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Version du 1 novembre 2014 à 14:20


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     Aron
Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier
Rang Politique
Conseiller




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Arsenius
Rôle




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Aron Le Coloré


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"La main cherche ses doigts."

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Qu’il vente, qu’il neige, qu’il pleuve
La main fera des veuves
Afin de trouver ses doigts
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Prénom : Aron


Fils de : Marten Seppyn


Age : Trente-quatre années


Né le : 2 Janvier 480 à Kalabatra


Taille : 1m79


Poids : 88 kg


Religion : Phalangisme


Langues parlées : Langue courante (Capitalin), le Hura (Langue Natale).
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Description

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Origines: Entre quelques falaises dorées, et au bout de certaines routes assez larges et aménagées, se trouvait, resplendissante et éclatante, la ville Kalabatra, ou “La Colorée”. Souvent, ses abords et ses pavillons étaient dominés par les grands feux du soleil chaud de Thermidor, son ardent toucher venant balayer les prairies alentours. De ses puissants rayons, ce soleil venait caresser les grands draps, la soie et le coton, les drapeaux flottant à l’air chargé de la ville. Son regard de braise venait lui-même contempler les douces teintes cuivrées ou même dorées de ses blasons. Envieux, il se contentait d’effleurer les grands murs de pierre, laissant leur croûte sablée cuire sous ses coups d’oeil. Dans les grandes rues pavées de pierres brûlantes, circulait une population légère, hétérogène et divisée.


Par les petits matins, se tenaient de beaux marchés, les banderoles joviales déployées à la guise du vent frais et volatil. Des fruits juteux, des légumes encore mouillés, et toutes sortes de produits étaient ici échangés. Les grandes bassines d’eau circulaient le long des rues, laissant parfois s’échapper quelques précieuses gouttes qui ne tardaient alors jamais à embrasser le sol. Le long de canaux s’écoulait d’ailleurs une eau désirée, rassurante et partagée à travers les rues de la ville. Certains détenteurs de caravanes et de soie en venaient souvent à se détendre dans des thermes, alors chéris par des dames qui faisaient perler l’eau le long de leur peau souvent salie et à la couleur à peine foncée. Dans des cris rafraîchissants et enfantins, les gamins se pavanaient avec un dédain involontaire à travers la ville, jouant souvent. Si cette population mixte et peu dérangée paraissait bruyante, il n’en était rien à côté des grands groupes de caravanes, qui traversaient les régions depuis le sud, l’est et le nord jusqu’aux portes magnifiques de La Colorée. Marchands, brigands ou autre Qadjaride s’engouffraient dans le dénouement d’échanges, d’achats et de transitions vers d’autres destinations plus lointaines encore. Dénudée, sans remparts, cette ville s’ouvrait donc à de nombreux horizons.


Kalabatra était parsemée de ruelles étroites, remplies et actives. La populace circulait à des fins diverses, allant parfois simplement de l’avant ou bien à éviter les regards, se mêler à une masse noire de personnes. Au détour d’une de ces ruelles, se trouvait “La petite marche”, un long escalier tortueux qui descendait et qui circulait entre de nombreuses entrées de maisonnées chaleureuses. De longs fanions de couleurs étaient dressés le long de cet escalier, rendant agréable une longue marche usante pour les pieds. Parmi l’une des portes de bois peint, se trouvait l’entrée de la demeure des Seppyn, une famille d’Huras venue s’installer ici en raison du travail et des opportunités que fournissait la belle Colorée. Marten et sa femme Aryam vivaient ici dans une tranquillité quasi-intacte, qui leur permettait de suivre le culte traditionnel phalangiste tout en restant discret et appréciés. Leur fils, Aron, était un gamin extraverti et particulièrement joueur. C’est dans la fierté de sa patrie et de sa religion qu’il fut éduqué, son père s’amusant beaucoup à le voir évoluer et découvrir les notions du phalangisme et des connaissances basiques du monde.


Le garçon était particulièrement joueur, et s’entourait rapidement d’amis. Il devint une sorte de chef d'une bande d'amis bagarreurs, profitant d’une vie paisible et qui leur était facile sur tous les plans. C’était un simple groupe d’aventures et d’imprudences, toutes idées malfaisantes n’étaient pas au goût du jour. Aron devait poursuivre les actions de son père au niveau du commerce de Kalabatra, mais rapidement il montra des signes de répugnance à l’idée de calculer, de compter et d’effectuer des transactions. Aussi, il s’était mis en tête d’aller en Grande Huratelon afin de réaliser son entraînement militaire et son éducation phalangiste intégrale. Ces contes et ces histoires, d’aventure, de dieux, et de merveilles que son père lui avait contés avaient profondément inspiré Aron dans sa vision de l’avenir. Il était naturellement croyant et frappait d’instinct ceux qui osaient lui raconter des sornettes à propos d’Arbitrio. Son objectif était de rejoindre La Phalange et d’en découvrir toutes les facettes.


Le temps et les rêves passèrent : certains se concrétisèrent, d’autres furent oubliés. Le gamin averti se métamorphosa en un jeune garçon volontaire. Son père finit par céder, car il eut le droit de partir à Odense, centre du monde phalangiste, afin d’y grandir et d’y apprendre le métier qu’il souhaitait exercer. C’est à 14 ans que son père l’accompagna dans un périple à bord du navire commercial “Du-lot” , appartenant à l’une des connaissances des Seppyn. Le bateau remontait le fleuve de la studena jusqu’au niveau d’Odense. Durant le trajet, rien de déplaisant n’arriva, autre que la déroutante excitation qu’éprouvait alors Aron. Ils terminèrent par un court voyage à bord d’une charrette jusqu’à Odense, où les fortifications, la grande ville et surtout son manque d’application esthétique marqua véritablement le garçon, qui comprenait qu’en dehors des murs de chez lui, tout n’était pas coloré. Cependant, son père lui laissa quelques moyens et le déposa, ainsi qu’un paiement, à l’Abbaye locale la plus apte à éduquer de nouveaux phalangistes. Aron grandit ici les années suivantes, suivant l’éducation et l'entraînement des jeunes phalangistes, développant sa foi et ses qualité d’écuyer. On le surnomma “Le Coloré” du fait de ses origines, et de sa naissance hors-Huratelon.


Après quelques années, Aron s’était prédestiné à travailler au service d’Odense au sein de la phalange du fait de son dévouement profond. Il pouvait voir de temps à autres ses parents, et ceux-ci le voyaient grandir avec étonnement et admiration. Durant tout ce temps, Aron s’était fait bien voir de la plupart des gens qu’il avait rencontré, et s’était attaché à certains de ses camarades. Il eut tenu un journal notifiant de ses journées à l’Abbaye. Le jeune homme avait maintenant 19 Nivôses derrière lui. Ayant vécu de nombreuses choses, il avait naturellement changé. Lorsqu’il rentra chez lui pour pendant quelques mois profiter de sa famille et de son ancienne vie, le trajet et le fait de quitter l’Abbaye fut déchirant pour lui. Une fois arrivé à Kalabatra il découvrit avec stupeur comment les habitudes de ses parents avaient changées. Selon lui, ils manquaient cruellement de respect de tradition, et de la religion phalangiste. Des disputes fréquentes, régulières vinrent déchirer la famille, au sujet du laxisme de Marten et Miryam vis à vis d’Arbitrio. C’en fut trop pour Aron qui, après une violente altercation au dîner, renversa la table et fit ses affaires pour s’en aller.


Il revint à l’Abbaye et n’en parla aucunement à personne, servant paisiblement l’Abbaye C’est après quelques jours qu’il alla se confesser, et on lui conseilla de rentrer chez lui, très fortement, malgré les explications d’Aron qui disait ouvertement que ce foyer n’était pas celui d’Arbitrio et donc pas le sien. Dégoûté de rester incompris, il préféra s’exiler en direction d’Huratelon, où il pourrait enfin vivre au service d’un seigneur. En faisant ses affaires, un de ses camarades le surprit et lui déconseilla de partir, lui rappelant qu’en dehors de l’Abbaye et d’Odense, la vie n’était pas si simple. Sûr de lui et parfaitement inconscient, Aron attendit le petit matin pour se mettre en route. Il pria toute la nuit durant, et souhaiter évidemment retourner ici et auprès des siens lorsque les jours lui seraient plus favorables. A pied, le trajet s'annonçait long et pénible, mais le jeune phalangiste ne prenait pas énormément d’affaires avec lui -il n’avait pas la chance de posséder une épée, ou de quoi remplir tout un sac. Sur la route, rien ne semblait signaler une quelconque mésaventure.


Aron s’arrêta de nombreuses fois durant son voyage qui ne dura pas plus de deux mois : il était souvent stupéfait du manque cruel de pratique de la religion chez les étrangers, et le prenait souvent très mal, essayant vainement de convaincre et de ramener vers la foi. Rapidement, il délaissa ces tentatives stupides et ne s’arrêta plus que dans les Abbayes sur son chemin, ce qui lui procura un grand soulagement. Ses nombreuses prières lui permirent de se faire bien voir des différents moines de la région, se voyant offrir des vivres, le lit pour la nuit et quelques livres de prière ou de héros phalangistes. Les différents avertissements qu’il avait subit semblaient tout à fait futiles. Il arriva entier, sain et sauf à Huratelon. La grande cité fortifiée et ses deux enceintes le surprirent vivement. Impressionné, il se balada une journée durant entre les faubourgs et les différents quartiers, pour finalement s’arrêter à une certaine taverne “Du Singe d’Or”. A l’intérieur, il s’installa confortablement et commanda un repas avec les quelques pièces de bronze qu’il possédait, n’osant pas demander où il pourrait trouver une auberge peu chère. Il entendit un certain DuCourré parler longuement, et las, il finit par partir après avoir mangé, chercher une Abbaye où passer la nuit.


Au bout de quelques semaines il fut attribué à la garde de La Phalange et pu servir un seigneur qui voulut bien de lui. C’est ainsi qu’il travailla au service d’Huratelon et du Phalangisme durant près de sept années. N’arrivant jamais à posséder d’épée, il dût se servir de l'entraînement à la masse qu’il avait suivi et en fit son arme de prédilection, combattant à l’aide de celle que son Seigneur avait bien voulu lui donner en présent. Il s’habitua à porter l’armure, et à se protéger à l’aide d’un bouclier de bois. Médiocre dans beaucoup de domaines, il poursuivait son entraînement mais été généralement en mission pour livrer certains objets, garder certaines places fortes ou surveiller. Il n’était pas vraiment chanceux et dû malgré tout se battre plusieurs fois : Aron se fit souvent entailler de toutes parts et perdit la moitié de son annulaire gauche. Pourtant, il semblait se plaire à défendre ainsi le phalangisme et son seigneur Hura. Il s’intéressa également au code mais le repoussa rapidement, préférant suivre les textes de la foi. Ces sept années servirent à Aron comme d’un véritable entraînement sur le terrain, il se familiarisa avec Huratelon et les véritables leçons de vie qu’on ne trouvait pas expliquées dans les Feux de Nivôse, ou n’importe quel autre texte phalangiste.


Mais comme chaque chose a une fin, ce temps là finit par aboutir. Le Seigneur eut ses raisons et il délaissa Aron. Celui-ci n’en était pas contrarié mais voyait là une opportunité qu’Arbitrio lui laissait pour qu’il retourne chez lui. Il suivit encore une fois les conseils des moines qu’il connaissait et auprès de qui il allait se recueiller. Cette fois là, il lui fut donné une cuissarde, sa masse et son bouclier ainsi qu’un petit cheval. Il s’avéra qu’il n’avait ni le courage ni le culot nécessaire pour rentrer chez lui. N’ayant cependant pas de provisions pour un long trajet, il fut contraint de s’arrêter à Anelbruck. Là, il servit une nouvelle fois l’Abbaye locale un court laps de temps, mais fut contraint de se battre férocement à plusieurs reprises, accompagné de plusieurs moines guerriers phalangistes. On lui conseilla de rentrer chez lui, à Odense pour rendre à l’Abbaye qui l’avait éduqué la monnaie de sa pièce en la défendant. Comme l’homme souhaitait avant tout suivre les recommandations d’Arbitrio, il rebroussa chemin vers le sud. Et fit une rencontre.


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Portrait : Aron est un homme qu’on aurait cru trop petit pour être un guerrier-moine redoutable : avoisinant le mètre soixante-quinze, il reste cependant dans une moyenne correcte. Il entretient un physique sérieux et finement musclé : ses gestes et ses coups sont particulièrement secs. Autrement, il possède un teint blafard malgré une peau un peu crasseuse et noircie par endroit, notamment sur ses joues. Ses cheveux, plutôt courts, sont d’un brun qui tend vers le noir, d’apparence huileuse en raison de la sueur qui l’envahit souvent sous l’effort. Son dos développé est parcouru de multiples grains de beauté et boutons. Aron a toujours un une peau ni douce ni gracieuse, réagissant mal aux fortes chaleurs. Malgré une attitude ancrée sur terre et un comportement paranoïaque, sa force ne fait aucun doute, comme son agilité. Il possède une barbe fournie et mal entretenue qu’il fait raser de temps en temps pour ne pas être gêné. Son nez est parcouru de bosses et semble avoir été brisé de nombreuses fois ; quelques regards peu discrets et averti émanent de ses yeux verts imbibés de sang, et ses dents jaunies et fatiguées en ont certainement vu passer des belles. On remarquera aussi, malgré sa corpulence plutôt maigre et ses muscles secs, un certain ventre dû à quelques écarts. Son corps tout entier est évidemment parcouru de différentes cicatrices, brûlures, et plaies.


Il est un phalangiste bien vu et apprécié à Odense, un combattant considéré et un homme réfléchi, cependant proie à de nombreuses manies : paranoïaque, religieux convaincu et strict, haineux, angoisses… Il fait tout pour ne rien laisser paraître et être le plus convaincant possible, malgré ses défauts.


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Compétences :

Agilité. Force. Endurance. Combat : Normal au marteau et au bouclier. Alphabétisation & Calcul.