Théorie Hygiéniste

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L’hygiénisme est une théorie dont la genèse est multiple et asynchrone. De nombreux soignants ont pu observer localement et de manière totalement empirique que plusieurs maladies se diffusaient plus facilement dans certains contextes comportementaux et environnementaux. Quelques écrits, purement descriptifs, amènent déjà en 318 la réflexion que de nombreux facteurs liés aux habitudes locales semblent aggraver ou améliorer des épidémies.

Ainsi, plusieurs théoriciens des grands centres scientifiques comme l’Oppikaupunki et Larrelier qui s’intéressaient aux méthodes préventives et aux moyens possibles pour endiguer des épidémies (dont certaines ont pu faire de nombreux dégâts aux populations), ont repris les traditions orales et les textes plus anciens conservés dans les “grandes” bibliothèques. De l’étude minutieuse et de l’observation factuelle ont abouti à plusieurs endroits l’idée que l’hygiène, au-delà de la recommandation phalangiste, était un facteur qui paraissait commun aux cas d’épidémies qui semblaient s’améliorer.

Une première théorie hygiéniste, limitée aux cas d’épidémies, est ainsi apparue.

Une seconde version, plus généraliste, est venue appuyer et compléter la première. Elle insiste sur la nécessité d’une hygiène régulière et incite, surtout pour les soignants, à appliquer les ablutions quotidiennes mais aussi le lavage des mains dès que possible.

Un simple passage sous une eau claire et fraiche au passage par savon selon la situation et les moyens disponibles.

De même, le principe de l’hygiène s’étends à l’environnement et particulièrement aux endroits où résident des personnes jugées fragiles. Dispensaires et autres lieux de soins sont ainsi la cible de fréquents grands nettoyages afin d’éliminer les miasmes qui s’y accumulent nécessairement. L’usage de l’eau bouillie dans le traitement et le lavage des plaies s’est également généralisé chez les médicastres instruits, avec le constat que le feu et la chaleur purifiaient des miasmes et diminuer l’incidence des infections après les soins invasifs.