Utilisateur:Matamune

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Informations RP
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Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments










Informations HRP
Login Minecraft
Matamune
Pseudo
Mata
Prénom IRL
Thibault
Âge IRL
20 ans













Traits et caractères

Extrait des archives de famille

Mata-Hamune Esperanza, jeune homme de 24 ans issu de la famille Esperanza de Caroggia, moyennement riche, suffisamment pour posséder quelques maisons, une villa et permettre à tous ses membres de vivre convenablement. La famille prie Arbitrio depuis des générations et lui reste entièrement dévouée.


Depuis son plus jeune âge, Mata-Hamune n'était pas fort passionné par les mathématiques, privilégiant plus le maniement de l'épée. Malgré les tentatives de son père afin de faire de son unique fils un riche marchand, il accepta le fait que celui-ci n'y tenait pas. Afin d'être père exemplaire, il l'envoya dans une académie de guerre de renom, dans le but d'y apprendre le maniement des armes et l'art de la guerre.


Après sa tumultueuse éducation, entre imprévisibles bagarres et désaccords avec ses professeurs, Mata, tel qu'il était surnommé, obtint sans difficulté son diplôme final grâce à ses quelques talents hérités de sa lignée. Cela ainsi fait, il se consacra entièrement à la protection de sa famille.

Réservé, il consacrait son temps libre à la lecture de romans classiques et de récits de guerre et stratagèmes, se cultivant ainsi un minimum et devenant plus sage qu'avant.

Il est de taille moyenne, cheveux noir et yeux verts. Silhouette fine et possède un charisme dû à ses origines mais qui reste discret sous son apparence d'esclave.

Talents

  • Suite à sa formation, Mata possède une excellente maîtrise de l'épée, ses derniers entraînements laissaient paraitre un niveau excellent qui approchait à grand pas.
  • Il sait rester discret grâce son agilité à toute épreuve.
  • C'est quelqu'un qui possède des valeurs et des idéaux nobles, bien qu'il n'en parle quasiment jamais.
  • Il est un homme d'honneur et lorsqu'il donne sa parole, soyez sur qu'il ne la trahira pas. Sauf si il juge que cela va à l'encontre de ses principes ...

Défauts

  • Est parfois niais.
  • A un peu de mal à s'exprimer devant des femmes.
  • S'endort souvent à droite à gauche, là où il y a un tant soi peu de soleil. On le retrouve d'ailleurs souvent proche du Sénat, à côté de la place centrale.
  • Malgré son agilité, il se débrouille moyennement au combat à mains nues et ne sait pas manier correctement les autres armes.
  • On dit aussi qu'il n'est pas habitué à l'alcool.

Amis

Thémis Lunargent Un frère d'arme en qui il voue une confiance sans bornes. Même si ils ne sont pas forcément d'accord sur les mêmes sujets, un lien fort s'est forgé entre eux.



Kemelvor Kemaltar Ancien maître, il lui est entièrement dévoué. À ses yeux, c'est un homme d'honneur et d'une bonté sans égal. Pourtant, son visage lui est familier sans trop savoir pourquoi.


Mania Un bon ami avec qui il discutait beaucoup. Revenu grièvement blessé, il semble s'inquiéter beaucoup pour lui.


Lynni Lindén Arrivée en même temps que lui, c'est une amie très importante à ses yeux et depuis qu'il a des soupçons envers sa relation avec Thémis, il la considère comme une femme à part entière.


Menako Lui aussi est en quelque sorte un frère d'arme. Il n'a peut être pas autant de liens qu'avec Thémis mais c'est une personne importante à ses yeux.



Eudoxie et 

Mors Westford Même si ils se connaissent depuis peu, il leur fait entièrement confiance et croit en leur immense potentiel. Un lien fort se crée entre eux, et il semble y être vraiment attaché.

Histoire

Une vie tranquille

Une simple course, quelques épices et du lait à rapporter du célèbre marché de Caroggia, flamboyant et fier depuis l’édification même de la cité. En ces temps de tranquillité, c’était le genre de tâches attribuées au jeune garçon qui était alors garde de sa propre famille.


« Alors jeune Esperanza, encore de corvée ? » ricanait un marchand et ses collègues.

« On ne change pas les bonnes habitudes, si je peux être utile quelque part, c’est bien ici malheureusement. »

« Oh malheureusement vous savez … c’est relatif ! Venez donc goûter mon tabac à chiquer en provenance de l’Ouest, vous n’en serez point déçu ! »

« Non, ce n’est … vraiment pas mon genre. Et ça, vous le savez tout aussi bien ... » dit-il en ricanant.


Gambadant tranquillement aux travers des allées, il se laissait aller au rythme des crieurs et des cigales. Un soleil de plomb rendait le marché encore plus doré et lumineux. Toutefois l’attention du jeune homme fut attirée par une jeune femme qui le regardait avec insistance, à l’ombre d’une étroite ruelle. Elle semblait lui faire signe de l’accompagner. Emporté par sa fougue, il la suivit pendant quelques minutes dans un dédale sombre qu’il ne connaissait point, s’enfonçant au fur et à mesure que son inquiétude grandit. Arrivé au bout de sa course, il fut surpris de se retrouver encerclé par des hommes à l’allure menaçante.


« Alors bel oiseau, on ne résiste pas à une jeune femme hein ? Pas étonnant pour un gamin de ton âge. »

« Tsss, de simples voleurs je présume ? Savez-vous à qui vous vous attaquez ? Venez donc goûter de ma lame.»


C’est alors qu’un homme encapuchonné s’avança d’une ruelle adjacente :


« Oh oui, sieur Esperanza. Garde de sa propre famille et unique fils de votre père. »

« Que... que me voulez-vous ? Et qui êtes-vous ?! » dit-il en paniquant.


D’un coup brusque, l’un des hommes s’empare alors de l’épée de Mata, le laissant alors sans défense face à des mercenaires qui se révèlent surarmés à ses yeux.

« Ce que nous voulons, c’est simple. Que votre père se retire immédiatement de ses marchandages et qu’il nous laisse ainsi tranquille. »

« Père n’est pas genre à se laisser menacer par des gens comme … »

« Comme qui ? Comme ceux qui sont capables de rompre des alliances ? De payer n’importe quel mercenaire pour faire les sales besognes ? De vous décrédibiliser face à n’importe quel juge de notre bonne cité ? Allons jeune enfant, l’argent ouvre toutes les portes pour qui sait s’en servir correctement. Maintenant part donner ce message à ton père au plus vite, si il n’écoute pas, il en payera le prix fort. »


N’ayant jamais été confronté à ce genre de situations et le cœur encore palpitant, le jeune homme repart, à moitié titubant. Sur le chemin du retour, son instinct lui délivrait un message plus fort que jamais :


L'instinct dicte :

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Cette ville n’a d’or que ses façades. Les parvis sont à jamais marqué par la couleur du sang.

Le basculement

L'argent, mœurs de tout marchand qui se respecte et symbole de bonheur dans cette paisible ville, apporte parfois le malheur dans l'ombre de celle-ci.

La famille Esperanza s'était taillé en quelques années une réputation de marchands d'excellence dans l'art et au fur et à mesure que la richesse de la famille s'agrandissait de jour en jour, les peurs du père en faisaient de même, surtout depuis l'agression de son fils.

Alors que des signes avant-coureurs avaient fait apparition, les alliances avec les autres familles, sans trop de surprise, sombraient les unes après les autres, laissant la famille de Mata seule et sans défense, hormis sa garde personnelle qui se retrouvait en position de faiblesse. Un soir d'été, alors que la lune transperçait un ciel chaud et sec, des mercenaires, payés par la famille rivale, firent irruption dans la grande demeure de Mata. Les combats faisant rage dans les grands couloirs, le jeune homme tentait tant bien que mal de repousser leur assaut afin de protéger ses parents et ses sœurs. Mais l'effet de surprise l'emportant, il fut débordé, blessé au torse et perdit connaissance.


L'embarqué

« Pourquoi le gâcher après tout, il pourrait m'apporter un peu d'or en le vendant comme esclave, enchainez-le et envoyez une missive à mon ami du vieux port. »

Se réveillant vaguement dans un cachot, il ne se rendit pas compte du poids de ces mots. La faiblesse de ses blessures l'emportant, il perdit de nouveau connaissance.

Des heures, peut-être des jours plus tard, il se réveilla dans une cale malodorante, enchainé aux parois et entouré de dizaine de personnes dans son cas. Sa blessure à peu près guérie le laissait tout de même faiblard, des questions pleins la tête : qu'était-il arrivé à sa famille, étaient-ils encore vivants, où allait ce bateau ... Tant de question pour une seule et unique réponse : il allait être vendu comme esclave. Où ? Il ne le savait pas encore. Mais le mot "Esperia" semblait sortir des bouches discrètes des marchands d'esclaves.


Un faux espoir

Il se réveilla dans un cachot sombre et humide aux côtés d'autres personnes. Aucun ne sachant où ils se trouvaient, la panique commençait à monter. Mata restait calme et silencieux dans un coin.

Apparut ensuite une femme, en tenue de cuir, qui les escorta sur un bateau dont l'odeur lui rappelait les étalages de poissons vendus par des marchands aux pratiques douteuses. Quelques heures de voyage plus tard, ils se retrouvaient bloqués par la glace, ainsi obligés de continuer le chemin à pied, certains tombaient tandis que d'autres se fatiguaient.

Esperia, flamboyante même sous la neige. La voilà enfin, cette ville dont il avait entendu parler plusieurs fois déjà. A peine le temps de l'admirer quelques secondes qu'il se retrouvait encore enfermés, cette fois-ci pour être vendu. La peur au ventre, il regardait défiler les nobles et autres citoyens acheter les esclaves comme du bétail. Lorsque passa son tour, il fut vendu à un homme au sourcil levé et possédant un magnifique manteau rouge. De ce qu'il en a compris, c'était l'homme le plus important de la ville, le gouverneur Kemelvor Kemaltar. Étrangement, ce nom lui était familier, mais la fatigue du voyage ne lui permettait pas de s'en rappeler et après s'être un peu installé, il n'y repensa pas.

Il fut mené au Sans Fond accompagné d'autres esclaves, constatant qu'il n'y avait même pas de feu, uniquement de modestes tentes afin de les protéger d'un froid glacial.


« C'est ça alors Esperia ... Hmpf. »


Le feu de l'Hiver

Lorsqu'un feu fut enfin allumé, il commença à arrêter de penser à sa sœur dont il ne savait même pas si elle était encore vivante. Malgré sa solitude, des liens commençaient à se nouer avec d'autres esclaves : Thémis, un chevalier avec qui il partage les mêmes valeurs et qu'il considère presque comme un frère; Lynni, une très jeune artiste qui lui a rendu le sourire plus d'une fois; Menako, avec qui il s'entend très bien et discute souvent; Mania, un homme un peu ambigu aux premiers abords mais fort sympathique et souriant.


Un nouveau début

Après diverses péripéties sans grande importance, Mata se retrouvait enfin libre, affranchi par Kemelvor Kemaltar. En attendant de rentrer dans la garde, il s'occupait au Sans Fond en combattant, en service en tant que milicien ou encore à rencontrer de nouvelles personnes. Aux côtés d'un Thémis devenu garde, il s'occupe de temps à autre de Mors, un écumeur fort sympathique et d' Eudoxie, une fière combattante du Nord. Malgré leur manque de discipline et sa difficulté à se faire entendre, il passe de bons moments en leur compagnie et Mata sent que c'est deux la ont un sacré avenir devant eux.

Ce nouveau départ sera marqué par une démonstration de combat à l'épée transformée en véritable duel avec Thémis. Duel qui se soldera avec surprise par un match nul, les deux hommes maniant l'épée aussi bien l'un que l'autre malgré un léger avantage de son adversaire que Mata balancera avec son étonnante agilité.

En attendant patiemment sa première paye, il se décida qu'il était temps de changer ses vêtements miteux et de commander une nouvelle tenue légère, résistante et présentable à Myyrh, la couturière dont il avait tant entendu parler.


Le garde en bleu

La petite ascension de Mata n'aura pas tardé. Après avoir fait ses preuves en tant que milicien, restant à la fois polis et jovial, il n'attendait qu'une chose : son entrée dans la Garde d'Esperia. Depuis qu'il était arrivé ici, il n'avait eu de cesse de se forger une réputation discrète, mais solide, d'homme sérieux et d'honneur.

Le 29 juillet 512, quelques heures après la représentation du "Chat en Poche", Mata' Esperanza prêta serment au Bastion de la garde sous le regard bienveillant du Capitaine de la Garde du Consul de la Justice et de la Sécurité, de Rholin ainsi que des deux comparses miliciens Mors et Eudoxie. Une véritable consécration que de retrouver un rang qu'il n'avait, au fond, jamais perdu.

Ce qui ne devait être qu'une étape est désormais un véritable défi. L'entraînement imposé par Zehyyr est sans nom et aucun doute n'est permis sur sa réelle utilité. Malgré tout, Mata' continue de s'entraîner à l'épée sans relâche, essayant de se souvenir du moindre mouvement, du moindre conseil de son ancien professeur. Mais le problème est bien là, même lui ne devait pas manier l'épée à la perfection. Il lui faut désormais trouver un Maître d'Arme, quelqu'un qui sera capable d'affuter ses sens, ses réflex et de faire de lui un digne défenseur d'Esperia. Et à ce sujet, il semblerait qu'un certain Slight soit la personne adéquate.

Les mouettes

L'incendie de la maison de Scholwitz et le lendemain un tremblement de terre suivi d'une confrontation entre le Gouverneur et Garth. Depuis qu'il est devenu garde, les journées sont bien remplies pour Mata'. Assez remplies pour le plonger dans un paisible sommeil en sortant du Sans-Fond.

Un combat, et quel combat ... Sans véritable raison, Kemelvor se jeta dans le Sans-Fond, après avoir provoqué Garth en duel singulier qui a bien failli se terminer en boucherie. Le Gouverneur ? Il va plutôt bien ... Mais l'Aveugle lui, a failli y passer par les mains des compères. Sous une ambiance tendue comme jamais, le sang a failli couler. Si différents personnes n'étaient pas intervenues, les esclaves auraient érigé une tombe au milieu de l'arène en l'honneur d'[effacé].

Enfin réveillé, Mata' assiste à une nouvelle confrontation, pas de sang mais des mots tranchants comme des lames de rasoirs pour Thémis qui remet finalement en question sa dévotion au Code face à une Eudoxie qui révèle son talent pour la parole. Un moment qu'il attendait afin de voir si son frère d'arme allait enfin prendre sa vie en main. Mais il sait qu'au fond de lui, c'est Lynni qui arrivera à lui faire changer d'avis. Il semblerait d'ailleurs que tous deux éprouvent des sentiments l'un envers l'autre. Mata' décida de rester discret à ce sujet, ne voulant pas provoquer de malheurs. Mais il est décidé à leur parler à tous les deux.

Quant au retour de Mania, Mata' semble vraiment dépité. Ne sachant ni d'où il revient ni pourquoi est-il revenu dans cet état, il n'espère qu'une seule chose : qu'il se remette très vite sur pied afin que tout deux rattrapent le temps perdu.

Heureusement, deux bonnes nouvelles ... enfin trois ... sont arrivées : Mors et Eudoxie sont finalement libres et prêts à rejoindre la garde. La dernière bonne nouvelle, c'est que Thémis, Rholin et Mata ont tout trois hérités des tours de garde de chaque quartier, respectivement : Adobe, Ouest et Rivelame. Une petite satisfaction que de se voir confier un poste à responsabilités. Surtout qu'il semble vraiment vouloir vivre proche du port.


L'effondrement

Ainsi tranquillement installé et vaquant à ses occupations habituelles, Mata passait des journées remplies et heureuses au côté de ses compagnons. Il fit la connaissance d'un certain Arsenius dont leur ressemblance le troubla beaucoup, surtout que les deux hommes viennent de la même ville. Se rappelant ainsi ses origines, il fit ce qu'il attendait de faire depuis son arrivée à Esperia : savoir si son père, sa mère et sa sœur étaient encore vivants.


Il écrivit donc cette lettre, tremblant comme une feuille. Il semblait heureux mais au fond de lui, la peur et le doute l'envahissait peu à peu.


De Mata' Esperanza à Yolan-Hamune Esperanza :

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Père, je vous salue.

J'espère que cette lettre vous parviendra dans les plus brefs délais. Je suis désolé de ne pas vous avoir contacté avant, la situation à laquelle j'étais confronté me l'empêchait. Depuis que je suis parti, je n'ai eu de cesse de me demander si vous ainsi que mère et ma sœur étiez encore vivants. C'est un sentiment qui me déchire et que je m'efforce de cacher aux yeux des nombreuses personnes avec qui j'ai fais connaissance ici, à Esperia. Arrivé en tant qu'esclave, j'ai été confronté à des choses que je n'aurai jamais imaginé sous le magnifique ciel de notre belle cité. Toujours est-il que désormais j'ai retrouvé un rang de garde et que ma situation ne me déplait point.

J'espère que vous tous allez bien. Répondez-moi vite.

Mata' Esperanza, fils de Yolan-Hamune et Maria Esperanza.