Ordre de la Chevalerie hura : Différence entre versions

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Après cette guerre, l'Ordre de la Chevalerie fut reformé mais fut totalement remanié. Il fut purgé de son inspiration religieuse, des méthodes monastiques et de l'idéal de défense de la Foi. Les principes d'honneur et de loyauté au thème et à l'empereur devinrent les nouveaux fondements de l'ordre et une discipline de  fer leur fut imposé, leur retirant toute autonomie. C'est également de ces changements qu'est arrivé les restrictions de recrutement: de nombreux traitres avaient été des gens du commun qui se sentaient plus proche des phalangistes que de la noblesse du Thème. Depuis cette époque, donc, seuls les enfants de la noblesse peuvent rejoindre l'Ordre.<br>  
 
Après cette guerre, l'Ordre de la Chevalerie fut reformé mais fut totalement remanié. Il fut purgé de son inspiration religieuse, des méthodes monastiques et de l'idéal de défense de la Foi. Les principes d'honneur et de loyauté au thème et à l'empereur devinrent les nouveaux fondements de l'ordre et une discipline de  fer leur fut imposé, leur retirant toute autonomie. C'est également de ces changements qu'est arrivé les restrictions de recrutement: de nombreux traitres avaient été des gens du commun qui se sentaient plus proche des phalangistes que de la noblesse du Thème. Depuis cette époque, donc, seuls les enfants de la noblesse peuvent rejoindre l'Ordre.<br>  
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Après la restauration de la [[Grande Huratelon]] en conséquence de l'[[Interrègne]], l'Ordre fut maintenu, renforcé et prospéra comme la force d'élite de la [[Grande Huratelon]]. Il s'illustra dans la campagne menée par les huras pour aider les forces [[République marchande de Caroggia|caroggians]] à repousser les nomades d'[[Outre-Frontera]] en 333.
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L'ordre acquit également des pouvoirs politiques via le choix ponctuel de chevaliers comme barons.
  
 
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Version du 17 août 2013 à 12:08

L'Ordre de la Chevalerie Hura est un ordre militaire de la Grande Huratelon au service du Seigneur d'Huratelon. Son siège se situe au château de Zamecek à Huratelon bien que le Grand-maître possède également ses appartements au château de Nohovecy.

Origines

L'Ordre de la Chevalerie Hura fut fondé en l'an 194 sous le Thème d'Huratelon. Il s'inspirait de l'efficacité du modèle du moine-combattant phalangiste qui fut très remarqué lors de la Campagne de la Zaraga. Le besoin de troupes d'élites et la période de forte liberté du Thème au sein de l'Empire Central fit que l'empereur ne s'opposa pas à la chose et les premiers usages de cette nouvelle force militaire furent un succès complet, permettant de faire le lien entre les troupes impériales hura et l'Ordre phalangiste sur le terrain au sein de la Zaraga.

Au départ, l'Ordre reprit presque à l'identique le modèle d'entrainement et de sélection des phalangistes. Ainsi, les premiers chevaliers se voyaient imposer une forte piété et une idéalisation de leur mission, celle de gardiens de la Foi et des huras.

Durant la guerre religieuse du Grand Chaos, entre 227 et 235, ce principe de copie des phalangistes se retourna contre le Thème. Les chevaliers refusèrent de rejoindre les rangs du Thème et des impériaux face à Joris Préverien et l'Ordre phalangiste. Ceux-ci quittèrent Huratelon pour gagner Odense. A la fin de la guerre, les chevaliers félons survivants furent exécutés par la justice hura, l'empereur ayant autorisé au thème de rendre justice auprès de ses propres troupes.

Après cette guerre, l'Ordre de la Chevalerie fut reformé mais fut totalement remanié. Il fut purgé de son inspiration religieuse, des méthodes monastiques et de l'idéal de défense de la Foi. Les principes d'honneur et de loyauté au thème et à l'empereur devinrent les nouveaux fondements de l'ordre et une discipline de fer leur fut imposé, leur retirant toute autonomie. C'est également de ces changements qu'est arrivé les restrictions de recrutement: de nombreux traitres avaient été des gens du commun qui se sentaient plus proche des phalangistes que de la noblesse du Thème. Depuis cette époque, donc, seuls les enfants de la noblesse peuvent rejoindre l'Ordre.
Après la restauration de la Grande Huratelon en conséquence de l'Interrègne, l'Ordre fut maintenu, renforcé et prospéra comme la force d'élite de la Grande Huratelon. Il s'illustra dans la campagne menée par les huras pour aider les forces caroggians à repousser les nomades d'Outre-Frontera en 333.

L'ordre acquit également des pouvoirs politiques via le choix ponctuel de chevaliers comme barons.

Structure

  • Le Grand Maitre: le grand maître de l'Ordre est son dirigeant. Il répond directement auprès du Seigneur d'Huratelon et est désigné par celui-ci. Il a la charge de maintenir la discipline et gérer l'ordre pour le service. Il est interdit de toute autre fonction et ne peut séjourner ailleurs qu'à Huratelon.
  • Les chevaliers vudse: les chevaliers vudse sont les officiers de l'Ordre. Ils sont désignés par le grand maitre, soit pour accomplir une tâche bien précise, soit pour commander à une escouade. La discipline qui s'applique à eux est extrême et tout écart est vivement réprimé. A l'origine, ils étaient conçus sur le modèle de l'abbus.
  • Les chevaliers: les chevaliers sont les soldats confirmés et ayant prêté serment. Ils forment la colonne vertébrale de l'ordre.
  • Les novices: les novices sont les jeunes recrues de l'ordre. Ils n'ont aucune autorité, aucune liberté dans leur mode de vie et subissent un entrainement extrêmement autoritaire mais bénéficient d'une plus grande considération et d'un meilleur confort que la simple recrue de la garde...

Code

Le Code de la Chevalerie Hura est à la fois un règlement et une philosophie de la chevalerie. Il est axé sur l'honneur, la loyauté, le sens du sacrifice, l'abnégation, la tempérance et la fermeté. C'est le fondement de l'Ordre auquel nul ne peut échapper. Il régule tous les aspects de la vie du chevalier et prévoit même une longue liste de sanctions pour une multitude de petits «délits»

Le Code est considéré comme l'une des lois les plus rudes et les plus contraignantes du continent. Cependant, il fait partie intégrante du prestige et de l'aura de l'Ordre.

Chevalerie métayère

La chevalerie hura obtient de temps à autres des fiefs métayers mais ils sont très loin de posséder l'autonomie d'un véritable noble métayer et n'ont pas le droit de prendre le titre de baron.
En réalité, ce droit fut instauré à la restauration de la Grande Huratelon pour remplacer les fonctionnaires impériaux administrant différents domaines. Les chevaliers furent placés dans ces lieux pour purger les lieux des vestiges impériaux, maintenir l'ordre et tenir des comptes et inventaires précis. Cette idée fut efficace et était assez bien reçue par la population.

Il exista cependant un échec retentissant: Lauderfelt. Les chevaliers furent incapables de gérer la transition de ce mouroir et le Seigneur d'Huratelon l'abandonna aux esclavagistes.

La chevalerie métayère est en fait une mise sous tutelle militaire avec des objectifs très précis. Il est d'ailleurs très rares que le chevalier profite toute sa vie. Les chevaleries métayères ne durent généralement que quelques années, voire quelques mois.

Réputation

L'Ordre est une force qui à la fois appréciée au sein de la population hura et crainte sur le continent. Le peuple hura apprécie l'aspect «immaculé» des chevaliers et les légendes entourant leurs haut-faits. Les autres (et des huras également) voient surtout en eux une force froide, implacable et lugubre.

De nombreux dictons et expressions huras illustrent cette réputation comme «gai comme un chevalier» (l'équivalent de «triste comme une porte de prison»).