Bestialisme

De Wiki'speria
Révision datée du 3 avril 2015 à 21:26 par Azer (discussion | contributions) (Correction des fautes)
Aller à : navigation, rechercher


Le Bestialisme

Introduction de la doctrine

Le bestialisme est une doctrine présente dans la foi en l’Arbitrio que l’on retrouve sous différentes formes dans le monachisme et le phalangisme. Elle repose sur le principe que l’essence chaotique du monde éloigne l'humanité de la félicité universelle en corrompant l'homme et sa nature. L’homme retourne de manière instinctive à l’état sauvage prenant ainsi le nom d’homme-bête ou de Mal-Arbitré. Ces êtres égarés sont reconduits dans la Voie de l’Arbitrio à travers la prière, la pénitence et la rééducation tandis que les conditions naturelles de l’homme se doivent d’être réprimées le plus possible.

Historiquement, cette doctrine vit le jour à Golvandaar peu de temps après l'avènement d’Alistere et de la fondation du Monastère. L’Ordre Phalangiste, sous l’autorité de Tancred, reprit la doctrine sous un angle différent, ce qui, à l’époque, provoqua de graves tensions entre Golvandaar et l’Ordre. Toutefois, depuis la signature du Concordat, les deux versions ne sont plus remises en cause ni même sujet à débats.

Cette doctrine est majeure dans les deux courants, elle est appliquée et connue des membres de la société des croyants.

Le Mal-Arbitré n’a strictement aucun rapport avec le kaaossisme. Le premier n’est pas responsable de sa faiblesse et oeuvre volontiers à les diminuer tandis que le second s’affiche volontairement contre le bon-arbitrage et comme un ennemi des dogmes et instances religieux.

Le bestialisme Monachiste

Le Monastère prône que l’essence chaotique de notre monde nous touche dés notre naissance et s’incruste durablement en notre souffle. L'homme souillé à la base se doit de mener une vie ascétique rythmée par le besoin de se montrer respectueux, généreux et de tendre vers la sagesse et la connaissance afin de limiter au maximum les travers pour de ne pas tomber dans une trop grande disgrâce le jour de son Jugement. Le monachisme stipule qu’un individu qui commet une faute peut se racheter grâce à une pénitence adaptée et à la prière. Cependant, il existe des fautes pour lesquelles il n'existe aucun moyen de pénitence et dont uniquement le Jugement du souffle par l'Arbitrio peut permettre au mal-arbitré de se repentir. C’est le cas du proxénétisme, du viol et de la polygamie qui sont vus comme des actes bestiaux incurables.

Le bestialisme Phalangiste

Contrairement au Monastère, l’Ordre prône que l’essence chaotique du monde ne prend pas prise directement sur l’homme et que ce dernier voit le jour avec un souffle aussi pur que celui de l’Arbitrio. L’idée que le chaos puisse prendre le pas sur la création de l’Arbitrio dés sa naissance est une vision défaitiste que l’Ordre renie catégoriquement. Toutefois si l’homme voit le jour doté d’un souffle parfait, il se doit de le préserver en se montrant loyal au bon-arbitrage et en faisant preuve d’un sens du sacrifice et d’une volonté telle que son être tend en tout temps vers la perfection de l’Arbitrio. Le phalangisme prône aussi que nos bonnes actions ne peuvent pas réparer les dégâts causés sur notre souffle via nos impairs car cette prérogative appartient pleinement au tribunal de l’Arbitrio. Ainsi les sanctions (souvent physique) infligées à un mal-arbitré n’ont pas d’autres vocations que de le dissuader de recommencer à souiller son souffle. Tout comme chez les monachistes, il existe des dérives tabous chez les phalangistes qui renvoient à une sanction capitale. C’est le cas de la trahison, de la tentative de suicide et du fratricide.

Avec le Concordat

Malgré les différences de vision, les deux courants sont d’accord sur le point que le mal-arbitrage est un fléau et qu’il faut en permanence soutenir les croyants afin de les prévenir du bestialisme. Ainsi l’Ordre et le Monastère travaillent souvent ensemble de ce côté et il n’est maintenant plus rare que des agents du Puthaus et de l’Obseruandum traquent ensemble les dérives graves.

Le suicide

Que ce soit dans la foi Monachiste ou Phalangiste, le suicide a toujours été considéré comme un acte contraire aux enseignements de l'Arbitrio, qui couvre de honte et représente un échec significatif sur l'âme de la personne concernée, l'exposant à une pénitence très grave. Sujet tabou et extrêmement sensible, les deux courants ont une manière de traiter le sujet et l'acte -notez qu'il est extrêmement rare qu'un homme ou une femme vienne parler de ses envies suicidaire, tellement le sujet est honteux pour lui- :

  • Les Moines Monachistes considéreront qu'un habitant parlant de suicide est un appel à l'aide et tentera de raisonner avec lui. L'écoute, la méditation et le partage seront de mise, et il est fort à parier que le suicidaire se verra confiner au Monastère pendant quelques temps pour éviter toutes sottises et se purger de ses pensées sauvages et fuyardes. Si l'acte a été commis, la dépouille ne sera jamais veillée, et aucun Todïst ne sera déposé dans le mausolée ou sur la tombe.
  • Les Moines Phalangistes considèrent eux que les pensées suicidaires sont une marque de faiblesse et qu'il faut endoctriner l'âme comme le corps de la personne. Il sera donc incorporé aux manœuvres et entraînements militaires, aux prières et à la vie quotidienne de la Phalange, afin de réintroduire l'individu dans la société des croyants, le suicide étant vu comme un symptôme d'exclusion inacceptable du point de vue phalangiste.

Des remarques importantes

Chez les monachistes comme chez les phalangistes, les moines ne condamnent personnes à mort de manière directe. C’est parce que les deux institutions ont une grande influence sur les instances judiciaire qu’elles parviennent à faire mettre à mort les personnes coupables des crimes tabous. Dans les rares cas où la justice laïque ne se montre pas efficace, c’est le Puthaus et Obseruandum qui s’en chargent dans la plus grande discrétion.