La prose du chaineux

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Cet écrit a été rédigé par Martin.rvillister, et se trouve sur la nouvelle Esperia.

La Prose d'un chaineux

Par. l'MRV

Les rues pavées d'or, minerais précieux
Emprisonné dans la glace,

Il reluit, il reluit,
Comme les pompes du Bourgeois,
Du bourgeois gras, du bourgeois méprisant,
Lui que ne te regarde même pas, lui qui n'est que courtisan,
D'un Souverain Fantôme,

Souverain de ferraille,
Souverain racaille
Souverain médisant, dans la cité du vice,
la cité des pauvres gens.

Mes chaines résonnent, mes chaines dérangent
Une ombre bruyante dans la rue,
La rue qui brille, qui transpire l'opulence,
Vitraux sacrés qui arrosent mon visage de lumière sale,
De lumière d'or, cet or, ami des hommes,
Convoité des plus pauvres, mais qui ne fait leur richesse.

Jetez leur du pain a ces esclaves,
Jetez leur de la brioche,
Faites les succomber, et brisez leur l'échine.

Le brouhaha d'Esperia



Ô ma soeur la violence,
Ô ma mère la misère,

On a tous dans la panse,
Ce sentiment de colère

Qui nous mord et qui nous ronge,
Et dans nos songes, on songe à lui,

Or rutilant qui nous sort de l'ennui,
Qui nous extirpe de notre torpeur infinie,

Que je sois banni du domaine des Dieux,
Il n'y a que lui qui me rend heureux,

Je suis la honte de mes aïeux,
Et pourtant l'or jaune, il n'y a que lui que je veux en ma paume.


Le sonnet du pion