se prononce saoute.

Expressions courantes

  • Le Roi regarde au-delà de ses toits. Cet adage signifie que le rôle du Roi est de se préoccuper des affaires du Royaume et du monde, non pas de sa cité.
  • Tirer son plan. Cette expression caractérise l'action de se survivre à l'aide de diverses fraudes et magouilles.
  • Ne lève pas la tête et souviens-toi de ta place. Dicton sarcastique résumant ainsi la soumission des basses classes aux élites.
  • Officier bayensard fait mauvais hussard. Cet adage dénonce la corruption des institutions comme la Légion Royale offrant des grades à de petits fonctionnaires fortunés.
  • Fleurer le fouletier. Sentir mauvais. Cette expression fait référence aux fouletiers de la Puante, à la Capitale, teinturiers utilisant l'urine comme mordant.
  • Être triste comme Adelès. Subir un grand chagrin. Fait référence à Adelès Virevol qui vit son fiancé de longue date, feu le roi Thybault de Fauxvelles, assassiné lors de son couronnement.
  • Soumis comme un client. Cette expression caractérise une personne qui bafoue son honneur dans l'espoir d'obtenir quelque chose en retour, fonctionnement classique du clientélisme capitalin. C'est une expression populaire, utilisée même par les clients eux-mêmes ; elle a perdu de son sens premier.


Le Galdyr

Le galdyri est une langue éteinte - si elle a seulement existé. En effet, les historiens ont du mal à déterminer si le galdyri et l'albunois classique étaient une même langue ou non.
En Galdyr, certains termes sont communément attribués à ce dialecte malgré les incertitudes ; il en va de même pour l'accent galdyri, plus ou moins prononcé chez les individus selon leur exposition au capitalin classique.

Accent Galdyri

L'accent galdyri se caractérise comme suit :

  • Le E et le É se prononcent é comme dans blé. Le È se prononce è comme brève.
  • Le O se prononce soit ou comme dans mou, flou, soit o ouvert comme dans pomme, mordre. Le o fermé comme dans prose, ose, n'existe pas.
  • Le H se prononce, aspiré.
  • Le son /ʒ/ comme jeu, jarre, pigeon, se prononce /j/ comme fief, fille, payer.
  • Le son /s/ comme hausse, scie, serment, se prononce /ʃ/ comme chou, charte, cher, mais seulement chez les galdyris à l'accent le plus appuyé.
  • Le V se prononce /b/ comme bal, beau.

Expressions courantes

  • Imberbe comme Petit-Guy. Cette expression fait référence à Petit-Guy Coudelnau, notable de Marmorenca moqué pour son absence de moustache, symbole de virilité galdyri. Elle sert à désigner les jeunes hommes dont la moustache n'a pas encore poussé, de façon assez péjorative.

Prononciation galdyri : Imberbé commé Pétite-Guy.

  • Penser foire en floréal. Cette expression fait référence à la grande foire de Guevrac. Elle signifie se précipiter, se préoccuper de choses longtemps avant qu'elles n'arrivent.

Prononciation galdyri : Pencher foire en floréal.

  • Être comme Cossa et Iona. Être proche, comme frères, complices. En référence à Cossaverdos et Iona, villes sœurs.

Prononciation galdyri : Êtré commé Cocha et Iona.

  • Précéder Méridion. Sert à parler d'une chose ou d'une personne âgée, antique. Cette expression fait référence à la vieille ville de Méridion.

Prononciation galdyri : Préchéder Méridion.

  • S'écrouler comme Marmorenca. Perdre, ou par extension, faire faillite.

Prononciation galdyri : Ch'écrouler commé Marmorenca.

  • Touché par le seigneur Bélénos. Avoir la vérole. Cette expression provient de la rumeur circulant au sujet du gouverneur Eugène Bélénos : il serait atteint de syphilis ou grande vérole.

Prononciation galdyri : Touché par le cheigneur Bélénoche.


Le Roment

Le romentin classique est la langue traditionnelle du Roment. Elle est principalement parlée dans de petits villages isolés ayant échappé à la capitalinisation ou au sein de vieilles familles locales. La plupart des locaux sont généralement bilingues et la langue survit principalement au travers du capitalo-romentin.

Accent

L'accent romentin se caractérise comme suit :

  • Le X comme rixe, taxe, se prononce ch comme riche, tâche.
  • Le R est roulé et sonne presque comme un L.
  • Le G se prononce toujours /g/ comme guerre, garde, et jamais /ʒ/ comme jeu, jarre.
  • Le U se prononce ou comme sourd, court, pou. Le son /y/ comme tu, sûr, mur n'existe pas et est difficile à prononcer pour un natif.

Lexique

Les mots de romentin classique les plus usités sont ceux-ci :

Action idiote : Ekintza tontoa
Allons-y : Goazen
A vue de nez : Lehen begiratuan
A profusion : Ikaragarri

Bien et toi ?: Ondo eta zu ?
Bonne nuit : Gau on
Bonjour : Egun on
Bonsoir : Arratsalde on

Cela peut aller : Ertaina, ertaina ...
Catin : Puta

D’accord : ados
Dame : Andre
Dégage : Garbitu

Epoux : Senarra
Epouse : Emaztea
Esclave : Esklabo
Et : Eta

Grand-père : Aitatxi
Grand-mère : Amatxi

Frère (familier/amical) : Anaia
Forgeron : Errementaria
Fermier/fermière : Nekazaria

Garde : Gorde

Honneur : Ohorea

idiot : Idiota
Il pleut : Euria ari du

Lac : Lakua

Maître/Maîtresse : Maisu/Amandrea
Merci : Milesker
Merde : Kaka
Mère : Ama
Mer : Itsasoa
Messire : Jauna
Mettre une raclée : Hartu jipoia
Moine : Monje

Non : Ez

Oui : Bai
Océan : Ozeanoa
Oncle : Otto

Pardon : barkatu
Pas bien : Ez da ona
Père : Aita

Quoi : Zer

Reine/roi : erregina/Erregea
Réussir : Arrakasta

Soeur : Ahizpa
Suffit ! : Aski !

Tu vas bien ? : Ongi Zira ?
Tante : ttantta

Vite : Azkar


La Medeva

Les medevans parlent couramment le mesigue.


Le Canatan

Les canatanais parlent couramment le canatanais.


Trivia

L'accent capitalard est librement inspiré de l'ancien français et du moyen français.
Le galdyri est librement inspiré de l'occitan.
Le romentin est librement inspiré du basque.