La Capitale : Différence entre versions
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===Le quartier des thermes=== | ===Le quartier des thermes=== |
Version du 5 décembre 2015 à 17:08
La Capitale | |
Administration | |
Région | Albunae |
---|---|
Nation | Royaume Central |
Gentilé | Capitalard(e) ou Capitalin(e) |
Édifices | |
Démographie | |
Population totale | 1 000 000 |
La Sublime Capitale est la ville principale et, comme son nom l'indique, la capitale du Royaume Central et un des points névralgiques les plus important de l'ancien monde. Cité de tous les extrêmes, elle abrite certains des hommes les plus puissants du continent, des fortunes importantes et nombre de trésors artistiques et scientifiques mais voit également une immense partie de sa population vivre dans une pauvreté extrême. La ville est véritablement séparée en deux: quelques riches quartiers installés autour du palais royal d'un côté et de l'autre une cité en pleine déliquescence, une forêt de vieux bâtiments insalubres où survivent ça et là des quartiers bourgeois rénovés.
Malgré cela, elle abrite quantité d'institutions et de centres de pouvoir importants et conserve un important prestige au sein du continent, attirant une importante immigration de paysans et d'étrangers des étoiles pleins les yeux.
Sommaire
Évènements récents
La Capitale a été lourdement affectée par la guerre de succession capitaline. Le premier évènement fut la nuit rouge du 3 au 4 février. La ville vit une fuite de sa noblesse le 6 février, sombrant dans l'anarchie avec pour seule lumière dans le chaos la garde honnête. Bandes criminelles, nobles et fonctionnaires restant s'y affrontèrent, causant d'énormes dégâts.
Un premier assaut de la ville eut lieu le 6 juin 512, mettant fin à la garde honnête. La ville fut prise par Lionel Adagan qui devint le roi auto-proclamé Julyan VIII Adagan. Il mit en place la terreur après laquelle la cité connut un calme jamais vu.
La ville fut prise par la coalition albunoise le 6 septembre 512 sans combats. Le 15 septembre, après l'élection du roi Thybauld de Fauxvelles, la ville connut une seconde purge (aussi appelée seconde terreur). La ville retomba dans son désordre habituel après. Un nouveau gouverneur fut nommé: Eudes de Fauxvelles.
Du 18 au 19 décembre 512, des émeutes visèrent le quartier nordique en réponse à la guerre des marches.
La ville
La Capitale est extrêmement large et connait de très nombreux quartiers très variés. L'urbanisme y est totalement absent et la ville croit de façon anarchique autour de plusieurs "centres".
Avertissement
Cette liste n'est pas exhaustive. La Capitale est une ville gigantesque et comprend donc davantage de quartiers que ceux présentés ici.
Hurasbond
Construit autour de l'abbaye de la Capitale, c'est le quartier hura de la Capitale. Plutôt aisé, on y trouve surtout des envoyés de différents nobles corrompus. Les immigrés hura issus de la paysannerie en sont exclus.
On y trouve un cercle de combat à l'hura et des écuries urbaines. C'est l'un des rares quartiers de la Capitale où les nantis se déplacent à cheval plutôt qu'en litière, en chaises à porteur ou à pied. Les écuries locales mettent par ailleurs un point d'honneur à proclamer que leurs chevaux ne proviennent que d'écuries greistalières ou gyllendalières.
Le quartier abrite également le manoir de Hanus Velkyjama, burgraf de Guois en exil. Malgré sa disgrâce, de nombreux huras participent à ses fêtes ou tentent de cultiver leurs relations avec lui pour le prestige d'être ami d'un graf. Il vit en compagnie de sa fille qui n'apparait jamais et des Remolco, aristocrates caroggians ruinés.
Le quartier des thermes
Le quartier des thermes est le quartier qui s'est construit autour du monastère. Il est parfois considéré comme le quartier adaarion mais il demeure assez cosmopolite. Ce n'est pas tant un quartier de vie qu'un quartier de forte affluence en raison des thermes et des dispensaires.
On y trouve de nombreux établissements touchant à l'hygiène, la santé ou le culte sous patronage du monastère. Originellement, le monastère y organisait également de grandes soupes populaires mais l'impossibilité de fournir des quantités suffisantes a provoqué de trop nombreuses émeutes d'affamés frustrés.
La Petite République
La Petite République est le quartier caroggian de la Capitale situé non loin des docks. Il se compose de deux parties, formant un grand huit vu du ciel. Le quartier est totalement cerclé de bâtiments aux hautes façades sans fenêtres ou grilles permettant d'y pénétrer et les rues sont fermées par de hautes portes fortifiées.
La partie la plus proche des quais contient les entrepôts aux marchandises onéreuses. L'autre partie est réservée aux manoirs et aux affaires. On y trouve toutes les banques caroggiannes de la Capitale.
Véritable forteresse urbaine, les familles banquières y maintiennent à prix d'or des milices importées plutôt que recrutées sur place. Il se dit que le seul lieu plus protégé de la ville est le Palais Royal et il se dit (mais plus bas) que même celui-ci serait plus aisé à cambrioler.
Quartier nordique
Le quartier nordique est situé près des quais sud du port. C'est un quartier articulé autour d'une grande place de marché et possédant de très nombreuses caves et une grande densité d'habitat. On y trouve de fortes tensions entre les nordiques qui se veulent discrets et ceux qui revendiquent leur différence. Parmi ces derniers, on trouve les membres du l'Hukkomelsen qui assurent la "protection" des commerces et des habitants. Contre la bonne rémunération.
Le quartier connut durant l'année 513 de nombreux pogroms et émeutes en raison du conflit dans les Marches. Il est aujourd'hui plus calme mais n'est plus que l'ombre de lui-même avec de nombreuses ruines et une misère très profonde.
Belle-roseraie
Quartier originellement huppé, riche et très bien entretenu, il accueillait du temps de l'Empire Central certains Synodes. Très caractéristique, il possède de larges places ouvertes, fait assez rare à la Capitale pour être mentionné.
Le quartier fut totalement transformé avec l'arrivée de quelques érudits de très haut vol en 415. Leurs laboratoires furent installés dans l'ancien Synode des Lettres et Philosophie, ancien fleuron du bon goût et de l'intellect impérial. Les conséquences ne furent pas immédiates mais dés la découverte de la rougepierre et de la montgolfière dans ces laboratoires (et même déjà auparavant), une véritable terreur prit la population face aux accidents: chute mortelle de nacelle, explosions, incendies aux couleurs anormales, empoisonnement accidentel des puits et fontaines, émanations toxiques ou malodorantes.
En une décennie, le quartier fut totalement déserté et repeuplé par ceux qui ne disposaient d'aucune autre option. Telle est la nouvelle Belle-Roseraie: un grand laboratoire où s'arrime parfois l'Invincible au centre d'une gigantesque place cerclée de taudis. Et de roses, il n'en est plus question depuis bien longtemps.
Le Cad
Minuscule quartier pauvre proche du quartier nordique. Plus qu'un véritable quartier, c'est un assemblage de maisons très entassées et sur deux niveaux avec des passerelles aériennes en bois. Le tout cercle une petite place disposant d'une fontaine. La seule richesse du quartier est une taverne, le "poing à la chope" où sont organisés des combats de pugilat clandestins. La bande des "Frappes à barres" contrôle le quartier.
La bande qui fournissait des gros bras à l'Hukkomelsen et d'autres a été dissoute et le quartier ravagé par la garde en mai 513.
Quartier abessain
Petit quartier situé sur une colline à l'est de la cité, l'abessain fut construit originellement à l'abri de l'une des anciennes grandes portes de la ville, les portes d'Abessain, du nom d'un grand général de la Campagne de la Zaraga. Mur et portes ont disparu mais le quartier est demeuré et a maintenu les deux statues équestres du général croisant le fer qui décoraient le versant intérieur de la porte pour en faire une arche. Le quartier s'est cependant densifié et l'arche d'Abessain est aujourd'hui caché par des bâtiments.
Le quartier abessain est aujourd'hui un quartier de petite noblesse urbaine et de patriciens qui font peu étalage de richesse avec des manoirs relativement austère et fortifiés. Il accueille notamment le manoir des Capuçons qui patronne une majorité de la population du quartier.
A la mi-septembre 513, une large émeute s'est déplacée vers l'abessain et a causé plusieurs incendies. Le manoir Capuçons a notamment été détruit.
Quartier des Municon
Les Municon, dans le nord de la ville sont un de plus vieux quartiers de la Capitale, datant de la période de l'Empire Central. Ce quartier abrite de nombreux manoirs et maisonnées présentant de hautes façades, de petites fenêtres en hauteur et barrées, pas ou peu de balcons et ne laissant entre elles que de très petites ruelles. Le quartier date d'une période où la noblesse urbaine de la Capitale présentait peu de goût pour le faste et la démesure.
A l'heure actuelle, les Municon sont le quartier de vieilles familles de noblesse urbaine ou de patriciens. Le quartier n'est plus à la mode et plait généralement peu à la noblesse résidente ou aux nouveaux nobles qui considèrent le quartier comme peuplé de familles ennuyeuses. L'un des plus prestigieux manoir de ce quartier est celui de la famille Lomen bien qu'il soit notoirement peu visité.
Les égouts
La ville dispose d'égouts formant un véritable labyrinthe sous la ville. une grande partie de ces derniers sont mal conçus et disposent d'aérations menant directement aux rues, embaumant parfois tout un quartier d'une odeur infecte. Un autre problème de ces derniers, est que la majorité des voûtes des égouts sont construites en briques, un matériau propice aux nids de rats. Le seul égout digne de ce nom est celui situé au centre de la ville sous la plupart des bâtiments royaux. De conception Adaarionne, les égouts furent rénovés l'année 422 par des architectes et ingénieurs de Golvandaar. La rénovation devait s'étendre à toute la Cité, mais le projet n’a à ce jour jamais abouti. Les égouts Capitalins se déversent tous dans l'Ausere. Le fleuve étant ainsi très pollué, alors qu'il est la principale source d'eau potable de la Cité.
Politique locale
En raison de la concentration de pouvoirs et de population, la politique de la Capitale est atrocement complexe et risquée. L'intimidation, l'assassinat, les représailles, la corruption y sont endémiques et le Roi y est la seule véritable donnée relativement stable (du moins, si il parvient à tenir les rênes de son royaume).
Le Roi
Le Roi possède tout pouvoir sur sa cité mais dans les faits, il agit rarement et laisse ses subordonnés s'en charger. De temps à autres, le Roi intervient: parfois pour une lubie urbanistique ou architecturale, pour mener une purge à l'encontre des criminels suite à la demande d'un courtisan ou pour en purger ses adversaires politiques.
L'adage dit: «Le Roi regarde au-delà de ses toits.». Il signifie que le Roi se concentre sur des affaires bien plus importantes que sa seule cité.
La noblesse urbaine
La noblesse urbaine (voire section société locale) possèdent divers pouvoirs informels à la Capitale. Aucune loi n'institue leur influence dans la Capitale car celle-ci appartient formellement à la Famille Royale et ne peut être divisée. Cependant, plusieurs familles nobles se sont installées ou sont nées dans la Capitale depuis parfois la fondation même de la Capitale. En tant que tel, ils possèdent d'anciens manoirs, divers établissements et possèdent quantité de citoyens sous leur patronage. Ainsi, par leur pouvoir financier, par leur influence sur une part plus ou moins grandes de la population et par la puissance de leurs privilèges, ces nobles urbains sont capable d'imposer leurs décisions.
Certains nobles urbains possèdent également une véritable popularité auprès de la population qui est prête à les soutenir face aux autres familles, aux fonctionnaires ou à toute autre menace, formant parfois de petites milices partisanes.
Les autorités urbaines et le gouverneur
La Capitale possède depuis le deuxième siècle du calendrier impérial son propre gouverneur. Il fut presque toujours un homme du Roi mais il est arrivé qu'il fut un homme des fonctionnaires lorsque le Roi ou la noblesse sont en position de faiblesse ou de désunion.
Le gouverneur administre la cité: sa garde (depuis la chute de l'Empire, aucun légionnaire n'est admis dans les murs de la Capitale), ses fonctionnaires, ses taxes, sa justice, etc. Il est aidé en cela par une bureaucratie rampante qui contrôle toute la cité. Celle-ci est corrompue à l'extrême et tout s'obtient par le pot de vin. C'est une coutume qui est désormais passée dans les mœurs et les capitalins ne s'en indignent même plus.
La guerre des émeutes
La Capitale est depuis fort longtemps une ville qui gère sa politique par de véritables petites guerres urbaines qui sont menées grâce à des émeutes commandées par tel ou tel personnage ou faction. Bien des décisions sont ainsi en réalité les termes de la reddition ou de l'armistice entre divers groupes s'affrontant.
Dans ces guerres, la menace finale est l'incendie criminel. L'état de la cité fait que tout incendie peut signifier des dégâts extrêmement grave. Ceux qui formulaient cette menace ou y ont donné suite subirent souvent des représailles particulièrement lourdes et cruelles.
Pègre locale
En raison de sa population très pauvre et de la quantités de richesses disponibles dans la cité, la criminalité est extrêmement développée. Le crime organisé est très présent mais se mêle rarement de politique.
Liste non exhaustive de bandes:
- Les Collecteurs: une bande oeuvrant spécifiquement au recouvrement de dette. Disparue lors de la guerre des gangs dans les premiers mois de la guerre de succession capitaline
- Le Collège des Ratiers: originellement une guilde d’exterminateurs de rats, le collège fut une puissante bande actif dans divers quartiers de la ville, impliqués dans le racket et l’espionnage. La bande fut exterminée comme exemple par Julyan VIII Adagan au cours de la Terreur lors de la guerre de succession capitaline.
- Les Débardeurs rouges: un gang de débardeurs qui sévit dans les quais nord de la ville. Leur activité se situe dans la contrebande et le proxénétisme.
- Les "frappes à barres": une petite bande locale active dans le Cad. Ils possèdent leurs quartiers dans la taverne du "Poing à la chope". Leur activité se situe vers les combats clandestins, les paris, la récupération de dettes et la location de gros bras. Elle a été dissoute par la garde à cause de travaux pour le compte de l'Hukkomelsen.
- L'Hukkomelsen: une bande nordique particulièrement violente qui s'est construite il y a maintenant un siècle en réaction au racisme anti-nordique ambiant. On y glorifie les héros de légendes qui se sont élevés contre l'Empire Central. Leur activité se situe dans l'intimidation, le racket, la protection du quartier nordique, le mercenariat et l'assassinat sur gage.
- La Guilde des Abessains: bande active dans le quartier Abessain. La guilde est essentiellement un large groupe relativement honnête fournissant gardes du corps, videurs de taverne et vigiles d’échoppes.
- La République de la Fesse: petite bande capitaline située dans le quartier de la Petite République. Face aux rachats par des marchands caroggians, ces descendants d'habitants mis de force à la porte, ont commencé à singer les manières des caroggians et à leur mener la vie dure en vengeance. Dirigée par un homme toujours surnommé «Messer le Bon Magistrat», elle a élargi ses activités dans le cambriolage sur commande, le trafic d'art et de produits de luxe.
Économie locale
L’économie de la Capitale est fondée sur le commerce (légale ou non) et l’artisanat. Comme à Caroggia, l’on y trouve absolument de tout. Cependant, la majorité des produits qui s’échange à la Capitale le sont par des gens aux faibles ressources et la qualité moyenne des produits capitalins est fort basse.
Le commerce “capitalard” est globalement un marché peu contrôlé, miné par la contrebande, les contrefaçons et les produits de piètre qualité. Tout y est extrêmement variable dans la majorité des cas, seuls quelques vieux établissements sous le patronage de nobles urbains parviennent à maintenir leur savoir-faire au-delà de quelques années. Certains d’entre eux sont d’ailleurs de véritables maîtres en leur domaine et l’on vient parfois de fort loin pour acquérir l’une de leurs créations.
Enfin, la présence de quelques grands savants du continent fait que l’on peut trouver à la Capitale diverses folles machineries ou inventions étranges.
Marchés
Immense, la Capitale ne possède pas qu’un marché mais bien une multitude répartie dans toute la ville.
- Le petit marché: le petit marché est un lieu à la réputation sordide qui fonctionne avec plusieurs ergastules proches. Il s’agit d’un marché aux esclaves installé dans le sud de la ville. Sa particularité est qu’il ne vend que des esclaves originaires de la ville. Petits criminels, traîtres, déserteurs, fonctionnaires en déchéances, malheureux endettés, tous sont vendus là après être avoir été jugés. Mentionner le petit marché n’est pas anodin et bien des parents agitent cette menace face aux enfants turbulents...
- Le marché aux épices: marché couvert, il se situe dans le quartier de la Petite République. C’est un marché huppé où la qualité (comme les prix) sont au rendez-vous.
Société locale
La noblesse résidente et la noblesse urbaine
On trouve de très nombreux nobles à la Capitale que l'on peut classer entre «urbains» et «résidents».
Premièrement, la noblesse résidente est l'ensemble des nobles issus d'un peu partout dans le Royaume: Aon, Albunae, Les Marches. Tous ces nobles sont présents pour assister au Conseil Valtien mais, en réalité, sont surtout là pour espérer peser au sein de la cour du Roi.
Pour la plupart, ce sont des hommes et des femmes qui prêtent peu d'attention à la gestion de leurs domaines ou pouvoirs locaux et se dédient entièrement à la conquête de pouvoir, de faveurs et d'influence au sein de la Cour. L'endettement auprès des banques caroggianes y est monnaie courante.
Deuxièmement, on trouve la noblesse urbaine qui est la classe noble originaire de la Capitale. Favoris du Roi anoblis, vieilles familles patriciennes, anciens nobles résidents ayant pris domicile à la Capitale, ce sont des hommes et des femmes souvent très terre-à-terre et volontaristes, moins portés sur le décorum. Il n'est d'ailleurs pas rares que les jeunes héritiers soient envoyés se construire une popularité auprès de leurs clients ou des déshérités de la mégapole, voire jouent les meneurs discrets d'émeutes. Rompus depuis leur enfance au jeu de la Capitale, leurs finances sont aussi souvent plus saines et rares sont ceux qui se laissent prendre par l'endettement auprès des banques caroggianes.
La noblesse urbaine possède une très forte influence de l'ombre sur la Capitale grâce à des réseaux d'influence qui se jouent facilement des petites tentatives d'espionnage maladroite des nobles résidents.
La nomenclature
La Nomenclature est le nom que l'on donne aux haut-fonctionnaires de l'Ordonnance locale. Extrêmement importante, cette clique de fonctionnaires est toutefois hautement corrompue et est centrale dans la vie politique de la cité. La Nomenclature a toutefois été chamboulée par la guerre de succession capitaline.
Les patriciens
Les patriciens sont l'ensemble des citoyens de la Capitale de souche. Si leur prospérité est inégale, ils occupent la majorité de la classe moyenne de la Capitale, ce qui ne constitue néanmoins qu'un capitalin sur vingt. Ce sont des courtisans, des marchands urbains, des familles fournissant des fonctionnaires, de petits notables urbains, de petits banquiers échappant à la domination caroggianne et autres gens relativement aisés.
Leur vie est facile d’autant plus que le système de noblesse du Royaume Central rend impossible leur élévation sociale à des postes dirigeants. Les patriciens connaissent leur place et les nobles connaissent la leur. Pour ces gens, éviter le déclin est bien plus important que de croitre.
Les Capitalards
Les ”Capitalards” rassemblent l’ensemble des Capitalins et des immigrés récents ou anciens vivant décemment à la Capitale. Ce sont des gens qui ont souvent bien intégré la manière dont fonctionne la Capitale et comment s’y débrouiller pour se maintenir à flot. Ils disposent généralement d’un commerce, d’une activité de fonctionnaire royal ou d’une échoppe d’artisanat. Ils sont assez mal vus en raison des comportements parfois cruels qu’ils sont obligés d’adopter pour survivre. Ainsi, un tavernier qui offre des restes aux plus pauvres ou laisse des clients se constituer une ardoise n’a guère de chance d’échapper à la faillite.
La plèbe
La plèbe est l'ensemble des affranchis, des esclaves, des immigrés sans le sous ou des capitalins en faillite. Ce sont des gens qui vivent dans une pauvreté extrême, bien plus grave que dans d'autres villes ou dans la campagne. Pour ces gens-là, l'amour-propre n'existe plus. Sans le sou et sans solidarité, ils sont souvent contraints de fouiller les détritus à la recherche de nourriture abandonnée et un rat attrapé est synonyme de «bon» repas. Tous les moyens y sont bons pour survivre. Le désespoir y est parfois si fort que certains acceptent d'avouer un meurtre qu'ils n'ont pas commis en échange de quoi se payer ne fut-ce qu'un dernier bon repas avant de mourir.
Il existe peu de situations moins enviable que celle d'être sans le sou à la Capitale...
Culture locale
- Déplacement: il est très courant pour les gens plus ou moins aisés de se déplacer en chaises à porteur ou en litière dés qu'ils en ont les moyens. C'est un signe de distinction sociale mais pas seulement. Les rues étant très encombrées, se déplacer à pied ou à cheval est difficile mais il est de coutume que l'on s'écarte pour laisser passer litières et chaises à porteur. Ainsi donc, le gain de temps est souvent considérable.
- Compétitions de métier: dans l'enfer économique qu'est la Capitale, la notoriété peut changer une vie. On trouve ainsi de nombreux concours qui ont pour but de se faire un nom par l'accomplissement de diverses épreuves. La compétition y est sans merci et la tricherie et le sabotage sont monnaie courante. Un bel exemple est dans le monde de la cuisine où de nombreux chefs rivalisent pour se rendre célèbre et ainsi pouvoir se faire connaître d'une prestigieuse famille noble, voire même du Roi. Si le système est souvent dynastique, on peut voir de spectaculaires changements dont le célèbre cas du chef Onow, devenu roi culinaire après que l’ancien champion ne rate un plat de façon si désastreuse qu’il mourut d’un parasite géant après y avoir gouté.
- Le 7 Capitalin est un jeu de dés remanié par les capitalins
- Les chats sont particulièrement nombreux à la Capitale. Beaucoup diront qu'ils sont au moins bien utile pour chasser les rats tandis que d'autres les accuseront de bien des maux. La noblesse elle-même n'est pas épargnée : le Noble Capitalin y est plutôt répandu en tant qu'animal domestique.
Vêtements
La Capitale, regroupe différents peuples et monde venant de tout part du Continent, si bien qu’il en serait difficile de définir une réelle appartenance vestimentaire, ce facteur étant grandement influencé par l’origine du quartier où l’habitant réside au sein de cette grande cité.
Au fil du temps, la populace locale a souhaité se démarquer de cette mixité, les tisserands locaux travaillant sur différents ports vestimentaire atypique de la Capitale.
Le Tricotet Capitalin est une écharpe noble portée à l’intérieur du haut, dépassant autour du cou par les plus fortunées. Ils sont confectionnées dans différents matériaux dont l’ensemble est composé de pierres précieuses ou d’autres travaux d’orfèvre assez variable selon la commande.
Les grellotins sont des bottes montantes en cuir lacées et nouées autour du genoux portés par la populace durant les jours de fêtes. Les dites chaussures sont accompagnés de petits grelots dont le son retenti joyeusement d’un son clair à travers les ruelles.
Le Vagabondet est une sacoche accrochée à même la ceinture ou le serre taille dont la matière diffère selon la richesse de l’acheteur. De part son apport pratique, il en est un moyen très atypique pour transporter diverses choses. Composé de deux énormes sangles pour la gente masculine, les dames quand à elles, privilégient une sacoche en tissu nettement plus fragile, portée en bandoulière et dont l’accessoire se referme par le moyen d’une corde ou de ficelle tressée. Un autre habit étonnant parmi leurs lieux, est le Bouillis, sorte de plastron quotidien fait de cuir bouilli et gravé de différents motifs, porté par dessus l’ensemble et dont la légèreté n’entraine que peu de gêne. Les plus nobles auront tendance à graver leurs armoiries sur le plastron.
Un autre phénomène notoire, est le port du voile parmi les érudits de la cité. Disposé par en dessous leurs couvres-chefs, ce dernier cache leurs chevelures. Il est souvent détaché parmi la populace pour servir de mouchoirs ou de serviettes lorsque l’occasion s’en fait... Au désespoir de la noblesse contemplant le spectacle.
Gastronomie locale
La Capitale demeure, encore aujourd'hui, le centre de gravité du monde culinaire et abrite les meilleurs cuisiniers du monde dont par exemple le réputé chef Onow dont il se raconte qu'il serait parti avec quelques autres pour fonder une cité, quelque part...
En outre, on peut y trouver des spécialités d'un peu partout si l'on sait où chercher.
Boissons
- La Capitale: Une bière blonde de mauvaise qualité qui a peu de goût, à part celui de l’orge macéré. C'est une bière particulièrement bas de gamme. Selon les brasseurs de la Capitale, elle ne vieillirait qu’une semaine en fût, et serait directement servie, sans autre affinage. C’est cela qui lui donne son goût si brute et mauvais.
- Château Pendil: Fabriqué dans les meilleurs caves il s’agit d’un vin d'exception. Meilleur cuvée de la Capitale, la légende raconte que le Roi ne boit que ça. Une bouteille de Château Pendil ne se trouve pas n'importe où ; officiellement les cuves Pendil sont réservées au roi, mais ses éthylistes en volent quelques tonnelets de temps en temps, d'où sa rareté et son coût.
Plats
- Le rat cuisiné: triste «spécialité» des quartiers pauvres de la Capitale. Certains plébéiens ou capitalard au commerce à la morale douteuse se sont fait une spécialité de rendre cette denrée bon marché mangeable.
Produits
Religion locale
Officiellement, la Capitale est une cité adepte du culte d'Arbitrio. La Capitale est une cité concordale possède, fait très rare, une abbaye et un monastère. Elle constitue le tout premier cas historique de cité concordale.
C’est aussi un lieu de grand brassage des cultures. Tous les peuples, ou presque, y étant représentés, la religion y est très variée.
Les cultes majoritaires sont le culte d'Arbitrio de rite adaarion et de rite phalangiste. Les cultes nordiques et qadjarides y sont pratiqués au sein de leurs communautés.
Habitants
Esperiens originaires de la Capitale
Anciens Esperiens originaires de la Capitale
- Beny laodrick
- Elyrïa
- Luka Lindén
- Percy Tabala
- Rorsharch Carlysle
- Lénar
- Aldaril
- Fedorya d'Arpajon
- Odym Ratalon
- Grimmile Gizmonde
- William Archer
- Maximus
- Lorsio
- Ohno
- Caran Cristal
- Dalbus de Hautcrin
- Major
- Léonard Knight
- Mathias
- Sanna
- Regdard
- Salveny Garran
- Spicie Caldero
- Tharaën Urk
- Rayley
- LothyFrae
- Bridgesse Sanza (Soleil)
- Rakleh Chantebrise
- Périèrgos
- Gilbert Notor
- Oenomaus VARRO
- Hildegarde de Beaufort
- Depique
- Ickaboth
- Mayrig
- Saphelye "Lye" Hallens
- Gaspard Westbrook
- Tim Delahousse
- Ran
- Azer Merilio
- Tindranel
- Morgen
PNJ liés à la Capitale
PNJ résidents à la Capitale
PNJ originaires de la Capitale