Exécution

Hors RolePlay :

Affiche placée sur le bûcher en pleine place centrale.
Event prévu demain soir vers 18h30/19h00

RolePlay :

Peuple d'Esperia,

Comme vous le savez, la soirée fut agitée. En effet, 5 hommes cagoulés et leur chef ont fait irruption dans notre ville.

Je tiens à clarifier la situation, ayant vécu tout cela de l'intérieur puisque j'ai mené l'opération en dirigeant la garde et ayant longuement discuté avec le chef.

Ces hommes ont délibérément ouvert les hostilités face aux hommes qui protègent votre ville, autrement dit : la Garde Esperienne. Alors que je leur ai moi même annoncé que nous voulions simplement discuter pour comprendre leurs intentions.
De flèches en flèches, venant de leur côté, ces personnes ont blessé plusieurs de vos amis, camarades, proches.
J'ai donc ordonné aux gardes de n'avoir aucune pitié et de capturer, et de riposter si besoin était.

J'ai ensuite discuté avec leur chef, à l'aide de Slight dans un premier temps. L'homme s'est montré virulent et a sans hésitation planté une flèche dans le bras de mon acolyte.
Slight parti au dispensaire se faire rafistoler, j'ai pu entamer une discussion avec l'homme. Il m'a déclarait clairement leurs intentions de vols, il m'a donné une carte de la bibliothèque d'Adobe en prétendant qu'ils étaient ici pour voler et profaner la tombe de notre cher défunt ancien gouverneur Lexigg.

Amis Esperiens, êtes vous prêts à tolérer cela ? Des hommes viennent dans votre ville, capable de vous massacrez sans la moindre animosité, capable de souiller l'âme d'un homme qui a tant donné pour que nous puissions vivre ?
J'ai entendu des personnes prêtes à pleurer la mort de ces hommes ! Pendant que nos gardes, étaient prêts à donner la vie pour que puissiez vivre en paix !
Tout ça pour un vol ! Leurs intentions n'étaient pas bonnes, et ne vous y trompez pas le gouvernement et la garde a fait son devoir en vous protégeant.

C'est pourquoi, j'ai décidé de prouver qu'Esperia est intouchable en brûlant cet homme et son dernier camarade qui peut encore respirer. Symbole de notre force, de notre gloire et du respect que nous portons à ceux qui sont morts pour notre ville.

J'applique la justice, rien ni personne ne m'empêchera de vous protéger.

Mors Westford, Consul de la Justice et de la Sécurité.

Hors RolePlay :

Oulà, étant archer je regrette de pas avoir été là, je m'en excuse sincèrement...

RolePlay :

Abisse, qui n'avait pas vu Mors de la soirée, mais avait entendu des cris partout à travers la ville ne comprenait pas ce qui se passait. Après avoir pris une commande pour Slight, celui-ci lui ayant dit brièvement ce qui se passait, Abisse se dirigea vers la place centrale afin d'en savoir un peu plus. Elle fut surprise d'y découvrir un bucher. Elle s'approcha lentement, et pu y découvrir une affiche. En s'approchant un peu plus, elle remarqua qu'elle était signée de la main de Mors. Elle la lu avec attention, mot pour mot, phrase par phrase. A la fin de sa lecture, elle s'arrêta un instant pour réfléchir. Elle était divisée entre un sentiment de fierté, Mors avait réussi à défendre Esperia de ces criminels, et un sentiment de peur, l'homme qu'elle aimait allait ôter la vie à deux hommes le lendemain.
Elle resta debout, quelques instants, réfléchissant toujours, puis reparti vers Adobe. Arrivée dans le logement qu'elle partageait avec Mors, un seul sentiment restait, la fierté. Mors était le Consul de la Justice, il se devait de montrer l'exemple dans cette ville, et d'écarter tout ceux qui pourraient troubler la sérénité d'Esperia. Et c'est ce qu'il s'apprêtait à faire le jour suivant.

RolePlay :

Erik se dit que c'est une bonne nouvelle qui est de détruire les ennemis d'esperia mais, ce qui est encore mieux c'est que la garde va avoir l'occasion de redorer son blason.

RolePlay :

Hurri passa devant l'affiche, il avait dormi longtemps et sentait que quelque chose s'était passé, alors, il vit l'affiche sur le bûcher. Il fallait qu'il sache qui était cet homme masqué, car si c'était bien celui auquel il pensait, ce n'était pas possible, bien trop simple, il ne pouvait pas avoir crée une armée entière pour un seul vol, si grand soit-il. Il repartit en direction du bastion.

RolePlay :

Baldeaur était fatigué... Il soupira...

Quelle horrible journée

L'homme venait juste de sortir du quartier d'Adobe, on venait de l'y appeler pour une affaire d'intrusion dans une propriété privée. Il avait écouté, las, les jérémiades des uns, avait écouté et regardé les autres montrer à quel point ils étaient "victimes d'un infâme complot", il avait fait preuvre de trésors de patience et avait tenté d'être le plus impartial possible... L'affaire serait traitée plus tard par les instances compétentes.

Il arrivait maintenant sur la grand place, regardant ce bûcher qu'il abhorrait déjà, pourquoi tout devait se faire par le feu? Il détestait le feu.
Il avait participé à la défense d'Espéria, s'était battu contre ces fameux brigands, en avait capturé un avant qu'il ne s'échappe et ne saute du haut de la tour du bastion, il mourut quelques minutes plus tard, au dispensaire.

Il s'assit sur le banc de la grand place, en face de la funeste construction, se massant les tempes avec ses mains. Il s'arrêta, les regardant...
Son Auriculaire gauche manquait, au fur et à mesures que l'adrénaline tombait son doigt manquant lui faisait de plus en plus mal, Eraclys le lui avait pris en début de ce même après midi, tel était le prix pour avoir refuser d'enlever Sike vers le sans fond.
Et c'était bien ainsi, ce qui ne coûte rien ne vaut rien, il voulait être sûr que Sike soit parfaitement au fait du sacrifice de Baldeaur pour lui, c'est pourquoi il gardait les os de son doigt dans une bourse de cuir, qu'il montrerait à Sike une fois que tout ceci se serait tassé.

Il se massait la base de sa phalange restante tout en pensant au cadavre qu'il avait déposé dans le sous sol du dispensaire, une carcasse calcinée et puante, le seul témoignage restant du corps de Darion.
Baldeaur était arrivé alors que Kemelvor avait été pris en otage il avait grimpé sur le toit attenant à la tour pour rejoindre Eraclys mais celui-ci l'avait jeté sans ménagement à l'eau alors que Darion menaçait d’exécuter le gouverneur s'il approchait plus.
Il ne pouvait qu'être le spectateur impuissant de ce qui se tramait, puis les événements se sont bousculés, Kemelvor se faisant transpercer par Darion qui lui même se retrouva embrassé par le fil de l'épée de Kelmazad, puis la tour prit feu et ce fut l'agitation la plus complète...
Il s'était précipité dans la tour où une Linny agonisante, son corps montrait une affreuse entaille sanglante, et un Sike emprisonné l'attendaient, de temps d'appeler des renforts il avait mis Linny en surêté où il avait appelé Dranna et l'avait aidé à sauver la pauvre esclave.
Dès qu'on l'y autorisa, il se jeta dans la bataille contre le feu essayant tant bien que mal d'organiser les troupes, grâce à Dooby, Helkar, Sike, Arsenius et tant d'autre le feu avait été dompté et il avait fallu faire reculer les curieux, les protégeant des débris tombant.

Dans la cohue, Baldeaur avait promis à un Kelmazad agonisant de récupérer le cadavre dans le meilleur état qu'il pouvait et d'aider Arsenius à "sauver son honneur" il avait dû supporter ses babillages incessants alors qu'il piochait dans les décombres encore fumants, cherchant une masse de chair carbonisée qu'il trouva après maints efforts.

Elle résidait maintenant en paix dans le sous sol du dispensaire...
Baldeaur n'en pouvait plus, la faim et la fatigue le tourmentaient et ce charnier qui allait avoir lieu...

Quelle horrible journée...

Il se leva, et s'approcha de l'affiche, les mots étaient bien trouvés. Cela montrait la garde comme un rempart héroïque ayant sauvé Espéria de l'immonde envahisseur. Tout ce qu'il avait vu, c'était de la violence et du sang, il ne se faisait pas l'impression d'être un héros, loin de là.
Tout cela allait finir dans le feu, on entendrait les deux hommes hurler pendant d'interminables minutes, et la place empesterait la viande brûlée pendant des heures...
Baldeaur avait un goût amer en bouche, il partit en direction du Bastion, il aurait besoin de sommeil, à chaque jour suffisait sa peine.

RolePlay :

Mata passa devant et la lu en diagonale avec un regard vide. C'est une fois qu'il a remarqué la signature de Mors qu'il y prêta plus d'attention.

"Ainsi soit-il, la justice se doit d'être forte."

C'est ce qui lui vint à l'esprit en premier. Suivi par un torrent de doutes, de regrets.
Méritait-il vraiment son poste de Capitaine ? À quoi avait-il servi ces derniers jours ? Pas grand chose comparé à d'autres.
Il n'avait protégé personne, pas même le Gouverneur, pas même Eudoxie, pas même Sven et bien plus.
Si Mors ne l'avait pas retenu, il aurait déposé son épée et quitté son poste.
C'est rongé par ces regrets et ces doutes qu'il reprend maintenant ses fonctions.

"Qui sait ce qu'il se passera ..."

Il repartit vers le bastion, laissant couler une discrète larme sur sa joue.

RolePlay :

Après s'être fait transpercée par une épée et avoir entendu les cris venant de l'extérieur du dispensaire, Lynni s'endormit. Elle se réveilla, vers le midi, Et sortit prendre l'air. Elle vu le bucher et s'en approcha. Elle lu l'annonce. Tuer ses deux personnes pour un vol qui n'ont même pas eu le temps de commettre est elle la meilleure solution ? Elle reparti, toujours repliée sur elle même, pensant à sa vengeance.

Hors RolePlay :

Baldeaur déjà ça s'écrit Lynni et puis elle est affranchie.

RolePlay :

Scholwitz passa rapidement et lu l'affiche. Il se demanda quand est-ce que ce péon et incapable de Slight arrêterait de se mêler de tout et se fit une remarque mentalement sur la grossièreté de la syntaxe et de l'expression orthographique du CJS. "Pas l'étoffe d'un fonctionnaire, ça, mais d'un simple fermier" marmonna-t-il dans sa barbe.

RolePlay :

Dranna, passant par là, aperçut au loin un monticule de pièces de bois. Elle pensa tout d'abord à une festivité quelconque pour fêter quelque évènement que ce soit, et c'est en se rapprochant de la construction, déjà empreinte d'une aura malfaisante, qu'elle comprit ...

Elle pensa à l'homme blessé dans le dispensaire, refusant de s'admettre qu'un homme allait ... brûler ...

Réprimant un frisson, elle parcourut l'affiche, espérant s'être trompée quant à l'utilisation du bûcher.

Ayant terminée sa lecture, elle en conclut cette idée : ce n'était pas une explication, mais une tentative d'imposer la volonté de certaines personnes à toute une ville. Et en plus, cette tentative, désastreuse, démontrait que le CJS devenait de plus en plus acerbe avec son nouveau pouvoir. Certes, il y avait eu des blessés, et dans les deux camps, mais la mort ...

Elle parti, traînant les pieds, se demandant si la sentence de mort était la seule que pouvait rendre la pseudo-justice espérienne, réfléchissant au fait que d'éventuelles représailles de l'Ancien Monde pourraient venir plus tard.