Juhla

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La Juhla ou célébration des défunts (ou simplement “célébration”) est un rite monachiste célébrant les défunts.

Concept

La Juhla est un rite servant à rappeler l’importance des morts sur l’Adaar, les arbetas de ses proches et les bienfaits de leur existence en règle général. C’est un rite particulièrement joyeux.

Organisation

La Juhla ne peut être organisée qu’après la période du Deuil. Une fois cette période passée, la Juhla peut être théoriquement organisée sur demande et de façon renouvelable. Il est cependant considéré qu’attendre un an au moins avant de réaliser une nouvelle Juhla au même endroit est préférable.

Déroulement

Les croyants se rendent dans la salle de prière choisie pour le rite. Le moine organisant la cérémonie prend alors la parole et effectue un court discours indiquant quel(s) défunt(s) sont célébrés. Il invite alors à réaliser une courte prière funèbre et à ce que les croyants se tiennent par les mains. La prière finie, il prononce “Kuunia Arbitrio” avec entrain et force. Il peut alors prononcer un discours plus ou moins long au cours duquel il célèbre le défunt de toutes les façons qu’il juge approprié. Le discours est ponctué par l’assemblée s’exclamant “Han Siunataan” ou “Qu’il soit béni!”. Après cela, des croyants sont invités à parler des bienfaits qu’a accompli le défunt et de l’importance qu’ils ont eu pour eux. Chaque passage est également ponctué par la même formule. Lorsque plus personne ne souhaite prendre la parole, le moine peut prononcer quelques mots finaux avant de prononcer la formule: “En attente de nos retrouvailles, Kuunia Arbitrio!” ou “Odottaa jalleennakemistamme, Kuunia Arbitrio!”.

La cérémonie est souvent suivie d’une festivité non-religieuse. La Juhla est ainsi un prélude très courant à une fête de famille ou de village.

Usage politique de la Juhla

La Juhla, bien qu’étant le plus souvent sincère et faite à la demande de proches des défunts, est couramment utilisée à des fins politiques pour glorifier l’un ou l’autre personnage et à des fins de propagandes de tout type. Dans ce cas, il survient quelques fois que des gens soient payés par les organisateurs intéressés pour assister, parler ou “chauffer la salle” lors du rite afin de simuler un enthousiasme. Les Juhlas faites en souvenir de dirigeants sont très courantes dans les contrées monachistes, notamment dans le Royaume Central pour la personne du Roi ou la Nation adaarionne pour les Sovitelijas.