Utilisateur:Aarno

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille





Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Aixor
Pseudo
Aixor
Prénom IRL
Davy
Âge IRL
17













RolePlay :


Description

Aarno Köynnös


Thème musical d'Aarno

Hors RolePlay :

Ses traits physiques :

Aarno est un jeune homme faisant dans les 1m70, pour 65 kilos environ. Il est assez musclé et robuste. Il a des yeux marrons, la peau légèrement bronzé et sèche. Il n'a pas de barbe, du moins il se rase assez souvent. Ses cheveux sont assez courts, rasé sur le coté et il est châtain blond, dans une touche de foncer. Le front large, le nez assez retroussé et une bouche légèrement épaisse et souvent entrouverte Ses mains sont travailleuses et ça se voit, elles sont assez grosses, sales et abîmées. Ses épaules sont larges. Puis ses jambes sont musclées également.



Ses traits moraux :

Aarno est loyal à Arbitrio. Il est honnête ou du moins souvent. Il peut parfois se montrer idiot dans ses paroles, mais reste assez poli et courtois. Mais il peut se montrer agressif, sachant tout de même rester a sa place. Il oublie vite les conseils ou ordres données. Il est parfois maladroit, que ce soit dans les actes ou les mots.

Taux de religiosité : Il croit beaucoup en Arbitrio, et est monachiste.


Personnage Aarnovisage.jpg




Aptitudes

Choix 1 :

Épée en Fer.png
Guerrier : Aarno a appris le combat par une formation de la garde de Golvandaar.


Choix 2:

Grille Livre Écrit.png
Education : Il a appris a écrire et lire sur Esperia.


Choix 3:

Grille Corde.png
Escalade : Il escalade souvent les arbres et y campe un moment pour chasser ses proies a l'arc.



Aptitudes combat :

Épée bâtarde : Normal. Arc : Amateur.

Qualités

  • Sûr de soi.
  • Loyal.
  • A l'écoute.
  • Joyeux.

Défauts

  • Stupide.
  • Arrogant.
  • Moqueur.
  • Casse-cou.
  • Curieux.
  • Brutal.

Intérêts culturels et goûts

Hors RolePlay :

Il aime :

Grille Pierre (Gabarit).png
Les adaars.


Grille Bière (Verre).png
L'alcool.


Grille Œil de l'Ender.png
Arbitrio.


Grille Pousse de Pommier.png
La nature.


Épée en Fer.png
Regarder des combats / s’entraîner a la caserne, ou a l'îlot du combattant.


Grille Livre Écrit.png
Lire des livres sur l'histoire d'Esperia, malgré sa difficulté a la lecture.


Grille Biscuit au Chocolat.png
Il raffole des koilstkä, sortes de petits macarons adaarions.


Hors RolePlay :

Il n'aime pas :

Grille Bouteille à Rhum.png
Les Ocolidiens, qui sont pour lui des sous-merdes de première.


Grille Esper de Diamant.png
Les personnes hautaines.


Grille Feu.gif
La chaleur de Thermidor a Esperia est beaucoup plus insupportable qu'aux monts adaarions.


Grille Diamant.png
Les femmes trop parfumées, maquillés, habillées comme des nobles.


Grille Chaines pour Poignets.png
Il n'aime pas les chaines qu'ont les esclaves, ça ne fait que le gêner a ses entraînements.


Grille Œil de l'Ender.png
Voir des moines monachistes ou phalangistes être mal traités.


Espoirseparateur.png

Relations :

Veliye :


Dunorix
Nheris
Rurik
Runaen
Barold
Fahlstad



Espoirseparateur.png



Amis :


Therus
Flore
Roselin
Saïla


Espoirseparateur.png



Connaissances positives :


Edan agenor
Savaric
Edwin


Espoirseparateur.png



Connaissances neutres :

Aucun pour l'instant.


Espoirseparateur.png



Connaissances négatives :

Aucun pour l'instant.


Espoirseparateur.png



Ennemis :

Aucun pour l'instant.


Espoirseparateur.png



Respect


Cain
Aamos nkönen

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Possessions d'Aarno

Grille Dalle de Laine Marron.png
Grille Dalle de Laine Bleu Clair.png
Grille Dalle de Laine Blanche.png
Grille Dalle de Laine Blanche.png
Grille Bottes en Cuir.png


Une tenue chaude : Tunique en cuir>Veston bleu>Chemise blanche
Pantalon en laine>Bottes.


Grille Épée Sertie.png
Épée sertie, le bout du pommeau est une forme de l’œil d'Arbitrio.

Il y est gravé "l'Adaar" sur le plat de la lame.

80cm.


Grille Dé.png
Dé offert par Flore avant son départ.


Grille Sac à Dos.png
Un simple sac a dos.


Grille Livre et Plume.png
Un journal appartenant a Fahlstad.




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Histoire

Etre seul, c'est s’entraîner a la mort.

Titre

Border2px.png















Aarno est né dans la grande ville de Golvandaar, dans la nation adaarione. Il avait seize ans. Il est fils unique, et habitait dans une maison modeste de la ville, et vivait avec sa mère, une femme victime du temps, qui devait avoir dans la quarantaine, la peau ridée. Son père était parti à Roskilde il y a plus de deux ans pour Arbitrio en tant que moine monachiste. Il vivait alors seul avec sa mère. Il passait son temps à chasser avec son ami, Eelis. Eelis est un ami d'enfance d'Aarno, et s'étaient sont connus grâce a la foire de la ligne de Paix, un événement traditionnel des Adaarions. Ces deux amis la ont le même âge, a quelques mois près ainsi que la même corpulence et Eelis était blond. Ils étaient partis à la chasse dès l'aube, munis d'arcs et de flèches.

Sur le chemin d'une des forêts adaarione, ils discutèrent.

"Eh Eelis, on chasse quoi aujourd'hui ?"

"Hum, bonne question. Surement le lièvre ou le sanglier !"

"Et comment veux-tu qu'on les vise à l'arc sans qu'ils s'en aperçoivent ?"

"Dans les arbres Aarno, dans les arbres."

"Et tu montes comment en haut d'un arbre, toi ?"

"Bah, j'te montrerai comment faire rapidement dès qu'on trouvera un arbre."

Au premier arbre sur le chemin, Eelis expliqua rapidement comment escalader l'arbre facilement. Au bout de plusieurs essais, aidé par son ami qui lui faisait la courte échelle, Aarno reussit alors a escalader cette arbre. Vite rejoins par Eelis qui escalada l'arbre en un rien de temps.

Aarno admirait énormément Eelis, il sentait en lui comme un sentiment de sécurité et le trouvait talentueux.

Après s'être installé sur l'arbre, ils sortaient alors leurs arcs et n'avaient plus qu'à attendre qu'une proie soit à portée. Après une bonne heure, un sanglier s'était arrêté près d'un buisson proche de l'arbre ou Aarno et Eelis étaient installés.

Eelis pointa son arc armé d'une flèche sur la bête et prit la parole.

"Aarno, tu vois ce sanglier ? Je vais l'avoir d'un seul coup. Je ne pourrais pas l'avoir d'une deuxième flèche, de toute façon."

"Ah, pourquoi ?"

"Bah si la première flèche le rate, il prendra la fuite. Du coup, si je le touche, va l'achever avec une pierre !"

Eelis regarda le sanglier d'un œil, et après un moment de concentration, tira sur le sanglier avec son arc. Le sanglier grogna de souffrance, pour le plaisir des deux amis. Aarno descendit de l'arbre, cherchant une grosse pierre au sol et poursuivit le sanglier blessé, puis arriva rapidement face a la bête agonisante. Aarno leva la pierre bien haute et la fit percuter de façon très violente sur le crâne du sanglier. Aarno s'accroupissant ensuite et commença alors à le dépecer rapidement. Mais le cri d'un ours brun se fit entendre et Eelis donna l'ordre à Aarno de remonter sur l'arbre. Il refusa et sortit son arc en criant qu'il n'avait pas besoin de grimper pour fuir l'ours, et qu'il le tuera avant. L'ours sortit de sa cachette, se rapprochant lentement d'Aarno. Pris de confiance, Aarno pointa l'arc sur l'ours et y place une flèche. En un instant, la flèche partit en direction de l'ours. La flèche s'enfonça en plein dans un tronc d'arbre, proche de la bête. L'ours commença ensuite à foncer sur Aarno, malheureusement décidé a avoir son repas pour ce soir. Aarno courra à vive allure vers l'arbre le plus proche, arc a la main. Il s'empressa de jeter son arc et de sauter sur l'arbre, tentant d'être a son sommet. L'ours s'approcha de lui à vive allure. Aarno n'arrivait pas à escalader l'arbre. Quand il se retourna, l'ours était à une dizaine de mètres de lui. Il colla son dos au tronc d'arbre, regardant l'ours s'approcher de lui. Il était désemparé, il n'avait plus qu'à accepter la mort et d'espérer que ce ne soit pas trop douloureux pour lui. Mais Eelis était en train de se concentrer pour tuer l'ours de son arc du haut de son arbre. Eelis tira ensuite sa flèche, en direction du crâne de l'ours avec précision. L'ours mourra subitement de la flèche qui avait transpercé son crâne, tombant raide face a Aarno.

Eelis descendit de son arbre, rejoignant rapidement Aarno et l'ours mort.

"Aarno ! Tu vas bien ? Rien d'casser ?"

"Paska.. J'ai eu beaucoup d'chance, merci.."

"Je pense qu'on va rentrer chez nous après ça. J'compte sur toi pour t'entraîner dur."

"Oui, je vais rentrer et m'entraîner plus tard, je te laisse dépecer l'ours."

Aarno quitta alors Eelis et prit le chemin du retour jusqu'à chez lui. Il était le soir, vers sept heures. Aarno était devant la porte de sa maison, l'ouvrant. Dans le salon, sa mère était assise dans un coin de la salle, près d'une petite fenêtre.

Elle demanda à son fils de s'approcher, et l'informa qu'elle avait trouvé une place dans la garde de Golvandaar, en entraînement. S'entraîner, c'est ce que voulait Aarno pour se prouver sa force. Il accepta alors l'offre de sa mère avec le sourire.


Chasse en forêt.

Titre

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Cela faisait déjà trois ans qu'Aarno avait rejoint la garde de Golvandaar. Étant donné que la nation Adaarione était en paix, il avait reçu beaucoup d'entraînements de la garde. Ce thermidor, Aarno a eu l'autorisation d'avoir du repos chez lui. Il rentra alors chez lui pour donner de ses nouvelles a sa mère, comme il le fait d'habitude. Une fois la porte ouverte, il remarqua que personne n'était présent. Il chercha dans la cuisine et vit que le panier pour faire les courses n'était pas là.

"Elle doit être au marché. Je pars chasser, je reviendrais ce soir." Disait-il.

Il prit alors son arc, son glaive reçu par la garde et partit en direction de la maison de son ami d'enfance, Eelis. Il ne l'avait pas vu depuis la rencontre avec l'ours, par manque de temps. Ce fut des retrouvailles chaleureuses et rapides. Ils commencèrent ensuite par marcher en direction de la forêt la plus proche. Sur la route, ils discutèrent.

"Aarno, t'a appris beaucoup de choses a cet entrainement ?"

"J'ai appris beaucoup de choses sur le maniement d'une épée, durant cette formation !"

"C'est tout ? Rien d'autre ?"

"Ei. C'est pour m'améliorer, qu'ils disent."

Arrivés a la forêt, a l'heure du déjeuner, ils commencèrent a chercher des traces. Eelis eut alors une idée. Le premier qui ramènera un sanglier là ou ils étaient aura le droit de manger le dernier koilstkä, une sorte de macaron très sucré originaire de la nation Adaarione. Aarno accepta et partit aussitôt à la recherche d'un sanglier. Il avança dans les hautes herbes de la forêt en suivant des traces qu'ils avaient repérés. Après une bonne heure, il trouva le sanglier à une quinzaine de mètres de lui, en train de manger des baies. Il sortit son vieil arc muni d'une flèche et visa l'animal. Il comptait montrer à Eelis qu'en ramenant cette bête, il était devenu bon chasseur. Aarno ne bougeait plus, concentré a vouloir toucher le sanglier. Et en une fraction de secondes, la flèche partit en direction du sanglier. Le sanglier était finalement touché aux pattes. Aarno était déçu puis se disait finalement que c'était mieux qu'une flèche dans le vide. La bête n'étant seulement que blessé, Aarno la poursuivit, sortant son épée en fer. Il fit tournoyer son épée avant de trancher le sanglier au niveau du crâne.

"Ah, Eelis va être déçu de ne pas avoir le dernier koilstkä !"

Sur ces derniers mots, Aarno partit en direction du point de rendez-vous pour y attendre Eelis, sourire aux lèvres. Arrivé là bas, il ne trouva pas Eelis. Cela voulait dire qu'Aarno avait gagné. Alors, il attendit environ deux heures là-bas, commençant à s'inquiéter. Rongé par le doute, il décida de suivre les traces d'Eelis. Au bout d'une trentaine de minutes, il trouva un groupe d'individus. Regardant de plus près, assez éloigner de façon à ne pas se faire voir, il remarqua Eelis face a quatre homme armés, dont deux d'entre eux avaient une corpulence de grosse brute. Trois des hommes s'étaient éloignés, laissant une des brutes surveiller Eeelis. Aarno grimpa alors à un arbre, avec facilité cette fois. Il pointa son arc sur la sorte de mastodonte. Il se concentra longuement.

"Jos Arbitrio haluaa" dit-il, ayant l'air stressé.

Après ces mots, la flèche partit à vive allure, droit sur l'homme qui surveillait Eelis, traversant son crâne d'un coup sec. Eelis resta figé, n'ayant pas vraiment eu le temps de comprendre pendant l'espace d'une dizaine de secondes. Aarno cria son nom, lui disant de vite décamper et de le suivre. Eelis s'exécuta. Les trois autres hommes entendirent les cris d'Aarno et avaient rapidement rappliquer.

L'autre brute commença à crier en direction d'Eelis : "Eh, reviens ici !" Aarno avait entendu la voix de l'homme et la trouvait familière. Eelis et Aarno étaient en train de courir assez vite pour être sûrs de les semer. Ils s'arrêtèrent ensuite dans un endroit au milieu de la vaste forêt, isolés par les hautes herbes et buissons.

"Eelis, tu les connaissais ?" Dans un ton d'inquiétude.

"C'est des troufions de notre ville, ils veulent ma mort pour avoir lancer de sales rumeurs sur leur chef, et ils te voudront toi aussi pour avoir tuer l'un de ces hommes.."

"Paska ! Qu'est ce qu'on va faire ?.."

"On va partir d'ici, Aarno !"

"Et ma mère, nos maisons, t'en fait quoi ?"

"Ils vont sûrement venir nous attendre chez nous, alors on devrait partir un certain temps. Tu pourra revoir ta mère dans quelques années."

"Alors nous partirons à un endroit proche d'ici.."

"J'aurais opté pour aller vivre dans la ville de Maailmanovi. C'est une ville dont on m'a parlé qui serait situé tout près, à quelques jours, dans les Marches."

"Je suis partant pour y vivre, alors."


On n'apprend a marcher que pour aller vers sa mort.

Titre

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Cela faisait déjà six jours qu'ils marchaient en direction de l'Ouest, vers les Marches. Après ces journées de marche a pied, les voilà enfin arrivés. Ils étaient fatigués de la longue route. Équipé, chacun d'un arc, d'un sac rempli de viandes crus, habillés en fourrure épaisse et d'un glaive chacun. Ils décidèrent alors de faire une pause, a l'extrémité Est des Marches.

"Eelis, tu tiens le coup ?" "Oui, ce n'est pas ça qui me mettra à genoux, tu me connais." "Et sinon, tu sais ou trouver Maailmanovi dans les Marches ?" "Il faut trouver le fleuve et le suivre, certains bateaux y vont par le fleuve à Golvandaar." "Bon et bien, on va longer l'fleuve."

De longues heures de marche passèrent et Aarno décida de s'arrêter pour manger ainsi que boire un coup. Il s'asseyait sur une grosse pierre, posa le sac de nourriture à ses pieds et fouilla a l'intérieur.

"J'ai faim, pas toi ?"

"Si, on a quoi dans le sac ?"

"De l'eau, des morceaux d'sanglier. On allume un feu pour cuire ça ?"

"C'est assez humide par ici, mais ça devrait pouvoir se faire."

Aarno partit alors chercher du bois pour faire un feu et revint vers Eelis au bout d'une trentaine de minutes, des paquets de branches et bois sous les bras. Il jeta le bois devant Eelis et le laissa s'occuper d'allumer le feu. Une fois le feu allumé, ils faisaient passer les morceaux de sangliers sur des piquets en bois, les posant au-dessus du feu. La nuit tomba. Une fois la viande cuite, voir un peu trop, ils mangèrent à leurs faims sans se soucier de rien d'autre. Une lame passait alors sous la gorge d'Aarno tout doucement, comme pour lui faire comprendre qu'il n'allait pas être tué directement s'il ne tentait rien. Eelis prit son glaive par réflexe, qui était posé a sa gauche au sol et se mit en garde, restant vigilant et regardant autour de lui. Une personne qui semblait avoir la quarantaine, barbu et brun prit alors la parole, dans un ton assez grave.

"Lâche ton arme, s'tu ne veux pas mourir 'vec ton p'tit cam'rade."

Une dizaine de personnes, habillées typés comme l'Ocolidien basique sortirent de l'ombre, armés et ricanant, content d'avoir trouvé la prise de la journée. Eelis les regarda un par un et posa son arme au sol doucement. Celui qui semblait être le capitaine prit la parole.

"On vous r'mercie, grâce a vot' boucane, on a pût vous trouver facil'ment et maint'nant, vous êtes a nous, ahrr !"

"Ahrr !" crièrent les autres marins en levant leurs armes après le chef du groupe. "Je vous en supplie, on était juste de passage, et nous avons peu d'argent." dit Eelis dans un ton de supplice.

"Vous êtes tombés sur des écumeurs, la pitié, on connaît pas. M'bon, vous avez l'air jeunes, on pourrait s'faire un bon pactole 'vec vous deux."

Les autres écumeurs ricanèrent aux paroles du chef. Le capitaine enleva sa lame de la gorge d'Aarno et lia ses mains avec de la ficelle épaisse et entoura ses yeux d'un large tissu rouge. Il fit de même pour Eelis. Ils partirent alors en direction inconnue, guidés et traînés par des écumeurs. Une fois arrêté, au bout de quelques heures, les bandeaux d'Aarno et Eelis furent retirés. Ils étaient dans un petit port en plein dans une caldéra. Le capitaine du groupe demanda à ses hommes de les mettre à genoux et ce fut chose exécuté. Les marins prirent Aarno et Eelis par le dos pour les pousser en avant, et les deux tombèrent sur leurs genoux. Le chef se mit devant eux.

"Vous v'la donc au port écumeur des Trombes ! C't'ici qu'vous allez monter à bord d'not' navire."

"Votre navire ? Pour faire quoi ?" demanda Eelis.

"Vous allez, enfin, l'un d'vous deux ira à Fort lointain, et l'aut' mourra ici."

Eelis et Aarno se regardèrent quelques secondes, ayant compris que l'un des deux allait mourir très bientôt. Le capitaine du groupe sortit une dague qui pendouillait à sa ceinture, trancha les liens d'Eelis et la tend vers lui.

"Toi l'blondinet, t'va tuer ton ami 'vec cette dague et tu s'ra c'lui qui viendra 'vec nous a Fort Lointain."

Eelis prit la dague, la regarda et fixa Aarno. Il jeta ensuite la dague au pied du chef et se mit face a lui.

"Je ne peux pas tuer mon ami, ne comptez pas sur moi pour le tuer."

Le capitaine des écumeurs fronça les sourcils, ramassa la dague et trancha les liens d'Aarno cette fois-ci, balançant la dague dans ses mains et demanda à deux de ses hommes de maîtriser Eelis.

"Tu n'peux pas l'tuer, mais lui l'pourra sûr'ment."

"Je ne le tuerai pas non plus." dit Aarno.

Eelis lâcha un rire moqueur au capitaine des écumeurs.

"Si tu n'le tues pas, vous mourrez tous les deux, d'pêche toi d'choisir !"

Aarno s'approcha d'Eelis, dague en main gauche en ayant la tremblote. Il colla la pointe de la dague sur le corps d'Eelis, vers le coeur sans appuyer.

"Eelis, je n'peux pas faire ça, on va essayer de s'arranger avec eux.."

Une main se posa sur le pommeau de la dague et appuya en profondeur dans le coeur d'Eelis. Il en mourra au bout de quelques secondes. Aarno tourna la tête vers son épaule droite, ou était posé la tête du capitaine. Il vît son sourire sadique de profil.

"Ça commençait a être long.." rajouta t'il, avant de se retirer.

Aarno lâcha la dague lentement en tremblant, puis se mit a hurler de tristesse, mettant ses mains sur son visage. Il regarda le cadavre d'Eelis, la dague planté dans son cœur et se mît alors à sangloter.

Les écumeurs autour criaient et le capitaine, le sourire aux lèvres, regarda Aarno.

"Tu nous auras bien divertis ! Tu auras l'droit d'survivre, mais tu as perdu t'liberté. Tu s'ra vendu à un esclavagiste a Fort Lointain ! T'peux m'remercier l'cabochon !"

Aarno était bouleversé. Il avait tué son ami Eelis et de plus, allait devenir esclave. Les marins prirent Aarno et le traînèrent jusqu’à une petite salle dans la cale du navire, qui partit quelques jours après en direction de Fort Lointain.


Formation militaire d'Aarno, an 512.

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Je marchais en direction de Roazhon, petite ville au nord de Golvandaar, dans les montagnes en compagnie d'un groupe d'une vingtaine de soldats adaars. Il faisait assez froid, de quoi se geler les doigts de pieds. On sentait aussi ce vent froid qui nous fouettait le visage, très désagréable. Nous marchions dans un silence quasiment parfait, on pouvait parfois entendre certains marmonner des jurons dans leurs barbes. Au bout d'une journée de marche, nous étions aux portes de Roazhon, cette belle bourgade adaarionne. On s'installa en amont, près de la bourgade. Le chef de notre groupe cria alors :

-Bon, vous me sortez les tentes... Et le reste va chercher du bois pour faire un feu !

Je partis alors avec deux autres de mes camarades, dans la forêt la plus proche, afin de recupérer du bois. Mes mains étaient gelées au contact du bois, du sol. Mes gestes étaient comme ralentis, le froid ayant fait perdre de ma volonté. Je claquais des dents, je grelottai sans arrêt, j'expirais beaucoup de buée.

"Paska, vivement qu'on allume ce feu." "Arrête de te plaindre et met ça dans tes bras." Me rétorqua l'un de mes deux camarades, qui me mit son tas de branches dans les bras.

Je me suis donc arrêté de me plaindre, et je suis revenu au campement, poser le bois pour faire le feu de camp. Une fois les tentes en place, le grand feu allumé, nous nous rassemblions autour de celui-ci.

Le chef prit la parole au milieu de nos ricanements et brouhaha, d'une voix forte et autoritaire.

"Silence !"

Tout le monde s'était tût. Il reprit alors, d'une voix toujours aussi forte.

"La plupart d'entre vous sont en formation ! Vous souhaiter devenir soldat plus tard, et grâce a nous, vous le deviendrez. Nous sommes à Roazhon et nous avons été prévenu qu'un homme dangereux y vivait. Nous allons donc dès ce soir, le capturer, chez lui."

Après ses mots, nous nous équipions de nos armes. Pour ma part, c'était une épée bâtarde, banale. Je la mis dans mon fourreau. On marchait dans Roazhon de nuit, en troupe. Nos pas faisaient trembler le sol. Les habitants regardaient par la fenêtre, se demandant ce qu'il se passait. On arrivait alors devant une modeste maison, a l'extrémité du village. On était devenu soudainement silencieux, entourant la maison. Un cor a été sonné, ce qui a certainement dû réveiller les personnes dans la maison qu'on entourait. Cinq de mes camarades sont alors rentrés, défonçant la porte et pointant leurs lances vers un vieil homme, une fois a l'intérieur. Le vieil homme était habillé d'une simple tunique blanche, debout au milieu de sa modeste maison, désemparé et craintif. Une femme était là, derrière lui. Elle criait à la mort, pensant sûrement qu'on allait tuer l'homme. Mes camarades qui pointaient l'homme de leurs lances l'entourèrent. Notre chef entra, et ordonna de maîtriser les deux personnes. L'un de mes camarades ordonna à l'homme de se mettre à genoux, la tête contre le sol. Le vieil homme s'était plié à l'ordre et se mit à genoux rapidement, collant la tête contre le sol. Il demandait pitié sans arrêt, pleurnichant et bavant sur le parquet. La femme était retenue de force par deux de mes camarades, chacun tenant un bras. Si ces deux personnes tentaient, ne serait-ce que de fuir, ils seraient abattus à coup de matraque aussitôt. J'étais à coter du chef, laissant gérer les autres. J'étais impressionné et perdu à la fois. C'était la première fois que je faisais ce genre de choses, enfin, assistais. Quelques recrues sortaient des insultes envers les deux individus, mais se faisaient vite encadrer par le chef. Le chef se mettait alors à réciter les délits de l'homme. Il y en avait toute une liste. Notre chef annonça la sentence pour cet homme, qui était l'amputation de l'une de ses mains. Le vieil homme se mit à sangloter, ne se débattant pas plus. Un soldat entra dans la demeure, une bûche dans les bras. Il la posa au milieu de la salle. Le chef demanda à quelques recrues de mettre la main droite de l'homme sur la bûche. Ce fut chose faite, puis le chef me regarda.

"Toi, jeune homme ! Tu vas lui couper sa main ! Sors-moi ton arme et donne un coup sec."

"Hein ? Moi ?"

"Oui, active toi, par Arbitrio !"

Je n'avais vraiment pas envie de le faire mais par crainte de passer un sale quart d'heure, je pris un torchon et m'approchai de la bûche. Je mis ensuite le torchon dans la bouche de l'homme, afin qu'il ne se morde pas quand sa ma main sera tranchée. Je m'abaissa à genoux, afin d'être a son niveau et lui adressa la parole :

"Anteeksi.."

J'étais pris de pitié pour l'homme, mais je devais exécuter les ordres. Je sortis ensuite mon épée bâtarde de mon fourreau, la fixant pendant une quinzaine de secondes, quand d'un coup, quelqu'un m'ordonna de trancher sa main. Je pris une grande inspiration et leva l'épée vers le haut, avec ma main gauche. Je la descendu d'un coup sec en direction du poignet, fermant les yeux. Mes yeux, une fois réouverts, je vis la main coupée, sur la bûche puis l'homme qui cria, le torchon dans la bouche, les yeux grands ouverts. Je me sentais horriblement mal et désolé pour cet homme, mais d'un autre côté, je me disais que tout ceci était mérité. La femme avait été relâchée, joignant l'homme, désespéré. Le groupe quitta la maison, rentrant au petit camp établi en amont, afin d'y passer la nuit. Dès l'aube, nous quittions la ville pour rentrer a Golvandaar.


Le voyage d'Aarno dans l'Ancien Monde.

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Le 29 septembre 515, je pris le bateau en direction de Fort Lointain. Fahlstad était au quai, me rappelant d'aller vérifier chez lui, sous un vieux parquet, son journal. Quand nous étions en ville, il me donna des indications pour trouver son ancienne maison et son journal. Sur le pont du bateau, je pensais au problème qu'est le suivant : quelqu'un d'autre devait sûrement vivre chez veli Fahlstad depuis qu'il était parti. Les minutes passaient, les heures ensuite, je restais silencieux sur le pont du navire, scrutant l'horizon et me laissant perdre dans mon imagination. Quatre jours étaient passés, ce fut un court trajet. Nous étions arrivés à Fort Lointain. Que de souvenirs pour moi, qui étais déjà passé par ici, chaînes aux mains et aux pieds, traité comme un vulgaire animal. Un peu plus tard, je repris un navire qui partait en direction de la Capitale. Je pensais à ma mère, je me posais beaucoup de questions. Est-elle encore en vie ? Va-t-elle bien ?.. Et bien d'autres. Les jours passaient, lentement. Mais le trajet était court, il fallut quatre jours. J'étais arrivé au port de la Capitale. C'était la première fois que je mis les pieds en ces terres. Quelques capitalins me parlaient de cette ville, comme étant magnifique et grandiose. Je pût la voir de mes propres yeux et m'y promener. Je profitais donc de l'animation de la ville, de la beauté de ses bâtiments, bien que certains coins étaient appauvris et qu'il semblait y avoir des tensions. Je pensais ensuite au long trajet qui m'attendait de la Capitale aux monts Adaars. Il fallait vendre mon armure, bien qu'elle m'était précieuse et m'acheter des vivres, une tenue plus légère et chaude ainsi qu'un sac. Ce fut chose faite. Je trouva un logis pour deux nuits, à prix raisonnable. Les deux jours ayant passé, je me suis mis en route vers Golvandaar, afin de revoir ma mère, d'être chez moi quelque temps avant de repartir pour Esperia avec elle. Je marchais seul, ayant un trajet précis en tête. Marcher en direction de Saillonne, puis Fort-bais afin de longer le fleuve de l'Heimild jusqu'à Maailmanovi, puis monter vers Golvandaar.

26 Octobre 515. Je mis un peu plus d'une quinzaine de jours a marcher, sans grandes difficultés. Au pied des monts Adaars, mes yeux pétillaient de joie, j'étais de retour chez moi. Je marchais ensuite vers Golvandaar, le sourire aux lèvres, a deux doigts de revoir ma mère. Après plusieurs jours de marches fatiguant, j'y étais enfin, je voyais Golvandaar. Je m'imaginais de nombreuses scènes en tête. Ceux qui m'avaient pourchassé la dernière fois m'ont-ils oublié ? Dans la grande cité, j'entendais tous les passants parler en adaar. Si je n'avais jamais quitté cette ville, cela m'aurait paru anodin. J'étais comblé de bonheur d'entendre et voir des adaars, même inconnus. Il y avait peu d'adaars qui vivaient à Esperia et instinctivement, la plupart des adaars d'Esperia se soutenaient, se regroupaient. Ici, tous les habitants se croisent sans plus, sans liens, sauf pour certains. Je marchais en direction de ma maison, le pas rapide. Une fois devant la porte de la maison, j'avais le cœur qui battait énormément, les sentiments de joie et de crainte se mélangeaient. Je toquais à la porte, mais pas de réponse. Après avoir répété la même action, plusieurs fois, je décida de casser une fenêtre. Je sortis mon épée de son fourreau, et d'un coup de pommeau, je brisa la fenêtre. J'entrais alors dans la demeure par la fenêtre. Une odeur de mort se faisait vite sentir. Plus je m'approchais de la chambre a coucher de ma mère, plus l'odeur était persistante. J'ouvris doucement la porte de la chambre, m'attendant au pire. Ma mère était là, allongé sur le lit, dans une atmosphère sombre. Son corps n'était pas encore décomposé, son décès était récent. J'avais des frissons qui me parcouraient le corps et je la fixais, impuissant. Le sentiment puissant que je ressentais était la culpabilité. Je n'étais pas présent ces derniers mois, alors que j'en avais la possibilité. Je retenais mes larmes et la vêtis de ma cape de la Corporation Keryah. Je priais alors pour elle, pour qu'Arbitrio soit bon dans son jugement. Après ceci, je quittai alors la maison, informant les voisins que ma mère était morte et qu'il fallait l'enterrer. N'ayant pas eût le courage de le faire moi-même, je m'éloigna de la maison, tête baissée. Il commençait à faire nuit, j'errais dans les rues de Golvandaar, déboussolé et rempli de remords. Je m'arrêta devant une petite taverne, dans un coin peu vivant de la cité. Je décida alors de rentrer, afin de noyer ma culpabilité dans l'alcool avec le peu d'Uriis qu'il me restait. Une fois à l'intérieur, je me dirigea vers le serveur, lui demandant une bière. Je m'étais ensuite assis dans un coin de la taverne, attendant ma chope. Je jetai de rapides coups d'œil aux personnes présentes, particulièrement a trois hommes qui étaient à quelques mètres de moi, assis face à face autour d'une table. L'un d'eux était bien habillé, un grand manteau blanc en laine, bien coiffé et assez bien batî. Un homme était debout à côté de lui, vêtu de laine et d'une tunique de cuir, il semblait faire pression de par sa taille au troisième individu. La troisième personne était un homme brun et barbu, d'une corpulence légèrement grasse et habillé d'un blouson en cuir. Celui-ci tapotait sans cesse du pied et de ses doigts sur la table. Leurs propos m'étaient inaudibles, mais je continuais tout de même à les observer. L'homme en manteau blanc semblait soudainement s'énerver sur celui en blouson de cuir et celui debout restait impassible. L'homme en blouson de cuir se fit alors attraper par le col par l'autre homme en manteau, et ne semblait pas se défendre, le craignant même. Il le relâcha ensuite et adressa quelques mots à l'homme qui était debout. L'homme debout sortit alors une grande dague d'un petit fourreau et se rapprocha lentement de l'homme en blouson, qui suppliait l'homme en manteau de lui laisser encore un peu de temps. L'homme en manteau blanc secoua la tête et laissa son collègue faire son travail. Je me devais d'intervenir, alors je me suis levé et j'ai couru vers l'homme armé, lui donnant un violent coup de coude gauche dans son arrière crâne. Il tomba raide, la tête claquant la table. L'homme en manteau blanc récupéra la dague de l'homme que je venais d'assommer et me sauta dessus, me donnant un coup de dague dans le visage. J'étais touché, je le repoussa d'un violent coup de pied par réflexe, criant ensuite de douleur. Il tomba alors sur sa chaise, faisant tomber la dague. Je sortis l'épée de mon fourreau, menaçant de l'embrocher s'il tentait quoi que ce soit. L'homme craintif au blouson marron se mit alors à sauter sur l'homme au manteau blanc, l'assenant de coups, bien qu'ils fussent mal placés et peu puissants. Il se releva, vainqueur et me regarda.

"Vous... Vous allez bien ?" Me demanda-t-il.

"Paska ! Mais quel chien ! Par Arbitrio, ça fait mal !" Répondais-je dans le plus grand désarroi.

Ma blessure n'était pas réellement grave, mais je l'avais senti passer. L'homme que j'avais sauvé partit chercher un bandage afin de faire pression sur ma plaie. Je souffrais toujours autant, mais le sang ne coulera plus abondamment, et cela était déjà plus rassurant.

"Kiitos, vous m'avez sauvé, je vous en suis vraiment reconnaissant.. Mais pourrais-je savoir qui vous êtes ?" S'interrogea-t-il.

"Je m'appelle Aarno Köynnös, originaire de cette ville mais je vis loin d'ici, à Esperia précisément, je n'étais que de passage, hmm.."

"Vraiment ? Vous pourriez me prendre avec vous... ole hyvä ? Je suis endetté, je dois vraiment quitter cet endroit. D'ailleurs, l'homme au sol, il venait récupérer son argent que... Je n'ai plus."

"Écoutez, je ne compte pas rester ici éternellement, si nous partons, c'est demain à l'aube et... Comptez plus d'une quinzaine de jours de marches."

"Je ne peux vraiment pas rester là... hm.. Je ne sais pas.. Bon, je vous accompagne."

"Bien, mais j'aimerais savoir votre nom."

"Je m'appelle Rikkard."

C'est ainsi que Rikkard était devenu mon compagnon de voyage. Nous avions ensuite dormi dans la taverne, qui était en fait la sienne. Avant de quitter Golvandaar en compagnie de Rikkard, je partis à la recherche de l'ancienne maison de Fahlstad. Je suivais alors à la lettre ses indications. Après une bonne heure de recherche, nous étions face à l'ancienne maison de Fahlstad. J'en faisais le tour, voir si celle-ci était habitée, en jetant des coups d'œils indiscrets. Elle était effectivement habitée, par un vieil homme, en grand manteau rouge et blanc.

"Tu comptes faire quoi, là ?" Me demandait Rikkard.

"Je dois récupérer un objet dans cette maison, c'est pour un veli."

"Ça a de la valeur ? Beaucoup de valeurs ?"

"Hm, eï, c'est un livre..."

"Sérieusement, tu ne vas pas perdre ton temps pour un livre, si ?"

“Je dois le ramener, j’aurais l’air de quoi si je reviens sans tenir promesse ?”

“Mais c’est risqué, eï ?”

"Ne t'inquiète pas, c'est un vieil homme, tu l'empêches de bouger, je cherche son livre et on part."

Il ne semblait pas vraiment partant, mais il m'en devait une, alors il accepta. Nous attendions à quelques mètres de la maison, que personne ne soit dans les parages. Je confia mon fourreau à Rikkard et toqua a la porte de l'ancienne maison de Fahlstad. Le vieil homme ouvrit et me demanda ce que je voulais. Sans plus attendre, je poussa violemment le vieil homme, laissant Rikkard le menacer de mon épée, refermant la porte ensuite.

"Ne faites rien de dangereux, nous voulons juste récupérer quelque chose ici, rien de précieux pour vous, un simple livre que l'ancien propriétaire avait laissé ici." Disais-je pour le rassurer.

"Kuinka kehtaat ? Je vais ramener la Garde, vous allez voir ce que les voleurs méritent à mettre l'häiriö ici." Disait-il avec arrogance.

"Hiljaisuus ! Vous n'êtes pas en position de l'ouvrir !" S'exclama Rikkard.

Rikkard avait bien raison... Nous traiter de voleurs, et puis quoi encore ? Mais je n'avais pas de temps à perdre, laissant Rikkard surveiller le vieil homme dans la salle d'entrée. Je cherchai un couteau, que je trouva assez rapidement. Je devais trouver ensuite du vieux parquet, le plus vieux parquet de la maison. Je scrutais le sol à la recherche du parquet, un peu paniqué avant de tomber dans une petite salle ou le parquet semblait être le plus vieux. Je commençai à enlever les lattes du milieu de salle avec l'aide du couteau, mettant plusieurs minutes par planches. Plus j'enlevais de planches, plus je paniquais, plus je jurais.

"Jonka pallot ensimmäisen ihmisen, ou est-ce foutu journal !"

"Bon, tu y arrives, on ne va pas rester toute la journée ici !" Criait Rikkard.

"Je cherche, je vais le trouver !" Répondais-je, agacé.

Les minutes passaient et j'avais l'impression de devenir fou, mon cœur battait deux fois plus vite que d'habitude. Après un bon quart d'heure, je trouva enfin le journal de Fahlstad.

"C'est bon, on s'en va !" Criait-je, en courant vers Rikkard pour récupérer mon fourreau et mon épée.

"On ne l'assomme pas ?" Se demandait Rikkard.

"Eï, on quitte cette maison et on court. Notre anteeksi, messire !"

Rikkard et moi avions quitter la maison, et marchions dans les rues aux pas de courses, afin de ne pas trop attirer l'attention. On commençait à s'éloigner de la maison qu'on entendait crier au vol. On quitta la ville sans problèmes, nous dirigeant vers la Capitale, afin de prendre un navire pour Fort Lointain. Sur le chemin, je demandais a Rikkard son nom. Sa réponse m’était assez surprenante, il ne voulait pas me le dire. Je lui avais donc demander pourquoi et il me disait qu’il n’était pas fier de son nom et qu’il préférait qu’on retienne de lui son prénom seulement. Je n'avais pas voulu en savoir plus, afin d'éviter une mauvaise ambiance entre nous deux sur le chemin.

12 Novembre 515. Après 17 jours de marches, nous étions arrivés a la Capitale. Rikkard me suivait a la traîne, soupirant sans cesse de joie en pénétrant la ville. C’était la première fois qu’il visitait cette ville, il semblait perdu et impressionné a la fois, comme moi la fois ou j’avais débarquer dans cette ville. Après une petite promenade, je laissa Rikkard se reposer, allant chercher des renseignements sur le futur navire allant a Fort Lointain. Après une bonne heure, je retourna voir Rikkard, les informations m’ayant été données. Je ne voyais pas Rikkard, cela me paraissait étrange, je lui avait dit de rester la. Mais ma peur n’aura pas été de très longue durée car dans les minutes suivantes, Rikkard revenait vers moi, poings serrés, marmonnant des insultes en adaars. Il s’était fait voler son sac. Par Arbitrio, il y avait tout un tas d’Uriis dans son sac ! Ces pièces auraient pût nous être utiles a Esperia. On était tous les deux en train de jurer dans les rues de la Capitale, attristés par notre perte. Je n’aurais pas du le laisser seul dans cette ville mais le vol est fait, il fallait passer outre. Après ceci, nous montions a bord d'un navire qui partait en direction de Fort Lointain.



Chronologie

  • Né le 11 Février 492.
  • Rencontre avec Eelis, son fidèle ami vers ses 10 ans.
  • An 512 : Part faire une formation militaire dans la garde de Golvaandar.
  • Avril de l'an 515 : Il revient de sa formation.
  • 27 Avril 515 : Se fait capturer par des ocolidiens aux marches, direction Fort lointain en bateau.
  • 5 Mai 515 : Arrivé a Esperia, Acheté par l'Armée.
  • 18 Mai 515 : Proposition de rejoindre une famille, de façon non-officiel tant qu'il sera esclave.
  • 13 Juin 515 : Est affranchi par l'armée et en devient recrue.
  • 14 Juin 515 : Réunion avec ses sept Veliye.
  • 15 Juin 515 : Premier combat a l'arène. Légère blessure a l'arrière du crâne.
  • 16 Juin 515 : Achète une maison avec l'aide de ses veliye.
  • 21 Juin 515 : Se fait briser la main droite, d'un coup de massue.
  • 22 Juin 515 : N'est plus garde.
  • 10 Juillet 515 : Vend la maison.
  • 11 Juillet 515 : Est de retour dans l'Armée.
  • 14 Juillet 515 : Apprend a lire et écrire avec l'aide de Dunorix.
  • 29 Septembre 515 : Départ d'Esperia en direction de Fort Lointain.
  • 3 Octobre 515 : Départ de Fort Lointain en bateau pour se diriger a la Capitale.
  • 7 Octobre 515 : Arrivée d'Aarno a la Capitale. Séjour de deux jours avant de rejoindre Golvandaar.
  • 26 Octobre 515 : Arrivée d'Aarno a Golvandaar. Se fait blesser au visage.
  • 12 Novembre 515 : Retour a la Capitale.
  • 15 Novembre 515 : Arrivée a Fort Lointain. Il y séjourne de nombreux jours.
  • 1 Décembre 515 : Arrivée a Esperia.