Ordre de la Chevalerie hura : Différence entre versions
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| − | + | Au départ, l'Ordre reprit presque à l'identique le modèle d'entraînement et de sélection des [[Ordre phalangiste|phalangistes]]. Ainsi, les premiers [[rytirs]] se voyaient imposer une forte activité religieuse et une idéalisation de leur mission, celle de gardiens de la [[phalangisme|Foi]] et des [[huras]]. | |
| − | + | Durant les guerres religieuses entre l’[[Ordre Phalangiste]] et la coalition [[monachiste]], entre 227 et 235, ce principe de copie des phalangistes se retourna contre le [[Thème d’Huratelon|Thème]]. Les [[rytirs]] refusèrent de rejoindre les rangs du Thème et des impériaux face à [[Joris Préverien]] et l'[[Ordre phalangiste]]. Ceux-ci quittèrent leurs casernements à [[Huratelon]] pour gagner [[Odense]]. A la fin de la guerre, les [[rytirs]] félons survivants furent exécutés par la justice hura, l'empereur ayant autorisé au thème de rendre justice auprès de ses propres troupes. | |
| − | + | Après cette guerre, l'Ordre de la Chevalerie fut reformé mais fut totalement remanié. Il fut purgé de son inspiration religieuse, des méthodes monastiques et de l'idéal de défense de la Foi. Les principes d'honneur et de loyauté au thème et à l'[[empereur]] devinrent les nouveaux fondements de l'ordre et une discipline de fer leur fut imposé, leur retirant toute autonomie. Ils furent également forcés à la réclusion au sein du nouveau [[Château Radek]] à [[Huratelon]]. C'est également de ces changements qu'est arrivé les restrictions de recrutement: de nombreux traîtres avaient été des gens du commun qui se sentaient plus proche des phalangistes que de la noblesse du Thème. Seuls les enfants de la noblesse peuvent rejoindre l'Ordre.<br> | |
| + | Après la restauration de la [[Grande Huratelon]] en conséquence de l'[[Interrègne]], l'Ordre fut maintenu, renforcé et prospéra comme la force d'élite du [[Seigneur d’Huratelon]] face à l’émergence des [[grafs]]. Il fut alors réformé pour pouvoir à nouveau accueillir des individus en dehors de la noblesse pour garantir l’indépendance vis-à-vis des [[grafs]]. Aujourd’hui, seuls les paysans, [[ostatnis]] et membres de familles proches de l’[[Ordre Phalangiste]] ne sont plus admis au recrutement. Il s'illustra dans la campagne menée par les huras pour aider les forces [[République marchande de Caroggia|caroggians]] à repousser les nomades d'[[Outre-Frontera]] en 333. | ||
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| − | *Le [[Grand Maitre]]: le grand maître de l'Ordre est son dirigeant. Il répond directement auprès du [[Seigneur d'Huratelon]] et est désigné par celui-ci. Il a la charge de maintenir la discipline et gérer l'ordre pour le service. Il est interdit de toute autre fonction et ne peut séjourner ailleurs qu'à [[Huratelon]]. | + | *Les [[vysorytir|vysorytirs]]: les vysorytirs sont les officiers de l'Ordre. Ils sont désignés par le grand maitre, soit pour accomplir une tâche bien précise, soit pour commander à une escouade. La discipline qui s'applique à eux est extrême et tout écart est vivement réprimé. A l'origine, ils étaient conçus sur le modèle du [[praefectus]]. |
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| − | *Les | + | *Les novices: les novices sont les jeunes recrues de l'ordre. Ils n'ont aucune autorité, aucune liberté dans leur mode de vie et subissent un entraînement extrêmement autoritaire mais bénéficient d'une plus grande considération et d'un meilleur confort que la simple recrue de la garde... |
| − | *Les novices: les novices sont les jeunes recrues de l'ordre. Ils n'ont aucune autorité, aucune liberté dans leur mode de vie et subissent un | ||
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| + | Le Code de la Chevalerie Hura est à la fois un règlement et une philosophie de la chevalerie. Il est axé sur l'honneur, la loyauté, le sens du sacrifice, l'abnégation, la tempérance et la fermeté. C'est le fondement de l'Ordre auquel nul ne peut échapper. Il régule tous les aspects de la vie du chevalier et prévoit même une longue liste de sanctions pour une multitude de petits «délits» | ||
| − | + | En dehors de missions spéciales et d’entraînement aux alentours d’[[Huratelon]], les membres de l’Ordre sont consignés à [[Château Radek]] et ne peuvent sortir. Ils n’ont bien entendu aucun droit à disposer d’une fortune personnelle, à participer à des activités commerciales ou politiques et encore moins à se marier et fonder une famille. Seul un [[rytir]] remercié ou expulsé de l’Ordre peut entamer une vie normale à nouveau. | |
Le Code est considéré comme l'une des lois les plus rudes et les plus contraignantes du continent. Cependant, il fait partie intégrante du prestige et de l'aura de l'Ordre. | Le Code est considéré comme l'une des lois les plus rudes et les plus contraignantes du continent. Cependant, il fait partie intégrante du prestige et de l'aura de l'Ordre. | ||
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| − | + | Les [[rytirs]] du [[Seigneur d'Huratelon]] obtiennent de temps à autres des [[Spravie|spravies]] mais ils sont très loin de posséder l'autonomie d'un véritable noble métayer et n'ont pas le droit de prendre le titre de Sprave dans leur nom.<br> | |
| − | + | En réalité, ce droit fut instauré à la restauration de la [[Grande Huratelon]] pour remplacer les fonctionnaires [[Empire Central|impériaux]] administrant différents domaines. Les [[rytirs]] furent placés dans ces lieux pour purger les lieux des vestiges impériaux, maintenir l'ordre et tenir des comptes et inventaires précis. Cette idée fut efficace et était assez bien reçue par la population. <br> | |
| − | En réalité, ce droit fut instauré à la restauration de la [[Grande Huratelon]] pour remplacer les fonctionnaires [[Empire Central|impériaux]] administrant différents domaines. Les | + | Il exista cependant un échec retentissant: [[Lauderfelt]]. Les [[rytirs]] furent incapables de gérer la transition de ce mouroir et le [[Seigneur d'Huratelon]] l'abandonna aux [[esclavagistes]]. Depuis, [[Lauderfelt]] est devenu un [[Grafat|burgravat]].<br> |
| − | + | Une spravie [[rytir]] est en fait une mise sous tutelle militaire avec des objectifs très précis et au sein de laquelle le [[sprave-rytir]] est toujours soumis à la discipline militaire et reçoit directement ses ordres d’[[Huratelon]]. Il est d'ailleurs très rares que le [[rytir]] profite toute sa vie du titre. Ces administrations militaires ne durent généralement que quelques années, voire quelques mois. Pour le [[rytir]] nommé, il s’agit d’une mission et non d’un titre, ce qui signifie qu’il ne devient donc pas noble. | |
| − | Il exista cependant un échec retentissant: [[Lauderfelt]]. Les | ||
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| + | L'Ordre est une force dont la réputation dépend largement de celle de l’actuel [[Seigneur d’Huratelon]] puisqu’ils en sont le bras armés. Ils sont relativement appréciés mais aussi craint. Beaucoup n’ont entendu parlé d’eux que par les récits de leur participation à divers conflits puisque les [[rytirs]] ne s’aventurent jamais hors de [[Château Radek]] en dehors de mission militaire. Lorsqu’ils sont aperçus, ils donnent généralement une impression de froideur, implacabilité et d’aura lugubre. | ||
| − | + | De nombreux dictons et expressions huras illustrent cette réputation se traduisant comme «gai comme un chevalier» (l'équivalent de «triste comme une porte de prison»). | |
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| − | De nombreux dictons et expressions huras illustrent cette réputation comme «gai comme un chevalier» (l'équivalent de «triste comme une porte de prison»). | ||
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Version actuelle datée du 1 avril 2020 à 15:22
L'Ordre de la Chevalerie Hura ou, en hura l'Hura Rytirad (ou encore Hurarytirad), est un ordre militaire de la Grande Huratelon au service du Seigneur d'Huratelon. Son siège se situe au Château Radek à Huratelon bien que le Grand-maître possède également ses appartements au château de Nohovecy.
Le terme de "chevalier" est la forme capitalinisée du rytir qui est le titre officiel des membres de l'Ordre.
Origines
L'Ordre de la Chevalerie Hura fut fondé en l'an 194 sous le Thème d'Huratelon. Il s'inspirait de l'efficacité du modèle du prae phalangiste qui fut très remarqué lors de la Campagne de la Zaraga. Le besoin de troupes d'élites et la période de forte liberté du Thème au sein de l'Empire Central fit que l'empereur ne s'opposa pas à la chose. Les premiers usages de cette nouvelle force militaire furent un succès complet, permettant de faire le lien entre les troupes impériales hura et l'Ordre phalangiste sur le terrain au sein de la Zaraga.
Au départ, l'Ordre reprit presque à l'identique le modèle d'entraînement et de sélection des phalangistes. Ainsi, les premiers rytirs se voyaient imposer une forte activité religieuse et une idéalisation de leur mission, celle de gardiens de la Foi et des huras.
Durant les guerres religieuses entre l’Ordre Phalangiste et la coalition monachiste, entre 227 et 235, ce principe de copie des phalangistes se retourna contre le Thème. Les rytirs refusèrent de rejoindre les rangs du Thème et des impériaux face à Joris Préverien et l'Ordre phalangiste. Ceux-ci quittèrent leurs casernements à Huratelon pour gagner Odense. A la fin de la guerre, les rytirs félons survivants furent exécutés par la justice hura, l'empereur ayant autorisé au thème de rendre justice auprès de ses propres troupes.
Après cette guerre, l'Ordre de la Chevalerie fut reformé mais fut totalement remanié. Il fut purgé de son inspiration religieuse, des méthodes monastiques et de l'idéal de défense de la Foi. Les principes d'honneur et de loyauté au thème et à l'empereur devinrent les nouveaux fondements de l'ordre et une discipline de fer leur fut imposé, leur retirant toute autonomie. Ils furent également forcés à la réclusion au sein du nouveau Château Radek à Huratelon. C'est également de ces changements qu'est arrivé les restrictions de recrutement: de nombreux traîtres avaient été des gens du commun qui se sentaient plus proche des phalangistes que de la noblesse du Thème. Seuls les enfants de la noblesse peuvent rejoindre l'Ordre.
Après la restauration de la Grande Huratelon en conséquence de l'Interrègne, l'Ordre fut maintenu, renforcé et prospéra comme la force d'élite du Seigneur d’Huratelon face à l’émergence des grafs. Il fut alors réformé pour pouvoir à nouveau accueillir des individus en dehors de la noblesse pour garantir l’indépendance vis-à-vis des grafs. Aujourd’hui, seuls les paysans, ostatnis et membres de familles proches de l’Ordre Phalangiste ne sont plus admis au recrutement. Il s'illustra dans la campagne menée par les huras pour aider les forces caroggians à repousser les nomades d'Outre-Frontera en 333.
L'ordre acquit également des pouvoirs politiques via le choix ponctuel de rytirs comme spraves.
Structure
- Le Grand Maitre: le grand maître de l'Ordre (ou velkymistr) est son dirigeant. Il répond directement auprès du Seigneur d'Huratelon et est désigné par celui-ci. Il a la charge de maintenir la discipline et gérer l'ordre pour le service. Il est interdit de toute autre fonction et ne peut séjourner ailleurs qu'à Huratelon.
- Les vysorytirs: les vysorytirs sont les officiers de l'Ordre. Ils sont désignés par le grand maitre, soit pour accomplir une tâche bien précise, soit pour commander à une escouade. La discipline qui s'applique à eux est extrême et tout écart est vivement réprimé. A l'origine, ils étaient conçus sur le modèle du praefectus.
- Les rytirs: les rytir sont les soldats confirmés et ayant prêté serment. Ils forment la colonne vertébrale de l'ordre.
- Les novices: les novices sont les jeunes recrues de l'ordre. Ils n'ont aucune autorité, aucune liberté dans leur mode de vie et subissent un entraînement extrêmement autoritaire mais bénéficient d'une plus grande considération et d'un meilleur confort que la simple recrue de la garde...
Code
Le Code de la Chevalerie Hura est à la fois un règlement et une philosophie de la chevalerie. Il est axé sur l'honneur, la loyauté, le sens du sacrifice, l'abnégation, la tempérance et la fermeté. C'est le fondement de l'Ordre auquel nul ne peut échapper. Il régule tous les aspects de la vie du chevalier et prévoit même une longue liste de sanctions pour une multitude de petits «délits»
En dehors de missions spéciales et d’entraînement aux alentours d’Huratelon, les membres de l’Ordre sont consignés à Château Radek et ne peuvent sortir. Ils n’ont bien entendu aucun droit à disposer d’une fortune personnelle, à participer à des activités commerciales ou politiques et encore moins à se marier et fonder une famille. Seul un rytir remercié ou expulsé de l’Ordre peut entamer une vie normale à nouveau.
Le Code est considéré comme l'une des lois les plus rudes et les plus contraignantes du continent. Cependant, il fait partie intégrante du prestige et de l'aura de l'Ordre.
Spravie rytir
Les rytirs du Seigneur d'Huratelon obtiennent de temps à autres des spravies mais ils sont très loin de posséder l'autonomie d'un véritable noble métayer et n'ont pas le droit de prendre le titre de Sprave dans leur nom.
En réalité, ce droit fut instauré à la restauration de la Grande Huratelon pour remplacer les fonctionnaires impériaux administrant différents domaines. Les rytirs furent placés dans ces lieux pour purger les lieux des vestiges impériaux, maintenir l'ordre et tenir des comptes et inventaires précis. Cette idée fut efficace et était assez bien reçue par la population.
Il exista cependant un échec retentissant: Lauderfelt. Les rytirs furent incapables de gérer la transition de ce mouroir et le Seigneur d'Huratelon l'abandonna aux esclavagistes. Depuis, Lauderfelt est devenu un burgravat.
Une spravie rytir est en fait une mise sous tutelle militaire avec des objectifs très précis et au sein de laquelle le sprave-rytir est toujours soumis à la discipline militaire et reçoit directement ses ordres d’Huratelon. Il est d'ailleurs très rares que le rytir profite toute sa vie du titre. Ces administrations militaires ne durent généralement que quelques années, voire quelques mois. Pour le rytir nommé, il s’agit d’une mission et non d’un titre, ce qui signifie qu’il ne devient donc pas noble.
Réputation
L'Ordre est une force dont la réputation dépend largement de celle de l’actuel Seigneur d’Huratelon puisqu’ils en sont le bras armés. Ils sont relativement appréciés mais aussi craint. Beaucoup n’ont entendu parlé d’eux que par les récits de leur participation à divers conflits puisque les rytirs ne s’aventurent jamais hors de Château Radek en dehors de mission militaire. Lorsqu’ils sont aperçus, ils donnent généralement une impression de froideur, implacabilité et d’aura lugubre.
De nombreux dictons et expressions huras illustrent cette réputation se traduisant comme «gai comme un chevalier» (l'équivalent de «triste comme une porte de prison»).
