Code Lafleur : Chapitre Politique

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Cet écrit a été rédigé par Frank L, et se trouve sur la nouvelle Esperia.


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Chapitre Politique

Préambule

Le codex du gouvernement est un ensemble de droits et de devoirs conféré au dirigeant d'Esperia, afin de l'aider à prendre conscience du poids de sa charge, mais aussi pour l'accompagner dans un apprentissage d'une fonction politique qui requiert de l'organisation, de la patience et de la sagesse.

Pour jouir de ses droits, un dirigeant doit obligatoirement honorer ses devoirs. La légitimité d'un chef d'Etat est délivrée par (au minimum) un courant de la Foi Arbitrée et par sa Population. S'il refuse de respecter ses devoirs, la Foi Arbitrée peut l'avertir de respecter ses engagements, sinon, le sanctionner en lui retirant sa légitimité. Sans cette dernière, l'armée a obligation de ne plus respecter les ordres du dirigeant et de protéger en priorité la Foi, le peuple et la loi.

Celui qui ose se maintenir sans l'appui du Peuple et de la Foi Arbitrée, détiendra le titre de Paria et de Tyran. Sa mort, bien que déplorable selon Sa volonté, ne sera ni un drame, ni néfaste pour le futur d'Esperia et de sa population.



Le Dirigeant d’Esperia

Du conseil et de la Foi

Il est admis, dans la grande majorité des pays arbitrés du Continent, qu'un dirigeant ne peut obtenir une sagesse globale dans ses décisions sans l'apport de conseils d'un entourage bienveillant et, comme le voudrait le bien commun, sans intérêt quelconque. Ainsi, le gouverneur se doit de s'entourer officiellement par des conseillers compétents, prenant en compte obligatoirement la Foi Arbitrée, monachiste et phalangiste. Ces discussions doivent concerner tous les sujets cruciaux qui fondent la stabilité de la société : justice, finance, politique, sécurité...

Si un dirigeant n'honore pas la Foi Arbitrée en la conviant à sa table dans les moments les plus nécessaires, cette dernière peut signaler publiquement une défiance envers le gouvernement d'Esperia. Si les courants Arbitrés ont déposé la défiance, alors la garde d'Esperia peut déposer légitimement le gouvernement, considéré désormais comme mal-arbitré. Cependant, la défiance ne doit pas découler de désaccord basique entre le dirigeant et la Foi, mais bien d'un manque d'écoute de la part du gouverneur, ou d'actions mal-arbitrées, selon les principes universels de la Foi Arbitrée.

Les serviteurs laïcs représentent le reste des conseillers et fonctionnaires qui ont pour but d'offrir au dirigeant une vision globale sur un sujet précis. On peut retrouver :

  • Le Grand Intendant, main droite du dirigeant, qui s’assure de la surveillance du travail global et lutte contre la corruption. Il centralise les informations pour le gouverneur.
  • Le conseiller au finance (facultatif), qui gère les rentrées et les sorties d'argent, avec un suivi de l'argent offert aux habitants pour la réalisation des projets.
  • Le capitaine de la garde, qui gère la sécurité du bourg et qui peut donner des informations autour de la stabilité du gouvernement.
  • Les intendants de quartiers, qui ont aussi un regard important sur les habitants et les projets.
  • Le conseiller au divertissement (facultatif), qui gère la mise en œuvre des activités décidées et financées par le gouvernement.

Chaque serviteur laïc doit avoir des comptes à rendre, chaque mois, pour prouver au dirigeant que leur mission a progressé ou qu'elle est terminée, afin de justifier leur solde.

De l'impôt et du confort commun

Initialement, l'imposition a été mise en place pour assurer, grâce à l'argent récolté, un confort et un développement commun. C'est parce que l'impôt est destiné à être redistribué justement que les habitants acceptent de le payer. De ce fait, tout gouvernement qui ne dépense pas au moins 80% de l'imposition d'un mois peut être considéré comme un gouvernement de voleur, sauf si un grand projet public a été annoncé. De ce fait, il est du devoir du dirigeant de dépenser l'impôt, et de répartir équitablement et avec justesse, les fonds.

La dîme est une taxe mineure et symbolique, offerte mensuellement à la Foi Arbitrée pour lui permettre d'assurer l'Ordre et la Charité. Symboliquement, il s'agit d'un acte de respect et de reconnaissance du gouvernement envers le travail de la Foi pour la bonne voie commune. L'absence d'une dîme symboliserait l'inverse.

La solde est une prélèvement, soustrait à l'impôt et vise à récompenser et encourager l'activité militaire et sécuritaire de l'île, en donnant à la Garde l'argent pour que les combattants puissent vivre dignement et faire vivre leur projet personnel. L'armée était le premier pilier qui permet à une société de vivre et de prospérer, il est demandé de respecter son armée avec la générosité nécessaire.

Le salaire correspond, à l'image de la solde, aux fonds versés aux fonctionnaires, que ce soit les conseillers du gouvernement, les nettoyeurs, le maître d'ergastule, le directeur du dispensaire... Il varie selon la qualité du travail effectué par les employés.

Enfin, le reste de l'argent est dépensé dans l'Audience. Il s'agit de faire vivre les projets personnels des habitants les plus démunis et qui ont besoin d'une aide du gouvernement pour arriver à leur but. L'Audience est une représentation publique et symbolique, prouvant que l'impôt sert véritablement à développer les projets du peuple.

De la représentation et du symbolisme

La nomination d'un gouverneur pousse un humain à devenir quelque chose de supérieur. Il devient la représentation d'Esperia, au-delà des frontières et des eaux. De fait, un mauvais comportement d'un dirigeant impactera tout le peuple d'Esperia.

  • Du bon arbitrage : La règle primaire de tout dirigeant, à savoir respecter Sa loi et respecter les conseils et les demandes des autorités religieuses pour assurer leur confort sur Esperia. Le bon arbitrage passe également dans une justice compréhensible et équilibrée pour chaque habitant.
  • De la force : La capacité à prendre des décisions et à trancher les débats difficiles est obligatoire, mais avec la rigueur de prendre en compte le plus de conseils, d'avis et d'opinion de l'entourage, mais aussi de sa propre opposition.
  • Du dialogue : Un chef d'Etat ne peut pas ignorer son opposition, au risque de la transformer en ennemis. C'est un devoir de garder une main tendue pour prendre en compte leurs volontés, si elles ne sont pas abusives.
  • De la rigueur : Gouverneur est un travail rude, qui demande d'être disponible, à l'écoute et de garder son sang froid en toute circonstance. Beaucoup n'ont pas les épaules et acceptent de garder une distance, d'autres se surestiment et se manifestent par un règne pauvre, inconsistant et médiocre.
  • De la noblesse : Si ce n'est pas le titre, la noblesse doit être dans l'âme, notamment avec les îles voisines. Cela débute par un dialogue courtois, une capacité d'accueil, mais aussi une étiquette qui donne un gage de respect et de civilité.

De la mise de côté de l'égo

La leçon à retenir du monde, c'est que les plus grands dirigeants sont ceux qui ont été préparés à le devenir dans leur jeunesse, ou ceux qui se considéraient comme inaptes à l'être. Le plus grand ennemi d'un dirigeant, c'est lui-même. Avant de prendre sa fonction, un gouverneur doit retenir une chose : Il n'est rien et il ne sait rien. Ainsi, cela doit l'amener à comprendre qu'il n'est ni un grand penseur, ni un dieu, ni un berger, mais un capitaine de navire qui n'est rien sans un bon équipage.

Les projets du chef d'Etat doivent être un travail commun, à commencer par les lois. Un gouverneur qui impose sa vision personnelle et égoïste de ce que devrait être un "code de loi" ne fait preuve que de sa gaminerie et de sa puérilité. Son destin sera d'être oublié et ignoré de l'Histoire, parallèlement à sa façon d'ignorer les volontés de son peuple. Pour qu'elle soit acceptée et sacralisée, la Loi doit être approuvée par toute la population, puis ouverte aux modifications.

L'égo du dirigeant passe aussi par sa proximité. Il doit mettre en valeur la méritocratie, glorifier le travail et souligner les projets des autres. Le but est de prouver que le dépassement offre argent et reconnaissance, pour attirer des gens à offrir leur service pour le bien du gouvernement et de la communauté. L'opposé de cela est un gouverneur qui met en avant ses propres amitiés, sans prise en compte de leur efficacité.

Par la suite, il est essentiel de comprendre que le désaccord est un processus naturel. Il est impossible d'obtenir des consensus sur certains sujets, à cause des coutumes ou des intérêts de chacun. Ainsi, le gouverneur doit savoir plier face à des volontés plus populaires que les siennes, mais à l'inverse, il doit sensibiliser ses adversaires qu'un désaccord ne doit pas forcément entraîner une rivalité.

Enfin, et surement le plus important : Si l'erreur est humaine, le pardon est divin. Le dirigeant va obligatoirement faire des erreurs. Personne dans le monde n'est mort parce qu'il a demandé pardon, à son peuple, à ses proches, à sa Foi et même à ses ennemis. Il n'y a pas plus grande preuve de sagesse qu'un individu qui reconnaît ses fautes. Grâce à cela, il n'en devient que plus ouvert, prudent et intelligent face à son avenir et ne pourra qu'être plus adéquat face aux situations problématiques.

Du droit du dirigeant

En échange de ses devoirs, chaque gouverneur a des droits pour équilibrer la balance et pour élever l'image du représentant d'Esperia auprès des autres îles. Vous trouverez, à la suite, la liste de ces droits.

  • Droit de résidence dans un manoir

Le chef d'Etat est prioritaire pour siéger dans un manoir de l'île, à condition qu'il prenne également la responsabilité de l'ériger et de le faire vivre, comme un lieu de prestige et vivant, à l'image de son gouvernement.

  • Droit de salariat

Il est formellement interdit pour un dirigeant de considérer que le trésor de l'impôt représente sa fortune. Le salaire du dirigeant est donné mensuellement, et, dans le cadre de la décence, ne doit jamais excéder la somme de 200 pièces de cuivre.

  • Droit de notabilité

Lorsqu'il prend ses fonctions, le gouverneur devient directement Notable d'Esperia. Il a le droit de conserver le titre s'il quitte ses obligations uniquement s'il est resté plus de cinq mois à son poste.

  • Droit de commandement ultime

Le gouverneur détient le commandement le plus haut sur tous les autres individus d'Esperia. Les fonctionnaires, l'armée et les intendants se doivent d'obéir à ses ordres, sauf s'ils dépassent les limites légales ou arbitrées. Tant qu'un dirigeant est légitime, ses ordres ne peuvent être contestés.

  • Droit de vie et de mort

Dans les barrières du pouvoir offert par le peuple et par la Foi Arbitrée, le chef d'Etat détient, dans le cadre de la justice, le droit de vie et de mort sur le condamnation d'un criminel. Face au poids irréductible d'une telle décision sur son âme, il est exigé de l'utiliser en extrême recours pour assurer la sécurité de son peuple.

  • Droit d'imposition

Par un accord tacite entre le peuple et le gouverneur, ce dernier peut exiger l'impôt pour assurer le développement et le confort commun. S'il ne respecte pas son devoir, le peuple a néanmoins le droit légitime de ne plus payer l'impôt (voir : De l'impôt et du confort commun).

  • Droit de protection supérieure

Par sa légitimité offerte par le peuple et la Foi Arbitrée, le dirigeant est le représentant d'Esperia. Attaquer le représentant, c'est attaquer chaque habitant et leur volonté de mettre cet individu au pouvoir. Ainsi, la sanction envers un criminel qui aurait osé offenser la tête de l'Etat peut être aggravée significativement.

De l'activité et des missions

En tant que centralité, le dirigeant distribue des missions vers des personnes de confiance, que ce soit de son gouvernement, ou des personnes qualifiées pour ces tâches. L'activité et les missions permettent de faire vivre le bourg et de rendre le fruit de l'impôt vers le peuple. Ci-dessous, vous trouverez des exemples d'activités possibles à réaliser mensuellement.

  • Mission commerciale

L'objectif d'une mission commerciale est de permettre aux artisans du bourg de proposer et vendre leurs produits. Cela peut se faire avec une exportation vers une île voisine, ou en invitant des étrangers à un marché esperien. En cas d'exportation, il est conseillé de missionner un navigateur capable de défendre la marchandise et de rendre équitablement l'argent gagné pour chaque habitant.

  • Concours et tournois

Le concours est tourné pour l'artisanat alors que le tournoi est majoritairement tourné vers le combat. Une somme importante est obligatoire pour motiver les gens à participer. On estime une récompense entre 150 pièces de cuivre (pour les concours) et 200 à 250 (pour un tournoi). Il faut prendre en considération qu'il y aura des achats et de la préparation, de la part du peuple, pour participer à cela. De ce fait, la récompense doit pouvoir rembourser et améliorer les conditions du gagnant.

  • La doléance publique ou privée

La doléance est une soirée consacrée aux demandes du peuple envers son dirigeant. Les habitants peuvent exposer leurs projets et espérer une aide financière de la part de l'État, plus ou moins grande selon l'ampleur du projet. Il est conseillé de réaliser plusieurs séances de doléances par mois, publiques et privées, car les habitants n'ont pas la même facilité à parler en public, qu'en privé.

  • Les séances du Conseil

A réaliser au minimum une fois par mois, la séance du Conseil a pour but de débattre autour des problèmes du bourg, de réaliser des votes pour des apports, des retraits ou des modifications de lois, ou pour décerner des rangs sociaux à ceux qui le désirent et s'ils le méritent. Le dirigeant doit présider le Conseil et ne pas hésiter à aborder des sujets sensibles pour apaiser les tensions de la cité.

  • Correspondances et diplomatie

Pour veiller à la sécurité et la prospérité de l'archipel, il est essentiel pour un nouveau dirigeant de reprendre le dialogue avec les îles voisines afin d'assurer l'indépendance, le respect et la force d'Esperia. La tâche peut être déléguer vers un Ambassadeur qui enverra les messages décidés par le gouverneur et recevra les nouvelles venant de l'extérieur.

Le Grand Intendant

Le Grand Intendant est la main droite du dirigeant, soit son premier fonctionnaire. Il est chargé de veiller au bon fonctionnement des institutions : intendances, académie, armée, dispensaire. Il est nommé par le gouverneur dès qu'il débute son mandat et il ne part de son poste que lorsque le dirigeant le décide. En cas de décès du chef d'Etat, le Grand Intendant prend sa place pour une période d'un mois, le temps d'organiser de nouvelles élections et de châtier les assassins s'il a été tué. Aussi, la Foi Arbitré peut demander un vote au Conseil pour la destitution d'un Grand Intendant, à la majorité du suffrage.

Des devoirs du Grand Intendant

  • Contrôle et surveillance

Le Grand Intendant est le garant du bon fonctionnement des institutions. Chaque fin de mois, il récupère les rapports des fonctionnaires (garde, académie, ergastule, intendant) pour vérifier que du travail a été accompli dans chaque domaine. A cela, il en prépare un résumé pour le dirigeant et expose les problèmes. Le gouverneur peut, à sa libre convenance, lui donner le droit de renvoyer un fonctionnaire déficient.

  • Gardien du trésor

S'il vérifie le bon déroulement des travaux, il est aussi celui qui récompense ces derniers, à la hauteur du mérite et des efforts. Il prévient constamment de l'avancée économique auprès du gouverneur et peut suggérer des réformes allant dans ce sens. Si le Grand Intendant soupçonne un détournement de fond, il a le pouvoir d'enquêter où il désire pour en savoir davantage.

  • Organisation des votes et des Conseils

Selon les dates, ils s'occupent d'annoncer les votes d'intendance et, s'il y en a, des votes pour l'élection du dirigeant à venir. Lorsqu'un Conseil est nécessaire, il l'affiche et l'organise également. Le Grand Intendant peut siéger au Conseil, à la place du Gouverneur, si ce dernier lui demande.

Des droits du Grand Intendant

  • Droit de salariat

Le salaire du Grand Intendant est donné mensuellement, et, dans le cadre de la décence, ne doit jamais excéder la somme de 120 pièces de cuivre.

  • Droit de protection supérieure

En tant que main droite du chef d'Etat, le Grand Intendant a le droit à une protection supérieure par l'armée et peut également exiger une justice plus ferme contre un fauteur qui aurait enfreint la loi contre lui.

  • Droit de notabilité

Lorsqu'il prend ses fonctions, le Grand Intendant devient directement Notable d'Esperia. Il a le droit de conserver le titre s'il quitte ses obligations uniquement s'il est resté plus de cinq mois à son poste.

  • Droit de commandement

Le Grand Intendant détient un droit de commandement sur l'armée d'Esperia, afin de faire respecter ses devoirs. Il peut l'utiliser pour accéder à des lieux ou pour mener à bien ses enquêtes. Il ne peut pas utiliser l'armée pour des objectifs qui sortent de sa juridiction.

Les Intendants de Quartier

Il existe trois intendants sur Esperia : L'intendant du Verdoyant, l'intendant de l'Ecarlate et l'intendant du Bourbier. Ils sont élus par les habitants de leur quartier tous les trois mois afin qu'ils puissent organiser et réglementer leur territoire comme ils désirent, en accord avec la loi Esperienne.

Des devoirs de l'Intendance

L'Intendant a des devoirs obligatoires à honorer dès qu'il arrive à son poste. Si ces devoirs ne sont pas respectés, le dirigeant peut demander sa destitution via un nouveau vote d'Intendance. Si le peuple considère que le travail de l'Intendance est respecté, il pourra l'élire à nouveau. A chaque fin de mois, l'intendant doit remettre un rapport au Grand Intendant sur les activités et recensements qui ont été effectués.

  • Allégeance et fidélité

Un Intendant a obligation d'être loyal et fidèle envers son gouverneur. S'il peut assumer d'avoir des désaccords, des actions visant à déstabiliser le pouvoir, autre qu'une destitution légale, sont considérés comme des crimes. L'Intendant doit offrir ses conseils sincères à son supérieur et participer aux Conseils.

  • Hébergement et imposition

L'Intendant s'occupe de présenter les maisons et les commerces aux nouveaux habitants. A cela, selon les choix, la liste des impôts est mise à jour de façon constante pour assurer la prise en compte des nouveaux hébergements. La politique d'imposition, des privilèges et de malus sont au choix de l'Intendant, tant qu'il respecte les attentes du dirigeant sur le montant à percevoir.

  • Recensement

La participation au recensement est nécessaire, lorsqu'un Intendant rencontre un nouvel habitant. Il doit s'enquérir de lui demander des informations qui aideront à l'identifier et à prendre en compte ses obsèques s'il lui arrive un malheur.

  • Marchés, concours et tournoi

Si le dirigeant doit garantir la bonne tenue d'activités en tout genre pour animer la ville, c'est par les Intendants qu'il passe et délègue pour que cela soit mis en œuvre. Le pourcentage des impôts remis aux Intendants sert spécifiquement à l'organisation de ces activités. Si nécessaire, l'Intendant peut toujours demander un supplément à son gouverneur.

Des droits de l'Intendance

En échange de ses devoirs, chaque gouverneur a des droits pour équilibrer la balance et pour élever l'image du représentant d'Esperia auprès des autres îles. Vous trouverez, à la suite, la liste de ces droits.

  • Droit de salariat

Il est formellement interdit pour un intendant de considérer que le trésor de l'impôt d'intendance représente sa fortune. Le salaire de l'intendant est donné mensuellement, et, dans le cadre de la décence, ne doit jamais excéder la somme de 80 pièces de cuivre.

  • Droit d'imposition mineure

Par un accord tacite entre le gouverneur et l'intendant, ce dernier peut exiger l'impôt pour assurer le développement et le confort commun. Une partie de l'impôt est versée au gouvernement.

  • Droit de protection supérieure

Par sa légitimité offerte par le peuple et la Foi Arbitrée, l'intendant est un fonctionnaire d'Esperia. De ce fait, il a le droit à la protection, comme tous les autres habitants, mais une attaque contre lui amènera à des répercussions plus grave.

Le Capitaine de la Garde

Le Capitaine de la Garde est responsable de la sécurité intérieure et extérieure d’Esperia, en plus de garantir une justice rapide et équitable pour ses habitants. De même, il a également la tâche d’offrir de l’activité aux troupes et de les améliorer au combat par des entraînements, des escarmouches ou par des leçons. Il prend ses ordres du dirigeant et, secondement, du Grand Intendant.

Il est élu par ses soldats, dans un vote à la majorité. Il n'y a pas de date limite qui mette fin à son mandat, mais à n'importe quel moment, un militaire peut exiger un vote auprès du Grand Intendant pour changer de Capitaine.

Des devoirs du Capitaine

  • Assurer une routine pour ses troupes

Par des patrouilles, de la surveillance, ou des tâches au quotidien, le capitaine doit inspirer à l'activité et au dépassement, tout en récompensant les soldats qui dédient du temps à la sécurité via des augmentations de solde. De même, les entraînements renforcent un esprit d'équipe et permettent de travailler les stratégies, avant de potentielles attaques ou actes criminels.

  • Faire justice

Qu'il s'agisse de petit délit ou de crime grave, le capitaine a un poids dans la prise de décision et dans la sécurisation d'un procès. En suivant le code judiciaire, il doit sanctionner justement pour garantir la paix sociale, la stabilité des groupes et des institutions. En cas d'erreur, il devra assumer les conséquences et les retenir pour devenir encore plus efficace.

  • Détachement politique

Le capitaine de la Garde suit les ordres du Dirigeant et du Grand Intendant. Cependant, son allégeance va en priorité à la paix, la stabilité des institutions et la sécurité du peuple d'Esperia. De ce fait, si des procédures de destitution ciblent le gouvernement, il se doit constamment de respecter la volonté du peuple et cela jusqu'à déchoir un gouverneur de son siège, s'il le faut.

  • Faire face au danger

L'héroïsme du soldat est de devoir affronter des dangers qui peuvent atteindre gravement ou mortellement sa vie, pour la protection des civils ou assurer la sécurité d'Esperia. Il s'agit du devoir le plus noble et le plus important, qui oblige le respect envers les militaires. Le capitaine est la tête de proue de cette défense et il se doit d'être prêt à combattre avec ses soldats.

  • Offrir ses conseils

Sa vision de la cité n'a rien à voir avec celle d'un Grand Intendant ou d'un religieux. Par ses enquêtes et sa connaissance sur la criminalité, il donne un point de vue nouveau à son dirigeant sur le niveau d'instabilité et les ennemis politiques qu'il peut avoir.

Des droits du Capitaine

  • Droit de salariat

Grâce à son travail rigoureux et la mise en place d'une sécurité pour le bourg, le Capitaine de la Garde, ainsi que ses soldats, ont le droit à une solde mensuelle garantie et versée par le Gouvernement. L'imposition sert, en partie, à financer l'institution militaire de l'île.

  • Droit de commandement

Le Capitaine de la Garde est élu par ses soldats. Ces derniers considèrent ainsi qu'il est le plus apte à produire des résultats et qu'il est suffisamment charismatique et à l'écoute pour garder la cohésion militaire. Ainsi, les ordres du Capitaine auprès des soldats ne sont pas à remettre en question.

  • Droit de châtiment

Dans le cadre de la Basse Justice et avec la bénédiction de la Foi Arbitrée, le Capitaine de la Garde peut assurer des châtiments corporels sur les criminels, si la justice a tranché vers cette décision. Cette violence est considérée comme légitime et créatrice de la paix sociale.

  • Droit de Citoyenneté

Lorsqu'il prend ses fonctions, le Capitaine de la Garde devient automatiquement un Citoyen d'Esperia, s'il ne l'était pas déjà. La notabilité n'est pas offerte, il doit candidater comme les autres devant le Conseil, mais son rôle au sein de la cité peut accentuer une validation, d'autant plus en fournissant des résultats positifs.