Hors RolePlay :
Feuille simple placardée simplement aux quatre angles. L'écriture est soignée et couchée. Les majuscules et la ponctuation débordent proprement sur les lignes d'en dessous.RolePlay :
Esperiens, Esperiennes,Après avoir convoqué le conseil restreint, le dix-neuf Avril cinq cent quinze sous la lumière du créateur, dans le but d'apporter un jugement clair et équitable au messer Volturno plusieurs points ont été traités.
Dans un premier temps, les chefs d'accusation étaient les suivants :
- Responsabilité dans les événements liés à l'attaque du Quartier Ouest.
- Responsabilité dans le désordre causé en ville, notamment les incendies.
- Responsabilité dans des jugements expéditifs et arbitraires menant à des exécutions sommaires des Messer Olrick et Enockh.
- Pressions exercées sur la garde ainsi que des tortures répétées à motif personnel et non judiciaires.
- Suspicion d'un complot contre la couronne et le gouvernement d'Esperia.
- Participation à l'agression d'une Noble Dame d'Esperia.
Nous avons exposé chacune des accusations et l'accusé a apporté sa défense sur chaque point.
Après son départ, les témoins ont été entendus, les preuves ont été avancées et nous avons longuement discuté.
Le conseil restreint est tombé d'accord à l’unanimité que le Messer Volturno était coupable sans état de doute vis à vis de :
- Responsabilité dans les événements liés à l'attaque du Quartier Ouest.
- Agression d'une Noble Dame d'Esperia.
De nombreux éléments plus que bestiaux ont été apportés lors du Conseil par divers témoins et membres du conseil.
Néanmoins, ne faisant pas l'unanimité totale, je ne les énumérerais point.
En effet, il convient que chaque point détienne l'unanimité totale, nous parlons de condamner un homme.
Ainsi, après de nouveaux débats, il a été décidé à sept (7) voix contre deux (2), que le messer Volturno était condamné à l'esclavage et qu'il serait exilé au fort d'Andosse, dans la région des Marches.
Le Messer Volturno pourra y purger ses peines et son bestialisme, réfléchir à ses actes, il y repentira ses vices avant de, peut être, recouvrer une liberté exempt de toute bestialité.
Toutes ses possessions lui sont saisies et seront remises au gouvernement qui s'occupera de rendre ce qui a été volé.
Puisse son jugement servir d'exemple,
Je demeure ouvert à toute interrogation ou réclamation,
Ser Grand Intendant,
