Argent et fortune dans le culte d’Arbitrio

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La richesse et l'argent étant des éléments fondamentaux de la vie humaine, le culte d'Arbitrio se positionne sur le sujet.

Doctrine religieuse et réalité

La richesse est une force très importante sur le continent au sein des nations arbitrées et l'argent régit une bonne partie des relations humaines. La religion peut influencer sur ce sujet mais elle ne peut le régir de façon totale à cause de la religiosité variable des gens et de la difficulté des religieux d'être suffisamment présents ou influents pour avoir un effet. En outre, un autre problème majeur est que les institutions religieuses doivent comme toutes les institutions se financer pour fonctionner et ses propres membres ne sont pas immunisés contre les questions financières. Qu'ils participent au pouvoir ou en soient extérieurs, les religieux sont forcés de composer avec les réalités économiques du contexte dans lesquels ils se trouvent. Certains qu'on peut considérer comme intègres, radicaux (voire extrémistes), ignorants ou tout cela à la fois appliquent cependant toutefois leurs principes à la lettre.

Monachisme

Principe de base

La richesse ne constitue pas un but dans le monachisme mais bien un moyen utile pour accomplir des missions bien-arbitrées et éventuellement atteindre l'Adaar. Dés lors, le monachisme recommande que l'argent soit acquis de façon bien-arbitrée et serve principalement à accomplir des tâches bénéficiant à autrui et, si possible, au plus grand nombre. On considère donc qu'une responsabilité du riche est de pratiquer la charité auprès des plus pauvres et de contribuer au financement du culte. L'utilisation bien-arbitrée de l'argent contribue à l'arbeta mais le fait d'en avoir n'a aucune importance.

La primauté de l'usage

Dans une relative mesure, le monachisme considère également que l'utilisation bien-arbitrée de l'argent éclipse son acquisition mal-arbitrée. Par contre, l'utilisation de l'argent bien acquis à des fins mal-arbitrées est tout à fait condamnable moralement.
Un tel enseignement est rarement évoqué officiellement mais plutôt utilisé par les moines de terrain pour faire progresser les individus peu recommandables vers la vertu. Ainsi, si un voleur se demande quoi faire de son butin, un moine compréhensif lui recommandera de tenter de rendre l'argent pour racheter sa faute s’il n'a pas été violent et, à défaut, de donner tout ou partie de cet argent au monastère pour accomplir des tâches bien-arbitrées.

Phalangisme

La position phalangiste considère que l'argent n'est pas un but mais bien un outil et que cet outil s'accompagne d'une certaine responsabilité et de devoirs. L'argent doit ainsi s'utiliser de façon bien-arbitrée.

Argent et statut social

Il existe dans le phalangisme l'idée que l'argent est lié au statut social. L'argent donnant de la puissance, il est immoral pour un phalangiste qu'un sujet puisse être plus riche que son dirigeant car il pourrait être tenté de corrompre son dirigeant sans pour autant être lié par les mêmes devoirs de supériorité morale que celui-ci. Il existe plusieurs interprétations de comment régler cette situation. Une des thèses majoritaires est que la richesse doit s'accompagner d'un enseignement moral. Ainsi donc, un riche aurait la responsabilité de s'éduquer, de participer au culte, de participer au bon déroulement du culte et de se comporter de façon bien-arbitrée au même titre. De même, la taxe est considérée comme un moyen moral de transférer la puissance financière des riches aux dirigeants et de leur permettre de sauvegarder l'ordre moral. Alternativement, certains préconisent que les riches devraient pouvoir, s’ils sont moralement dignes, être élevés à un statut supérieur afin que leurs devoirs soient plus adaptés à leur puissance.
Ainsi, le phalangisme peut aussi bien être opposé, neutre ou favorable à la fortune.