Utilisatrice:Estèla
Description
Estèla est une fille plutôt mince (49kg) et de taille standard (1m63) elle est svelte, elle est rapide et vive. Ses muscles sont peu apparents mais relativement puissants. Elle a de longs cheveux brun et légèrement bouclés, ses yeux sont verts, un vert qui fait penser aux feuilles des arbres.
Traits moraux: loyale, solitaire, débrouillarde, calme, observatrice, serviable, aversion pour les grandes villes et les endroits trop peuplés, têtue/obstinée, indisciplinée/rebelle (tient à sa liberté d'agir/a du mal à se plier à l'autorité), peu bavarde
Choix
Métier: Chasseur-pêcheur
Arbre de compétence:
1)Chasseur-pêcheur
2)Ouvrier + Chasseur-pêcheur
Estèla a choisit d'être chasseur-pêcheur pour ressembler à ses parents et pour les rendre fiers d'elle. Sa mère lui a apprit a pêcher et plus tard à chasser. Suite à la maladie de sa mère, Estèla a choisit d’être chasseresse-pêcheuse et ouvrière pour pouvoir entretenir la maison à la place de sa mère.
Histoire
Estèla est née dans la ville de Branne, dans la région de Medeva. Sa maison était une petite chaumière, située à la limite de Branne: en bordure d'une forêt de pins, non loin des montagnes qu'on apercevait au dessus des arbres. Elle a grandi avec sa mère, nommée Norina, car son père a disparu lors d'une partie de chasse peu après sa naissance. Il était partit tôt le matin pour rapporter le déjeuner, mais il ne revint jamais et elles ne retrouvèrent jamais son corps. Les dernières traces de lui s'arrêtaient sur la rive de l'Alcontin et aucune trace de l'autre côté de la rive. Sa mère et elle même firent un empilement avec des pierres, et une croix de bois gravée du nom de "Liam" surmontait le monticule rocheux: c'était la tombe de son père. Elles vécurent de la chasse et de la pêche de sa mère, elles étaient pauvres et le peu d'argent, obtenue par la chasse et la pêche, qu'elles avaient servait à l'éducation d'Estèla. Estèla a de bons souvenirs avec sa mère: pour ses 4 ans, sa mère lui fit découvrir les fruits sucrés d'un cerisier esperien. Lorsqu'elle essaya d'en attraper un, elle faillit se faire piquer le doigt par une guêpe, heureusement sa mère avait réagit vite: elle l'avait attrapée et éloigné des fruits, puis était retourner lui chercher un fruit. Elle se rappellera toujours du visage effaré de sa mère lorsqu'elle avait tendue la main vers un fruit. A ses 6 ans, elle commença à aller à l'école, elle y appris à lire et à écrire le capitalin, les professeurs l'aimaient bien car elle travaillait dur pour réussir. Malheureusement, elle n'avait pas d'amis, elle n'en a jamais ressenti le besoin, elle aimait bien être seule, se retrouver dans la forêt pour y écouter tous les bruits des animaux, du vent dans les feuilles, le bois des pins craquer. Lors de ses 8 ans, Norina emmena Estèla dans la forêt pour y passer la nuit, elles restèrent là à contempler les étoiles. Le jour de ses 12 ans sa mère l’amena au bord de l'Alcontin. Elle lui montra alors comment pêcher, elle se souviendra toujours de ce moment, le son de l'eau claire qui s'écoulait, le chant des pies résonnait dans la forêt, tout comme le hurlement lointain des dingos. Les rayons lumineux du soleil se réverbéraient sur la surface de l'eau... Vers ses 15 ans, sa mère lui a appris à chasser, mais tomba malade peu de temps après. Estèla décida alors d'arrêter l'école et de s'occuper d'elle et de la maison, en plus de son entraînement à la chasse et de chercher les ressources nécessaire à leur survie tel que le bois pour la cheminée. Peu après ses 16 ans sa mère mourut, la laissant seule et sans famille. Elle ne croyait plus beaucoup en sa religion: elle fut transformée en esclave et vendue à un esperien.
Anecdote de la vie d'Estèla
Je suis là, accroupie dans les herbes hautes d'une prairie, le vent me fait face et soulève délicatement mes cheveux dans mon dos. J'aime cette sensation de liberté et de légèreté. J'entends un froissement d'herbe puis des reniflements j'attrape mon arc et soudain j'aperçois un dingo isolé, il renifle le sol. Il doit chercher sa meute. Il n'a pas l'air très vieux, il ne se méfiera sûrement pas de mon piège situé 5 blocs plus au sud. Il s'en rapproche... Aller encore quelques centimètres. Je bande mon arc pour lui assurer une mort certaine. Clac! Mon piège à fonctionné! Le dingo se retrouve avec la patte coincée entre deux mâchoires de fer. J'entends l'animal gémir de douleur, puis il commence a hurler. Je dois faire vite si je ne veux pas me retrouver avec une meute de dingos sur mes pas. Je remets mon arc dans mon dos. Je bloque l'animal au sol, sur le coté, il se débat comme un diablotin! Après que la bête m’aie égratigné le bras. Je réussi à la coincer en maintenant sa tête avec ma main gauche et en bloquant ses pattes avec ma jambe. De ma main libre, j'attrape mon couteau et l'enfonce d'un geste assuré dans le poitrail de l'animal. Le dingo gémit puis s’immobilise, et enfin je le libère du piège. Sa patte n'a pas trop saigné, mais l'os est apparent. Je récupère le piège et la proie. Je glisse cette dernière sur mon épaule, c'est pas une bête énorme et elle est facile à transporter. Ayant le souvenir du bruit du dingo, je décide de rentrer en trottinant. J'arrive chez moi, chez nous. Ma mère, Norina, m'attend. Quand j'entre je lui dis bonjour et dépose un baiser sur son front. Elle est brûlante, et des gouttes de sueurs perlent son front. Elle est gravement malade. Le soigneur a qualifié sa maladie d'incurable, il y a déjà 1 mois de cela en estimant son espérance de vie à 2 mois. Ayant pris très au sérieux son diagnostique j'ai arrêté l'école et me suis concentrée sur ma mère et l'entretien de la maison. Je voulais profiter de chaque moment que je pouvais passer avec elle. Je commence à préparer la bête et l'embroche sur le pique en métal qui nous sert de broche. Et je place cette broche au dessus du feu dans la cheminée. Après quelques temps, lorsque j'estime que la viande est cuite, je donne un bol en bois à ma mère puis je m'assois à son chevet elle se relève. Elle me remercie et mange la viande. Puis elle se lève, je l'aide. Elle retire sa large tunique. Je place des étoffes imbibée d'eau fraîche sur son dos et sur son front. Puis elle se penche vers mon bras et regarde l’égratignure et la désinfecte. La fièvre ne tombe pas. Ma mère ne sourit plus depuis qu'elle est malade, elle avait un visage pourtant si rayonnant lors de mon enfance. Après qu'elle se soit recouchée, je sorti prendre l'air. Sans y prêter attention je m'était rendue près de la tombe de mon père disparu. Je m'assis à coté du monticule. Les mouches bourdonnaient tandis que les papillons virevoltaient. Le soleil commençais à tomber. J’observai le soleil décliner, puis une fois la nuit bien avancée. Je pris quelques bûches pour la cheminée puis je retourna auprès de ma mère pour veiller sur elle.