Hors RolePlay :
Le titre de l'affiche est écrit en gros au dessus du reste du texte.Il y a des fautes de partout, c'est mal écrit et mal formulé. On voit bien que ça ne vient pas d'un homme de lettres.
RolePlay :
Je vous emmerde.Un an. Ca fait un an que je vieillis sur cette foutue île, et il a suffit d'une seule journée ce dimanche pour me dégouter des esperiens.
Depuis tout ce temps, jamais je n'ai fait d'affiche pour vous dire mes pensées, mais aujourd'hui je n'ai rien trouvé d'autre pour essayer de vous ouvrir les yeux.
Je m'appelle Jibius, je suis un vieux bûcheron hura phalangiste qui aime la bouffe, la boisson et qui déteste les cons.
Pourtant voilà un an que je vis avec vous et que je suis forcé d'assister à vos pitoyables âneries sans presque jamais rien dire.
Pas un jour sans histoire, pas une matinée sans ennuis, pas une soirée sans folie.
Sachez que j'ai souvent voulu repartir sur le continent, loin de tout ce bordel.
Mais l'Arbitrio a mis sur ma route des gens formidables, des gens de coeur et de bonnes volontés, certains me rappelant mes enfants, d'autres ma famille, d'autres mes amis.
Comme vous tous, j'ai essayé de faire mon bout de chemin et changer de vie ici.
Cependant, à chaque fois, je me suis heurté à un con. Et ces cons là, je vous pisse à la raie.
Maintenant je vais tâcher de faire simple.
Esperia n'est ni plus ni moins qu'une guerre de familles et de religions, et ceux qui ne l'ont pas compris n'ont qu'à aller vivre dans les bois.
Jamais nous n'arriverons à cohabiter paisiblement, mais grand bien nous fasse, nous n'avons pas le choix.
Vous savez, le gouvernement n'est qu'une assemblée d'énergumènes qui s'efforce à maintenir une paix, une économie et une organisation dans la cité.
Si on résume, c'est de la merde. J'ai moi même longtemps gueulé après Bill, ce trou du cul qui pour moi n'avait rien à faire sur un trône. J'avais tors.
Mais voilà, ce gouvernement gouverne des gouvernés non gouvernables, la preuve en est ce qui s'est passé ce dimanche.
Comme la plupart d'entre vous, je ne suis qu'un paysan, une type de basse société. Je prie tous les jours, je travaille quand mon corps me le permet et je mange mon pain et ma soupe à l'heure des repas.
Pourquoi ne vivez vous tous pas comme ça ?
Bien sûr, je comprends vos envies, vos ambitions. Avec toutes les pièces que je touche chaque jour dans les coffres du gouvernement, je peux vous assurer que l'envie de prendre une poignée et de me tirer par bateau m'est passée plusieurs fois par la tête.
Mais là où je vois une opportunité de manger un meilleur pain sur le continent, vous, peuple ingrat que vous êtes, vous y verriez une opportunité pour pouvoir mieux chier sur la tête de votre voisin.
Pourquoi est-ce que je vous dit tout ça ?
Et bien dimanche, j'étais parmi tous les autres phalangistes dans la caserne, lorsque le pouvoir a failli basculer, aux cotés de mes camarades Dreher.
Et comme eux, je n'ai pas compris ce que je faisais là. A l'heure où d'habitude nous travaillions tranquillement, nous étions en train de prendre la garde en tenaille, armes au poing.
Dénoncez nous, accusez nous. Nous sommes coupable de fidélité.
Fidèles à nos semblables, fidèles d'avoir suivi ceux qui se disaient porteurs de vérité, fidèles à notre religion, et fidèles à notre stupidité.
Une fois de plus nous avons été trompé, et aucun de nous ne pouvait le prévoir.
Jugez Dreher pour avoir porté des armes contre le gouvernement si vous voulez, mais aucun bon à rien ne peut remettre en doute nos bonnes intentions.
Jamais Dreher n'a voulu renverser la royauté. Vous devriez être fiers et heureux de savoir qu'il existe sur cette île des petits hommes loyaux au point d'en être aveugles.
Je défends seulement quelques membres de Dreher, la famille que j'ai quittée il y a quelques heures. J'attends de pied ferme le premier pouilleux qui voudra me contredire.
Personne ne s'est montré assez digne pour gagner la fidélité de Dreher. Nous avons été loyaux à de mauvaises personnes, car ce sont les seules à avoir su nous parler. Nous nous sommes trompés.
Cette famille sait balayer devant sa porte, et fera le tri nécessaire.
A bon entendeur.
Aujourd'hui, je n'accuse pas uniquement les phalangistes pour ce que nous avons fait, mais je vous accuse tous.
Pas foutus de se mettre d'accord, de s'organiser, de respecter les lois, d'aider son voisin, de faire preuve de bon sens, de m'écouter.
Vous êtes des sacs à vin haineux et bien trop souvent mal éduqués lorsque c'est le cas. Putins d'esclaves.
Je vous invite à venir en place forte, on vous aidera à retrouver vos valeurs. On vous ré-apprendra à passer le balais, cultiver votre potager, manier la pelle, entasser votre bois, et nettoyer vos meubles.
Pour les plus distingués d'entre vous, je vous invite à m'aider au gouvernement. Comment développer les guildes ? Comment aider le secteur primaire ? Comment améliorer les licences ?
Ma tête n'est plus toute jeune ; je cherche parfois mon béret alors qu'il est sur ma tête. Et pourtant je doute que l'Arbitrio me contredise si j'affirme en avoir encore plus dans la caboche que certains d'entre vous.
Enfin, j'invite les tribuns, les maîtres de guilde, les intendants, les nobles et qui le voudra à réfléchir sur comment améliorer notre société, nos classes sociales, notre façon de vivre. Venez me voir.
Cette folie de l'Apothi a montré bien des problèmes. Nous ne savons pas qui respecter, car au fond le respect ne s'obtient pas avec des armes, des amendes, ou une ligne sur un papier (gardes prenez en de la graine).
Le gouvernement est facile à renverser. Vous pouvez le prendre, allez y, ce n'est qu'un dispensaire, une caserne et une place centrale. Mais tant qu'on aura de quoi payer des gardes, ça ne sera pas facile.
La noblesse elle même n'est pas respectée, dame Lindèn en a fait les frais. Je lui présente d'ailleurs mes plus plates excuses pour ce qu'elle a pu subir, et contrairement à ce que certains peuvent penser, nous seront toujours là pour une Dame d'une telle bonté.
Vous autres qui avez pris les armes pour défendre le gros Bill et Ser Luka, ne soyez pas fiers non plus. Vous êtes les mêmes que ceux qui ont causé plus ou moins directement cette "rebellion".
J'espère être mort avant de voir toutes les autres saloperies qui vont être faites sur cette île.
Si vous n'êtes pas prêts à changer, alors que chaque clan prenne son quartier, que le gouvernement disparaisse et que la guerre soit déclarée.
Honte à vous.
Et ceux qui ne me comprendront pas, je vous emmerde.
Jibius, votre conseiller à l'économie.