Utilisateur:Céara : Différence entre versions

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[https://www.youtube.com/watch?v=q5SkLq1fP1s Quand la nostalgie dévore le coeur -]
 
[https://www.youtube.com/watch?v=q5SkLq1fP1s Quand la nostalgie dévore le coeur -]
  
Un parfum d’éméchés et de danger rôde dans l’air de Gainerako. Il picote le nez et convainc les passants prudents de rebrousser chemin. Mais pas Céara. Elle n’est pas prudente de toutes manières. Et ces senteurs-là la ravissent. Ce sont celles dans lesquelles elle se baigne depuis toute bambine. Le doute, l’ambiance morose et noire ; la sensation que des êtres de basse réputation vont en chercher à la vie n’a rien d’anormal pour la jeune femme. C’est le ronron qui grouille dans les rues de Fiera et d’Ocolide. Au gré de son chemin langoureux, tout un amas de souvenirs s’immiscent en son esprit. Le visage souriant de son frère dans une partie de cartes à la taverne. La sensation désagréable de ses poignets mordus par les fers. Les effluves marines qui l’abordent la première fois qu’elle foule le sol de l’archipel des Esperies. Le premier regard sur un certain brun. Les yeux brillants d’une certaine Manarade. La face sans vie d’un certain chasseur. La perversité dans les traits d’une certaine Qadjaride. Les yeux tristes d’un certain guerrier. Le sang qui coule du nez d’un certain Caroggian. Les silhouettes lointaines de certains praes arrimés sur le port, alors que le vent marin fouette sa frimousse. Des flocons nacrés qui chutent sur une certaine chevelure aux pointes auburn. Céara crispe sa mâchoire en se tenant le front, avec le bas de la paume.
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Un parfum d’éméchés et de danger rôde dans l’air de Gainerako. Il picote le nez et convainc les passants prudents de rebrousser chemin. Mais pas Céara. Elle n’est pas prudente de toutes manières. Et ces senteurs-là la ravissent. Ce sont celles dans lesquelles elle se baigne depuis toute bambine. Le doute, l’ambiance morose et noire ; la sensation que des êtres de basse réputation vont en chercher à la vie n’a rien d’anormal pour la jeune femme. C’est le ronron qui grouille dans ses rues natales. Au gré de son chemin langoureux, tout un amas de souvenirs s’immiscent en son esprit. Le visage souriant de son frère dans une partie de cartes à la taverne. La sensation désagréable de ses poignets mordus par les fers. Les effluves marines qui l’abordent la première fois qu’elle foule le sol de l’archipel des Esperies. Le premier regard sur un certain brun. Les yeux brillants d’une certaine Manarade. La face sans vie d’un certain chasseur. La perversité dans les traits d’une certaine Qadjaride. Les yeux tristes d’un certain guerrier. Le sang qui coule du nez d’un certain Caroggian. Les silhouettes lointaines de certains praes arrimés sur le port, alors que le vent marin fouette sa frimousse. Des flocons nacrés qui chutent sur une certaine chevelure aux pointes auburn. Céara crispe sa mâchoire en se tenant le front, avec le bas de la paume.
 
Et brusquement, elle achève de rebondir dans la réalité. Des cordes vocales déchirées brandissent un cri avec ferveur : “A L’AIDE !”.
 
Et brusquement, elle achève de rebondir dans la réalité. Des cordes vocales déchirées brandissent un cri avec ferveur : “A L’AIDE !”.
  

Version du 10 août 2018 à 15:00


Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Informations HRP
Login Minecraft
Evalie
Âge IRL
19





Ardente



Identité

Prénom : Céara.

Âge : 21 ans.

Origines : Incertaines.

Taille : 1m70.

Poids : 61 kg.

Métier : Cuisinière.


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Compétences

Céara2.jpg

Cuisinière : Passionnée dans sa tâche, Céara ne considère pas la cuisine comme un métier ordinaire, mais comme un art. Intriguée voire attirée par toutes les cultures culinaires, elle mêle à ses plats une étendue de saveurs qui savent faire frémir le palais.

Escalade : Céara vogue là où son imagination l’emmène. Elle vagabonde partout, se glisse partout et se plaît à monter sur tout ce qu’elle peut. Son agilité naturelle lui a permis d’escalader les différentes structures sans mal : des collines trop hautes, des arbres perchés, des serres rocheuses à emprunter, une échelle pour aborder la cime d’un navire, voire même des toits.

Musique, le luth : Tantôt fiévreuses ou douces, les mélodies que Céara délivre lorsqu'elle joue du luth rappellent les sonorités du monde. Elle a un niveau très avancé.

Musique, le bouzouki : L’apprentissage de cet instrument a été très aisé pour la jeune femme, puisqu’il se rapproche grandement de l’art du luth. Elle a progressé relativement rapidement.









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Portrait

Céara est une sauvageonne. Aussi farouche que sa crinière faite d’un blond givré, la jeune femme valse dans les aléas fougueux de la jeunesse. Ses mèches insoumises s’éparpillent ça-et-là, sur les tempes, le nez et la bouche. Son caractère tempétueux ne trompe pas. Il suffit de se plonger dans les expressions qui serpentent sa figure pour le voir. Le pers de son regard, pareil à un éclat sombre, saisit l’horizon avec détermination. Le reflet de sa nature tenace s’y dessine. Une mâchoire carrée tient le visage de Céara, peint avec des traits fins, contrairement à sa personnalité qui n’a presque rien de délicat. Tout y est sauvage. Ses instants de douceur sont rares : ils s’attrapent aussi difficilement que des fruits perchés sur les branches d’un arbre trop haut. Ses sourcils foncés sont très suggestifs, et alertent souvent son humeur. Elle se renforce par des lèvres charnues qui se mordent et se tordent, ou délivrent un sourire en coin où dort souvent une trace de malice. Les yeux affûtés peuvent discerner une petite cicatrice incrustée sur l’aile droite de son nez. Progressivement, l’oeil dérive sur sa démarche. Affublée de l’étendard masculin, elle ne retient pas le raffinement d’une demoiselle. Ses habits sobres et portables pour un homme appuient cette impression garçonne. La confondre avec un individu masculin serait quotidien si sa frimousse et son corps n’étaient pas marqués par la signature indélébile du genre féminin. La carrure de l’impétueuse manifeste quelquefois une présence plus accentuée, puisqu’elle mesure 1m70 pour 58kg. Le sort des jeunes années lui accorde une santé prompte à défier le danger et à s'engouffrer dans les chemins bosselés de la vie. Autrement, le gabarit de la jeune femme marque une agilité qui saurait certainement sauver sa vie lors de situations précaires.


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Brin d'histoire...

Quand la nostalgie dévore le coeur -

Un parfum d’éméchés et de danger rôde dans l’air de Gainerako. Il picote le nez et convainc les passants prudents de rebrousser chemin. Mais pas Céara. Elle n’est pas prudente de toutes manières. Et ces senteurs-là la ravissent. Ce sont celles dans lesquelles elle se baigne depuis toute bambine. Le doute, l’ambiance morose et noire ; la sensation que des êtres de basse réputation vont en chercher à la vie n’a rien d’anormal pour la jeune femme. C’est le ronron qui grouille dans ses rues natales. Au gré de son chemin langoureux, tout un amas de souvenirs s’immiscent en son esprit. Le visage souriant de son frère dans une partie de cartes à la taverne. La sensation désagréable de ses poignets mordus par les fers. Les effluves marines qui l’abordent la première fois qu’elle foule le sol de l’archipel des Esperies. Le premier regard sur un certain brun. Les yeux brillants d’une certaine Manarade. La face sans vie d’un certain chasseur. La perversité dans les traits d’une certaine Qadjaride. Les yeux tristes d’un certain guerrier. Le sang qui coule du nez d’un certain Caroggian. Les silhouettes lointaines de certains praes arrimés sur le port, alors que le vent marin fouette sa frimousse. Des flocons nacrés qui chutent sur une certaine chevelure aux pointes auburn. Céara crispe sa mâchoire en se tenant le front, avec le bas de la paume. Et brusquement, elle achève de rebondir dans la réalité. Des cordes vocales déchirées brandissent un cri avec ferveur : “A L’AIDE !”.

- quand elle s'échappe au profit de la frénésie.

La sauvageonne fronce les sourcils et se dirige ni une ni deux vers la source du hurlement. Son ouïe la guide jusqu’à une ruelle acculée au coin de la rue, où les cris deviennent de plus en plus distincts. Elle voit clairement se dessiner un homme qui soulève les jupes d’une fille et baisse ses guenilles à la hâte. La face de Céara se tord et ses yeux verts s’arrondissent, alors qu’elle fait déjà craquer ses doigts. Elle se précipite sur le mâle et lui assène un coup de pied violent dans l’arrière d’un genou. L’homme s’affaisse sur les genoux, heurté et gémit de douleur, avant de se tourner pour discerner l’imprudente qui a osé. La fille, libérée de l’étreinte de son ravisseur s’empresse de s’enfuir, traumatisée et en pleurs. Le voyou tente d’envoyer son poing sur Céara sans précision. Il la frôle, mais elle l’évite de peu et réplique en allant lui flanquer son genou sur le nez. Une coulée de sang épais se déverse des narines de l’homme qui finit par voir rouge ; le désir de meurtre perlant dans ses yeux. Il se lève et attrape la crinière nacrée de Céara, avant de frapper sa joue avec un poing fermé. Elle décale la tête de profil sous l’impact et grogne de douleur, alors que son genou droit se propulse dans le ventre du bandit, à mi-chemin vers l’estomac. Cela l’achève. Il se recule en geignant. La sauvageonne en tire profit pour élancer un peu son pied vers l’arrière, avant de le jeter avec force dans les bourses de l’assaillant. Il se plie en deux, le buste baissé sur les jambes. Céara se penche vers lui et lui dit, sombre et agressive : “L’prochaine fois qu’tu touches une donzelle, sale porc d’merde, j’t’arrache la gueule !”, ce à quoi il répond avec toute la haine qui domine son être : “J’te r’trouv’rai, salope d’blondasse, et t’auras l’même sort”. La blondasse en question renifle grossièrement, les poings serrés, alors que sa joue rouge laisse entrevoir la naissance d’un hématome. Elle rebrousse chemin et part en direction de la maison des habitants qui l’hébergent, elle et Lazare. Des plissements de tissu. Des froissements d’étoffes. Des sacs qui se ferment. Une silhouette pousse la porte de la chambre et la découvre pliant bagages. Lazare l’interroge, interloqué : “Qu’est-ce qui se passe ? - On a des problèmes avec des types Lazare, répond-t-elle brièvement, affairée. - Comment ça ? Qu’est-ce que t’as fait encore ? lui demande-t-il, conscient de sa sauvagerie. - Je t’expliquerai en chemin, mais on doit partir. Alors GROUILLE TES FESSES !” s’exclame-t-elle en retour. Le jour caresse le visage de la fougueuse. “On fait le chevalier blanc, maintenant, Céara? lui demande Lazare avec un sourire en coin. -Ta gueule, répond-t-elle tout doucement, avec habitude. Gareth ricane sur la jument voisine. La jeune femme se cramponne davantage à Lazare, le laissant volontiers mener les rênes du cheval. Elle ne sait aucunement s’y prendre et n’apprécie pas cette sensation de grandeur. Son regard déterminé se dirige vers les cieux bleus, avec une seule et unique demande. Retrouver les siens.