Utilisateur:Sammael
Sommaire
Caractéristiques
Description
Sammael est un jeune homme de vingt et un ans, de carure assez forte, pas vraiment grand mais d'une taille un peu au dessus de la moyenne. Ses larges épaules, ses bras plutôt musculeux et ses mains calleuse trahisse son métier de menuisier, sans parler des copeaux de bois qui traînent toujours dans sa tignasse brune ou sa barbe. Il a des yeux vert clairs cachés sous des sourcils brousailleux et un air qui respire toujours le calme et la concentration. Cela dit il se montre toujours très respectueux, et peut même se montrer très chaleureux lorsqu'il s'agit de sa boutique, tant il est passionné par son travail sur le bois.
Talents
- Sait lire, écrire et compter.
- Très loyal.
- Toujours respectueux.
- Calme, concentré.
- Perfectionniste.
Défauts
- Perfectionniste.
- Réservé.
- Pessimiste.
Histoire
Avant Esperia
Sammael était autrefois le dernier héritier d'une longue lignée d’ébéniste de renom en Huratelon. La famille bien qu'assez riche déclina rapidement suite à la mort prématuré du père de Sammael, ce dernier n'étant alors qu'un jeune enfant. Le temps que celui ci soit en âge d'apprendre à travailler le bois pour pouvoir rouvrir la boutique, la totalité de la fortune familiale avait été épuisé. Tant et si bien qu'il ne resta plus qu'un mois ou deux au jeune ébéniste pour essayer de remonter la pente. Néanmoins ce dernier fut incapable de reproduire des meubles avec la qualité exceptionnelle qui faisait le renom de son défunt père. Il n'avait pas encore suffisamment d’expérience et devait se contenter de bois de mauvaise qualité en raison de ses faibles moyens.
Incapable de contenter des clients habitués à une qualité supérieure et rattrapé par le temps, il ne parvint pas à faire suffisamment de bénéfices et, incapable de payer les impôts dus au Seigneur, fut contraint d'être réduit en esclavage. Il perdit toute fierté, son honneur fut réduit à néant et le nom de sa famille fut maudit en Huratelon. C'est ainsi qu'il fut conduit à la Capitale puis expédié vers Esperia pour être vendu.
Premiers Jour
Sammael fut vendu à Messire Boubek, alors consul de la justice, pour la modique somme de un esper d'or. Loyal et conciliant par nature, Sammael se comportait comme un esclave modèle, tâchant de racheter son honneur en servant au mieux son maître. Ce dernier, bien qu’intransigeant et loin d'être aussi conciliant que la majorité des propriétaire d'esclave, n'était pas pour autant malhonnête ou méchant à son égard. Les règles avaient été clairement posées après l'achat et tant que Sammael se comportait bien, son maître ferait de même. Il alla même jusqu'à lui financer une boutique muni d'un atelier afin qu'il puisse reprendre son commerce en tant qu'artisan du bois.
Assez rapidement Sammael se fit connaître en tant qu'artisan, en particulier au sein du Quartier Adobe où se trouvait sa boutique, "L'art Forestier". Les prix intéressants qu'il pratiquait lui permit de fidéliser plusieurs clients qui revenaient régulièrement à sa boutique. Il mis également en place quelque petits arrangements commerciaux avec d'autres boutiques et fit de son mieux pour baisser les prix lorsque un habitant du quartier venait dans sa boutique. Si bien qu'il commença progressivement à s’attacher au quartier et aux gens qui y vivaient, peu à peu les affaires fructifiaient et l'espoir de se racheter revenait en lui. Notamment suite à quelques commandes conséquentes associé à des rentrée d'argent non négligeables.
Le commerce n'était pas facile tout les jours, il avait beaucoup de travail, parfois de lourdes commandes qui lui demandait de travailler de longues heures sans s’arrêter. Mais il voyait rapidement s'agrandir ses économies, se réjouissant à l'idée qu'il allait peut être de nouveau être un homme libre, et ce bien plus tôt qu'il ne l'aurait imaginé. En effet d'un commun accord avec son maître il avait été décidé qu'il serait libre une fois qu'il serait en mesure de rembourser l'intégralité de ce que son maître avait dépensé pour lui ainsi que cinquante fois sa valeur d'achat. Cette dernière étant ridicule, l'objectif n'était pas impossible à atteindre, mais restait tout de même un défi de taille pour un artisan parachuté dans une ville étrangère.
Il se rapprocha bien plus vite qu'il ne l'aurait pensé de la somme en question, et alors qu'il espérait recouvrir sa liberté dans les jours à venir, il fut victime d'une traîtrise de la part de son maître. Ce dernier manqua à sa parole et lui demanda d'assembler le double de la somme convenu afin de le libérer, repoussant d'autant plus le jour de sa libération. Furieux de cette trahison, il perdit tout estime envers son maître qu'il était parvenu à apprécié pourtant, malgré ses défauts. Bien que demeurant calme et très serviable comme d'ordinaire, il ne l'était désormais plus qu'en apparence, cela afin de ne pas compromettre son affranchissement. Son maître ayant manqué à sa parole une fois, rien ne l'empêchait de recommencer si l'envie lui en prenait.