Pouillards

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Les pouillards sont un ensemble récent et hétéroclite de Capitalards revendiquant principalement l’autonomie de la Capitale sous une forme ou l’autre.

Histoire

Emergence

Les pouillards sont apparus dans les mois qui suivirent la fuite des autorités de la cité le 6 février 512. La cité étant plongée dans le chaos par les événements de la guerre de succession capitaline et de la guerre secrète, beaucoup de Capitalards ont développés un dégoût pour la situation du Royaume et la misère dans laquelle ils étaient plongés. D’autres, ceux-là au sein des classes plus aisées mais non-issus de la noblesse, sont fatigués par les excès de la noblesse et de l’Ordonnance et souhaitaient des réformes largement considérées comme impossibles à mettre en place au sein du royaume. Ceux-là étaient alors partagés entre les partisans d’une république à la caroggianne et ceux d’un régime adaarion.

Progressivement, ces personnes commencent à se reconnaître et à affirmer leurs revendications. De nombreuses émeutes ont lieu pour mettre à sac des symboles du pouvoir royal, de l’Ordonnance et de la noblesse. Les révoltés prennent alors le nom de “pouillards” en réponse aux descriptions que certains faisaient d’eux en les traitant de “pouilleux”. Ils brûlent notamment les maisons des anciens membres de la Nomenclature et pillent le vieux palais, résidence du gouverneur. Le 15 mai, les pouillards tentent de prendre le Palais Royal mais furent repoussés par la garde royale. Malgré ces coups d’éclats, les pouillards restent une minorité mais possèdent certains chefs de file comme Michelle Batallis (figure fondatrice du groupe), Florian Ortigon (un juriste apprécié parmi les patriciens) et Noirelet (un imprimeur et meneur de foules). Des rumeurs établissaient aussi l’apothi de l’époque, Laurent Castaguier comme un partisan des pouillards.

Bien que les fondateurs de la garde honnête ne se soient pas revendiqués pouillards, beaucoup de pouillards rejoignirent celle-ci et une relative entente s’établit entre pouillards et les gardes honnêtes qui fermaient les yeux sur les émeutes pouillardes tant qu’elles ne visaient pas la population.

La première Terreur et le joug d’Adagan

Le 6 juin 512, la flotte de Lionel Adagan est repérée au large de la cité. Les pouillards et leurs contacts au sein de la garde honnête réagissent rapidement et tentent d’organiser une défense. Les pouillards sonnent l’alerte dans toute la cité et parviennent à rallier de nombreux volontaires. Des barricades sont installées et les défenses du port aux étoiles et du grand port sont armées. Des émissaires sont envoyés à Fort-Sybille pour tenter de convaincre les légionnaires de se joindre à la défense de la cité mais ceux-ci refusent de prime abord.
A midi, les troupes d’Adagan débarquent dans le grand port. Les barricades sont brisées à l’aide de tirs de baliste embarquées au sein de la flotte. Les soldats d’Adagan débarquent et parviennent à déborder les défenses dont une large part se débandent et tentent de fuir.
Dans l’après-midi, les légionnaires entrent dans la cité mais constatant l’état de la bataille, le gouverneur de la Capitale Alceste Vison fait envoyer un émissaire à Adagan pour annoncer sa reddition. Dans le même temps, certaines troupes de ses légionnaires chargent les défenseurs du port pour exterminer les pouillards. Michelle Batallis meurt avec bon nombre de ses partisans, coincés entre Adaganistes et les légionnaires de Vison.

Après la prise de pouvoir d’Adagan, les pouillards capturés sont massacrés au cours de la Terreur, exécutés sur toutes les places publiques. Florian Ortigon et l’apothi Laurent Castaguier sont arrêtés et exécutés au Vieux Marché. Noirelet parvient à s’échapper durant la destruction de son imprimerie.

Sous le règne d’Adagan, les pouillards restent en dehors de la paix des bandes et continuent de résister à son pouvoir sous la houlette de Noirelet qui devient le chef clandestin des pouillards.

La mort d’Adagan et la République des trois jours

Le premier septembre 512, la nouvelle de la mort de Lionel Adagan à la bataille de la Capitale plongea la cité dans la confusion. Tandis que l’administration et la garnison laissées par Adagan à son départ commençait à se déchirer avec un affrontement entre l’amiral Juste Trastana et le gouverneur Alceste Vison, Noirelet orchestra un nouveau soulèvement. Le 3 septembre, ses partisans marchèrent sur les Halles des six-cent colonnes et brûlèrent les emblèmes d’Adagan. D’autres partisans furent envoyés à divers lieux de la cité pour appeler la foule à la révolte, attaquer les soldats adaganistes ou démarrer des incendies. Au monastère de la Capitale, l’apothi Andrieu Garcelier mis en place par Adagan est assassiné par d’autres moines.
Le 4 septembre, les partisans pouillards se réunissent aux Halles et Noirelet y déclare la République Capitalarde de Cyvales comme un compromis entre les différents groupes. Au même moment, l’amiral Trastana parvient à arrêter le gouverneur Vison et le fait livrer à la coalition albunoise.

Le 6 septembre, les soldats de Trastana ouvrent les portes de la cité aux soldats de la coalition albunoise. Celle-ci investit la cité et encerclent les Halles. Durant la nuit, les soldats chargent et massacrent les rebelles pouillards. Dans les jours qui suivent, les survivants pouillards sont pourchassés. Bon nombre d’entre eux sont dénoncés par la population et parfois même leur propre famille.

La seconde Terreur et le joug de Fauxvelles

Après l’élection du conseil croupion le 15 septembre, le roi Thybauld de Fauxvelles met en place une nouvelle purge, visant aussi bien les partisans d’Adagan que ceux des pouillards. Noirelet est finalement capturé et enfermé pour être exécuté le jour du couronnement.

Situation actuelle

Les pouillards ne sont aujourd’hui plus que l’ombre d’eux-mêmes. Certains partisans ayant survécu aux purges continuent d’entretenir l’espoir d’une révolte et d’une nouvelle République. Certains continuent encore de tenter de libérer Noirelet. Ils mènent une lutte constante contre les loups du roi. Ils reçoivent toutefois encore certains soutiens mystérieux et sont soutenus par certains membres du mouvement en exil comme le jeune Gaspard Ortigon.