Mort dans le culte d’Arbitrio

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher

La mort est un sujet central de la vie et occupe bien des consciences. Elle est donc l’une des questions les plus importantes pour le culte d’Arbitrio.

Monachisme

Au sein du monachisme, la mort est la séparation de l’âme et du corps, l’âme entamant sa réunification avec Arbitrio au cours du Jugement des âmes. Toutefois, l’âme n’est pas séparée de sa communauté et il continue à vivre en chacun d’eux par son souvenir, ses accomplissements et ce que le défunt continue d’inspirer aux vivants. Le cimetière et l’arbeta sont les deux éléments (respectivement matériel et spirituel) par lesquels ce lien continue de subsister jusqu’à la réunification des âmes à la mort ou au retour d’Arbitrio. La Juhla est également un rite symbolisant ce lien continu. Cette croyance a renforcé ou donné lieu à de nombreuses croyances kaitusianistes autour des fantômes, des spectres dans certaines cultures.
La tradition monachiste, bien que peu suivie, préconise que lorsque l’on parle d’un défunt, son nom soit précédé du mot “Réuni” ou “Yhdessa”. Ainsi, il conviendrait pour un croyant monachiste de dire par exemple: “Yhdessa Sa Majesté Adryan II périt sans héritier survivant”. Dans les faits, l’expression capitaline issue du vieil honelingue “feu” est bien plus utilisée.

Suicide

Le suicide est un acte tabou, considéré comme une honte et une grave atteinte à l’âme. Une tentative de suicide n’est donc jamais prise à la légère.
Les moines tendent à considérer le suicide comme un appel à l’aide. Les différents monastères varient quant à leurs méthodes pour dissuader le suicidaire mais elle consiste toujours en un accompagnement et l’écoute du suicidaire. Celui-ci est souvent assigné à résidence chez lui ou au monastère sous la direction des moines et éventuellement de ses proches mais seulement si sa famille et les autorités l’acceptent.
Les funérailles d’un suicidé monachiste ne prévoient pas de Todist, sa dépouille ne sera pas veillée et il est souvent considéré comme malvenu de réaliser un Juhla à destination d’un suicidé.

Phalangisme

Au sein du phalangisme, la mort est avant tout considérée comme la conclusion de la vie et une libération des tourments de la vie. L’âme se sépare du corps qui ne devient plus qu’une enveloppe vide et rejoint Arbitrio. L’âme quitte donc à tout jamais le dominion des hommes pour rejoindre le dominion d’Arbitrio afin d’y être soumise au Jugement des âmes. Ainsi, le défunt ne peut plus être jugé au risque d’usurper la fonction de juge d’Arbitrio.
Cependant, puisqu'il est difficile de ne pas évoquer une opinion quant à la valeur d'un défunt, la tradition phalangiste a créé l'expression de “Arbitrio seul sachant ce qu'il est de lui/d'elle”. La formule peut également se traduire en honelingue “Sed quid est hoc Arbitrio” ou en hura “Arbitrio jen vedel, co to je”. Ainsi, il convient pour un croyant phalangiste de dire par exemple: “Tancred, Arbitrio seul sachant ce qu'il est de lui, était un individu dont la vertu était digne de l'admiration de tous”. Il existe également la formule abrégée de “sqeha”.

Suicide

Le suicide est un acte tabou, considéré comme une honte et une grave atteinte à l’âme. Une tentative de suicide n’est donc jamais prise à la légère.
Le suicide est considéré comme doublement intolérable par la foi phalangiste. Premièrement, le suicidé commet un acte abject et inarbitré dans le meurtre de sa propre personne. Secondement, il est considéré comme usurpant sa mort et affaiblissant la sacralité de la vie. L’âme d’un suicidé est donc considérée comme irrémédiablement souillée et condamnée à l’Odpodev ou à devenir Nadens selon le choix d’Arbitrio.
Les suicidaires sont pris en charge par l’abbaye locale soit de force, soit volontairement, avec l’autorisation de la famille mais surtout celle des autorités. Le suicidaire est placé sous surveillance constante et doit participer à des activités religieuses ainsi qu’à des tâches diverses afin de le maintenir occupé. Cette routine visant à lui réinculquer une discipline a lieu jusqu’à ce qu’il parvienne à retrouver un sens à sa vie et à reprendre la vie de vertueux.
Les funérailles d’un suicidé phalangiste se font sous le nom d’Hostia (signifiant victime). Toute la cérémonie traite “Hostia” comme la victime d’un meurtre commis par le suicidé. Les hommages concernent donc Hostia, la personne telle qu’elle était avant de devenir suicidaire.