Utilisateur:Goghael
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Goghael Aucun
Description
Du haut de ses 1m75, Goghael, peut aisément se faire remarquer, parmi une foule de gens. Ses épaules ainsi que son torse, sont assez dessinés, ce qui lui donne une allure rustre, puissante. Ses cheveux ont changés depuis son arrivé sur Esperia, toujours du même noir, ils ont pris de la longueur et il les rabats en arrière. Il possède toujours cette barbe fournis qui marque sa peau bronzée. Ses bras eux sont marqués d’étrange trace qui ressemble à d’anciennes scarifications, ont confond parfois cela avec des tatouages Manarade. L’homme a un regard neutre, qui ne change pas peu importe la situation. Ses yeux brun renforce encore ses origines lointaine. Goghael se laisse pousser la barbe et la taille avec une lame rudimentaire quand il le faut , il se fiche de l’image qu’il donne ou bien de l’image qu’il se donne à lui même. Tant que le travail est bien fait.
Goghael est un homme qui ne rechigne pas devant le travail, ayant été lâché dans le monde très tôt, il a su devenir débrouillard. Il garde en permanence un calme déconcertant et le silence qui va avec. Il cherche avant tout à faire son travail et le faire bien . Il a une relation très particulière avec le travail et reste très possessif de ses biens. Matière première comme son talisman. Il est aussi excessivement pessimiste. Préfèrent voir le mal et être surpris par le bon.
Arbre des compétences
-Tailleur de pierre Goghael était travailleur. Une force tranquille, qui, malgré son jeune âge, su mettre à profit son silence et sa carrure imposante au service d’un tailleur de pierres de bas étage, mais qui le rémunérait. Il eu la chance d'apprendre un métier malgré la vie difficile qu'il menait.
Art-Connaissance (optionnel) : Sculpture Goghael est un artiste dans le fond. Il sculpte et s'entraîner à sculpter sur tout ce qui passe. Pièce d'acier, roche qui traîne, il s'amusera toujours à travailler la matière pour donner des formes plus ou moins ésotériques à celle-ci. En plus de sculpter, il grave bâtons, vases et tout un tas d'autre choses.
Complement I : ////
Complement II : ////
Complement (6 mois) III : ////
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Talent
- Robuste : Grâce à sa carrure et sa force naturelle, il sait encaisser le travail difficile et les coups.
- Sérieux : Il cherche toujours à honorer le travail qui lui a été attribué et y passera le temps qu'il faut sans rechigner.
- Travailleur : Toujours à la recherche d'un travail ou d'un petit boulot. Il n'existe que pour cela après tout.
- Calme : Un certain sang froid, ne s'énerve que difficilement.
Défauts
- Possessif : Goghael aime ce qui est à lui et à du mal à donner aux autres. Il a aussi tendance à conserver précieusement tout ce qu'il trouve. Même les pires camelotes.
- Routinier : Il adore avoir une routine de vie, faire les mêmes choses tout les jours à heures précisent. A quoi bon faire l'aventurier et changer le train de la vie.
- Imposant : De part sa taille et son poids Goghael a du mal à passé inaperçu que ce soit en se déplaçant ou dans les tavernes, échoppes ou marchés.
- Silencieux : Même s'il est imposant, il est très voir trop silencieux pour son propre bien. Ne parlant pas de sa condition ou bien de ses blessures.
- Masochiste : Goghael semble avoir un penchant assez prononcé pour la douleur et les arts qui tournent autour d'elle.
Gouts et Intérêts
-Le calme : Le repos, le silence, il existe peu de lieux dans la ville pour se reposer en silence mais il réussit toujours à en trouver un. Prendre du repos au bord d'une rivière sous un pommier ou encore sur le port en observant la mer.
-La chaleur : Loin des îles, la chaleur est un vrai bonheur pour Goghael, celui-ci n'hésitant pas à se reposer aux thermes quand il le peut.
-La bonne nourriture Depuis son arrivé il a découvert le plaisir de manger autre chose que de la nourriture de bas étages, il en profite alors comme il le peut, quand il le peut.
-La douleur : Tendance étrange.. Goghael ne recule jamais devant un travail douloureux.. Au prix de quelques coups, douleur et blessures.
-L'humour sombre : Blague tordue, horrible, sordide.. Violente ou monstrueuse.. Peu importe. Une blague est une blague après tout.
Renaissance abrupte.
Chaque lettres et mots que mon simple esprit peut extirper d’une torpeur lointaine me résonnent alors de manière sonore. Une infinité de liens, mais peu de chose pour s’exprimer. Autant se laisser faire et laisser l’encre afficher mes mots. Malgré la douleur, je continuais et laissais chaque torpeur chaque difficulté me frapper de plein fouet pour vous protéger. Le monde est une mine effondrée, un champ de bataille après la guerre. Et parmi les décombres. Les corps et la crasse, on doit rester droit. Et protéger vos esprits. Inspirer à cela me suffisait. Et j'avais envie de posséder une parcelle du monde entre mes doigts usés.
Une carcasse. Refroidie et violentée, un nivrose glacial et le début de ta nouvelle vie. Seule sur cette potence improvisée, on te vendait enfin. La suite fut mouvementée. Mais tu ne semblais pas avoir un mauvais fond. Un atelier, peu de chose, mais dernier souvenir important. Repose-toi bien.
Longue torpeur de mes nuits, il hante mon esprit, un poignet de lettre. Idoles sur l'un, fleurs sur l'autre, j’observais longuement pendant que les changements adorés se produisaient un peu plus chaque nuit. Ma valse semblait bien courte et la chaleur que tu me procurais brûle encore mes mains. Rencontres après rencontres tout s'affirme un peu plus et nos mots n'ont plus le même sens. Je t'attends, quelques choux derrière mon comptoir et un sourire qui n'attends que le tiens.
Première du genre. Peu de chose, un rayon de miel quelques biscuits. Souvenir douloureux d'une époque révolue. Je m'efforce à cacher mon tourment et m'exprime à toi sans broncher. Je veille et pourtant, tu échappes à un monde virulent. Ravis de voir une sauveuse toujours debout.
Ton nom souffle sur mes bras. Il est synonyme de force et de travail. Un ami ? C'est le nom que l'on donne à cela. Un véritable frère sûr l'île folle. Le service mutuel et une force reliaient mon être au tien. La gnôle marquait nos gueules cassées. Il reste un long chemin à parcourir. Espérons que tu nous suives encore un moment. Je suis sûr que la gnôle sera meilleure au bout du chemin.
& 
Saphir et Émeraude. Difficile de ne pas confondre pourtant tout est si différent. Amitié ou bien neutralité. Mais grand respect de l'ensemble.
Je porterai du bois et t'aiderai avec le balai. Ne t'en fais pas.
Vous tous. Un à un, horizons différents, des noms, des contrées, des envies. Tous. Un à un. Ensemble dans un plus grand projet, il se fait discret, mais vous soutient, il est à vos côtés, mais tait son nom. Que le temps porte des vents de bien, de puissance et d'instruction. Un simple tas de pierres peut faire de grandes choses. Qu'il en soit ainsi.
Histoire
Il n’avait jamais connu que l’asservissement. Ou du moins était-ce tout ce que sa mémoire vacillante avait pu conserver, et tentait de lui faire croire.
Né d’une mère ne s’agitant que la nuit, et demeurant le reste du jour apathique et sans envies, se languissant du « beau marin » qui un jour lui avait offert un fils, Goghael, nommé ainsi par ses comparses de la même ruelle, s’était forgé tout seul.
Les premières années de sa vie, il les avaient passées à arpenter, d’un pas léger et pataud, les alentours du taudis familial, entrainé par ceux qui, à l’époque, lui semblaient éminemment grands et courageux : les gamins des voisins. À leurs côtés, et sous l’égide du « chef » - dont jamais d’ailleurs, il ne connut d’ailleurs le véritable prénom…Varin ? Martin ? Marin…? - il appris à se faire plus imposant qu’il n’était réellement, à encaisser les coups, et à se débrouiller en cas d’entourloupe. Cette dernière leçon, Goghael eu beau la retenir, jamais il ne sue la mettre en pratique : les malheurs et les mauvais gars, il les attirait.
La huitième année du garçon atteinte, la providence décida qu’il était temps d’en faire un homme. Sa mère perdait de son éclat, et n’était manifestement plus au goût des soûlards de passage. Le confort auparavant précaire, devint misérable, et la nourriture, jusqu’alors tout juste suffisante, devait être rationnée, bien souvent au détriment de la vieille femme, qui, bien qu’exerçant un métier ingrat, chérissait sans mot dire son rejeton.
Goghael était travailleur. Une force tranquille, qui, malgré son jeune âge, su mettre à profit son silence et sa carrure imposante au service d’un tailleur de pierres de bas étage, mais qui le rémunérait. Le commerçant était, selon les dires, une petite frappe tentant tant bien que mal de se ranger, et de se faire un nom au marché noir, où il envoyait son jeune acolyte afin de promouvoir ses pièces. En cet homme bien peu recommandable, avare, et parfois même cruel, Goghael cru trouver une figure paternelle : il le faisait travailler, le payait, et lui inculquait la discipline, nécessitant, certes, parfois quelques coups de bâton.
Le garçon servit ainsi le marchand pendant 5 ans de dure, mais valorisante labeur : prenant goût à ce quotidien de sueur, et poussière, et de ventes au cri. En l’an 403, toutefois, un second coup du sort s’abattit sur l’apprenti, et mis fin à sa prodigieuse aventure : Goghael perdit à la fois sa mère et son Maitre au cours d’une épidémie effroyablement mortelle.
S’en suivirent sept années d’errance et de perdition, durant lesquelles celui qui désormais avait atteint l’âge d’homme, le vrai cette fois-ci, navigua entre petits métiers, tentatives peu fructueuses de lecture, et échauffourées avinées. Vivre ainsi au plus proche des embrouilles lui forgea un corps robuste, ainsi qu’une volonté aiguë de dépasser son état de voyou : autodidacte, il s’appliqua à tenter de déchiffrer quelques mots, une poignée par année, et à écrire, bien que jamais il n’eut de véritables finesses au bout de la corne de ses doigts.
Le Gros Ghael, comme il se faisait désormais appeler par les habitués des ruelles où ce dernier rôdait, enchaînait les travaux de force et d’endurance, contre quelques sous et un repas tiède, acceptant toute mission, même la plus basse besogne, si elle lui permettait de se faire un nom auprès des commerçants du coin.
Peut-être fut-ce cette renommée de grand gaillard qui l’entraina, un dixième jour d’octobre de l’an 514, à sa perte. Alors qu’il acheminait, du haut de sa colossale masse, des tonneaux sur le port de la ville, un groupe d’écumeurs vint titiller la bête, qui, après bien des soupirs, se résolu à riposter, éjectant l’un des maigrelets marins contre une bite d’amarrage, d’un revers de bras. L’équipage tout entier n’attendait manifestement que cette occasion pour se jeter sur l’homme, qui, seul, en dépit de sa puissance, se vit enchainé et jeté dans la cale d’un rafiot sans nom.
Il servit ses ravisseurs de la même façon qu’il avait jusqu’alors servit ses employeurs : accompagné d’un mutisme résigné, mais de désirs résolus d’ascension. Tantôt pris pour un animal de foire, tantôt menacé d’être jeté à l’eau, souvent moqué et chamaillé, Goghael ne voyait de fin à son supplice que par la mort. Elle ne vint hélas jamais.
3 ans après son embarquée forcée à bord du bâtiment d’écumeurs, il vit enfin le jour, brièvement, lors d’un transfert d’un bateau à un autre, contre quelques barils de rhum.
Un autre Maitre se présentait à lui, impérial, gigantesque, et porteur de promesses que Goghael n’avait que rêvées jusqu’alors : l’affranchissement si le travail était bien fait. Esperia, tel était le nom de son nouveau patron, et de sa nouvelle destination, qu’il attendrait d’atteindre avec un frémissement mi-impatient, mi-terrifié : un soupçon d’espoir et une pincée d’angoisse.
Crédits
Image 1 : (a la recherche d'une validation de la nouvelle tête)
Image 2 : Le Tailleur de pierre (Auteur Inconnu)
Image 3 : Crayon d'un bains romain par Menage John.
Image 4 :
Thème de Goghael
