Utilisateur:Blaise de guevrac

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Création de la page en cours. Merci de votre patience.

Présentation de Blaise de Guevrac



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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Veuillez indiquer le rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
CptArcher
Prénom IRL
Dim ou Wiwi pour les intimes
Âge IRL
22













Enfance :

Blaise est né à Guevrac en 459, et est donc un galdyri. Ses parents vivaient dans une chaumière où ils élevaient des porcs. Tout petit déjà, Blaise fut élevé à la bière. En effet ses parents lui remplissaient le biberon lorsqu’il pleurait trop. Lui faisant ainsi fermer sa gueule et leur donnant une nuit de sommeil après une journée de dur labeur.

Blaise grandit dans la ferme de ses parents, avec ses quelques frères et sœurs. Son père, en plus d’élever quelques porcs, était forgeron. Il voulut transmettre à Blaise l’art du fer, mais, au grand dam de son père, Blaise n’eut jamais le même intérêt pour la forge. Sa mère, quant à elle, avait un atelier de couture qu’elle partageait avec les femmes du voisinage, elle fabriquait les vêtements de ses enfants et de son époux. Et parfois, elle en vendait quelques un au marché.

Age adulte :

Lorsque Blaise atteint sa majorité, il était beau malgré sa petite taille (1 cubes 65). De plus, le travail de la ferme et de la forge, lorsque son père l’obligeait à travailler avec lui, rendit Blaise assez fort. Blaise était brun, avec des yeux sombres et un visage qui expirait le bonheur et la joie de vivre. Son sourire était, est et sera toujours rayonnant de bonheur.

Comme tout bon Galdyri, Blaise n’aime pas se répéter. Il trimbale son accent partout où il va, ne cherchant jamais à le cacher. La figure joviale de Blaise lui a toujours facilité son insertion dans une nouvelle société lors de ses voyages : il eut toujours des amis facilement.

Malgré la forte présence des cultes de l’Arbitrio et aadarions, Blaise ne vit un intérêt dans la religion que lorsqu’il y avait du spiritueux en distribution. Sinon, il est croyant, bien évidement. Mais lorsqu’il prie c’est pour que la récolte de houblon soit bonne, et ainsi la bière encore plus. Car oui, Blaise aime toutes sortes d’alcool.

En Espéria :

Blaise arrivera en espéria à 54 ans. Il est vieux (pour l’époque) et porte une énorme moustache. Il ne se sépare jamais de sa flasque d’alcool qui, bizarrement, de désemplit jamais. Il est petit et gros (1c65 pour 90 Kg) à cause de son foie très bien entretenu…ou pas… Blaise à des grosses paluches en guise de main. Il sera accompagné de sa femme : Polette.



Hors RolePlay : Compétences : Pour le métier d’éthyliste.

Sens du goût. Connaissance de la flore Créativité Œnologie Alchimie Force. Blaise à développer une grande force en soulevant tous ses fûts.


Qualités :

Travailleur. Très sociable. Souriant. Généreux.


Langue parlés :

Nordique et commun.


Défauts :

Bête. Alcoolique. Raciste : Blaise n’aime pas les Qadjarides. Pourquoi ? Pour rien ,il est raciste pas intelligent !


Ce qu’il aime :

Blaise aime pêcher, surtout quand il s'agit d'emmener ses petits-enfants avec lui. Il aime boire et faire la sieste, souvent pour décuver d’ailleurs. Il aime taquiner mamietambouille et lui faire des misères.

D’ailleurs la plus part du temps les taquineries finissent en engueulade. Mais lorsque que mamietambouille part, excédée par les conneries de Blaise, Blaise se retourne vers ceux qui ont assisté à la rixe (évidement s’est pas drôle si ils s’engueuleraient sans personne autours) et dit : « On a un mariage très solide vous savez. »


Ce qu’il n’aime pas :

Blaise est raciste et n’aime pas les Qadjarides. Il n’aime pas qu’on critique ses alcools : « Si t’es pas content va boire ailleurs, Ys ! » et aussi si quelqu’un critique le travail de mamietambouille.

Il n’aime pas se battre, mais lorsqu’il s’agit de corriger quelqu’un, ses grosses paluches peuvent se montrer dissuasives.


RolePlay : 

Première partie :


Toute la ville était en liesse. Les gens couraient de partout, s’affairant à finir leur travail le plus vite possible. Ils transportaient des futs d’alcool, des tables, des victuailles. Des jongleurs et des troubadours faisaient leur répétition pour le soir.

La fête annuelle de Guevrac approchait. C’était l’avant-veille.

Blaise avait 18 ans. Il apportait en ville un énorme cochon gras tenu en laisse. Son père lui avait dit :

« Celui-ci, il est bien gros, il sera délicieux sur la broche ! »

Le porc rechignait à avancer et Blaise lui donnait quelques coups de pieds pour que la bête avance.

« Saleté, avance donc abruti de cochon ! »

Lorsqu’il arriva devant la boucherie, les gens s’écartaient de son chemin, impressionnés par la taille de l’animal. Le boucher, attiré par le brouhaha de la foule sortie de son établissement.

« C’quoi c’bazar ? »

Le boucher écarquilla les yeux en voyant l’énorme cochon, il aperçut Blaise qui trait le dit verrat.

« Blaise, que fais-tu avec ça ? »

« C’est mon père qui te l’envoi, il est pour la fête. »

Le boucher toisa le cochon un instant.

« Je vais t’en donner une dizaines de pièces, Arbitrio lui-même voudrait le déguster. »

« Ha ? Mon père en demandait pas tant, mais soit.

Le boucher lui glissa les pièces promises et il partit en remerciant le boucher, et surtout sans ce :

« Bougre d’âne bâté de cochon de mes deux ! »

Blaise rentra chez lui, bienheureux, avec un sourire rayonnant au visage. Mais évidemment, la discrétion du boucher quant au prix de l’animal laisse à désirer. Enoncer le prix à haute voix devant tout le monde peut attirer des oreilles indiscrètes. Blaise ne se rendit pas compte qu’on le suivait dans la ville. Lorsqu’il atteignit le quartier extérieur, tout près de chez lui, trois jeunes hommes un peu plus âgés que Blaise l’interpelèrent.

« Hé toi ! L’type au cochon ! »

C’était sans compter que Blaise ne se montre pas toujours très malin, pour lui, il n’avait plus de cochon depuis un moment, ce n’est donc pas à lui que l’on s’adressait.

« Fait pas semblant d’pas m’entendre ! pov’ nul. »

Blaise se retourna et vit les trois jeunes hommes arrivés d’un pas presser à sa rencontre. Il souriait toujours.

« Ouais ? »

L’un des trois hommes, était grand et fin, les cheveux en bataille. Le second avait la peau un peu plus mate et devait avoir une tête de moins en hauteur. Le dernier, quant à lui, devait être le plus jeune, et il était bien plus petit que les autres.

« Donne-nous tes pièces ! » Ordonna le plus grand.

« Pourquoi ? je vous ai fait du tort ? » Répondit Blaise.

« Non, donne tes pièces j’te dis ! »

« Bah…Us… »

Blaise reprit sa route, pas plus pressé que ça. Arrivant à hauteur de sa porte.

« hé imbécile, t’écoute mon pote et tu r’file tes p’tin d’pièces ! » annonça le second.

Blaise en se retournant les considéra un instant, il ne vit pas une once de danger en eux. Il regarda sa porte, puis les hommes, puis sa porte, puis les hommes, puis sa porte, et enfin les hommes.

« Vous v’lez pas une bière plutôt ? »

Blaise, le lendemain, raconta à ses amis comment les trois garnements avaient accepté la bière, et surtout comment ceux-ci c’étaient endormis après avoir trop bu. Ils riaient aux éclats, devant le cochon qui rôtissait lentement sur la broche alors que la fête de Guevrac battait son plein.

« Avec la bibine, on peut tout régler ! » dit un des amis de Blaise.

« T’as bien raison, Ys ! » répondit Blaise.

Il eut plus que raison, moult bagarres éclatèrent dans la soirée, et tous les bagarreurs devenaient les meilleurs amis du monde après quelques bières.

En parlant de bière, Blaise cherchait quelque doux breuvage pour lui et ses amis. Mais semblait un peu tourner en rond avec toute la cohue de la fête. Il passa devant des troubadours, il dansa avec une fille puis il continua sa quête de boissons.

Il trouva des tonneaux et entrepris de se servir une choppe.

« Hola mon garçon ! »

Blaise releva la tête et vit un homme gigantesque. Il devait être de la région mais il ne l’avait jamais vu. Il portait une grande barbe et un tablier, ses bras semblaient aussi épais que les tonneaux devant lui.

« Comment tu la trouve ma bière ? » questionna-t-il.

« Attends je goute ! »

Blaise bu sa choppe, savourant la boisson, fruitée, pétillante, une merveille.

« Té ! C’est bon dit ! »

« Un peu qu’elle est bonne ma bière HAHA ! »

Le gars riait gras. Blaise se présenta et entama la conversation. L’homme s’appelait Guss Tarpangnol.

« Là où j’ai appris à faire de la bière aussi bonne, c’est dans le nord ! Au-delà des marches. »

« Haaaaaan. »

Blaise buvait les paroles de Guss autant que sa bière.

Un des amis de Blaise le trouva en grande conversation.

« Blaise ? Qu’est-ce tu fous ? On a soif nous ! »

« Ta gueule je cause ! »

Blaise parla longuement avec Guss, une bonne partie de la soirée. Guss lui expliqua son métier en buvant des échantillons avec lui, et il marqua blaise plus qu’il aurait cru.

Blaise finit par revenir vers ses amis, avec une certaine quantité de bière dans les bras.

« Les gars ! C’est décidé, je veux fabriquer de la bière ! »

« HOURAAAAA ! » répondirent ses amis en chœur.

« Bande de trou sans fond. »

« Toi-même ! » répliqua un de ses amis

« Merci » Répondit Blaise en buvant sa bière.

Quelques jours plus tard, il fît son baluchon et expliqua à son père qu’il partait dans le nord apprendre à faire de la bière et de l’alcool.

« Ha bah c’est pas trop tôt ! Tu te décides enfin ! »

« Merci ‘pa ! »

Blaise fit ses adieux à sa mère et à ses frères et sœurs, prit ses pauvres économies et son baluchon.

Il partit, droit vers le nord.


RolePlay : 

Seconde partie : La bière du nord.


Blaise voyagea longtemps. Dormant dans les auberges en chemin, travaillant dans celles-ci pour payer sa nuit. Traversant les villes, allant de petits boulots en petits boulots.

Lorsque les gens avec qui il sympathisait lui demandaient son nom, il répondait qu’il n’en avait pas. Alors ils l’appelaient Blaise de Guevrac.

Après quelques jours de marche et d’étape dans les auberges, il atteignit les Marches.

Les montagnes se dressaient devant lui, il n’avait aucune idée de comment les traverser. Il rencontra en chemin une caravane de marchand. Ces gens généreux lui proposèrent de l’emmener avec eux pour lui faire traverser les marches.

Ils mirent quelques jours à traverser le col le plus étroit des marches. Ils prirent la direction de la ville de Baenum Sigür. Blaise avait enfin atteint le nord.

Blaise resta avec les marchands itinérants quelques jours, il se faisait un peu d’argent en les aidants à vendre leurs produits. Il se rendit vite compte qu’il était perdu, dépaysé. Et même si les gens parlaient la langue commune, lui ne parlait pas un mot de nordique. Il devait apprendre, et vite.

Quelques jours plus tard, les marchands avaient épuisé leur stock et déjà acheter de quoi vendre à la prochaine ville. Blaise les suivit, la caravane partait pour Uuroggia.

Pendant le cours voyage entre Baenum Sigür et Uuroggia un marchand avec qui il avait sympathisé lui appris quelques rudiments de la langue nordique.


Lorsqu’ils arrivèrent à Uuroggia, quelques marchands allèrent dans une taverne pour y vendre quelques pièces de viande salée et les bouteilles d’alcool que Blaise lorgnait depuis le départ.

Blaise s’assit à une table et demanda un alcool local pour connaitre les produits de la région. Le tavernier lui dit d’aller se faire foutre et qu’il n’allait venir lui servir à sa table. Blaise papillonna un instant des yeux puis rit de bon cœur. Il parla un moment avec le tavernier en buvant un hydromel avec lui et se faisant en plus un ami.

« Il est sacrément bon ton hydromel, dit »

« Un peu qu’il est bon, mon hydromel ! Je n’vends pas n’importe quoi moi héhé » répondit le tavernier

« Y’a intérêt haha ! Qui est-ce qui te fournit ? » Demanda Blaise.

« Le brasseur au bout de la rue, un ami à moi. Il me fournit en alcool depuis que j’ai repris la taverne de mon père. »

« Ha ? J’aimerai apprendre ça moi, faire de l’alcool. Tu penses qu’il pourrait m’apprendre ? »

« heuuuuuu, nan. »

« Bah pourquoi ? »

« En fait, il prend jamais d’apprentis pour éviter de faire de la concurrence. »

« Ha mais m’en fou ! Chui pas d’ici moi j’viens d’Guevrac. »

« Guevrac ? Connais pas. »

« C’est loin. »

« Ha bah ça devrait en bon alors ! Dis que tu viens de ma pars. »

« Ha ouais merci l’ami »

« De rien, paye ta conso’ maintenant. »

Le lendemain, Blaise partit voir le brasseur en question tôt dans la matinée. Il le trouva à l’extérieur de son atelier entrain d’entreposer des fûts.

« Bien le bonjour » s’annonça Blaise.

L’homme se retourna à peine.

« Votre ami de la taverne vous à recommander, j’aimerai apprendre à faire de l’alcool. »

Le brasseur continuait sa besogne et dit :

« Je ne prends pas d’apprenti, j’veux pas me faire de concurrence. »

« Je suis pas du coin moi, je suis de Guevrac »

« C’est où ça ? »

« Loin. »

Le brasseur se retourna enfin et toisa Blaise.

« Ha bah…ça me va… Surtout si c’est l’autre qui t’envoi. Entre alors, on va en parler. »

Blaise passa la journée chez le brasseur, qui s’appelait Burt Afengi en passant. Il était grand, même pour un nordique, il avait des bras énormes et un cou de bœuf. Il portait une grande moustache épaisse qui pointait vers le ciel. Burt lui montra son atelier, ses cuves et ses alambics. Il lui expliqua rapidement le fonctionnement de son matériel. Blaise était extrêmement attentif car très intéressé.

Durant les jours qui suivirent, Blaise s’affaira aux nombreuses tâches que lui confiait Burt. Il travaillait dur, souvent en râlant d’ailleurs mais il finissait toujours son travail. Plus il travaillait, plus Burt le considérait et lui confiait des tâches importantes.

Blaise passait ses journées à tremper le malt dans l’eau et à l’en sortir. Puis il le faisait sécher, il le touraillait. Burt lui montrait les étapes de la fabrication de la bière. Surtout les premières étapes que sont le maltage et la saccharification.

« C’est chiant de faire ça » se plaignait Blaise

« Tu veux faire de la bière ou pas ? Alors ta gueule ! »

Et Blaise se taisait et travaillait

Après quelques semaines, Burt lui dit :

« Je te laisse le champ libre, fais-moi ta propre bière »

Blaise avala sa salive de travers, remonta ses manches et se mit au travail. Il passa les trois semaines suivantes à créer sa bière. Il faisait le tour des marchés pour trouver des arômes ou d’autre céréales intéressants, il ajouta de l’orge à sa bière par exemple.

A la fin des trois semaines. Il ouvrit son fût. Un doux arôme s’en dégagea. Burt vînt à ses côtés, pris une choppe, la trempa dans le fût et la ressortit pleine. Il renifla le contenu de la chope, et y trempa ses lèvres.

« Classique, tu as mis de l’orge non ? Pas mal. Pas mal pour une première. »

Blaise était tout sourire. Du moins jusqu’à ce que Burt lui mit une grande tape dans le dos pour le félicité avec son énorme main. Blaise en tomba dans le fut la tête la première.

« Bordel de… » S’exclama Burt

Il le sortit en le prenant par les pieds, Blaise toussa et cracha la bière qu’il avait dans la bouche.

« Ca va garçon ? » s’inquiétait le brasseur

« HAAAA OUAIIIIS, ELLE EST BONNE HAHA HIPS ! »

« Oui, il va bien » se rassura Burt.

Lorsque Blaise eu décuvé, Burt lui expliqua qu’il continuera à lui apprendre ce qu’il sait sur la bière et les autres alcools, la prochaine étape sera l’hydromel. En attendant, il fallait allez vendre les alcools sur le marché.

Blaise était avec son maître sur l’étale qu’ils avaient installé. Burt le poussa légèrement en avant, en contrôlant sa force cette fois ci. Blaise afficha son plus beau sourire et s’avançait vers les gens dans la foule :

« Venez goutez la bière de Burt Afengi, la meilleure dans le nord ! »

Les gens venaient déguster les bières et les hydromels, et les plus riches, souvent des caroggiens, les vins. Blaise réussie à vendre quelques bouteilles et mêmes un ou deux fûts.

Burt, derrière Blaise discutait avec une de ses connaissances.

« Ca alors, jamais j’aurais cru te voir prendre un apprenti un jour » dit l’inconnu.

« Bah écoute… Je ne le pensais pas non plus. Mais celui-là travail bien, et dur. Et surtout il a une sacrée descente. » Répondit Burt.


Pendant que Burt dicutait avec son ami, Blaise proposait de vendre quelques fûts de bières à une tavernière qui était accompagnée de sa fille. Blaise eu du mal à vendre sa bière tant il regardait la jeune demoiselle qui, elle aussi, le trouvait à son goût : elle soutenait son regard.

Les jours qui suivirent, Blaise livrait la bière à la taverne de la jolie demoiselle et il la découvrit avec bonheur au fond de la salle en train de jouer de la harpe. Blaise déposa ses fûts, prit son argent, commanda une bière évidement et alla s’installer au premier rang pour écouter la belle musicienne. Il serait resté l’écouter des heures, mais il fallait allez reprendre le travail.

“Hihihi oui allons-y” répondit l’autre.


Le caractère bien trempé des galdiry et le sang chaud de Blaise ne firent qu’un tour. A l’aide de ses bras nouvellement musclé grâce au poids des fûts qu’il portait chaque jour, il envoya les deux ivrognes au tapis en un temps record. Il partit en se lissant la moustache qu'il se faisait pousser pour imiter son maître.


“Ça vous apprendra à parler à une demoiselle de cette manière” dit Blaise

“Mais on a chpas éché malpochi nous...” répondit un des ivrognes en crachant ses dents.


[Ellipse, par ce que ça devient long là]


RolePlay : 

Partie 3 : Si on accélérait un peu ?


Les années passèrent. Blaise appris à faire toutes sortes d’alcool et son maître fut fier de lui. Il vit la jeune demoiselle plus souvent et appris son nom : Polette. Ils finirent par faire connaissance et à se marier...et oui, rien que ça! Un jour Blaise décida de rentrer à Guevrac, après quinze ans, il connaissait les secret de la bière et il voulait apporter la bière du nord en Galdyr. Il voulait revoir sa ville aussi.

Accompagné de sa femme, il prit la route du sud. En chemin ils rencontrèrent des Qadjarides. Sa femme en fut heureuse car elle voulut faire route avec eux. Blaise fit la tête quelques jours, il n’aimait pas Qadjarides.

Arrivé à Guevrac, il présenta sa femme à sa famille et à ses amis qu’il n’avait pas vu depuis de longues années.

Il ouvrit une Auberge à Guevrac, sa femme faisait la cuisine et lui produisait l’alcool, l’affaire tournait bien, à tel point que Blaise partit ouvrir une auberge annexe avec son frère Karl pour gérant, à la capitale.

Il voulut se renseigner sur les consommateurs les plus fréquents et leurs goûts en alcool. On lui racontât que le port offrait de très nombreux clients. Il visita donc le port et les quelques taverne environnante. Blaise, dans l’auberge, causa avec un marin. Il lui demanda quel alcool il préférait mais malheureusement la réponse ne fut que peux satisfaisante : « Désolé messer. Je ne bois que très peu, et contrairement à la plus part des hommes de mon équipage, jamais pendant le service. » Dit le marin dans sa barbe rousse. Le marin était élégant dans son uniforme. Lorsque Blaise le questionna sur celui-ci , le marin lui répondit qu’il avait été en fait récemment promus capitaine de navire. « Peut-être pourriez-vous m’indiquez où je puis me renseigner pour fournir la caserne local en alcool, messer heu ? » Blaise laissa l’hésitation en suspend pour que son interlocuteur lui donne son nom. Le capitaine laissa des pièces sur la table, il avait payé pour deux. L’homme lui tournait le dos et se dirigeait vers la sortie, faisant tinter ses étriers sur le sol, cape flottante au courant d’air que laissait la porte ouverte. « Allez donc voir à la capitainerie messer De Guevrac, ils seront ravi de faire affaire avec vous. Quant à moi. Je suis le Capitaine Archer, William Archer. »

[Musique épique annonçant la fin de l’épisode cross over]

Le soir même, Blaise et son frère fêtèrent l’ouverture de la nouvelle auberge. Évidement Blaise finit la tête à l’envers et ne se souvint plus de ça journée, ni du marin, ni quoi que ce soit.


RolePlay : 

Quatrième partie : Espéria ? C'quoi ça ?


La famille de Blaise était à l’abri du besoin depuis qu’il était gérant de plusieurs tavernes et éthyleries qu’il avait ouvert un peu partout dans la région. Sa femme lui avait donné trois enfants : Konrad le fils aîné ; Teodor le fils cadet et Eline la dernière venue.


Un beau jour, à la taverne de Guevrac, quelques hommes qui discutaient à une table mentionnèrent l'existence d’une île appelée Espéria. Leur conversation intrigua Blaise et Polette. “Espéquoi ? “ Chuchota Blaise à l’oreille de Polette. “Je ne sais pas, donne leur à boire, ils répondront sûrement mieux” lui répondit elle. Blaise remplit le contenu de leur chope en engageant la conversation. Au bout de quelques bouteille de bière forte dont Blaise avait le secret, l'un des étranger cracha le morceau :

"Espéria c'est une ville, sur une île. Il parait qu'il y a plein de pognon là-bas. Mais il parait que c'est assez dangereux aussi. Vu que c'est riche, ben les gens se tapent dessus tout le temps...pour le pognon quoi."

Blaise se pencha à nouveau au-dessus de l'oreille de Polette :

"Qu'en penses-tu ? Si y'a une ville très riche, on peut allez y ouvrir une taverne ou une auberge. Comme ça on se fait encore un fric monstre et on se tire avec !"

Polette soupira. “Et pourquoi pas en devenir les maitres tant qu’on y est? Tu veux quitter une affaire stable pour partir à l’aventure? On n’est pas un peu vieux? T’as pensé aux enfants? S’ils ont besoin d’aide? Hein? T’y a pensé? Ils vont faire quoi sans nous?”

“Bah, ils sont grand les gosses. Et puis Konrad reprendra la taverne. Et puis on ne partirait pas si longtemps non ? Juste le temps de se remplir les poches.” Blaise se lissa son énorme moustache.

“Où cette folie va encore nous mener... On vit confortablement et tu veux partir? Par les déesses.... Tes envies d’aventures vont nous tuer...”

“Mais non, ne t’inquiète pas mamie. Tu ne veux pas voyager? Comme lorsque nous étions jeunes?“ Lui dit Blaise en souriant.

“Sauf qu’on ne l’est plus. PAPI!!!!!!” . Polette prit un balai à côté d’elle et tapa sans grande force la tête de son mari avec la brosse en paille.

“On est vieux, espèce d’ivrogne!” dit-elle, puis retapa sur la tête de son mari de la même manière. “Et on …” commença Polette Blaise attrapa Polette par les épaules avec ses grosses paluches, puis l’embrassa : “Oui on est vieux...”

Polette dit dans un souffle audible seulement de Blaise:“Oui...” puis ajouta avec sa voix de mégère : “Frog!!!!! Ferme cette putain de porte!!!! Ça fait des courants d’air!!!!! Sac à bièrre!!!!!”


Blaise se retourna un instant et vit toutes la clientèle qui les regardaient se battre depuis le début. “On a un mariage très solide vous savez !”

Le surlendemain, Blaise annonça à son fils ainé qu'il devrait s'occuper de la taverne le temps qu'il aille avec sa mère ouvrir un autre commerce dans une ville prospère. Blaise et Polette rassemblèrent leurs affaires et quelques bricoles puis ils partirent vers le port avec leurs baluchons : Polette emmenait son rouleau à pâtisserie et Blaise sa flasque.