Codex Sequitur Curandorium

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L’établissement qu’il est question de décrire ici n’a rien de commun avec ceux qui furent par le passé employés pour le soin ou le traitement des infirmes ,malades, blessés et porteurs de maux de l’esprit et du corps. Il ne traitera non plus d’aucune sorte de méthode de cette science nouvelle et naissante qu’est la chirurgie des os. Il sera ici question avant tout de traiter des manières dont Arbitrio lui-même agit sur les chairs et sur l’esprit et comment favoriser son remodelage pour le plus grand bien du souffrant.

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Chapitre I : Pielegnacja umyslu

En premier lieu, il sera d’une absolue nécessité que l’infirme, le malade, le blessé ou porteur de maux de l’esprit ou du corps que la science médicale ne puis encore connaisse bénéficie des grâces de la Foi, seule et véritable, qui érige l’humanité vers son seul et véritable créateur. Ces grâces auront pour effet d’obvier aux gangrènes de l’esprit dont les symptômes sont connus et observés mais également de favoriser la guérison du corps et des traumatismes dans la meilleur des conditions.

Des enfants d'Huramisto

Aux enfants d’Huramisto, il sera naturellement plus aisé d’accéder à ces grâces dont ils héritent par le sang et les rites qu’ils pratiquent avec la plus grande régularité et dans une piété constante qui, je me dois de le rappeler ici, est le plus sûr, le plus ancestral et le plus bénéfique des soins du corps et de l’esprit. Ceux-là porteront la bure des conversions, raseront leurs poils et couperont leurs ongles, pour les plus graves des maux de l’esprit et du corps je recommande que soit même rasé le crâne et qu’une pareille hygiène soit respectée et renouvelée chaque jour par le corps soignant.

Ainsi :

  • Auparavant que tout soin ne soit pratiqué, que le patient s'y prépare rigoureusement par la pratique d’une récitation corpusienne, la mise en terre d’une plante qui le suivra durant sa convalescence est également conseillée. Si l’Ipovni zapov le nécessite, que vous ou l’un de vos auxiliaires récite les quatre premiers vers de la Prima Manu, afin que les Scripturas soient ouvertes en entière aux besoins du souffrant. Cette procédure permettra ensuite au souffrant de poursuivre ses prières selon le vœu qu’Arbitrio formula pour l’Humanité.
  • Après que le soin soit pratiqué, si un pansement doit être pratiqué, qu’il ne le soit pas par l’usage de graisse animale car cela pourrait amplifier les risques d’une gangrène de l’âme. L’usage de tout produit contenant du miel est également déconseillé car, si celui-ci provient des fleurs, il ne faut pas oublier que les abeilles en sont les artisanes. Que l’on graisse les compresses à l’huile végétale et que l’on applique sur les plaies un onguent à l’argent qui, par la bénédiction du travail de la main humaine sera plus bénéfique à la guérison du patient.
  • Une fois le patient stabilisé, qu’il soit mené à un sermon où il sera, si possible, sanctifié. Il est fortement recommandé pour la guérison de ses blessures de corps et d’âme qu’une discussion avec un Opod soit mise en œuvre au chevet du souffrant ou dans un lieu de culte. Il est impératif que le souffrant reprenne au plus vite la pratique religieuse.

Des frères monachistes

Pour les frères que Roskilde a désignés à notre soin et à nos bienveillances, il sera impératif qu’une concorde, qu’une maison de charité ou l’autorité monachisme locale prenne en charge les soins de ces personnes afin qu’elles s'aggravent d’aucune manière leurs maux.

Ainsi :

  • En amont du soin, qu’une leçon soit adressée au souffrant afin de préparer son esprit à recevoir le soin dans la plus grande des sérénités et que son âme soit purifiée et ne gangrène pas.
  • Nous appliquerons à nos frères monachistes les mêmes règles qu’à nous même concernant les pansements et privilégierons toujours l’huile végétale et l’onguent à l’argent. Afin que la communauté monachisme s’implique davantage dans les soins comme il l’est prescrit par leur esprit de communauté, il est recommandé que ceux-là viennent chacun poser leurs mains sur le bandage une fois lavées selon les principes de la Valetudinis Curandae et
  • Que durant la convalescence, le malade pratique la leçon au plus possible et se rende autant que faire se puisse aux Oppi. Que des intentions soient données en son nom pour renforcer la communauté ce qui ne pourra avoir que des effets bénéfiques sur son arbitrage. Que sa convalescence soit pour lui un escalier qui le mènera vers l’Adaar sous l'œil bienveillant d’Arbitrio.

Des maux de l'arbitrage

Quant au soin des non-arbitrés ou des mal arbitrés, un chapitre particulier leur sera dédié tant leur cas doit préoccuper le médecin consciencieux du bien-être des malades quelque soit les maux qui les ont conduit à ce lieu et qu’il est interdit dans les Dispensaire, les enfermeries, les sanatorium ou curandorium academis que soit porté le moindre mauvais jugement sur l’arbitrage mais, au contraire, qu’il soit amendé. En effet, je le rappelle, le soin de l’arbitrage est notre fait car la tâche médicale, si elle n’est pas pratiquée avec piété contreviendra à de nombreux de Ses préceptes. Tâchons également de ne point oublier dans nos œuvres la nature humaine de ces créatures qui naquirent sous les cieux loin des justes vérités du culte d'Arbitrio et que de nombreuses conversions de l'impur eurent lieu au sein des établissements où nous officions.

En dépit de cela, il est conseillé et vivement recommandé que l’assistance des clercs et leur présence accompagne la convalescence du blessé, du malade ou de l’infirme. Ainsi, il en sera fait selon la plus stricte volonté d’Arbitrio. Et que l'égard qui soit porté à leur soin soit le même que celui qui doit être porté aux souffrants phalangistes afin que la conversion vienne à eux selon un procédé plus naturel.

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Chapitre II : Pielegnacja ciala

En second lieu, il sera d’une absolue nécessité que l’infirme, le malade, le blessé ou porteur de maux de l’esprit ou du corps soit soumis à une hygiène des plus stricte car il est de culture commune que l’hygiène élève la vertu et que c’est même la raison pour laquelle ceux qui ne la respectent pas sont atteints de maux et d’afflictions terribles nécessitant parfois l’amputation de leurs lésions. Afin d’obvier à ce problème, il sera nécessaire que les patients, peu importe leur confession, soient soumis aux procédés de la Valetudinis curandae, si ils ne désirent pas s’y soumettre qu’aucune intervention ne soit pratiquée avant que ce soucis d’arbitrage ait perdu son objet. Dans le cas particulier qu'est l’ipovni zapov, que le soignant veille à purifier par le verbe ce que le temps lui interdit de purifier par l’eau mais qu’il lave toujours les plaies et zones à opérer avec l’attention la plus grande qui soit.

Hormis ce contexte particulier :

  • En amont de tout soin, il est recommandé le jeune au croyant ou, à défaut, des repas d’une grande frugalité et, surtout, qui ne contiennent pas d’éléments tirés de l’animal. Puis, il convient que soit pratiqué une ablution complète du complète, en effectuant une prière purificatrice sous la direction d’un clerc ou, à défaut, d’un croyant ou du médicastre lui-même. Qu’à l’égard de nos frères monachistes il soit évoqué l’Adaar et qu’il ne soit pas insisté sur les différences entre nos deux visions du culte dans une volonté concordataire. Qu’à l’égard des autres, il soit fait selon les principes de la seule et unique vérité.

Que le croyant purifie ses sens Qu’il évoque ensuite le nom d’Arbitrio et s’immerge complètement dans l’eau et y demeure dix secondes durant. Qu’il s’immerge ensuite complètement dans l’eau et y demeure dix secondes durant.

  • Ensuite, qu’il soit lavé avec un savon fait de graisse végétale et gravé d’un corpus, de préférence, le quatrième Corpus. Qu’il soit couvert d’un linge de toile végétale, rouge si il est phalangiste, bleu si il est monachisme, de jute brune si il n’est d’aucun arbitrage.
  • Qu’enfin, une prière de remerciement soit récitée, de préférence par un clerc, à défaut par un croyant ou le soignant lui-même ou l’un de ses auxiliaires dont l’arbitrage doit être pur et bon.

Il est d’une importance capitale, pour le bien des chairs, du Teza et, par voie de conséquence du bien d’Arbitrio lui-même, que ces principes soient mis en oeuvre, ainsi que ceux de la Valetudinis Curandae durant tout le processus de l’opération. Ainsi et seulement à cette condition, l’opération pourra connaître une suite où, par le soutien de la vertu et de l’arbitrage, la guérison se fera. Pour ces raisons, les passages suivants en sont des extraits recopiés dans la plus grande des fidélités

Pour le soignant :

Chaque jour et/ou avant une chirurgie d’ampleur, le soignant doit commencer sa journée par une ablution du corps entier, celle-ci peut être faite seule ou en groupe selon les rituels propres à l’ablution hebdomadaire phalangiste :

  • Il récite une prière purificatrice,
  • Il purifie ses sens : ablution des mains, du nez, des oreilles, des yeux et de la bouche,
  • Il évoque le nom d’Arbitrio en projetant de l’eau sur son visage,
  • Il s’immerge dans l’eau et reste immergé 10 secondes durant,
  • Il se lave entièrement le corps à l’aide d’un savon à l’huile végétale,
  • Il récite une prière de remerciement.

La théologie de purification est axée autour des Corpus II et IV qui relèvent du caractère sacré de la préservation de la vie.

Le soignant doit respecter une hygiène morale et physique parfaite, il ne doit pas céder au péché, doit observer un arbitrage parfait. La discipline qu’il pratique est dangereuse pour son arbitrage, il doit donc requérir des conseils et tenir compte de ses actes aux membres du clergé en respectant une honnêteté et une transparence totale. Il se livre entièrement au service de la communauté et ne peut refuser le soin d’un patient en particulier pour des raisons qui lui sont propres : il s’attache au sacerdoce de soigner toute vie humaine. Durant les opérations, il ne porte que des vêtements faits de fibre végétale et doit respecter une piété parfaite, ne parlant que si nécessaire et n’observant que ce qu’il est utile d’étudier pour sa science.

Le soignant est investi de la mission de restituer au mieux ce qu’Arbitrio a créé, il ne doit pas se prêter à des expérimentations qui auraient pour effet de développer une caractéristique que l’humain n’a pas naturellement.

Il finit sa journée par une prière d’apaisement et pratique à nouveau un bain d’ablutions, celles-ci sont facultatives.

Pour les instruments :

L’hygiène des instruments (myci narzedzie en hura) suit des principes strictes, chaque instrument est bouilli dans un chaudron d’eau chaude puis savonné individuellement pendant la récitation d’une prière ou, à défaut, d’un passage des Scripturas.

Avant chaque soin même mineur, le soignant pratique une ablution rigoureuse de ses mains en récitant un Corpus ou un passage de la Prima Manu de son choix.

Tout instrument devant être utilisé lors du soin doit avoir une propreté parfaite. Les instruments ayant été utilisés pour soigner le corps de personnes non-arbitrées, mal arbitrées, frappées d’anathème ou d’apostasie ne peuvent pas être utilisés pour le soin de personnes bien arbitrées.

Les instruments utilisés pour le soin des phalangistes sont gravés des armoiries de l’Ordre et rangés dans des fourreaux ou boîtes de bois bénis par un clerc, ils ne peuvent pas être utilisés pour le soin de personne non-phalangiste.

Des instruments propres sont réservés à l’usage des soins d’urgence, on les place dans une boîte en bois de cormier.