Utilisateur:Georges palpan

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Gueux_1er
Prénom IRL
Clément
Âge IRL
16 ans





Description

* Taille : 1,68 m
* poids : 58 kg
* Teint : Clair
* Cheveux : Gris clair
* Yeux : Noir


L'âge exact de Georges n'est pas connu, lui-même l'ignore.
Sa résidence se trouvait dans un petit village aux à bord de Breith, tout comme son enfance et ses proches, mais la perte de sa femme l'a profondément attristé et il a perdu la raison. Il a finalement choisi de voyager pour fuir son passé, ses souvenirs, ce qu'il était. Avant cet événement dramatique il était un simple bucheron.

Bien qu'il soit Canatanais, où l'éducation est limitée par le savoir de ses proches, il sait lire et écrire. Il a appris ces savoirs grâce à un savant qu'il avait rencontré lors de l'un de ses voyages. Ils furent d'ailleurs de très bon ami par la suite.
Lors de ses voyages, il s'invente des récits absurdes qu'il raconta parfois à des gens qu'il rencontrait par hasard. Mais les personnes qui l'entendaient conter ses récits ne croyaient pas un mot de ce qu'il disait, et le prirent pour un fou sénile. Ces écrits pourraient bien se résumer à une fuite de la réalité : la perte de sa femme, comme ses voyages d'ailleurs.

Compétences

  • Grille Tableau.png Créativité

  • Grille Théier.png Connaissance de la flore

  • Grille Boussole.png Minutie

  • Grille Pierre Sculptée.png Sculpture

  • Grille Marteau en Pierre.png Outillage

  • Grille Carte.png Survie

Défauts

Notre ami déteste l'alcool. Il lui ai arrivé une fois d'en boire et ce fut désastreux : aucun souvenir, mal au crâne effroyable et nausées violentes.
Quand il essai de se sortir d'une mauvaise situation, la plus grande partie du temps il finit par aggraver son cas, à savoir que se mettre dans une mauvaise situation est pour lui une seconde nature.

Goût

Vous voulez faire plaisir à Georges ? Mais vous ne savez pas quoi lui donner ? Cette catégorie peut alors vous être utile !

Ce vieille homme ne possède pas de grande papille. Il vous sera facile de lui faire plaisir avec un simple jus de pomme. Toutefois, si jamais vous avez l'opportunité de lui donné un chocolat chaud ou un cookie, vous risquerez bien d'atterrir instantanément dans ses amis les plus proches.

Ceci dit il vous faut aussi savoir que si jamais vous lui offrait de l'alcool ne soyez pas surpris par une réaction amer de sa part.
Et éviter aussi de lui tendre un ananas, c'est à cause de cet aliment qu'il a fini esclave. Heureusement pour vous qu'il n'y en a pas sur Esperia, comme ça vous éviterez de faire cette erreur.

Amis déclarés

Prochainement.

Ennemis déclarés

Prochainement.

Histoire

Voici l'histoire de la perte de sa femme. Vivez la douleur qu'a ressentit cet homme à la vue du corps qu'il avait tant aimé.
Vivez la perte de sa raison et de son amour.

Perte

Border2px.png

La Nivôse se rapproche. Les jours deviennent de plus en plus court et le froid venez à nos portes. Il nous faut donc nous préparer à cela. Tout les jours, étant un fière bûcheron, j'allais couper du bois, et en cette période les demandes de bûches affluent de toute part. C'est bien à cette époque de l’année que je fais le plus de vente : les simples villageois m'en achètent pour se réchauffer et les artisans viennent m'en demander pour pouvoir continuer à pratiquer leurs arts tout le long de la Nivôse sans avoir besoin de quitter leur domicile et attraper froid. Une mauvaise santé pour un artisan c'est des mains tremblantes et impossibilité de travailler, qu'il me dise.

Aujourd'hui j'ai réussi à finir un peu plus tôt, je peux donc rentrer chez moi avec un peu d'avance. Je prends le chemin du retour et prévois de rentrer tranquillement. Je transporte mon bois comme à mon habitude, sur une sorte de luge que je traîne derrière moi avec des cordes bien solides. Une fois arrivez chez moi j'appelle ma femme, espérant la surprendre à rentrer aussi tôt.

"Louise ! Je suis de retour, je rentre le bois !"

C'est elle qui s'occupe du stock et de la vente, n'étant pas là en journée, je lui fais confiance pour cette tâche. Normalement quand je me mets à l’appeler elle sors de la maison et vient vers moi pour venir m'aider à poser le bois dans l'abri, et bien souvent elle en profite pour me questionner sur ma journée. Mais cette fois elle ne semble pas être là, peut-être qu'elle n'est pas encore rentrer d'une quelconque course. Et puis je suis en avance, c'est moi qui ne suis pas dans mon habitude. Je m'occupe donc seul de ranger le bois. Après tout j'ai déjà réussi à le transporter jusqu'ici, ça ne me sera donc pas difficile de le placer sous l'abri à moi tout seul.

Mais une fois fini de ranger, je suis surpris de pas encore avoir vue ma femme. Où est-elle donc ? C'est que je commence à me faire du soucis, il se fait tard. J'attends devant la maison, persuadé qu'elle n'est pas encore rentré et que je pourrais la voir arriver, mais la nuit commence à tomber et je dois alors penser à rentrer. La maison est sombre et froide, je me dirige vers la chemin, qui se trouve au fond de notre unique salle de vie, pour allumer un feu et me réchauffer. Prenant quelques bûches à disposer en son sein, je crois distinguer une forme vague et louche dans la pénombre. Je n'y prête pas plus d'importance sachant que le feu de la chemin éclairera toute la pièce. Une fois ce feu fait, je peux enfin voir ce qu'est cette forme.

Il s'agit de ma femme, Louise.

Cette vue me pétrifie de peur. Elle est allongé contre un mur, les yeux béants et la bouche légèrement ouverte. Quel vision d'horreur, depuis quand est elle là ainsi ? J'accours vers elle, espérant trouver un pouls. Rien. Son corps est froid. Ses yeux ont l'air de me fixer. Sa bouche semble vouloir me parler. Je regarde partout sur elle, près d'elle. Aucune trace de sang. Je regarde au tour. Aucune trace apparente de lutte. Qu'est-il arrivé ? Mes yeux croisent encore son regard. Se regard fixe, presque à me juger.

Les jours suivants je suis rester chez moi, j'ai assisté à l'enterrement. J'ai refusé tout aide de mes amis. Je ne comprenais pas comment c'est arrivé. Aurais-je pu faire quelque chose étant rentré plus tôt ce jour ? Et puis ce visage me hante, ces yeux... Je ne mange plus. Mes sommeils sont agités. Mes journées me sont longues et pesantes. Je passe la plus grande partie de mon temps à m’asseoir contre le mur opposé de celui où je l'ai retrouvé, fixant le vide à mon tour. Je sens que je risque de perdre la raison à tout moment.

Après cinq longs jours de réflexion, je finis par me décider de partir. Il me faut oublier tout ça. Il me faut essayer de me relever. J'ai pensé à voyager, et je ne pense pas qu'il s'agit d'une mauvaise idée. La seule chose que je souhaite maintenant c'est oublier. Même si je pense qu'il s'agit sûrement d'une fuite. Peut-être que je ne veux pas accepter la réalité. Peut-être que j'ai du mal à réaliser qu'elle ne soit plus là.

Mais peu m'importe, je souhaite m'éloigner.


Vient ensuite le pourquoi de son esclavage, avec une bien bonne morale sur les ananas à la fin.

Un ananas au prix de la liberté

Border2px.png

Me voila de retour dans la Sublime Capital, bien que je n'aime pas ce lieu qui sent de loin l'aristocratie, il me faut y revenir pour répondre d'une mission qu'un bon ami m'a confié. Je lui dois bien ça, c'est grâce à son père que je sais lire et écrire. Il m'a confié une lettre qui lui est très cher, je dois la remettre en main propre à une femme du nom d'Aliendra. Ce nom me paraît bien étrange, mais je n'ai pas à faire l'intéressait pour ceci. L'important est de la transmettre au plus vite !

Malheureusement j'ai du mal à me décider à franchir les portes de la ville. Lors de ma dernière visite, j'ai... Comment dire ? Le mot «ennuyé» me semble assez correcte. J'ai ennuyé des personnes de bonnes familles. Enfin, je préfère éviter de ressasser le passé, allons de l'avant et une fois la lettre donné : partons au plus vite. Je devrais pouvoir faire ceci sans me faire remarquer. Allons-y !

J'arrive enfin à l'adresse de la lettre, une porte marqué du numéro 7bis, tout semble bien. J'introduis l'enveloppe dans la boîte au lettre et je pars de bon pas en sens inverse. Il me reste malgré tout une dernière chose à faire, me ressourcer en vivre, car j'ai plus grand chose et une fois sortie de la ville j'aurais accès à une quelconque civilisation qu'après un ou deux jours de marches. Fâcheusement, je sais déjà que je n'ai pas d'argent sur moi. Qu'importe, je peux toujours me diriger au marché et espérer la rencontre avec une âme charitable.

Grosse erreur... Les prix des produits vendus dans ce marché sont affreusement haut, donc pour ce qui est de la rencontre d'un âme donatrice, c'est raté. Ici on ne trouve que des personnes voulant vendre à prix d'or. De plus, l'odeur de tout ces aliments a fini par me donner extrêmement faim, et partir sans rien me chagrinerais au plus au point. Si je n'étais pas venu au marché, j'aurais encore pu me débrouiller avec des plantes que j'aurais trouvé sur la route, mais maintenant c'est trop tard pour ça. L'envie de manger me tenaille l’estomac.

Bien, il reste plus qu'une chose à faire : le vole. Mais avant de penser à un tel larcin, je dois me remémorer le nombre de fois que j'ai réussi brillamment un vole, pour me donner un pourcentage de chance et savoir si ceci vaut réellement le coût... Après mûr réflexion je pense qu'un pourcentage nul ne veut pas dire grand chose et qu'il vaille mieux essayer malgré tout, il y a des débuts à tout comme on dit. Je ne peux pas attendre plus longtemps, la faim me torture horriblement. Je me dirige donc vers l'échoppe le plus proche et y avance discrètement sans me faire remarquer.

Des ananas se présentent à moi. J'en raffole pas spécialement à vrai dire, mais rien ne pourra excéder le goût fameux et prestigieux d'un bon cookie... Bon, revenons au délit que je m'apprête à commettre le plus discrètement possible. Je m'approche de l'ananas qui m'a l'air le plus succulent, bien que j'ai faim je ne vais tout de même pas manger n'importe quoi tout de même. J'ai des papilles délicats, moi ! Je crois avoir trouvé l'ananas parfait d'ailleurs, sa couleur jaune flamboyante ne me trompe pas ! Ce fruit est le Maître Ananas par excellence, et il se doit d'être mangé par mon époustouflante bouche. Procédons on vole maintenant... Comment vais-je m'y prendre ? Après plusieurs réflexion d'approche, je décide de finalement essayer de prendre le bien et de partir avec bêtement... Mon larcin fut honteusement raté. Et la marchande semble être bien embêtée par mes manières de sauvages.

"Hé ! Vous ! Vous n'avez pas intérêt à prendre ce fruit sans l'avoir payer !" S'écrie la femme.

Voyant que j'ai été malencontreusement découvert. Je voulus réparer mon erreur en me justifiant. L'art de la parole est l'une des rares notion que je sais maîtriser à la perfection.

"Mais madame ! Ne voyez-vous donc pas la beauté de ce fruit qui est, sans vous faire preuve de malhonnêteté, est bien plus sublime que cette cité de pierre hypocrite et fourbe. Oui madame, ce fruit semble être le met le plus délicieux qui soit et je puis d'ailleurs vous dire que l'ananas n'est pas dans mes habitudes un aliment qui se trouve dans mon assiette. Et puis-je vous demandez de me laisser la possession de cette divinité d'excellence et de vous donnez ainsi mon humble avis sur la consistance et le raffinement de la chose ?"

"Moi, ce que je vois, c'est juste un vieux gueux qui veut me voler mon fruit. Garde !" Hurle la marchande en colère.

"N'en venez donc pas à cette méthode. Il y aurait un moyen de s’arranger, non ?" Dis-je pour essayer de la calmer.

Sachant qu'il est trop tard pour me sauver, ayant en main le fruit interdit je ne peux que me résoudre à manger l'ananas défendu. La marchande essai alors outrageusement de me retirer le fruit des mains, malheureusement il est trop tard pour sauver le fruit. En croquant dedans je suis étonné de me rendre compte que la peau du fruit m’empêche de savourer pleinement mon péché, j'en suis terrible attristé. Les gardes finissent par n’emmener dans une cellule en attendant mon jugement. Dire qu'au final je n'ai même pas pu profiter pleinement du fruit, j'en suis grotesque.

J'apprends que lors mon procès il y aura des connaissances qui y assisteront. Et par «connaissances» je ne veux pas dire des amis, n'y même encore des personnes que j'ai rencontré dans le coin d'une rue ou au bord d'un lac... Je voulais parler des personnes que j'avais «ennuyé» lors de ma derrière visite à la Capitale. Et je pense que ces gens vont vouloir se venger de cette derrière fois, car j'avais réussi à fuir farouchement sur le dos d'un âne mes responsabilités cette fois là. Et leurs rangs sociaux devraient malheureusement suffire à corrompre n'importe quel juge.
Me voilà dans de beau drap.

"Pour avoir harceler d'une manière extrêmement médiocre ces messieurs, pour avoir fuit par la suite toutes responsabilités et pour avoir commit le délit de vole. Je vous condamne, vous, Georges Palpan, à être esclave." Déclare le juge.

Telle fut la funeste punition. Je pense que c'est gredin d'aristocrate on voulut se débarrassé de moi en brisant l'une des choses qui met cher, ma liberté. Mais j'en retiens malgré tout une belle chose : la peau d'ananas n'a pas super bon goût... Des gardes m'amène vers une salle reculé, ils veulent surement me faire quitter la salle pour procéder au procès qui suit le mien.

"Pouvez-vous vider vos poches ?" Dis l'un des gardes.

Je m'exécute. Une enveloppe tombe au sol, il est écrit dessus : «Pour Georges». L'homme me fait signe que je peux l'ouvrir. La lettre contient environ 42 pièce d'or, un texte l'accompagne. En la lisant, il me vient un véritable sentiment de honte. Une honte que j'ai rarement connu, et bien différent de celle que j'ai lorsque j'échoue un larcin. Cette honte est bien plus forte.
Sur la lettre il est écrit...

Cette modeste somme d'argent devrait pouvoir t'aider à aller à la Capitale. Je te connais suffisamment bien pour savoir que tu peux te mettre dans des galères pas possible, prend garde à toi.

PS : Ne dépense pas tout bêtement en jus de pomme, il y bien d'autre chose dans la vie.

Ton ami,
Thomas.