Utilisateur:Imana
RolePlay :
Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.
État civile
Où est-elle née : Elle est née en Galdyr, en pleine thermidor
Sa nationalité : C'est une Qadjaride. Une Pur-Sang.
Quel âge a-t-elle ? : Elle a 26 ans.
Description
Imana est une femme de 26 ans, assez petite, elle mesure 1m60, elle est relativement maigre, due à ses privations pendant sa période d'esclavage. C’est une personne assez calme, sauf lorsqu’il s’agit des khâredjis. Elle est très autonome et prend beaucoup d'initiative. Imana a de beaux yeux gris, un nez triangulaire, mais fin et un bouche pulpeuse. Ses long cheveux noir ondule dans son dos et sur sa nuque. Elle aime taquiner les gens qu'elle aime et inventer tout sorte de chose qui lui sont "arrivé". Prenant souvent des bain sa peau bronzé reste douce et propre. La Qadjaride a des hanches un peu trop mince. Ses jambes fines lui donne un air distingué. Trois tatouage parcourent son corps, un à gauche du bassin, un sur l'épaule droite et l'autre sur sa cuisse. Un tatouage de tortue peut aussi être vu sur sa nuque. Quand elle parle, on peut clairement entendre son accent Qadjaride, rendant son parler dur à comprendre pour un non-habitué.
Tatouage sur sa cuisse. Il symbolise le passage à l'âge adulte. Il représente un cerf, animal du clan, animal fière et noble
Tatouage à gauche de son bassin. Il signifie qu'elle est devenue une vraie combattante et qu'elle a gagné un grand combat.
Tatouage sur son épaule. Il représente l'amour pour l'homme qu'elle a aimée. Il a été tatoué pendant une petite cérémonie pour scellé leurs amour.
Habillement
Haillons: Une robe semi-transparentes sale et usée.
Bottes: Des bottes en cuir, sale et usées.
Compétence
Agilité
Combat
Sabre: Normal
Dague: Amateur
Arc: Inexistant
Poing: Amateur
Connaissance Météorologique
Endurance
Survie
Enfance
Mes parents mon dit que je suis née en thermidor, moi, Jarod, ils m’ont dit que ça voulait dire que je serai quelqu’un de chaleureux... mes parents adorent inventer des histoire pour qu’on a plus confiance en soi, moi et ma sœur, Imana. On est différent mais pareille en même temps, on se ressemble comme deux gouttes d’eau, quoiqu’elle est un peu plus vieille, et aussi que c’est une fille. Nous avons les même yeux, même bouche, même oreille, même cheveux! On est aussi surement les frères et sœurs les plus proches que cette terre n'a jamais connue. Mais bizarrement, on est complètement différent, Imana a le sang chaud, elle veut toujours être la plus forte, elle prend trop de risque à mon goût. Contrairement à moi, je suis pas trouillard, juste plus calme, mois audacieux, moins téméraire, j’ai moins de culot. Et je suis content de ça! Je me blesse moins souvent qu’elle, quoique parfois, je regrette de ne pas être elle. Notre père la préfère à tout! Il l’entraîne au combat chaque jours, il la chouchoute, la gâte. Je les vois et je brûle d’envie de les rejoindre... mais en même temps, non... Je sais pas... ça arrive souvent que j’ai envie de quelque chose sans en avoir envie... je trouve ça plutôt bizarre à vrai dire, comme sentiment. La plupart du temps, je prend l’option la plus facile ou la moins risqué, je me résigne à ce j’ai déjà. C’est pour ça que une des aînées m’aime bien, je suis plus sage. Elle dit que c’est avec des gens comme moi que le clan prospère. Une armée de passif ne va pas bien loin... en tout cas, c’est mon avis! De tout façon, moi et Imana ne sera JAMAIS pareil, et c'est pas plus mal que ça!
On a grandit ici, en Galdyr, la terre des Ancêtres comme dit ma mère, notre clan est nomade, mais sédentaire en nivôse. Dans le clan Squabiej, moi et ma sœur somme née à 2 ans d'intervalle. Elle n'a jamais été "cruelle" ou méchante avec moi, enfin, à ce que je me souvienne. Elle a toujours été chaleureuse, accueillante... et ça avec n'importe quelle Qadjarides, du clan ou non. À vrai dire, on a rarement rencontré d'autre clan. À chaque fois, on restait quelque temps avec eux, le temps de se faire des amis et on prenait tout de suite une autre route qu'eux... je trouve ça cruelle moi. On aurait dit que le clan le faisaient exprès! À chaque fois, on jouais à un jeu avec eux, un jeu précis, le jeu du paresseux. Le but était de s'approcher le plus près possible d'un personne endormie sans qu'il se réveille et de lui tirer les oreilles. Si la personne se réveillait, c'était le joueur qui s'était approcher le plus qui gagnait. C'était le jeu préféré d'Imana, elle gagnait presque toujours. Tout le monde trouvait le jeu drôle! Surtout moi, quand le quelqu’un se réveillait en sursaut parce qu'il se faisait tirer les oreilles, je riais au éclat! On aimait d'autres jeux aussi, moi et ma sœur, un d'eux était de se pendre à une branche le plus longtemps possible, un autre, de rester debout sur une caravane en mouvement le plus longtemps possible. On en avait des tonnes! Maintenant que j'ai 24 ans, et que ma sœur n'est pas revenue de son expédition, je ne joue plus à ce genre de jeu...
__-*-__
Une fois, on a rencontré un clan, le clan Yyrwin. Un clan assez accueillant, en fait, nos deux clans avaient l'air de se connaître. Les trois soirs en leurs compagnies n'avait jamais été aussi folle, des danses endiablés, du madyam en abondance, des jeux et des chants toute la nuit. Cette fois là j'ai même vu mon père se rapprocher d'une femme autre que ma mère, son nez rouges et ses yeux sans éclats me disaient qu'il avait surement beaucoup bue...
C'est aussi cette fois là c'est aussi cette fois que je suis tombé pour la première fois amoureuse... J'avais je n'avais ressenti ce sentiment auparavant, il était spécial. On aurait dit que mes yeux était obligé de le regarder par lui. Je n'ai jamais osé lui dire, c'était la première fois que je n'osais pas dire une chose à une autre personne. Je n'était pas vraiment fier de moi, je me sentait comme une idiote qui avait peur de tout. Comme si je m'étais transformer en Jarod!
C'était la première fois, mais ça a aussi été la dernière, je n'ai plus jamais été en amour. Et je ne le serai probablement jamais... aussi parce que je vais surement mourir... un Qadjaride trouvé dans la forêt par des phalangistes ne devrait pas faire long feu.
Voyage
Nivôse, 16 janvier 514, point de vue: Imana
Le froid de nivôse est mordant, ce n'est pas le genre de température pour faire une excursion. Moi et un groupe spécialement choisit pour l'occasion s'en vont pendant quelques jours pour vendre des babioles et en profiter pour voir si des gens qui seraient susceptible de nous persécuter sont dans les parages. Le clan a décidé de rester statique pour cette nivôse, qui est particulièrement froide. Nous partons demain... je n'ai pas particulièrement hâte... on ne sait jamais sur quoi on peut tomber en cours de route... On m'a raconté qu'un homme n'est jamais revenu d'une expédition, on l'a retrouvé, 4 ans plus tard... mort... nous ne savions même pas si c'était lui, mais il avait les mêmes vêtement. Il portait une bague ressemblant à celle qui portait... parfois les souvenirs s'efface et, dans ses circonstances, c'est plus difficile de savoir si c'est la personne qu'on voit est une personne qu'on connaît. Je ne veux pas devenir comme cet homme que la vie n'a pas gâté... son passage a dû être bien difficile et son nouveau corps ne doit pas être de toute beauté. Je réfléchie souvent sur ses choses-là et, si les enfants que je voyait naître était le nouveau corps d'une personne qu'on a déjà connue et, si j'étais la réincarnation de ma grand-mère ou mon arrière grand-mère... c'est assez perturbant à vrai dire, comme j'aimerais me souvenir de mon passage! Je sais que c'est presque impossible, mais si j'y arrivais... je dirais comment c'est, le passage, comme Aswad le Prophète, on réciterait mes histoires aux enfants... Mais ce sont des rêves il faut se rendre à l'évidence, je n'y arriverai pas!
Nivôse, 17 janvier 514, même point de vue
Voilà, c'est commencé, nous sommes partis... heureusement, ce n'est pas moi qui porte la marchandise. Tejy, de sa galanterie habituelle, s'est proposé pour porter les sacs. Je n'ai jamais eu aussi froid de ma vie... en tout cas, pas dans mes souvenirs. J'ai le bout des doigts et des orteils, la nuque et les jambe gelés. Nous sommes supposés revenir dès que nous voyons des phalangistes. Ce qui me ferait presque plaisir d'en voir. Je ne veux pas rester dans ce froid pendant une éternité. Si seulement on pourrait revenir tout de suite J'ai regardé dans les sacs, nous devrions revenir avec plein de choses si nous vendons tout ça. On a besoin de tissus, de bois pour faire des feux, des radis et maintes autres aliments. Pour l'instant, nous avons beaucoup de vivre, nous devrions être à Cossaverdos dans quelques jours. De quoi revendre la marchandises et revenir rapidement au "campement".
Brumaire, 21 janvier 514, même point de vue
Nous sommes presque à Cossaverdos, aucun phalangistes n'a pas été aperçue. Le froid c'est calmé et nous arrivons en Brumaire. Nous avons profité de la chaleur pour s'arrêter une journée. Nous avons bien mangé et je sens que le reste du voyage va être facile. J'ai un bon pré-sentiment, je pense que nous allons bien vendre nos marchandises.
Brumaire, 21 janvier 514, même point de vue
Enfin arrivé, ça fait du bien de savoir que nous avons fait la moitié du voyage. Manque plus que tout vendre et revenir, nous nous sommes éloigné avec un sac chacun, sachant que nous sommes 4, nous devrions vendre au moins 2 sacs au total. Nous n'avons rien rencontré et je suis contente, espérant que nous soyons aussi chanceux au retour.
Brumaire, 23 janvier 514, même point de vue
Je suis stressé, nous avons aperçue une phalange, nous pensons qu'ils nous ont vue aussi. Je ne me suis jamais sentie autant en danger que ça. Nous courrons tous dans un sens différent, nous sommes supposés nous retrouver sur une petite route à la lisière de cette forêt. Je devrais regarder derrière moi... Oh non... je les vois chercher, il passe chaque recoin au peigne fin, ils ont l'air d'avoir un chien... je pense que je vais mourir. On m'a dit que les phalangistes nous mettait des chaînes et nous devenions esclaves. On nous expédie à La Capitale ou à Caroggia et nous servons un maître jusqu'à ce qu'il nous libère. Pour les gens de mon peuple, nous restons plus longtemps esclave, voir toujours, parce que nous ne devons pas payer une erreur, c'est parce que nous sommes Qadja'. Je ne vais pas courir éternellement, je vais devoir m'arrêter un moment donné... Je n'ai plus de souffle, je vais me cacher derrière cette bute*. C'est quite ou double, ou ils ne voient pas, ou je me fais prendre... je n'ai rien fait de mal... mais je vais devoir payer quand même... Je trouve ça injuste! Mais je vais devoir m'y faire... j'ai peur... adieu Jarod, adieu Papa, adieu Maman, adieu les Squabiej...
Esclavage
Je me souvient de toujours m'être sentie en sécurité, dans le clan, dans ma caravane, dans une tente, dans la forêt. Tout le temps, peut importe ce qui est arrivé, je me suis sentie bien, confortable. Mais aujourd'hui, je me sens affreusement vulnérable, tout ce qui me touche, me regarde, m'entend sent le danger à plein nez. J'ai l'impression que tout le monde m'en veut, je vois les gens me regarder crocher, une amertume sans limite à mon égard. Comme si ils me haïssaient sans savoir pourquoi, seulement parce que je suis vêtue de haillons et de chaînes. Je n'oublierai surement jamais ce sentiment d'oppression. Mon petit doigt me dit que ce n'est pas terminé et, loin de là. Que je vais me faire traiter comme une traînée. Une femme sans importance et sans dignité. Ma peau basanée, mes cheveux foncé et mes yeux légèrement bridé rappelle mes origines, renforçant leurs amertumes. À eux, ses riches Caroggiens enfoncés dans leur douillet confort. Comme si ils n'avaient jamais eu faim, leur ventre rond et arrogant, leurs sourcils froncés dès que je passe. Moi et les autres esclaves. Pourquoi sont-ils là? Ont-ils faient quelque chose de mal? Un meurtre? Un vol? Ou, comme moi, rien... ça m'amène à penser que je n'ai rien fait pour être esclave, que je suis innocente, que je suis une victime et, non une mal-faiseuse... Je les hais, ces Karhedjis, sans foi ni loi, persécutant mon peuple au nom d'Arbitrio, le Passeur! Pourquoi le Passeur voudrait notre malheur... Qu'ils meurent, ces hommes et femmes dépourvue de souffle, pour qu'ils ne reviennent jamais sur l'Ertä. Je ne sais pas vers où nous nous dirigeons, nous sommes dans un chariot. Nous sommes 5 esclaves, une femme qui a les yeux rougies et cernées, la tête complètement rasé. Un homme calme, voir passif, regardant la porte arrière distraitement. Un autre assis dans le fond s'arrache les cheveux et pleure bruyamment, qui jette parfois des regards discrets à la femme à côté de lui, elle dit des prières à voix basses, comme pour se rassurer. Je regarde l'homme passif à côté de moi et lui dit: "Où allons-nous?". Je le vois hausser les épaules, il me dit finalement qu'il ne sait pas et, qu'il préfère ne pas savoir.
Ça fait je ne sais combien pas de temps que nous roulons, nous venons de sortir de Cossaverdos. Il fait chaud, pourtant, je tremble. Plus le temps avance, plus j'ai peur. Je pense que me jeter du chariot et me casser tous les os est mieux que de rester dans ce maudit chariot. Les roches de la route que nous suivons brasse le chariot, comme si ils y avait un tremblement de terre... et si ils en avait un, je pourrais profité de la panique pour partir... si seulement. Mais je peux rêver autant que je veux, je ne m'en sortirai pas! Je vais rester un esclave pour le restant de ma vie! Je m'approche de la personne à côté de moi et accote ma tête sur son épaule, je le sens sursauter. J'ai besoin de contact humain, en effet, je tremble moins. Je regarde le ciel et voit de gros nuages noirs. Il va pleuvoir... Et ça me fait chier, si je dois endurer la pluie en plus de la souffrance, je sens que je ne vais pas tenir. L'air se refroidit, j'espère que nous arrivons bientôt à cette destination mystère.
Je pense que je suis dans un bateau, il y a quelques autres esclaves avec moi. Avant d'être dans ce bateau, je suis allé sur une île. Fort Lointain, je pense. Je ne suis jamais allé en mer, ni dans un bateau. Je n'aime pas ça, ça me donne mal au coeur. J'ai hâte d'arriver à destination... où allons-nous? Sur une autre île, semblable à Fort Lointain? J'espère que non, cette île étais tout sauf attirante! J'espère qu'il y aura d'autre Qadja', je n'ai pas envie d'être seul entouré de Karhedjis... Je sens que je vais m'endormir... peut-être que nous serons arrivé à mon réveil!
