Aigle Royal

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher

Aigle Royal

AigleRoyal.jpg


AigleRoyal2.jpg}}

Information RP
Milieu de vie Volant
Classe Ovipare
Domesticité Difficilement domestique
Variété
Taille 1,8 à 2,34 mètres d'envergure
Poids 4,05 kg pour les mâles et 6,35 kg pour les femelles
Régime Alimentaire Carnivore
Espérance de vie 20ans à 30ans voir plus
Biomes de l'Archipel
Montagne
Steppes
Falaises désertiques
Zones rocheuses
Forêts
Toundra
Ancien Monde
Alkupera
Bogen
Dione
Edella
Evigt Kylma
Gyllendal
Kivie
Maasydan
Steiertal
Îles Sodrarna



Description

Apparence

Apparence de l'adulte

L'Aigle royal adulte est l'un des plus gros rapaces connu du haut de son envergure pouvant s'approcher des 2,5 mètres et de son poids avoisinant les 7 kilos pour une femelle adulte. L'Aigle royal est marqué par un important dimorphisme sexuel faisant que le mâle est presque deux fois plus petit que la femelle. Son allure de chasseur marqué par des serres puissantes aux griffes acérées ainsi que son bec courbé est capable de déchiqueter ses proies. Le plumage de l'adulte est brun aux reflets parfois plus clair, notamment sous les ailes et la queue. Caractérisé par sa tête brune dont le camail (la nuque) porte des reflets dorés, c'est cette dernière caractéristique qui lui a donné son nom. Les rémiges et les rectrices sont grises à leur bases, et parcourues de quelques barres sombres et les plumes usées et décolorées, forment une zone pâle irrégulière sur les ailes. Son bec est principalement noire alors que la base de sa mandibule, aussi appelée plus communément "cire" est jaune vif. Cette cire fait la séparation entre le bec et le plumage. Son regard perçant, capable de détecter une proie à 10km est brun. Contrairement au faucon, l'Aigle royal n'utilise que ses serres pour tuer ses proies.


Lexique de l'anatomie d'un Aigle royal

Apparence du juvénile

Le jeune Aigle royal aussi appelé "Béjaune" est naturellement plus petit, jusqu'à deux kilos de moins que l'adulte. Cependant, c'est au niveau de son plumage que l'on y reconnaît le plus de différences: La teinte de ce dernier est foncé, comportant des tâches blanches au niveau des ailes et sur la queue qui est par ailleurs plus courte. Le bec, lui est moins crochu et porte un noir moins intense que l'adulte à maturité sexuelle, la cire du bec, elle, est jaune clair et sera destiné à devenir plus vive en grandissant.

Apparence de l'aiglon

L'aiglon de l'Aigle royal ne porte pas de plumages mais un fin duvet blanc. Ils naissent aveugles et ne développent un début de plumage qu'à partir de leur deuxième semaine de vie. Ce récent plumage ne sera pas encore imperméable et gardera un aspect pelucheux jusqu'à tard. La cire présente autours du bec de l'aiglon est grise et ne deviendra jaune clair qu'en grandissant.


Différences entre le juvénile et l'adulte en vol

Comportement

Reproduction

Les aigles royaux sont monogames, ils gardent leur partenaire durant des années voir certains pour toute la vie. Dans de très rares cas, des couples à trois comprenant deux femelles peuvent exister.

Parade nuptiale

La parade nuptiale peut durer des semaines et est très impressionnante d'un point de vu extérieur. Principalement basée sur la voltige, elle alterne piqués, acrobaties et jeux aériens. Les rapaces peuvent aussi se prendre serres à serres ou échanger des offrandes de proies. Il y a deux types de parades nuptiales aériennes : un piqué au cours duquel l’oiseau qui vole le plus bas se renverse sur le dos et se défend en tendant les serres, et le vol en « festons », sinusoïdal, pendant lequel l’Aigle royal alterne piquets « ailes au corps » et remontées avec battements d’ailes

Reproduction et aire

Le couple marque fortement son territoire par des vols caractéristiques : simulations d’attaques, vols en festons, poursuites, piqués… Il est peu combatif, même s’il est territorial. Il se limite à de simples manoeuvres d’intimidations, voire à de rares poursuites. Cependant, il arrive que de véritables combats éclatent lorsqu’un oiseau étranger pénètre sur un territoire de nidification. Seuls les environs du nid sont réellement défendus. Ce territoire peut être large de 150km.

Le couple entame la saison de reproduction avec l’aménagement du nid ou "aire". L’aire, imposante construction, est solidement bâtie dans la partie supérieure d’une falaise, sur une corniche protégée par un surplomb ou située dans une cavité, voire dans un conifère âgé situé en hauteur bien que ce dernier cas soit plus rare. Pour nicher, les couples recherchent préférentiellement des habitats rupestres comportant des espaces ouverts pour la chasse. L'aire est large et sera constamment améliorée jusqu'à ce que l'aiglon puisse voler. A la fin, l'aire est une véritable petite forteresses, surtout qu'il est réutilisé et encore amélioré pour les prochains aiglons. Les aires sont situées entre 200 et 2500 m d’altitude. Ils peuvent atteindre deux 2m de diamètre et 2,5m d’épaisseur. Le couple possède deux à huit emplacements différents qu’il utilise à tour de rôle, avec toutefois une préférence pour un seul ou deux d’entre eux qu’il utilisera pendant plusieurs années consécutives. La distance entre les aires d’un même couple est très variable, allant de moins de 100m à plus de 3km.

Les deux à trois oeufs (parfois quatre), sont pondus à 3-4 jours d’intervalle. La femelle incube seule la nuit et à 85% du temps le jour. C’est alors le mâle qui la nourrit. Les nichées engendrant deux jeunes viables restent tout à fait exceptionnelles. Un seul jeune parvient généralement à l’envol, le phénomène de caïnisme étant très fréquent chez ce rapace. La plupart du temps, la femelle restera au nid pour s'occuper du petit alors que le mâle part chasser. Ce n'est qu'en grandissant que la mère s'absentera de plus en plus de l'aire. Les petits ne pouvant pas encore réguler leur température, ne peuvent compter que sur la chaleur de leur mère pour survivre durant les difficiles nivôses ou les brumaires trop pluvieuses.

Petit à petit, une fois que l'aiglon possède des ailes et un plumage capable de voler, les parents ramènent leur chasse plus loin du nid pour encourager le jeune à s'envoler. Après l’envol, le ou les jeune(s) séjourne(nt) longuement sur le territoire des parents. Par la suite, ils errent à la périphérie des domaines d’adultes territoriaux jusqu’à trouver un partenaire et un territoire vacant.

Floréal
Floréal
Thermidor
Thermidor
Brumaire
Brumaire
Nivôse
Nivôse
Début Milieu Fin Début Milieu Fin Début Milieu Fin Début Milieu Fin
Ponte Ponte Ponte Reproduction Reproduction Reproduction

l'Aire (ou nid) d'un couple d'Aigles royaux

Chasse

Territoire de chasse

La taille des territoires de chasse est variable. En général, la superficie moyenne est comprise entre 50 et 150 km², pouvant atteindre 200 à 400 km² dans les zones montagneuses. D’une manière générale, ces territoires de chasse sont situés au dessus des sites de nidification, ce qui permet ainsi aux aigles de ramener des proies lourdes et volumineuses par un trajet descendant en vol plané et non en battant des ailes pour remonter vers l’aire. Les grandes plaines et les environnements dégagés offrent un terrain de chasse idéal pour l'Aigle Royal qui peut ainsi utiliser le maximum de sa vitesse sans craindre les obstacles.

Alimentation et proies

L’Aigle royal se nourrit en fonction des ressources présentes sur son territoire. De ce fait, son régime est qualifié d’éclectique, allant des petits passereaux aux rongeurs, en passant par des mammifères, tels que les renards ou chevreuils. Mais sa rédation s’exerce en priorité sur l’espèce la plus représentée, montrant une nette préférence pour des animaux pesant entre 0,5 kg et 5 kg. Dans les régions riches en lièvres, lapins ou marmottes, ceux-ci constituent la majorité des prises.

La recherche de nourriture ne se fait pas avant le lever du soleil et est entrecoupée de longues périodes de repos ou de vol à voile. Il arrive que le mâle et la femelle chassent de concert, l’un derrière l’autre, séparés d’une centaine de mètres. Lorsque les proies vivantes viennent à manquer, l’Aigle royal devient un charognard opportuniste. Il est incapable de transporter une proie plus lourde que lui, c’est à dire dépassant les 4 à 5 kg. C’est pourquoi il dépèce souvent les grosses proies avant de les rapporter à l’aire. L’Aigle royal peut tuer de jeunes ongulés pesant 15 kg au maximum, mais là encore, il les consomme sur place, y revenant à plusieurs reprises. Un gros ongulé (mort dans une avalanche par exemple), peut nourrir plusieurs aigles pendant une période assez longue.

Les besoins estimés quotidiens sont modestes, 250 g pour un mâle et 300 g pour la femelle en moyenne. Ceux d’un aiglon s’élèvent en moyenne entre 150 et 200 g durant le séjour au nid. Il lui est possible de jeûner plus d’une semaine, en nivôse par exemple, quand la nourriture devient plus rare. L'aigle royal est un prédateur dit de "bas vol" : lors de ses chasses, il plane à flanc de coteaux en rasant le sol, masqué par la végétation ou le relief, en effleurant les crêtes et les arbres ou chasse à l’affût du haut d’un perchoir bien en vue. Il base son attaque sur l'effet de surprise. Les proies sont prises à l’issue d’un bref piqué, soit à terre, soit en vol, et juste avant l’impact, il tend ses serres ouvertes vers l'avant, qui lui servent à saisir et tuer sa proie. L’attaque peut ainsi lui faire arracher un écureuil de sa branche, prendre un Grand tétras à l’envol, ou enlever un cabri de chamois dans un vol descendant. Les gros mammifères sont poursuivis en rase-mottes avant d’être capturés. Avec l’âge, l’Aigle royal acquiert de l’expérience et chasse avec de plus en plus d’efficacité. De gros oiseaux peuvent ainsi être capturés en vol (corbeau, buse, grue). Le rapace peut aussi s'attaquer à d'autres prédateurs comme des loups.


Un Aigle royal chassant un renard

Représentations culturelles

L'aigle Royal est présent dans de nombreuses contrées dans l'ancien monde. Il est principalement chassé pour ses plumes qui ornent souvent de riches tenues et chapeaux. Il arrive parfois que l'animal soit chassé pour éviter la concurrence qu'il peut faire avec les chasseurs. Cependant, l'animal reste très difficilement accessibles et seuls les plus motivés s'y frottent.

Diaspora Qadjaride

L'aigle Royal ou Sakâ en qadjaride est particulièrement représenté, utilisé et respecté par les qadjarides. L'animal est jugé comme l'être non-humain le plus sensible au Souffle de l'Ertä. Il est le symbole et l'animal utilisé dans la fauconnerie par les respectés Sakâ'i qadjarides. Ces derniers ont développés de nombreuses traditions à mi-chemin entre le dressage et le mysticisme lié au culte qadjaride. Le rapace est souvent associé à ces chasseurs qadjarides, même auprès des yeux des Arbitrés. Certains Arbitrés ironisent de la situation actuelle des qadjarides vis à vis de leur ancien Empire en disant: "Les qadjarides sont des aigles royaux à qui ont a coupés les serres et le bec pour les soumettre à faire des cabrioles lors des foires."