Religions & Croyances : Différence entre versions

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Le clan qadjaride se pratique via des rites usuellement organisés par un membre du [[T’rin]], le [[telesmbod]]. Il ne dispose d’aucun lieu de culte fixe ni d’organisation particulière. Elle est transmise par la tradition orale et ne fait pas l’objet d’une théologie.
 
Le clan qadjaride se pratique via des rites usuellement organisés par un membre du [[T’rin]], le [[telesmbod]]. Il ne dispose d’aucun lieu de culte fixe ni d’organisation particulière. Elle est transmise par la tradition orale et ne fait pas l’objet d’une théologie.
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Version actuelle datée du 21 septembre 2023 à 00:07

Le continent est occupé par trois grands groupes religieux: le culte d’Arbitrio, le culte qadjaride et le culte des déesses des sept mers.

Culte d’Arbitrio

Le culte d’Arbitrio est le plus important de tous. Grande religion monothéiste, elle est centrée sur la figure divine d’Arbitrio, grand architecte de l’univers et créateur de l’humanité. Elle est la première religion en nombre de croyants que l’on nomme les “arbitrés”. Elle s’est imposée au fil des siècles et a fait disparaître diverses religions ethniques. Elle se centre sur la conception que chaque être humain constitue une part d’Arbitrio, l’âme, et que cette part retourne à lui après un jugement à la mort. Le monde humain aurait été abandonné par Arbitrio, déçu du manque de sagesse des humains. Il n’y reviendrait qu’une fois que l’humanité aurait accédé à celle-ci.
La foi arbitrée est très divisée et politisée mais la paix religieuse est relativement maintenue par le Concordat de Roskilde.

États arbitrés

Le culte d’Arbitrio est religion d’état pour le Royaume Central, la Nation adaarionne, la Grande Huratelon, le Canatan et la République Marchande de Caroggia. Elle constitue également la religion dominante de Lig Ocolide et des manarades.

Courants arbitrés

Ancienne Foi

L’Ancienne Foi est la forme originelle du culte d’Arbitrio aujourd’hui très largement disparue. Elle survit de façon très marginale en Medeva.

Monachisme

Le monachisme est la première grande réforme arbitrée. Il fut fondé par le prophète Allistère, l’unificateur des adaarions et témoin d’une vision d’Arbitrio sur le Mont Adaar. Sa vie, ses paroles et sa philosophie forment le fondement de la foi monachiste mais ce courant possède une gigantesque tradition théologique autorisant de nombreuses divergences. Le monachisme constitue aujourd’hui la religion majoritaire du continent. Il est le courant officiel du Royaume Central, de la Nation Adaarionne, de la République Marchande de Caroggia et du Canatan.

Phalangisme

Le phalangisme est la seconde grande réforme arbitrée. Son histoire est d’abord politique. Le Thème d’Huratelon, province spéciale de l’Empire Central, obtint le droit de gérer directement les affaires religieuses. Cette loi, considérée à l’époque comme peu importante, bouleversa l’histoire hura. La figure centrale en est Tancred, le fondateur de l’Ordre Phalangiste et l’organisateur de sa création théologique, notamment basée sur le concept d’Huramisto. Le phalangisme est la religion d’état de la Grande Huratelon et la religion secondaire du Royaume Central.

Culte des images

Le culte des images est né après le monachisme et le phalangisme au sein de l’archipel ocolidien où les religieux ne parvenaient pas à s’implanter. Très informel et superstitieux mais aussi très simple et malléable, le courant s’est fortement répandu dans l’archipel, devenant la religion dominante de Lig Ocolide et des manarades. Il n’est pas présent sur le continent cependant.

Autres courants

Le culte d’Arbitrio a généré de nombreux autres courants divergents sur le plan théologique ou politique. C’est le cas du libre-arbitrage, du kantaisäisme ou encore du kaaosisme. Ce dernier est totalement interdit dans le monde arbitré du fait de ses dérives sectaires et n’est toléré nul part.

Institutions religieuses

Monastère Adaarion

Le Monastère Adaarion est l’institution responsable du monachisme, siégeant à Golvandaar. C’est une institution très puissante qui a la mainmise sur la Nation adaarionne. Elle est dirigée par le Valtuusto et représentée par le personnage du Sovitelija, actuellement Jurgen Yvanakivis. Son mode de fonctionnement se repose sur des monastères, ermitages et maisons de charité peuplés par des moines qui assurent collectivement la gestion du culte. Ils sont assistés par des serviteurs laïques.

Ordre Phalangiste

L’Ordre Phalangiste est l’institution responsable du phalangisme, siégeant à Odense. Il s’agit d’un ordre à la fois religieux et militaire. Techniquement sous la houlette de la Grande Huratelon, il possède un rôle important dans le monde mais tout particulièrement dans sa contrée de naissance où il constitue la force politique rivale des grafs et du Seigneur d’Huratelon, dirigeants séculiers du pays. Elle est dirigée par le Prime-Abbus, actuellement Rymbaud de Lunthe, avec l’assistance du conseil des sages. Son mode de fonctionnement repose sur des abbayes et commanderies occupés par des moines assurant collectivement la gestion du culte et organisant sa capacité militaire. Ces moines se divisent entre moine-combattants et moines civils.

Tribunal de Roskilde

Le Tribunal de Roskilde est l’institution fondée par le Concordat de Roskilde, siégeant dans la cité éponyme de Roskilde. Elle est chargée d’assurer la paix religieuse, d’arbitrer les conflits entre Ordre Phalangiste et Monastère Adaarion ainsi que d’harmoniser la doctrine arbitrée. Son autorité est considérable.

Confrérie iconodoule

La confrérie iconodoule est une guilde informelle d’artisans et artistes de l’archipel ocolidien qui réalisent les images nécessaires au culte des images. Bien qu’elle entretienne le folklore religieux et superstitieux de ce culte, la confrérie ne constitue pas un clergé.

Culte des Déesses des Sept Mers

Le culte des Déesses des Sept Mers est une religion polythéiste fondée sur l’idée que les terres et les astres sont des êtres divins défunts appelés les lohikarmes. Ceux-ci ont enfanté des entités divines toujours vivantes appelées les déesses et incarnées par les mers. Le culte des Sept Mers se centre sur le lohikarme des Maahvitts et des sept mers l’entourant.
Il s’agit d’une religion ethnique, entièrement centrée sur un peuple, les vaahvas. Aucun étranger à ce peuple ne peut être normalement adorateur de ce culte.

États des Sept

Chaque Tribu vaahva suit le culte des sept mers. Celles qui ne le font pas sont exclues, considérées comme oberorbara.

Temple des Sept Mers

Le Temple des Sept Mers est une grande “tribu” religieuse (distincte donc des tribus vaahva) qui s’est lentement établie dans les Maahvitts. Il détient la maîtrise du culte et possède un agent dans chaque tribu vaahva: le thrall. Il repose sur des prêtres et guerriers sacrés qui maintiennent des temples. Ces temples, peu nombreux dans les Maahvitts, constituent les centre religieux. Leur influence politique est toutefois relative et se limite globalement à la lutte contre le prosélytisme arbitré.
Ce temple possède la maîtrise totale du contenu de cette religion, principalement transmise oralement. Elle ne possède pas de tradition théologique et est fortement ésotérique.

Culte qadjaride

Le culte qadjaride est une religion syncrétique entre l’ancienne religion de l’Empire Qadjaride et le culte d’Arbitrio. Elle repose sur une riche cosmogonie concevant l’univers comme composé de plusieurs mondes. Chaque être voyage au travers de ces mondes de façon cyclique au travers de ces mondes par son Souffle, concept central de la foi qadjaride. Ce culte est centré sur diverses divinités mineures dont une nommée Arbitrio et possède un prophète légendaire: Aswad, unificateur des qadjarides.
Il s’agit d’une religion ethnique, entièrement centrée sur un peuple, la diaspora qadjaride. Aucun étranger à ce peuple ne peut être normalement adorateur de culte. Les qadjarides sont toutefois tolérés dans les lieux de culte arbitrés, principalement du Monastère Adaarion, et peuvent suivre des rites arbitrés.

Le clan qadjaride se pratique via des rites usuellement organisés par un membre du T’rin, le telesmbod. Il ne dispose d’aucun lieu de culte fixe ni d’organisation particulière. Elle est transmise par la tradition orale et ne fait pas l’objet d’une théologie.


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