Le village

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Ce recueil à été écrit par Nazo


L'étranger

L'étranger

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Assis plus loin là bas sur un de ces vieux bancs
Ca fait déjà dix ans qu'un jour il est arrivé
Avec tout son barda un matin de printemps
Il s'est installé dans ce village pour mieux recommencer
Sa vie qui n'était pas pour lui complètement tâchée
Par le bonheur c'est ce qu'il voulait cacher
Alors il s'installa ici entre les vents de ce pays
De ce pays douloureux qu'il fallait apprendre à aimer
Ici donc le voilà aujourd'hui maintenant
Parmi tous ces bons gens qui ne l'ont pas accepté
La tête dans ses bras et calé sur ce banc
Juste à quelques pas de là
Plongé au fond de ses pensées

Vous qui m'appelez l'étranger
De vous je n'ai plus rien à faire
Vous qui m'avez tant demandé
J'ai laissé passer du temps
Je ne serai plus le dernier
Qui a le devoir de se taire
Sachez que tout est terminé
J'ai décidé de vous dire non

Incompris le voilà avec le sentiment d'être un peu différent
Malgré ces années passées, portant souvent sa croix sans être combattant
Lui qui n'a jamais voulu se cacher derrière le pêché
Ce ne fut que son choix de subir gentiment
En pensant que le temps saurait comment l'accepter
Ne vous y trompez pas qu'il s'est dit trop souvent
Je ferai de moi l'ami même s'il faut me dénaturer
Il a suivi sa voix, plus sincère et plus grand
Que tous les habitants de ce village étriqué
Mais rien ici ne va si on n'a pas le sang
Après les bonjours venait très vite de l'animosité

Vous qui m'appelez l'étranger
De vous je n'ai plus rien à faire
Vous qui m'avez tant demandé
J'ai laissé passer du temps
Je ne serai plus le dernier
Qui a le devoir de se taire
Sachez que tout est terminé
J'ai décidé de vous dire non

L'esprit petit, étroit qui planait indécent
Doucement survolant l'unique façon de penser
Avait trouvé sa proie, son dévot, son amant
Comment aller de l'avant si l'on est déjà condamné

De vous je ne reçois rien que des boniments
Vous autres prétendants d'une certaine lignée
Un jour je serai roi aujourd'hui je le sens
Alors sachez que de vous je ne veux pas être adoubé

Vous qui m'appelez l'étranger
De vous je n'ai plus rien à faire
Vous qui m'avez tant demandé
J'ai laissé passer du temps
Je ne serai plus le dernier
Qui a le devoir de se taire
Sachez que tout est terminé
J'ai décidé de vous dire non

Vous qui m'appelez l'étranger
De vous je n'ai plus rien à faire
Vous qui m'avez tant demandé
J'ai laissé passer du temps
Je ne serai plus le dernier
Qui a le devoir de se taire
Sachez que tout est terminé
J'ai décidé de vous dire non

Vous qui m'appelez l'étranger
Vous qui m'appelez l'étranger
J'ai décidé de vous dire non

L'idiot du village

L'idiot du village

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Lui qui voulait, l’embrasser tout partout sur le cou
Lui qui souhaitait, s’approcher lui écrire des mots doux
Lui qu’attendait, ce beau jour pour enfin lui dire nous, la fille du boulanger était super mais son père était fou

Ce beau jeune homme, n’avait pas vraiment toutes ses bases
Il était comme, qui dirait en retard de 3 cases
Nourrit au rhum, vivant sa vie par période et phase accumulant la somme de ses 20 ans il jouait fort de ses phrases

Je n’ai pas peur ! de ce que pense le boulanger
De sa sueur ! il n’est qu’un homme un peu doux je sais
Moi j’ai un cœur ! et je suis prêt à lui demander, en jurant sur l’honneur la main de sa fille que j’aime en secret

Dans le village ! on savait que ça posait problème
Même le courage, ne peut venir d’où contre gêne ??
Ses mains sont larges ! elles ont comme déjà eu tant de peine
Mais le jeune percheron oubliait ça sous l’emprise de ses gènes...

[Refrain] L’idiot du village
Toujours dans les nuages
Arrivé à un âge où il voulait tant se marier
Il ne manquait pas de courage
L’idiot du village
Malgré son entourage, il serait bien se débrouiller

Il traversa la grande place, d’un bon pas décidé
Devant les vieux, qui étaient là, et monsieur le curé
Ses avants bras mis dehors, les manches relevées, la cadence était là et puis lui vint la marche du condamné

Donc le voilà arrivé devant le vieux fournil
Plein de débat, pleins de grands gestes vraiment inutiles
Et bla bla bla ! excitant un peu plus le fossile, qui prit une bûche en bois pour l’aider à percuté le profil
Du prétendant qui bien-sûr était très sûr de lui
Ce jeune amant qui n’a jamais embrassé que lui
Et pour longtemps, maintenant c’est dans son parti
Il faudra bien pourtant qu'Eugène accepte que sa fille se marie

[Refrain]
L’idiot du village
Toujours dans les nuages
Arrivé à un âge où il voulait tant se marier
Il ne manquait pas de courage
L’idiot du village
Malgré son entourage, il serait bien se débrouiller

Le temps passa sous le regard moqueur du clocher
Des jours, des mois, 2-3 ans se sont déjà écoulés
Lui qui tu vois, n’arrêtait pas de se délecter
L’histoire n’était pas finie, le jeune homme n’avait pas renoncé
Il continua, s’acharna contre le boulanger
Re-bla bla bla, re-coup de bois sur le bas-côté
Après tout ça, le jeune homme n’était plus vraiment frais mais enfin il gagna petit à p’tit le respect de son ainé !

Et nous voilà tous ensemble ici bien réuni
Pour le mariage de sa fille , la très belle Eugénie
Et le courage que le boulanger nous a promis
Le pain serait gratuit, aujourd’hui que ce jeune homme soit bénis….

[Refrain]
L’idiot du village
Toujours dans les nuages
Arrivé à un âge où il voulait tant se marier
Il ne manquait pas de courage
L’idiot du village
Malgré son entourage, il serait bien se débrouiller

L’idiot du village
Toujours dans les nuages
Arrivé à un âge où il voulait tant se marier
Il ne manquait pas de courage
L’idiot du village
Malgré son entourage, il serait bien se débrouiller

Le dragueur

Le dragueur

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Je la regarde un peu plus loin et je ne sais pas comment lui parler
Me voila là je lui dis rien l'abruti que je suis semble bloquer
Je ne sais pas s'il faut bouger, me rapprocher de la belle éloignée
faire quelques pas avancer ou reculer pour mieux sauter
Ave Maria me revoilà
les derniers sont ils vraiment les premiers ?
Elle est si belle oh oui mais moi je ne fais que ressembler à mes pieds
Et ils n'en n'ont rien à faire mes camarades de l'autre coté
Ils me tendent au loin n verre afin de l'oublier

Refrain :

Allez les gars on est partis pour toute la soirée
Allez les gars les filles d'ici ne vont pas nous pas nous aimer
Alors on boit on oublie ça
On le sait bien oui mais voilà

Je me rapproche tout en dansant mais je crois qu'je vacille de tous cotés
mains dans les poches et chancelant
Bientôt le ridicule va me tuer
je m'accroche à mon histoire
je suis sur de ne pas rêver
et si je danse dans le noir sur qu'elle va me kiffer
ça y est je suis à quelques pas la belle na m'a pas encore calculé
je chante fort lalala en espérant qu'elle va se retourner
mais elle n'en a rien à faire elle à l'air préoccupée
comment pourrais-je lui plaire moi l'ancien perturbé

refrain

elle est partie main dans la main avec un mec qu'était juste à coté
moi plus trop frais et pas très fin
je n'ai rien vu de ce qu'il s'est passé
j'ai fini avec mon verre avec mes potes et mes idées
mais qu'ai-je donc fait à l'enfer pour na pas être aimé ?

refrain x2

L'amoureuse

L'amoureuse

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Il l'a revoit
Toujours douce et belle, un peu fofolle
Courir devant toute sol
Pour être promis à l'école
Relent les fois
Ces quelques mots et ces belles paroles
Allez plus vite Anatol
Comment veux-tu qu'on s'envole?
Elle se souvient de ses bons moments qu'il a partagé
Avec la fille qu'il aimait tant
Mais sans jamais se l'avouer
Il se souvient des rires d'enfants de toute cette complicité
Qu'ils fallait caché au plus grand pour ne pas être moqué
Mais un jour vient le temps ou il a fallu grandir
Convaincre ses sentiments de ne surtout rien lui dire

Prisonnière d'un aimant
Elle l'a vu un jour venir
Un de ses beaux délinquants
Il l'a appris à souffrir

Mais pourquoi les filles aiment tant les garçons dérangés
Ceux qui ne vont jamais aux champs et qui n'aime pas travailler
Pourquoi les filles aiment les méchants?
Ce fils de charpentier
Qui le traitaient de gros fainéant afin de la faire rigoler

La douce, l'amoureuse
Celle qui l'aimait en secret
En blouse
Si joyeuse
Quand elle vendait du muguet
La belle épouse
Prometteuse
N'étais plus ce qu'elle était
Vivant jalouse
Malheureuse
D'avoir choisi le mauvais

Passe les jours, son amour était un peu plus condamné
Complètement attirée par ce voyou bien nommée
Aveugle et sourde devant ce très beau parolier
Elle ne pouvait que l'aimée
Lui était bien trop coincée
L'autre lui disait que son avenir était tout tracé
Qu'ici il n'y est que ??
Il serait bien plus fortuné

L'autre lui disait que rien n'es pire
Qu'un village de gens aveuglé
Que lui bâtirait un empire
Qu'le monde serais a ses pieds
Bien sur tout était beau
Tout étais mis en couleur
Le cadre, fabuleux tableaux,
Tout avait de la valeur
Derrière se grand manteau valorisant l'extérieur
Il n'était fait que de mot
Mais sans encre à l'intérieur

Mais pourquoi les filles aiment tant les hommes dit écorchés
Ceux qui se plaigne tout le temps d'avoir eu un drôle de passé ?
Pourquoi les filles aiment l'argent et tout ce qui peux brillé ?
Quand un homme se dit différent elles sont toute prête à l'écouté

La douce, l'amoureuse
Celle qui l'aimait en secret
En blouse
Si joyeuse
Quand elle vendait du muguet
La belle épouse
Prometteuse
N'étais plus ce qu'elle était
Vivant jalouse
Malheureuse
D'avoir choisi le mauvais

Le revoilà
Déjà quelques années ont passée
Il n'a pas vraiment changé
Ses études sont terminées
Il l'a revoit
La bas de l'autre côté
Entourée de trois mouflets
Elle vend toujours du muguet
Mais pourquoi les filles sont vaincues
Avant d'avoir lutté
Devant certain individu
Qui ne sont fait que pour parlé
Pourquoi cette fille sembla perdu
Un peu déboussolé
Quand elle l'a enfin aperçu
Cet homme revenu du passé

La douce, l'amoureuse
Celle qui l'aimait en secret
En blouse
Si joyeuse
Quand elle vendait du muguet
La belle épouse
Prometteuse
N'étais plus ce qu'elle était
Vivant jalouse
Malheureuse
D'avoir choisi le mauvais

La douce, l'amoureuse
Celle qui l'aimait en secret
En blouse
Si joyeuse
Quand elle vendait du muguet
La belle épouse
Prometteuse
N'étais plus ce qu'elle était
Vivant jalouse
Malheureuse
D'avoir choisi le mauvais

L'ami

L'ami

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On m'a raconté des histoires
Répété que c'était fini
Que certaines chansons à boire
N’avait plus le même goût qu'aujourd'hui
On m'a raconté que le soir
Quand je traînais seul près de l'abbaye
Je vomissais mon désespoir
Pour le doux prénom d'une fille
Et que j'errais dans ces ruelles
Entrain de me noyer de vin
Pensant à cette demoiselle
Au souvenir de mon chagrin

Refrain :

Alors écoutes moi l'ami
Ecoute bien ce que j'ai fait
Car j'ai réuni la famille
Pour leur conter ce que je sais
Je leur ai dit que cette fille
N'était pas celle que j'aimais
Que mon cœur était à Camille
Et qu'ainsi il le resterait

On m'a raconté mon ennui
Devant la glace ce jour là
Chapeau haut de forme et queue-de-pie
Tout ce dont je n'me souviens pas
On m'a raconté que j'ai dit oui
Devant le prêtre et ces gens là
Devant la famille les amis
Qu'avaient l'air tous contents pour moi
Oui mais j'étais devant l'autel
Et je ne me sentais pas bien
Entouré par toutes ces chandelles
Et la bénédiction des miens

Refrain

On m'a raconté qu'aujourd'hui
Qu'mes affaires avaient décollé
Grâce au talent et aux produits
De mon beau-père et de son blé
On m'a raconté qu'c'est ainsi
Qu'j'avais de quoi m'faire respecter
Si ma terre était hors de prix
Mon avenir serait assuré
Mais j'ai toujours cette dentelle
Que je tiens souvent dans les mains
Ce cadeau de mon éternel qui vient d'un pays lointain


Refrain :

Alors écoute-moi l'ami
Moi l'ami
Alors écoute-moi l'ami
Ce n’est pas fini

La rumeur

La rumeur

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La rumeur est partie d'ici
Non loin du village et puis du pays
La rumeur est partie d'ici
Non loin du village et puis du pays
Mais n'aie pas peur de moi mon ami
Je ne suis pas vraiment ce que l'on dit
Moi j'ai un cœur qui chante et qui rit
Je ne serai jamais ton ennemi

Elle s'est posée un jour ici au village
Pour conter une histoire, une pleine page
Des ragots colportés tel un radotage
Tout était bien étudié pour que cela se propage
Mais personne ne voulait bien se demander
Si cela était vrai ou tout inventé
Et les seuls qu'il parait n'ont pas fait douter
Tous les bons gens rassemblés
Là dans l'ombre du clocher

Refrain

Elle disait de toi de moi qu'on était fous
Qu'on n'avait pas le droit de se mettre debout
Que des gens "ici bas" étaient gardiens de tout
Et qu'il ne fallait surtout pas se rapprocher de leurs sous
Elle crachait et parlait de légitimité
Tel un trait par une craie tout était limité
D'un côté les mauvais de l'autre les guindés
Elle m'a jeté où tu sais... je ne l'ai pas empêchée

Refrain

Mais bien sûr comme toujours le temps est passé
Et la rumeur autour seule s'est effacée
Passer de bourg en bourg a dû l'épuiser
Faire jouer au coq du tambour n'a pas suffi à l'aider
Mais je n'espère pas que tous ces gens d'à côté
Tous ceux qui sont là-bas de l'autre côté
A quelques pas de moi qui peuvent écouter
Font de la rumeur un toit afin de se protéger

Car la rumeur est partie d'ici
Non loin du village et puis du pays
La rumeur est partie d'ici
Non loin du village et puis du pays
Mais n'aie pas peur de moi mon ami
Je ne suis pas vraiment ce que l'on dit
Moi j'ai un cœur qui chante et qui rit
Je ne serai jamais ton ennemi
La rumeur est partie d'ici
Non loin du village et puis du pays
La rumeur est partie d'ici
Non loin du village et puis du pays
Mais n'aie pas peur de moi mon ami
Je ne suis pas vraiment ce que l'on dit
Moi j'ai un cœur qui chante et qui rit
Je ne serai jamais ton ennemi

Elle disait de toi de moi qu'on était fous
Qu'on n'avait pas le droit de se mettre debout

La rumeur, la rumeur...

La Païenne

La Païenne

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Elle mit ses affaires dans un sac en toile
En petit flacon de verre se parfum qu'elle aime tant porter
Puis enlever la terre et rembourré de paille
Ses vieux sabots qui au loin l'on t'emporter

Les cheveux long et lisse cacher dans un bonnet
Les yeux plein de malice prêt a commettre des fait
Une allure de délice mieux qu'un trésor un coffret
Au cou un joli pendentif qui ferait parler un secret
Elle entend les pas lisse qui viennent de la forêt
De ces filles et ses fils ainsi perdu a jamais
Victimes des maléfices dont le village connait
Quand elle vécu des sacrifice afin de connaitre la paix
Mais la jeune fille sait bien elle qui as tant écouter
La nature en son sain ces bruit de l'autre coté
Elle qui sait comment plaire a toutes ces âmes égarée
Allongé prêt des pierres sacrée qui un jour ont était levée
Elle se demande encore si la beauté est ici
Et si ce simple décor ne peut être que maudit
A la vie a la mort qu'elle dit les yeux tout mouillé
Je ferais de mon corps ce que je veut c'est ainsi décidé

Refrain

Ce jour là était gris un de ces jours plein de brume
Dans le froid sous la pluie un peu plus loin dans les dunes
Elle est rester la nuit pour reprendre la coutume
Autour du feu la louve ici pouvait seule pleurer a la lune
Elle parla a la terre lui confessant sa douleur
Se livrant toute entière ouvrant son coeur et ses peur
Je ne sais pas ma mère si je suis a la hauteur
Le don que j'ai ne peut pas plaire a tout ces hommes inquisiteurs
Puis l'aube s'est levée et elle est enfin rentrée
Les cheveux tout mouillé le regard déterminé
Elle m'as dit sans bouger écoute moi mon aimé
Je pars de ce pays mais je ne pourrais jamais t'oublier

Refrain

J'ai compris bien plus tard qu'elle voulait me protéger
Que même des rempart n'auraient pas pu nous sauver
Ces croyant sur le tard semblait trop déterminé
Leur feu éclairait tel un phare les paîens qu'était aveuglé
Mais je la sens toujours tout près de moi au village
Passant aux alentours souvent derrière des nuages
Et ce parfum d'amour dans le vieux site des sage
Je la revoit le jour ou elle m'as dit qu'ici rien n'est en cage

La sorcière

La sorcière

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L'oeil vif,
Le regard dans le coin,
L'esprit agressif.
Avec une patte en moins,
La bête ne semble pas craintive.
Le dos dans le vent,
Elle attend le moment propice pour rire de tous ces gens croyant,
Qui espèrent le retour du fils.
Très loin du parvis,
Là-bas,
Sur l'herbe bien verte,
Assise à quelques lieux d'ici,
Impatiente que les portes soient ouvertes.
Elle a pris ses repères,
Surplombant le village,
Elle que l'on dit sorcière s'est donnée l'envie de hurlee sa rage.
Mais l'assemblée sait que tous les dimanches se répètent,
Et qu'en sortant de la messe
Des injures viendront d'une trouble fête.
D'une très vieille dame,
Qui a vécu le drame.
La perte d'un enfant quand le malheur est tombé sur nos âmes.
Que le peste soit,
Que la peste les maudissent ici,
Que personne dans ce village n'ait le droit de vivre avec l'envie.
Comme elle les détests,
Tous ces gens,
Elle, tout ce qui lui reste,
C'est une jambe et le malheur d'être née

Refrain:
Ainsi va celle qui n'a jamais oublié,
Sous les chandelles,
Les démons du passé
Ainsi soit-elle,
La femme qui n'a pas brodé,
Loin dans le ciel,
Son bonheur est gravé.

Les corbeaux volent au-dessus du très vieux clochers,
Et cette soi disant folle attends toujours sa logorrhée.
Encore plus volontaire que tous ces dimanches passées,
Aujourd'hui c'est l'anniversaire maudit où le mal à frappé.
Il y a eu la mort,
Venue avec toute sa violence,
Choisissant bien ses corps,
Pour les caresser avant de souffrance.
Une maladie venue par l'océan ,
La vieille y perdit son mari,
Sa fille, son seul et unique enfant.
Alors la voilà, accusant tous ces bons croyant,
Tous ceux qui lui avaient dit que la foi guérissait le mauvais sang.
Et que si leurs dieu,
Rappelle tous ceux qu'ils aiment,
Qu'il suffit d'être heureux pour eux,
Mais la vieille s'est remplie de haine

Refrain

Les cloches sonnent,
La messe est maintenant terminée.
Puis un bruit qui résonne,
Les portes de l'église s'ouvrent et puis font passer.
Un grand soleil,
Qui illumine l'autel.
Et la voix de cette femme,
De cette sorcière,
Couvre l'assemblée telle:
"N'allez pas au diable !
Allez donc, joyeux ripailler,
Quand vous serez à table,
N'oubliez pas le bénédicité.
Mangez,buvez,
En ce dimanches de fête,
Invitez le curé, donnez-lui donc votre plus grosse assiette."
Ainsi rassurés,
Les gens n'ont pas compris ce calme,
La sorcière avait-elle trouvé enfin la paix avec son âme?
Chacun pris son pain pour aller déjeuner...
Mais personne ne revint ...
Ma mort frappa, bien cachée dans le blé.

Refrain x2


Le forban

Le forban

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Refrain :
Vin qui pétille , femmes gentilles
Sous vos baisers brûlants d'amour.
Plaisirs , ripailles , vive la canaille,
Je bois , je chante et je vie aux jour le jour.

A moi Forban que m'importent la gloire,
Les lois du monde , quie m'importe la mort
Sur des cadavres, j'ai chanté mes victoires
Et bu mon vin dans une coupe d'or

Vierge craintives , toi ma captive,
Ta vertu va expirer dans mes bras.
Encore brûlantes d'une autre amante,
Mes lèvres vont dévorer tes appâts.

Refrain

Peut-être, au mat d'une barque étrangère
Mon corps un jour servira d'étendard
Et tout mon sang rougira la galère
Aujourd'hui fête et demain le bazar

Allons esclaves, debout mes braves,
Buvons l'amour et la vie à grands pots,
Aujourd'huit fête, demain peut-être,
Ma tête ira s'engloutir sans les flots.

Refrain

Et si par un jour de grande fortune,
Je capturais tout l'or d'un beau galions,
Je serai riche à vous payer la lune,
Je voguerai vers d'autres horizons.

Là respecté tout comme un gentilhomme,
Moi qui ne suis qu'un forban, qu'un bandit,
Je pourrais comme le fils d'un roi , tout comme,
Mourir peut-être dedans un grand lit.

Refrain