Garde honnête

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La Garde Honnête est le nom donné à la garde de la Capitale entre la nuit rouge le 3 février 512 et le siège de la Capitale le 6 juin 512.

Au cours de cette période, la Capitale avait vu la fuite de sa noblesse, de nombreux bourgeois et sa descente dans l'anarchie. L'Ordonnance normalement en charge de la garde ne fonctionnait plus en raison de la fuite de nombreux fonctionnaires et la guerre opposant les membres de la Nomenclature. Enfin, le gouverneur capitalin Alceste Vison s'était enfui auprès de la garnison locale de la Légion royale, abandonnant complètement la cité.

Dans ce contexte, la majorité des gardes avait déserté. Cependant, plusieurs gardes et sergents qui avaient participé à la lutte contre le brasier de la nuit rouge continuèrent à se rendre dans les casernes. Après quelques jours d'incertitude qui vit de nombreuses désertions, un groupe de sergents soutenus par quelques fonctionnaires (principalement issus de l'Ecole des lois de Bayens) décidèrent de continuer leur mission et de « réformer » la garde.

Le groupe prit les décisions suivantes. Les gardes et fonctionnaires volontaires oeuvreraient gratuitement et feraient valoir leurs droits à une solde dés le retour d'un roi. Tous s'engageraient à refuser tout pot de vin et rendraient justice sans respecter la politique ou les relations. La décision fut reçue avec surprise. Certains gardes désertèrent sur le champs. D'autres renaclèrent. Toutefois, de façon surprenante, la majorité des gardes encore présents acceptèrent.

Dans les jours qui suivirent, la garde s'organisa. Les sergents et fonctionnaires négocièrent tous azimuts. Ils obtinrent de certains marchands et quelques patriciens des promesses d'approvisionnement en nourriture de façon gracieuse ou à des prix cassés qui seraient remboursés à la fin de la guerre. Ils collaborèrent avec des moines de l'abbaye et du monastère de la cité pour organiser funérailles et soins de victimes et gardes. Enfin, plusieurs artisans ruinés acceptèrent de travailler gratuitement pour la garde en échange de nourriture et surtout de protection. Des esclaves laissés sans maître dans les ergastules ou les rues furent également saisis et mis à profit.
Ces développements conduisirent plusieurs gardes et sceptiques à reprendre leur poste.

La garde honnête se mit ainsi à maintenir l'ordre et rendre la justice autant que faire se peut. Sans s'immiscer dans les conflits entre bandes criminelles, elle tenta tant que possible de régler les affaires des civils, récupérant aussi les victimes et les protégeant. Enfin, et surtout, elle empêcha à de nombreuses reprises des incendies de se transformer en brasier et de raser la cité.

La garde honnête connut cependant une fin tragique. Lorsque Lionel Adagan attaqua la Capitale par la mer, la garde tenta d'organiser des barricades, pensant que la légion et la garde royale viendrait les soutenir. Cependant, elle affronta seule les forces d'Adagan. En infériorité numérique et ignorante de ce type de combat, la garde fut écrasée. Ses survivants furent arrêtés, exécutés ou réduits ou esclavage par les troupes de nouveau roi Julyan VIII Adagan.