Nation Adaarionne

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Nation Adaarionne

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Administration
Forme de l'état Régime adaarion
Capitale Golvandaar
Dirigeant Jurgen Yvanakivis
Religion Monachisme
Langue officielle Adaarion
Géographie
 
Démographie
Population totale 3 650 000
Gentilé Adaarion, Adaarionne


Les Adaarions, très souvent appelés les Montagnards (bien qu'eux-mêmes n'aiment pas ce sobriquet), sont les habitants de la Nation adaarionne. Cependant, la plupart des gens désignent surtout ce pays par le nom de sa capitale Golvandaar.

Territoire

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La carte de l'ancien monde

La Nation adaarionne contrôle les Monts adaarions où se trouve leur capitale : Golvandaar. Bien que nombreux soient ceux qui croient que les Adaarions ne sont que des montagnards, la Nation adaarionne possède tout de même d'autres enclaves en dehors des Monts. Ce sont les Possessions.
Les Possessions s'étendent d'abord sur l'est des Marches, le long de l'Heimild où se trouve Maailmanovi. Ensuite, on trouve le Bogen et son célèbre chef-lieu : Roskilde. Cependant, le Bogen n'est pas directement géré par la Nation Adaarionne mais bien de façon conjointe avec la Grande Huratelon, l'Ordre phalangiste et le Monastère adaarion.

La Nation adaarionne fait partie des rares états du continent au territoire mal identifié. En dehors des Possessions qui sont clairement fixées face à la Grande Huratelon et au Royaume Central, les Monts eux-mêmes sont une notion floue. Certaines légendes veulent que l'ensemble des monts appartiennent de droit aux adaarions, ce qui est bien sûr totalement détaché de la réalité. La plus vraisemblable façon de définir le territoire montagneux des Adaarions est de prendre seulement la longue chaîne de montagne qui sépare le Nord du reste du continent et enclave l'est de la Grande Huratelon.
Le contrôle adaarion sur ces monts n'est pas parfait ou uniforme en raison de la grande complexité mais il est un fait que rares sont les non-adaarions à même tenter de peupler ces régions difficiles à vivre.

Lois et Organisation politique

Golvandaar est unique en ce genre sur le vieux continent car elle est la seule nation à offrir une forme de démocratie. En effet, Golvandaar n'a aucun dirigeant permanent et est dirigée par une assemblée composée de représentants de la noblesse, de représentants du peuple et de représentants du Monastère. Cette assemblée négocie des lois communes et les vote de telle manière que les trois ordres de la société adaarionne doivent soutenir le projet. En apparence, ce système fonctionne parfaitement et serait la preuve d'une sagesse supérieure des Adaarions dans leur façon de conduire la politique, une idée communément admise au sein de la population et même à l'étranger. Dans les faits, Golvandaar est en réalité dirigée par deux entités.

D'un côté, le Monastère de Golvandaar, le plus puissant clergé de tout le vieux continent, détient la quasi-totalité du pouvoir et dispose ses moines éduqués à de nombreux postes administratifs. Puissant par son influence, le Monastère est également très populaire grâce à ses nombreuses actions de charité, l'éducation qu'il fournit à l'ensemble des adaarions et ses dispensaires de qualité.
De l'autre, les corporations adaarionnes qui possèdent la majorité des leviers économiques locaux des montagnes adaarionnes comptent dans leurs rangs une immense frange de la population au sein de laquelle leurs dirigeants sont écoutés et respectés.

La politique adaarionne fonctionne essentiellement par des accords entre les moines et les corporations et un travail par le consensus. Les moines fournissent généralement l'expertise et le savoir nécessaire à l'élaboration des lois et les corporations offrent de garantir leur bonne application tant qu'elles ne les menacent pas. Une fois l'accord conclu entre les corporations (il n'est d'ailleurs pas rare de voir le maître de la Corporation de la Pierre et le Sovitelija du Monastère conclurent entre eux les accords finaux), la proposition est publiquement proposée à l'assemblée qui se félicite de la modération "naturelle". Hormis à de très rares occasions, jamais une loi n'a été refusée par l'assemblée de Golvandaar.

Cette méthode fonctionne bien encore à ce jour grâce à l'essor continu que connaît Golvandaar, permettant de financer des compromis parfois coûteux car devant satisfaire trois camps. Elle offre aussi une grande stabilité et sécurité à la population. Cependant, elle rend aussi la politique adaarionne assez lente et plus difficile à faire évoluer.

Armée

La Nation adaarionne demeure fondamentalement une société pacifique et n'a plus été en guerre depuis le Chaos. Respectée sinon appréciée dans la majorité des régions de l'ancien continent, Golvandaar n'a de fait que peu besoin d'une force militaire, d'autant que Golvandaar peut généralement compter sur le royaume central et le Concordat avec les phalangistes pour obtenir de l'aide militaire. Golvandaar possède cependant une garde permanente composée de soldats de métiers mais généralement cantonné à du travail de patrouille et de guérilla contre des bandits montagnards.

On trouve également la Garde Bourgeoise, une force composée de nobles et de riches s'engageant volontairement et fournissant eux-même leur équipement et uniforme et devant démontrer d'entrée une capacité de combattant. Le service au sein de cette force pendant dix années offre divers avantages dont l'exemption de taxes à vie pour quiconque y achève son service. Cette force d'élite n'est cependant guère populaire au sein des classes bourgeoises qui considèrent que son inconfort et sa longueur ne valent pas le bénéfice retiré.

Jusqu'en 512, les adaarions pouvaient également compter sur l'aide de la Confrérie Vakooja mais celle-ci fut détruite.

Sur le plan naval, les adaarions possèdent - contrairement à la croyance populaire - une petite flotte de métier basée à Maailmanovi. Elle n'est cependant utilisée que pour les transports officiels et n'est pas taillée pour la guerre.

Enfin,les Adaarions peuvent, d'une certaine manière, compter sur un protecteur de l'ombre, le Puhtaus qui protège aussi la Foi de certains appétits étrangers.

Economie

L'économie de Golvandaar repose essentiellement sur ses riches montagnes. La grande chaîne offre ainsi quantité de minerais mais aussi une inépuisable réserve de pierres en tout genre. Exploitant ces ressources, les adaarions se sont également fait artisans experts dans tout ce qui touche à la finition de ces produits : orfèvres, tailleurs de pierre, métallurgistes, forgerons, alchimistes. Les produits de Golvandaar sont notoirement de grande qualité à la fois dans leur fabrication et leurs matériaux d'origine, qualité dont les corporations se font fortes d'être les garantes.
De plus, les adaarions sont des constructeurs hors-pair dont le savoir-faire en maçonnerie et en murailles leur vaut d'être demandés dans le continent tout entier.

Cette économie est essentiellement contrôlée par les fameuses corporation adaarionne et les adaarions travaillant indépendamment sont rares. Le revenu en est moindre mais la solidarité de corporation offre à tous un filet de secours.

A côté de cela, Golvandaar reçoit également de nombreux revenus de la rente religieuse du Monastère, des gains fournis par son avancée technique et enfin le commerce le long de la ligne de la paix avec les nordiques. Cependant, tous ces avantages lui sont particulièrement utiles car autant les adaarions sont riches de certaines ressources, autant ils sont pauvres d'autres. Les forêts des montagnes ne sont pas si nombreuses et le relief rend impossible la majorité des cultures, condamnant Golvandaar à importer de ses voisins.

Monnaie (Le Urii)

Surement la plus vieille monnaie du Continent, l'Urii est un vestige de l'Empire Suurii. Frappée aujourd'hui par le symbole de l’œil Adaar, cette monnaie a modifié sa composition au cours des âges. L'Urii est composée de Cuivre et de Nickel en proportion à peu près égales.

Société

La société de Golvandaar se divise essentiellement en trois composantes : les moines et érudits, la noble société et le peuple.

Les moines constituent une composante majeure de la société grâce au grand nombre de monastère dans la société et l’importance de leurs services pour les Adaarions. De plus, on trouve une grande quantité de personnes vivant dans le même univers sans pour autant adopter la vie traditionnelle de moine : les érudits, les serviteurs laïques et les novices ikuinen. Les serviteurs laïques sont essentiellement des Adaarions normaux qui choisissent de vivre en servant le Monastère et ses institutions afin de gagner leur vie.
Les novices Ikuinen sont une maladie du Monastère. Ces novices prêtent serment de suivre la formation de moine mais ne prêtent jamais le serment du moine à son issue, leur but n’étant que de profiter de la formation gratuite fournie aux moines. Ces novices sont généralement des enfants de la noblesse, des étrangers ou des héritiers de riches Capitalins ou Huras. Ces individus mènent une vie ascétique et calme. Ils sont généralement les mieux éduqués bien que l’on voit des relâchements dans les monastères les plus isolées ou dans certaines branches particulières comme les brasseries monastiques. Malgré une solidarité encouragée par le système et de nombreuses activités, les moines et érudits ont tendance à se montrer assez individualistes et considèrent que le Monastère est débiteur envers eux pour leur ouvrage. L’ingratitude ou l’absence de remerciement les piquera généralement au vif.

La noble société de Golvandaar, le groupe le plus petit, est davantage composé de notables que de riches. Les grandes familles adaarionnes sont généralement des familles qui se sont distinguées durant l’histoire du Pays d’Adaar. Elle n’a cependant aucun privilège réel en dehors de leur représentation.
La vie de famille noble y est très régulée par la coutume : l’aîné(e) hérite et gère l’affaire familiale, le ou la seconde entre dans la Garde Bourgeoise pour s’assurer une sécurité pour l’avenir et le ou la dernière est envoyé au monastère.
Les nobles adaarions possèdent une certaine aura de respectabilité et se comportent en tant que tel : peu d’écarts de langage, une vie ascétique et rangée. La société adaarionne ne pardonne pas aux nobles qui ne se tiennent pas.

Le peuple constitue le groupe majoritaire de la société adaarionne. C’est une société très structuré par les corporations dans laquelle la totalité des gens s’associent, par obligation, bonne volonté ou pressions. Ces corporations-piliers fournissent une grande partie de la vie sociale et généralement, l’on ne prend ses amis qu’au sein de ces groupes. Ces corporations fournissent cependant une excellente solidarité et une bonne ambiance pour quiconque ne tente pas de remettre en cause certains grands acquis.
Le contrôle social y est très important et les gens peu conformistes ou “étranges” sont généralement bien plus mal vus que les étrangers qui, eux, auraient l’excuse d’une autre vie. La vie est assez verrouillée et, à moins de démontrer des prouesses de la pensée ou de devenir moine, l’adaarion moyen vivra comme ses parents vivaient.
La famille y tient enfin une dimension très importante et l’esprit de famille est élevé au même rang que la Foi ou le respect de la loi adaarionne.

Misère et pauvreté

La Nation adaarionne est prospère et le Monastère adaarion qui la protège consacre beaucoup de moyens et d’énergie à la charité afin d’accomplir leurs devoirs religieux enseignés par Alistaar. La misère y est donc bien plus faible et bien moins aigüe qu’ailleurs mais la situation est très loin d’être parfaite.

La plupart des miséreux peuvent compter sur l’aide des moines et peuvent donc se nourrir, se vêtir et survivre au froid. Cependant, si les moines aident les plus pauvres à ne pas mourir de la misère, ils sont bien moins efficaces à leur permettre de sortir de la pauvreté. Ainsi, le misérable a une vie plus tolérable mais a peu de chances de la voir véritablement s’améliorer. Ainsi coincés, beaucoup choisissent de rejoindre les rangs du Monastère Adaarion. Les infirmes et autres mendiants se voient généralement offrir le gîte et le couvert dans les monastères pendant quelques jours mais sont souvent forcés à partir par les moines eux-mêmes lorsqu’ils considèrent avoir été suffisamment hospitaliers. Ils errent ainsi de monastère en monastère pour survivre. De manière générale, les miséreux, souvent domestiques ou gens de mains, sont parfois tentés d’émigrer mais la plupart préfèrent rester, par prudence.

Les adaarions pauvres mais intégrés appartiennent presque tous à des corporations adaarionnes et peuvent compter sur celles-ci pour les aider ainsi que sur la solidarité des familles de la corporation. Cependant, les corporations peuvent être bien mal gérées, surtout en dehors des grandes cités adaarionnes. Les cotisations peuvent être écrasantes, les avantages plus théoriques que réels et avoir de mauvaises relations avec la corporation peut mener à une forte.

Pour ceux qui ne sont pas membres d’une corporation ou sans famille, la vie est bien plus rude. Soit ils sont dans un domaine auxquels les corporations locales ne touchent pas et sont simplement ignorés par une société non-conçue pour les isolés. Soit ils ont le malheur d’être des travailleurs indépendants en concurrence des corporations. Ceux-là subissent généralement une concurrence abusive et agressive de la part des corporations. Ils sont considérés comme inciviques et subissent pressions, menaces et mépris.

En outre, les adaarions doivent vivre chaque jour avec la chape de plomb du moralisme et du conformisme. Quiconque se détourne du chemin dicté par le Monastère, les Corporations et les bonnes familles de notables doit généralement subir mépris, humiliation, exclusion et même une certaine forme de cruauté bien-pensante. Il est possible pour ces exclus de réintégrer la société mais cela passe généralement par des commentaires condescendants ou des mains tendues infantilisantes et humiliantes. Certains se convainquent qu’ils étaient dans l’erreur.
Le plus grand danger est celui de s’opposer sur le plan religieux, voire de chercher à se convertir à une autre religion. Ceux-là finissent par disparaître un jour. Rares sont ceux à poser des questions.

Les adaarions vivent mieux que les autres mais oublient que certains ne correspondent pas nécessairement à leur définition de l’adaarion.

Peuple

Golvandaar et les monts adaarions sont majoritairement constituées d’adaarions de pure souche. On trouve également, dans les régions frontalières du Nord, de nombreux adaarions d’ascendance adaario-nordique.
A Golvandaar même, on trouve également de petites minorités de l’ensemble du continent, généralement moines ou érudits étudiant là.
Dans les possessions des marches et dans le Bogen, les adaarions sont moins nombreux et l’on y trouve de nombreux Huras et Capitalins. L’ascendance purement adaarionne y est rare.
Les Adaarions ont une langue assez compliquée.
Voici un Lexique Adaarion qui pourra vous aider à comprendre certaines expressions.

Traditions

  • La Ligne de la paix : chaque année, à la mi-septembre, une foire est organisée le long de la ligne de la paix (une frontière artificielle entre le Nord et le Pays Adaarion composée d’inukshuks). Adaarions et Nordiques y viennent pour se retrouver et commercer. On y voit généralement le Sovitelija de Golvandaar ou un représentant du Monastère y négocier divers traités avec des chefs de clans environnants. Un nouvel inukshuk y est érigé comme symbole d’amitié.

Vêtements

Les Adaarions regroupent dans leur globalité un phénomène marquant pour le culte de l’Arbitrio, rêvetant des aparats rappelant des tenues religieuses, des symboles de l’Oeil d’Arbitrio brodé à même les vêtements. On retrouve également la similitude de la chausse entre les classes et les sexes, les Adaarions portant les traditionnelles poulaines adaarionne, chaussures aux bouts pointues et prononcées. Elles sont de matériaux variables et d’élaboration changeante selon la richesse du produit.

La populace la plus pauvre ou moyenne trouve toujours à se vêtir, la charité étant un élément central de la culture Adaarionne. Il n’est donc pas rare de retrouver les plus démunis habillés par le monastère local, de manière généralement simple et proche du style monastique.

Les habits de la noblesse

La noblesse Adaarionne se pare de tons vifs et prononcés tournant autour du vert, du rouge et du bleu, souvent poncutés de teintes beiges liés à d’autres matières précieuses. Elle porte essentiellement du velours, des tissus riches et travaillés, voir de la soie. La dentelle étant la seule chose n’étant jamais évoqué dans l’habit Adaarion.

Les nobles Adaarion portent des robes longues finement décorées et ouvragées, certains éléments paraissant bouffants aux yeux de la populace. La coquetterie en est notoire lorsque ses habits sont parés d’ornements et d’autres travaux de tissage, rendant le tout brillant et attirant. Ce sont des gens passant rarement inaperçus parmis la foule. Mis à part ces robes aux formes affriollantes, les hommes portent des ceintures et bijoux faits d’or et d’autres travaux d’orfèvre, ces derniers sont en général des héritages familiaux se passant de génération en génération à travers les familles.

Les habits de la noblesse Adaarionne au contaire de la noblesse Hura, paraissent légers et trainants, souvent à même le sol. L’homme noble portent à défaut de la robe traditionnelle, des pantalons plus retenus et serrés, toujours dans des couleurs prononcés, sans pour autant aller dans le bariolage. Un couvre chef large de tissu décoré vient orner les têtes des plus coquets, souvent avec des plumes.

Les dames portent deux variantes de vêtement, le premier est une robe houppelande aux manches courtes mais aux longueurs trainantes, ne comportant pas plus de deux couleurs. La principale étant un blanc très pur agrémenté avec des dorures finement réalisées. Cette robe sert aux dames pour converser avec les autres nobles ou lors de leur rendez-vous au monastère local. Il s’en résulte une certaine pureté dans l’habillage. Cette même tenue est très souvent accompagné d’une fine étoffe de tissu, souvent de la soie, pendant autour de leurs épaules, voir même attachée à leur chevelure.

Le deuxième type de tenue est une robe moins trainante que la houppelande, mais dans des tons nobles locaux, les manches et les cols bouffants ornés de décorations ou de symboles religieux. Les manches en sont d’ailleurs bien plus longues, recouvrant la totalité des bras, accompagné d’un corset par dessus l’ensemble.

La coquetterie locale des dames Adaarionne, est le port de coiffe ornementale, mélangeant des montures de bois et de tissu pour agrémenter des coiffures jugées extravagantes aux yeux des autres peuples. Ces dernières agrémentent l’ensemble de fleurs lorsque la saison le permet. Lorsque le temps se fait plus rude, les nobles revêtissent des capes plus ou moins fines avec peu de fourrure, dans des tons parlants, s’englobant de pied en cap.

Les habits de la populace

Les hommes de la populace s’habillent exclusivement en laine locale, les plus fortunés se permettant quelques tissus. Un par dessus simple peu coloré ressemblant à un veston fait avec les moyens locaux,vient agrémenter des chemises bien trop fines pour être portées lorsque le temps se gâte. En bas, ils portent un ensemble caractéristique du peuple Adaarion : un pantalon de tissu simple avec par dessus et un autre pantalon court en laine blanche épaisse jusqu’aux genoux.

Lorsque le temps se gâte, les deux sexes revêtent un long manteau en laine blanc, troquant par la même occasion, les poulaines pour des hautes bottes fourrées.

Les femmes quant à elles, portent une longue jupe en tissu à plusieurs couches, élimé du fait de la longueur du vêtement trainant à même la saleté. En haut, elles portent un chemisier cousu directement à la jupe, faisant office pour l’ensemble relié, de robe artisanale. A la même occasion elles portent à tout temps une sorte de chale ou d’écharpe cousu en laine avec divers symboles religieux en rapport à Arbitrio, portés en doublon de l’épaule à l’aiselle en diagonale. Elles portent toutes des corsets de basse qualité, fait avec les moyens du bord, souvent en cuir et dont les bords sont rafistolés par divers moyens. On se transmet le corset de mère en fille dans les familles par tradition.

Éducation

La population adaarionne est dans sa majorité bien éduquée, ce qui tranche radicalement avec la plupart du reste du continent. L'enseignement y est ainsi obligatoire de 5 à 10 ans. Certaines corporations peu scrupuleuses tentent de contourner la loi pour employer les jeunes enfants dans les mines mais la pratique est réprouvée.
L'obligation de l'enseignement est globalement bien appliquée, notamment grâce aux monastères adaarions où de nombreux moines y assurent l'enseignement basique mais poussent également souvent à aller plus loin. La théologie y est donc très favorisée. L'alphabétisation et les bases du calcul sont connues de la majorité des adaarions.
En outre, à Golvandaar, l'enseignement des sciences y est bien assuré par certains esprits généreux de la communauté érudite de la cité mais aussi par les érudits déçus sans succès. L'enseignement des riches quartiers adaarions est ainsi l'une des meilleures du monde, seulement devancée par le patronage de riches héritiers capitalins ou caroggians par des érudits.
La situation est un peu moins glorieuse dans les villages isolés où l'on trouve peu de personnes capable d'enseigner et où certaines corporations minières mettent à profit les jeunes enfants dans leurs mines contre rétribution aux parents. Dans les petites localités dénuées de ne fut-ce qu'une Maison de Charité, la loi sur l'enseignement est parfaitement théorique.

Loisirs

La vie adaarionne est rythmée par une culture active mais très thématique. Les offices du culte et les activités organisées par les moines constituent ainsi une bonne part des activités. Cependant, les adaarions sont également de grands amateurs de fêtes généralement organisées par les divers ordres de la société.
Ainsi, la noblesse organise couramment des évènements mondains bien que ceux-ci n'aient rien du faste de la Capitale, de la grandiloquence virile de Baenum Sigur ou des loisirs libéraux caroggians...
Le Monastère et ses moines organisent couramment divers évènements religieux toute l'année dont l'un des plus importants est la Paix de la Société des Croyants ou plus simplement Fête de la Paix à Roskilde
Les corporations tendent plutôt à organiser des évènements familiaux au sein même de la corporation au cour desquelles l'on peut souvent voir les plus solides s'adonner à des sports exotiques comme le lancer de caber ou une forme d'haltérophilie à base de rochers ou de pièces de maçonnerie.
Enfin, un évènement majeur est la foire de la ligne de la paix, chaque année, où nordiques et adaarions font la fête, concluent des affaires et bâtissent un nouvel inukshuk, ces monuments de pierre qui constituent la frontière symbolique entre le Nord et le pays adaarion.
Au quotidien, les plaisirs populaires sont généralement la beuverie que les adaarions ont tendance à affectionner un peu trop. Parmi les gens aisés, la culture tourne généralement autour de plaisirs intellectuels : théâtre bavard ou tragédie, littérature ou contemplation de la nature.

Spécialités culinaires

  • Grille Gâteau.pngLe mont Adaar : gâteau typique de Golvandaar.
  • Grille Biscuit aux Noix.png Le koilstkä : genre de macaron très sucré et abritant un centre excessivement crèmeux.
  • Grille Glace.pngLa glace pilée : les Adaarions sont très férus de glace pilée rudimentairement parfumée à divers goûts.

Sciences

Les adaarions sont l'un des peuples les plus avancés du vieux continent, à la fois en ce qui concerne la conservation du savoir que le progrès savant.

Les cités adaarionnes possèdent toutes de nombreuses bibliothèques mais Golvandaar possède des bibliothèques souterraines vastes et célèbres. Ces bibliothèques furent installées dans les caves des ruines de l’immense donjon de Castel-roc, une ruine maintenue en bel état par Golvandaar et située au coeur d’un grand domaine au sein du Monastère. Ces bibliothèques ont de particulier qu'elles sont particulièrement anciennes, datant de la fondation de Golvandaar, entretenues savamment par des moines passionnés et demeurées intactes de tout conflit.
Elles constituent la plus large collection d'ouvrage du monde connu, dépassant largement les archives phalangistes, la bibliothèque de Caroggia et la Librairie Royale de la Capitale. On y trouve même des ouvrages extrêmement rares sauvés d'autres bibliothèques, notamment lors du siège de la Capitale en 329.

Golvandaar possède également l'un des deux plus grands observatoires du continent. L'on y trouve également une grande université et toute l'infrastructure des monastères, accueillants vis-à-vis des érudits. Golvandaar attire ainsi une immense quantité de savants et d'érudits qui viennent travailler dans le calme de la cité adaarionne. On y trouve donc une large communauté scientifique très active mais où l'on trouve relativement peu de très grands scientifiques très ambitieux qui préfèrent tenter leur chance auprès des riches nobles de la Capitale.

L'invention typique adaarionne est un objet utile mais pas nécessairement révolutionnaire ou capable de déclencher les passions (plutôt une version très perfectionnée d’un monte-charge minier qu’un dirigeable).
Le matériel adaarion est facile à produire, sûr, très perfectionné et bien pensé mais rarement original ou audacieux.

Religion

La population adaarionne est croyante et pratiquante et compte localement quelques petites bandes fanatiques kantaisäistes. Tous pratiquent le culte d'Arbitrio selon le dogme adaarion, sans exceptions. Les adaarions bogenaux font toutefois exception d'une part, en ce qu'ils ne vivent pas dans les montagnes adaarionnes et d'autre part en ce qu'ils partagent leur vie avec des croyants phalangistes, causant ça et là des conversions.

Lexique

Lexique de quelques mots utiles en Adaarion

Diplomatie

D'une manière générale, les adaarions ont une attitude amicale envers tout le monde bien que celle-ci se teinte souvent d'un mépris relatif dû à la très haute opinion d'eux-même qu'ont les adaarions. Le chauvinisme adaarion est très fort et fait que l’Adaarion moyen considère les autres comme arriérés, ce qui donne une forte tendance adaarion au paternalisme, ce qui peut agacer. La neutralité reste cependant leur ligne de conduite et ils s'immiscent rarement dans les conflits qui ne les concernent pas.

  • Le Royaume central : le Roi de la Capitale étant officiellement de culte monachiste, Golvandaar possède une bonne relation avec le Roi et cultive cette amitié ainsi que l'influence qu'il dispose. Toutefois, la lutte pour le contrôle des grands esprits de cette époque refroidit souvent les relations. Les deux peuples maintiennent globalement une belle amitié teinté d'un relatif mépris adaarion pour les errements royaux.
  • Grande Huratelon: Golvandaar dépend largement d'Huratelon pour son approvisionnement en nourriture et a toujours pris soin de maintenir de bonnes relations bien que de vieilles querelles continuent d'empoisonner les relations qui ne dépassent guère le stade de la cordialité et du bénéfice mutuel.
  • Phalangisme : le Concordat de Roskilde assure encore aujourd'hui une bonne relation entre les deux cultes et le Tribunal de la Foi garantit une résolution pacifique des incidents entre les deux fois. Plus d'un siècle de rapprochement forcé a cependant porté ses fruits et les deux fois entretiennent de très cordiales relations la plupart du temps, ce qui est parfois moins vrai pour la population pauvre très croyante.
  • Tribus Vaahvas : Golvandaar et sa population apprécient peu les vaahvas dans leur grande majorité malgré qu'ils soient originellement de la même ethnie. Cependant, la frontière montagneuse avec les régions vaahvas sont recouvertes de ce que l'on nomme la "ligne de la paix" le long de laquelle sont organisées foires commerciales avantageuses aux vaahvas et rencontres diplomatiques. Ces relations traditionnelles séculaires offre une bonne entente avec les clans vaahvas frontaliers mais n'a aucun effet au-delà. Les adaarions ont généralement pour politique d'éviter de froisser les vaahvas. Le dicton "Sois accueillant et amical avec le vaahva, il réfléchira à deux fois avant de sortir sa hache" illustre assez bien la relation entre vaahvas et adaarions.
  • Diaspora qadjaride : les qadjarides étant très rares dans le pays adaarion, ceux-ci ne sont pas affectés par le racisme dont ils sont généralement victimes. Globalement, les Qadjarides sont les bienvenus à condition qu'ils se fassent discrets.
  • République Marchande de Caroggia : Caroggia concurrence souvent Golvandaar dans sa lutte pour l'influence mais les deux petites nations se battent dans des domaines bien différents. De plus, leurs relations commerciales sont relativement faibles. Généralement, les adaarions considèrent les caroggians comme un peu trop relâchés et cupides. Les deux villes n'ont d'ailleurs pas d'émissaires permanents.

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