Utilisateur:Hollykhan
Sommaire
Description
Gourmande de nature, elle a été élevée par des parents taverniers qui l’ont accompagnée tout au long de sa vie dans la découverte de nouveaux goûts. Aujourd’hui âgée de 25 ans, Hollykhan est grande, elle mesure 1m75 et possède des rondeurs caractéristiques d’un corps de femme. Elle aime laisser ses longs cheveux blonds dorés détachés bien qu’elle soit souvent obligée de les attacher. Ses grands yeux marrons en forme d’amande lui donnent un air plein de douceur. Mieux vaut toutefois ne pas s’y fier car Hollykhan a appris avec le temps à se méfier des gens et à ne pas accorder sa confiance facilement. Peut-être est-ce dû à l’habitude de croiser des voyageurs baratineurs au sein de la taverne familiale. Son caractère ne l’aide pas dans la vie de tous les jours et lui a causé bien des torts. En fidèle nordique, elle voue un culte pour les Déesses des Sept mers. Elle a parfois entendu parler du culte d’Arbitrio mais son père lui a fait promettre de ne plus jamais poser des questions à ce sujet. Elle connaît l’amour mais ne sait pas quoi en penser à l’heure actuelle.
Compétences
Sens du goût : sa quête de toujours est de découvrir de nouveaux goûts. Elle aime cuisiner deux ingrédients pour voir si ils peuvent se marier ensemble. Elle a d’ailleurs inventé une soupe de champignons à la menthe. Elle a pour habitude de cuisiner les aliments de la taverne de ses parents et les clients semblent contents.
Créativité : Il faut savoir faire avec ce que l’on a. Et pour gagner des clients, elle a du souvent développer de l’ingéniosité pour réveiller leurs papilles.
Minutie : elle est patiente et prend son temps pour présenter un plat appétissant et digne d’être mangé.
Alphabétisation et calcul : son père lui a appris toutes les connaissances de bases afin de tenir plus tard une taverne. Elle n’a d’ailleurs pas aimé ces enseignements ennuyeux.
Talents
De bonne humeur : elle est d’un naturel joyeux et aime rire et s’amuser quand elle a le moral.
Fidèle : C’est une amie fidèle et présente. Elle a le coeur sur la main et est prête à aider dès que le besoin s’en fait ressentir.
Volontaire : c’est une travailleuse dynamique . Elle y est habituée puisqu’elle a travaillé à la taverne depuis qu’elle a pu tenir un bol entre les mains.
Honnête : Elle gère le commerce avec droiture pour ses clients.
Défauts
Fougueuse : Elle a tendance à se lancer à corps perdu dans des situations qui la dépassent. Elle ne prend pas son temps pour réfléchir.
Renfermée : Sa vente par son ancien mari l'a rendue plus méfiante.
Triste : Hollykhan est désemparée par les événements récents et semble un peu perdue
Râleuse : Elle râle sur tout et rien.
Intérêts culturels et goûts
Danse : Parfois, quand elle entend de la musique et qu’elle ne voit personne, elle exécute quelques pas qu’elle a vu durant des foires. Elle rêve de pouvoir bien danser.
Le lait au miel : c’est sa boisson favorite. Elle en raffole. Elle a du mal d’ailleurs à s’en passer.
Maternité : elle aurait aimé avoir un enfant de son ancien mari et doute de sa capacité à enfanter.
Personnages rencontrés
Hector Tudors : Son maître qui l'a achetée le jour de son arrivée. Il lui a fait visiter Esperia et lui a donné beaucoup de conseils. Hollykhan est rassurée de se retrouver auprès de cet homme.
Stranh : Un autre maître qui l'a accueillie le jour de son arrivée, qui l'a beaucoup conseillée et qui lui trouve toujours du travail à faire. Ce qui va très bien à la jeune femme désireuse de penser à autre chose qu'à son passé.
Fredrik Numminen : Un troisième maître présent au monastère.
Amis déclarés
Connaissances
Abendagor : un camarade esclave qui lui a fait visiter Esperia à son arrivée. Elle apprécie sa présence.
Ingvaar Ernketilson : un homme qui lui a donné un pièce pour qu'elle puisse manger un soir. Elle ne l'oubliera pas.
Sulfaraz : un compagnon esclave arrivé le même jour qu'elle.
Klarth F.Lester : un compagnon esclave lui aussi cuisinier.
Ennemis déclarés
Son ancien mari
Histoire
La taverne familiale était l’endroit favori d’Hollykhan. Comme sa famille, elle se voyait bien y rester jusqu’à la fin de ses jours. Elle aimait les différentes odeurs d’épices qui s’en dégageaient, adorait toucher les tables en bois et appréciait participer aux conversations entre les clients, notamment les voyageurs. Elle avait commencé à y travailler dès son enfance et c’est depuis lors qu’elle commença à s’imaginer les divers endroits du monde, de la capitale à Caroggia. La jeune femme rêvait d’y voir un mariage traditionnel et, la nuit, quand elle n’arrivait pas à dormir, elle s’imaginait toute une variété de paysages et de cultures.
Sa mère lui apprit les bases de la cuisine et son père lui enseigna, plus tard, à tenir une taverne. La cuisine l'intéressait particulièrement et elle semblait se plaire dans ce domaine. Les clients la remerciaient parfois après avoir dégusté ses plats, et cela lui suffisait. Hollykhan menait une vie monotone mais elle lui convenait ainsi.
Alors que ses parents vieillissaient, ils se mirent en quête de lui trouver un mari. Quelques prétendants s’étaient présentés mais Hollykhan ne semblait pas intéressée. Elle voulait son indépendance. Elle voulait réussir seule. Hollykhan parla longuement avec ses parents, débattit avec eux, les menaça de s’enfuir mais, malheureusement, elle n’eut guère le choix et leur obstination finit par l’emporter. On la fiança donc à ses dix huit ans avec un certain Barold Lusk, un homme particulièrement avare originaire de la Capitale. Celui-ci voyait en la taverne un bon moyen de gagner de l’argent tout en s’alcoolisant à volonté. Il fit de nombreux efforts pour montrer à la famille d’Hollykhan qu’il était le gendre parfait et qu’il s’occuperait de leur fille avec beaucoup de soin. Lors du mariage, au moment où son nouveau mari portait un dernier toast, il vomit sous la table, à ses pieds. Ce mariage simple et sans saveur signa la fin de la vie calme et paisible d’Hollykhan. Son seul réconfort résidait désormais en la taverne.
Quelques années passèrent, emportant ses parents et laissant Hollykhan seule avec son mari. Elle n’avait pas encore pu enfanter, son époux l’approchait peu. Celui-ci avait décidé de prendre en main l'auberge mais n’était pas très doué en la matière. Il offrait bien souvent des tournées générales et ne faisait pas attention à ses comptes, si bien qu’un jour, n’écoutant pas les conseils de sa femme, il les ruina.
Prenant son rôle de chef de famille, il vendit la taverne à un couple de nordiques puis décida de partir à la Capitale où il pensait trouver plus facilement du travail. Ce fut le coup de grâce pour Hollykhan qui, en plus de quitter la taverne, dût quitter sa région. Son coeur se déchira lorsqu’elle partit et elle se sentait plus seule que jamais.
Le voyage se fit à pieds car l’homme gardait scrupuleusement l’argent de la vente. Pour pouvoir se reposer dans des lieux confortables, ils remplirent diverses tâches dans des auberges sur le chemin, permettant à Hollykhan de pouvoir cuisiner et de dormir au chaud. Son mari, quant à lui, fut heureux de goûter de nombreuses spécialités alcoolisées. La jeune femme rencontra lors de ses pérégrinations des femmes qui, comme elle, vivaient avec l’ethanol comme mari. Elle fut rassurée de voir qu’elle n’était pas isolée dans ce cas et se plut à participer à ces conversations entre femmes.
C’est à ses 24 ans qu’elle vit pour la première fois la Capitale. Elle fut émerveillée. Rien de tout ce qu’elle avait imaginé ne l’avait préparée à ce qu’elle voyait. Elle remarqua vite quelques gargotes dans lesquelles elle se présenta pour du travail. Une petite taverne du nom de la Gaeline, dans le quartier nordique, lui proposa d’aider en cuisine dès le lendemain et elle accepta avec enthousiasme. Son patron était sévère mais semblait juste et l’autorisa à manger au frais de l'établissement. Son époux, quant à lui, trouva un taudis dans le quartier de la Belle Roseraie.
Une année passa après son arrivée à la Capitale. Les journées étaient lassantes mais Hollykhan commençait peu à peu à s’adapter à cette ville, et même à prendre des habitudes. Au contact du cuisinier de la Gaeline, elle apprit de nouvelles recettes. En effet, la jeune femme avait soif de connaissances et cette ville lui permettait de l’assouvir.
Barold, son mari, passait le plus clair de son temps à dépenser l’argent gagné dans des tavernes et à se saouler jusqu’au petit matin. C’est ainsi qu’il fit la connaissance d’un petit groupe d’hommes avec qui il se lia d’amitié au fil des verres. Il leur parla de tout, depuis sa vie dans le nord jusqu’à la misérable existence qu’il avait aujourd’hui : de son envie de construire une taverne, des plats que confectionnaient son épouse et même de l’incapacité qu’elle avait à enfanter.
Un soir, alors qu’Hollykhan travaillait encore, Barold sortit une nouvelle fois en compagnie de sa petite bande. Lorsqu’il fut assez ivre pour se laisser faire, ils l'emmenèrent dans une petite maison et lui proposèrent un marché. Il devait répudier sa femme et leur laisser cette dernière contre une somme d’argent suffisamment convenable pour ouvrir la taverne dont il rêvait tant. Cupide et saoul qu’il était, il accepta, signa une lettre et s’en alla avec son pécule. Malheureusement pour lui, Barold fut tué avant même qu’il ait passé la porte d’entrée. C’est alors qu’elle travaillait encore que le groupe d’esclavagistes vint chercher la jeune femme. Ne sachant que faire et se sentant désemparée et honteuse d’avoir été maltraitée de la sorte par son mari, elle les suivit sans mot dire.
Personne ne lui adressa la parole jusqu’à ce que celle-ci arriva au port et monta dans un bateau. On lui expliqua qu’elle partait pour une île où elle sera vendue. Dépitée et sentant qu’elle n’avait pas le choix, elle se plia aux exigences de ses maîtres.
