Utilisateur:Meriem

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
I_Walsung
Pseudo
Walsung


Âge IRL
21 ans





Candidature whitelist

http://www.esperia-rp.net/forum/viewtopic.php?f=29&t=12269

Musique: thème de Meriem

[1]

Description

Ses traits : La peau brune, les yeux sombres, les cheveux noirs de jais et une physionomie banale, Meriem n'est pas vraiment le genre de fille sur lequel on se retournerait dans la rue. Elle aurait en outre du sang qadjaride dans ses veines venu des ancêtres de sa mère, une légende familiale qui se transmet de génération en génération, ce qui expliquerait son teint, ses yeux et son caractère libre.

Caractéristique : se promène toujours pieds nus, sauf en nivôse

Religiosité : Arbitrio (phalangiste): croyante, elle pratique selon ses envies, de façon irrégulière : on ne l'obligera pas à suivre une cérémonie religieuse, il faudra qu'elle en ait envie, mais elle viendra régulièrement à l'abbaye pour se recueillir de façon solitaire.

Alphabétisation: A quelques connaissances en lecture, son écriture est détestable et compte sur ses doigts

Age: entre 20 et 25 ans, difficile à savoir

Compétences

  • Escalade
  • Crochetage

Qualités/ Défauts

Généreux, libre, entier : a du mal à supporter les règles et les contraintes, mais c'est une marginale, pas une rebelle: elle vit en marge des règles de la société, mais son instinct de survie lui conseille vivement de s'incliner devant les puissants et les riches, de ne pas contrarier la garde et de respecter les moines. Utilitariste, elle ne fait les choses que si elle y voit un intérêt direct, à l'exception notable de son métier de verrier, qu'elle adore. Un peu frivole : adore les beaux habits et les beaux bijoux et rêve de richesse et d'ascension sociale pour montrer un jour à son père de quoi elle est capable, même s'il est probable qu'elle n'y arrivera jamais et qu'au fond, elle se satisfasse très bien de sa vie des bas fonds.

Intérêts culturels et goûts

De façon générale, tout ce qui a trait à la beauté: beaux bijoux, beaux vêtements, beaux meubles, etc.
S'ennuie assez vite et n'aime pas rester assise très longtemps, donc ne va pas trop ni au théâtre, ni au concert, ni à la lecture publique, mais par contre, elle peut rester des heures devant un spectacle de rue fascinant. Du moment que ça bouge et qu'il y a des couleurs, ça lui va. Et si c'est beau, c'est encore mieux.

Amis et assimilés

Lucien Fol-Auvoir Un maitre et un ami... étrange relation en vérité que celle-là. Un ami... un mot que Meriem ne maitrise pas encore tout à fait. Il lui reste encore beaucoup à apprendre à ce sujet, elle en est consciente, mais elle a envie de découvrir. Une relation à explorer, une relation à comprendre. L'amitié, ce n'est pas un sujet dont elle est familière. Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est que cela scelle des liens. Des liens nouveaux et de plus en plus précieux.


Emeraude Heland Fol-Auvoir Vuhori

Sa maitresse en verrerie. C'est une dame. Une noble dame, et Meriem s'y connait. Sa gentillesse et sa générosité la bouleverse, elle ne comprend pas comment une dame comme elle peut s'abaisser à la regarder comme son égale alors qu'elle n'est qu'une fille de rien et lui pardonner ce qu'elle a pardonné. Non, elle ne comprend pas mais elle est sûre d'une chose: le premier qui tentera de blesser ou de faire du mal à dame Emeraude devra avoir affaire à elle d'abord, ça oui!

Indifférence ou neutre

Leah Meriem la croise de temps en temps à la taverne ou dans la rue. Une jeune femme qui n'a pas beaucoup de personnalité, mais elle semble tellement seule et isolée de tous... Meriem a bon coeur et dès qu'elle peut, elle interrompt son service à la taverne pour bavarder un peu avec elle.



Altaaraen Un esclave de la taverne. Meriem le croise souvent quand elle fait le service, elle l'apprécie bien, il a l'air tellement joyeux... Il ne faudra pas s'étonner si Meriem l'entraine encore dans ces combines dont elle a le secret.

Ennemis et assimilés

Les Ocolidiens. Alors là, ceux-là... On en a vu un, on les a tous vus. Meriem les connait bien, on les trouve pareil dans le port de Caroggia... Des saoûlots qui passent leur temps à jurer et à trousser les filles sans même leur donner la moindre petite pièce pour la peine... Pouah, on a beau être une gueuse, on a tout de même sa fierté! Puis franchement, insulter sa mère avant de demander un service... Faut pas être bien malin pour faire ça. Il fera beau voir qu'ils s'approchent de Meriem... Elle saura bien répliquer, allez! Sa langue est encore assez vive pour cela...


Solypso Alducci

Le sire malin. Pas vraiment un ennemi, Meriem n'est pas assez sotte pour s'en faire un ennemi, mais tout de même... Elle s'en tient un peu loin, quoi. Une distance prudente. Puis cette manie de la faire ar-ti-cu-ler... Une distance prudente vous avez dit? Mmmh... n'empêche que le jour où elle pourra lui jouer un petit tour à sa façon ni vu ni connu...


Aurore Sterenn et

Anya Ses anciennes maitresses en esclavage. Enfin, plus Anya que Aurore. Aurore, Meriem n'a rien contre elle, mais Anya par contre... faut voir. Meriem ne comprend pas Anya, pas plus probablement que Anya ne comprend Meriem. Elle la déteste pour l'avoir empêché d'être ce qu'elle souhaitait être, elle la déteste pour ses injustices, elle la déteste pour l'avoir revendue esclave à dame Emeraude et messire Fol-Auvoir. Pourtant, au fond d'elle même elle sait que sa colère n'est pas très pure et qui sait, peut être arrivera-t-elle à lui pardonner avec le temps.

Histoire

Cf. Candidature whitelist

A Esperia

Attention: ce texte est écrit du point de vue de Meriem.


Quel intérêt y a t il à parler de moi, alors que tant de choses sont beaucoup plus intéressantes autour de toi? Mais si tu insistes, étranger, voilà ce que je pourrais dire en quelques mots.

Je suis arrivée sur Esperia le 9 décembre 514. Ce fut un voyage tranquille puisque j'étais seule esclave dans cette cale de paille souillée qui avait dû voir passer tant d'autres miséreux. Ce fut à cette occasion que je fis la connaissance de messire Fol-Auvoir. Il était le seul passager de ce navire, et les marins de l'esclavagiste étant d'humeur peu causante, nous finîmes par échanger quelques mots, histoire de tromper la solitude.

A mon arrivée, je fus vendue aux enchères par l'esclavagiste Gwylonna pour la somme de 40 pièces d'or à la famille Stellarose. La prise de contact fut relativement aisée- du moins au début. Maitresse Aurore et maitresse Anya, ainsi que je les appellerais par la suite, semblaient relativement indulgentes et laissaient volontiers passer mes nombreuses impertinences, ce dont je fus la première surprise, en fait. L'expérience m'avait montrée à quel point certains riches pouvaient avoir le fouet rapide...

Ce fut aux alentours du 20 décembre 514 que je me mis à travailler pour la première fois avec la dame Emeraude, sur les conseils de mes maitresses. A ma grande surprise, je découvris une dame... digne de respect. Réellement. Sa bonté, sa gentillesse envers moi me remplirent de confusion, je ne croyais pas mériter tant d'égards, moi la fille des rues, la prostituée, la mendiante, qui étais-je auprès d'elle? Et pourtant, elle me tendit la main, elle me fit confiance, elle me traita d'égale à égale, et je me sentais toute petite, toute insignifiante et pourtant tellement grandie par cette marque d'intérêt... Je voulus ne jamais la décevoir.

Mais il me fallait payer mes dettes à la maitresse Anya et à la maitresse Aurore. C'est alors que je repris mes anciennes habitudes des rues, qui ne m'avaient jamais complètement abandonnées. Je criais, je mendiais, je négociais. Je dénichai un "logement" gratuit, des repas gratuits à volonté et quelques pièces qui me permirent d'améliorer mon quotidien. Messire Fol-Auvoir, que je recroisai à plusieurs reprises dans la rue, m'offrit de me faire une robe en échange des services que je lui rendis dans l'après-midi. L'un dans l'autre, j'appris à me débrouiller à Esperia, qui n'était pas si différente que ça de Caroggia.

Je tombai malade pendant les deux dernières semaines de décembre. Peut-être Esperia était-elle tout de même un peu différente de Caroggia, après tout. Le temps, au moins. Je me repliai sur moi même dans la petite cachette que je m'étais aménagée et j'attendis de reprendre des forces.

Je me rétablis peu à peu au début de janvier 515 et je recommençai mes activités. Verrerie de dame Emeraude, serveuse au Chat noir, criées pour les uns, ménage pour les autres... Je me liai d'amitié avec messire Fol-Auvoir, si tant est qu'on puisse parler d'amitié entre une esclave et un noble. Mais il était si moqueur, si joueur... je prenais plaisir à nos échanges verbaux, et lui aussi, certainement. En contrepartie, mes relations avec maitresse Anya se dégradèrent de plus en plus. Elle ne voyait pas d'un très bon oeil mon amitié avec messire Fol-Auvoir, et il fallait avouer que je n'étais pas une esclave très docile non plus. Je ne gagnais que très peu de pièces, ayant réussi à me débrouiller pour vivre sans en avoir besoin et cela l'agaçait. Elle ne comprenait mon manque de motivation pour m'affranchir, elle ne comprenait pas que je n'aspire pas à de plus hauts horizons que celui de rester esclave, elle ne comprenait pas que j'étais heureuse là où j'étais et comme je l'étais. Elle ne comprenait pas ma vie et ne pouvait l'accepter.

La situation, très tendue, éclata le 24 janvier 515. Suite à une imprudence de ma part, maitresse Anya me disputa. Je fus encore moins sage que d'habitude et j'osai lui répondre avec une insolence qui en d'autres temps m'aurait valu une volée de coups de bâton. Mais j'étais indignée par ce qui me semblait une révoltante injustice et d'ailleurs maitresse Anya n'usa pas de ses pouvoirs légitimes et choisit plutôt de me revendre à dame Emeraude et messire Fol-Auvoir, puisqu'elle ne pouvait plus rien obtenir de moi. Elle n'aurait pu choisir pire punition. Je n'étais rien pour ces gens-là, pourquoi m'auraient-ils rachetée? Ils s'étaient montré déjà bien généreux avec moi par le passé, les obliger à me racheter me semblait abuser de leur gentillesse. Et pourtant, mis au courant de l'intrigue, ils n'hésitèrent pas une seconde et me rachetèrent à maitresse Anya. J'acquis dès lors une dette morale importante envers eux, et je me jurai de me comporter en esclave modèle- enfin, aussi modèle que j'en étais capable- pour ne pas leur causer des ennuis par ma faute.

Puis les jours s'écoulèrent tranquillement et la routine reprit son cours. Je partageais quelques conversations passionnées avec messire Fol-Auvoir, je m'essayais à la verrerie avec l'assistance bienveillante de dame Emeraude, je servais au Chat noir sous l'oeil aigu de messire Solypso... Je réussis même à me brûler à la main, ce qui me valut de faire la connaissance du dispensaire. Je ne revis pas dame Anya, mais cela m'importait peu car je vivais enfin comme j'avais rêvé de vivre, une existence libre, insouciante et riche de nombreuses rencontres. Une vie que je ne demandais qu'à poursuivre aussi longtemps que possible...