Incident de Lissenbot

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L’Incident de Lissenbot est un évènement qui agita la ville de Lissenbot en 512 mais dont les événements commencèrent en 511.

Remarques à l’intention des joueurs

Les événements de Lissenbot ne sont que très vaguement connus par les adaarions et sont largement inconnus ailleurs. L’affaire a été dissimulée et les détails sont souvent mal connus même pour leurs participants et pour les habitants de Lissenbot.

Contexte

Depuis 506, le mouvement kantaisäiste avait commencé à véritablement s’étendre hors de Svarstak, notamment grâce à la bienveillance dont il jouissait à l’époque de la part du Sovitelija Jurgen Yvanakivis, de certains membres du Valtuusto et de bon nombre d’adaarions. Le mouvement avait alors pris le contrôle de Svarstak depuis la fuite de son apothi, dernier opposant sérieux au moine Rhunnio et à Ossian Kiirehtia.

A Lissenbot, le mouvement possédait un certain nombre d’adeptes mais aussi des contacts importants au sein de ses élites, notamment la famille Veera à laquelle Ossian était lié par le mariage. En outre, la cité présentait un intérêt tout particulier pour le mouvement. Grâce à sa position centrale dans la Maasydan et notamment entre le Laaksot et Golvandaar, la cité de Lissenbot permettait à qui la contrôlait de disposer d’une énorme influence dans la région.

La résolution de l’Assemblée

Le 2 février 511, l’Assemblée urbaine de Lissenbot se réunit à la demande du johtaja, Katrina Veera. Un plan fut adopté pour entièrement réparer les murailles de la cité, un plan devant être partiellement financé de façon laissée à la discrétion du johtaja. le projet étant conséquent, il fut décidé d’engager de l’aide extérieure. Les architectes et maçons choisis étaient principalement issus de Golvandaar et Svarstak. Le chantier fut confié à Mikkel Seinatik, un maître-maçon de la Corporation de la Pierre de Golvandaar, et à un architecte au service des Kiirehtia.

Les travaux

Seinatik entama les travaux en avril 511, commençant à faire venir des fournitures. Le chantier était rapide et tout le pourtour de la cité se couvrit d'échafaudages en deux mois. Le 18 juin, des moines du monastère local voulurent entrer dans une des tours rénovées pour consacrer un pilier arbitré mais leur présence causa une rixe parmi les travailleurs, forçant les moines à se retirer. Par la suite, la garde de Lissenbot fut chargée de séparer les chantiers de la population.

Les caches

La famille Kiirehtia acheta au cours de l’année 511 de nombreuses maisons et échoppes qui furent louées à des adeptes kantaisäistes. Des habitants voisins purent remarquer que les déménagements y étaient fait de nuit et par des groupes d’individus à l’air nerveux. Plusieurs échoppes étaient ainsi indiquées mais n’ouvraient pas et refusaient de rejoindre les corporations locales.

L’incident

Le 3 janvier 512, une fête fut organisée par Mikkel Seinatik pour fêter l’arrêt des travaux durant la Nivôse. La plupart des travailleurs se rendirent à l’événement. Durant la nuit, une troupe de gardes montagnards, de moines vakoojas et d’urbanis de la Garde Bourgeoise dirigés par des inconnus présentant des documents signés du markiisi des rajavartis et du Sovitelija Jurgen Yvanakivis bouclèrent le lieu des festivités et les issues de la ville.

Le premier raffut eut lieu à la caserne de la garde locale de Lissenbot qui fut désarmée et enfermée dans la caserne sous bonne garde. Le deuxième fut au campement où les soldats convergèrent vers les travailleurs et arrêtèrent tous les individus présents. De nombreuses échauffourées eurent lieu, notamment face à des travailleurs ivres. Plusieurs incendies éclatèrent, forçant les habitants à tenter de les éteindre sous la surveillance peu coopérative des soldats. Durant le reste de la nuit et le lendemain, les habitants furent interdits de sortie mais purent voir que les fameuses échoppes et maisons qui avaient intriguées les habitants étaient visitées une par une. Leurs portes étaient défoncées sans sommation et les soldats en sortaient des caisses d’armes et des individus arrêtés. Les bâtiments incendiées furent aussi inspectés et on en sortit des sacs fermés.

Pendant les jours qui suivirent, la ville resta fermée mais des maisons continuaient d’être visitées et des personnes furent arrêtées et emmenées par les soldats. Le 12 janvier, une colonne de personnes en chaîne quitta la ville.

Conséquences

Au cours du mois de janvier, l’assemblée de la cité confia à l’apothi local le rôle de johtaja. Celui-ci renouvela l’ensemble des postes. Katrina Veera, sa famille, plusieurs notables hyvas et les adeptes de la cité avaient tous disparus. Les bâtiments suspects furent tous réquisitionnés par la cité et nettoyés par des moines avant d’être progressivement revendus. Quant au chantier des murs, il fut interrompu à demi-inachevé et les échafaudages furent démontés.

A Svarstak, les adeptes virent arrivés les rescapés de Lissenbot dont Katrina Veera qui reçut asile au sein du manoir Kiirehtia. A partir de ce moment, les personnages officiels du Monastère Adaarion et les non-adeptes devinrent persona non grata au sein de la cité.

A Golvandaar, plusieurs arrestations eurent lieu autour de la Corporation de la Pierre et des adeptes du mouvement kantaisäiste. Dans les mois qui suivirent, plusieurs sages du Valtuusto (favorables au mouvement) se retirèrent pour des raisons de maladie.

En dehors de Lissenbot et Svarstak, l’Incident fut largement ignoré. Des rumeurs circulèrent à propos d’une vague d’incendie, d’une émeute de maçons ivres ou de l’arrestation d’une “guilde de voleurs”, une idée qui amusa beaucoup.