Piraterie eyjarska

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La piraterie est une activité pratiquée par certains habitants du Royaume d’Eyjarfolk. Ceux qui pratiquent cette activité sont appelés les Sjorovares.

Cette page s’intéresse à l’activité des Sjorovares au sein du Royaume d’Eyjarfolk et en mer. Leur activités sur les côtes et à l’intérieur des Maahvitts est décrite sur la page des raids eyjarskas dans les Maahvitts.

Système des “Rois en Mers”

Depuis la fin du troisième siècle, il existe une loi dans le Royaume d'Eyjarfolk qui consacre la liberté des navires une fois en mer en considérant que tout chef de son navire est “Kungar till sjöss” (roi en mer) avec son navire pour royaume mais redevient un simple habitant du Royaume une fois dans un port. Ce système a permis de pacifier relativement les relations entre les Sjorovares et le Royaume en rendant légale la piraterie mais en la limitant à l’extérieur du Royaume.
Le système est cependant contrebalancé par le fait que le Roi et tous les chefs opposés à la piraterie peuvent eux-mêmes combattre les pirates en mer au titre qu’eux aussi sont “Kungar till sjöss”. Un Roi peut donc établir sa domination des mers dans les faits s’il parvient à maintenir autour de lui une flotte nombreuse et victorieuse.

Rapport de force avec le Roi

Le compromis du Kungar til Sjoss tient depuis près de deux siècles mais alimente fréquemment des tensions au sein du Royaume. Selon les périodes, la piraterie est donc plus ou moins tolérée et le contrôle du Roi sur les mers plus ou moins fort.

Le plus récent exemples de ce rapport de force est l’affaire des Trois Vanimirs depuis 514.

Cibles “interdites”

Depuis la Spurningkonung, les cibles traditionnellement établies comme hors-limites par le représentant du roi lors du Sjomoot sont les suivantes :

  • Les navires battant pavillon capitalin.
  • Les navires battant pavillon Eyjarska.
  • Les navires Uuroggians bénéficiant d’un sauf-conduit acheté auprès du roi eyjarska.

Il arrive parfois que des navires bravent l’interdit mais se mettent alors en danger, y compris auprès d’autres Sjorovares qui peuvent se retourner contre eux de peur que cet abus.

Outre les interdits royaux, il arrive aussi que des navires marchands achètent un sauf-conduit auprès de Sjorovares qui leur offrent alors la protection de leur nom. Cet achat peut se faire à Kallstrand lors du Sjomoot ou en dehors de la saison de la piraterie ou auprès de contacts eyjarskas à Uuroggia. Cette protection comporte ses propres dangers mais est assez sûre puisque les Sjorovares sont encore plus sévères envers leurs confrères qui rompent ainsi la parole donnée. Plus d’une querelle entre groupes de Sjorovares ou de leurs armateurs est née d’une attaque d’un navire ayant acheté un sauf-conduit Sjorovare.

Statut de la piraterie dans les villes

Chaque ville eyjarska possède sa propre politique en matière de piraterie. Aucune ville ne peut interdire la piraterie puisque le principe de “Kungar til Sjoss” est une loi royale et qu’aucune charte eyjarska ne peut y contrevenir. Cependant, une ville hostile peut imposer des taxes, des contrôles abusifs ou simplement encourager un manque total d’hospitalité envers les Sjorovares.

Ports ouverts aux pirates

En théorie, tous les ports du Royaume d’Eyjarfolk sont ouverts aux navires pirates. Dans les faits, cependant, certains ports désapprouvent la piraterie et imposent des restrictions aux navires pirates comme des quarantaines non-justifiées, de lourdes taxes d’amarrage ou de revente de butin ou du harcèlement des marins par les ryttares.

  • Kallstrand : situé dans la baie d’argent de Saari Mytteja, Kallstrand est le port le plus accueillant envers la piraterie. Les taxes y sont basses et les pirates y jouissent d’une excellente réputation. Le port est également ouverts aux navires Ocolidiens, ce qui offre parfois d’intéressantes opportunités commerciales. Le commerce plus traditionnel y est cependant moins important, ce qui complexifie la revente du butin.
  • Kvarsvard : situé à l’ouest de Kiivas, Kvarsvard est un port à la fois accueillant envers les pirates et un port commercial, ce qui en fait un port apprécié des pirates pour y revendre leur butin.
  • Sistamn : situé à l’est de Kiivas, Sistamn est un port accueillant et le port le plus des côtes de l’Evigt Kylma et du nord du Vahnamaa.
  • Sverdstrond : situé dans les îles Sodrarna, Sverdstrond est un port d’escale important. Il s’agit du port accueillant situé le plus au sud des îles et constitue donc le point de départ de nombreuses expéditions.
  • Theirshamn : situé à l’est de Saari Mytteha, Theirsamn est un petit port relativement accueillant envers les pirates mais qui offre peu d’opportunités de revente de butin.
  • Alltavindur : situé au nord-est de Saari Mytteja, Alltavindur est très accueillant envers les pirates mais offre des opportunités extrêmement limitées.
  • Valrast : petit port des îles Sodrarna peu impliqué dans le commerce ou l’entretien des navires pirates.
  • Fiskmasteinn : petit port des îles Sodrarna peu impliqué dans le commerce ou l’entretien des navires pirates.
  • Svinhofn : port commercial situé dans la baie d’argent de Saari Mytteja. Svinhofn est moins accueillant envers les pirates que le port voisin de Kallstrand mais possède une vie commerciale plus active.
  • Forresten : situé au sud-ouest de Kiivas, Forresten est relativement peu accueillant envers les pirates et offre peu d’opportunités commerciales.
  • Vindurskjoll : situé au sud de Kiivas, Vindurskjoll est peu accueillant envers les pirates autres que ceux attaquant les côtes des Maahvitts. La revente du butin y est cependant relativement aisée.
  • Rosanhamn : situé dans les îles Sodrarna, notoirement la cité la plus hostile aux pirates. Les taxes y sont lourdes et les ryttares tendent même à laisser libre cours aux bandes criminelles locales pour s’en prendre aux pirates. Malgré cela, plusieurs pirates y font malgré tout escale à cause de son emplacement géographique.

Statut religieux

Le Monastère Adaarion tend à condamner des pratiques comme celle de la piraterie. Toutefois, les moines eyjarskas sont plus nuancés dans leur réponse. Certains y sont opposés à des degrés différents tandis que d’autres la traitent avec indifférence. De nombreux moines dans les ports ouverts aux Sjorovares tolèrent la piraterie tant qu’ils restent dans les limites de la loi et qu’ils ne commettent pas d’actes impies. Ils offrent aussi les rites à ceux qui pratiquent la piraterie eyjarska, que ce soit la bénédiction des armes, la bénédiction des navires, la bénédiction des voyages ou les funérailles.

Relations avec Uuroggia

La piraterie eyjarska est un sujet constant de tension entre le Royaume d’Eyjarfolk et la cité d’Uuroggia depuis sa fondation en 387. Les marchands uuroggians se sont toujours plaint de la piraterie qui les a rapidement pris pour cible. Ses plaintes ont donné lieu à la Spurningkonung en 391. Les efforts royaux pour réguler la piraterie n’ont satisfait qu’un temps les Uuroggians qui se plaignaient également des mauvais effets des raids eyjarskas dans les Maahvitts sur le commerce et la sécurité d’Uuroggia. Ces tensions ont finalement éclaté au cours de la Mikillsjostrid de 430 à 433 qui a débouché sur le maintien de la piraterie. A la fin du siècle, la reine Joanna II Saeljon pèse de tout son poids pour dissuader les Sjorovares d’attaquer les Uuroggians mais la montée sur le trône de son fils Ottar Saeljon et finalement l’affaire des trois Vanimirs ont à nouveau causé une rupture entre Uuroggia et Eyjarfolk sur la question de la piraterie.

D’une manière générale, Uuroggia est un port fermé à la piraterie, ne reconnaît pas le concept de “Kungar til Sjoss” et les navires de Sjorovares qui s’en rendent doivent disposer de passeports officiels ou de la protection d’Uuroggians pour pouvoir y accoster. Quant au butin, il ne peut y être revendu qu’au sein du marché noir local.

Réputation des pirates

La légalité partielle de la piraterie et le fait que celle-ci ne peut théoriquement pas s’en prendre aux habitants du Royaume d’Eyjarfolk ont que la piraterie n’est pas mal vue. Certains habitants et villes en ont une opinion défavorables à cause des effets négatifs de la piraterie sur le commerce. Au sein de la population générale toutefois, les pirates peuvent souvent se vanter de leurs faits d’armes et jouir d’un certain prestige.

Relations avec les Vaahvas

Voir raids eyjarskas dans les Maahvitts.

Relations avec le Royaume Central

Traditionnellement, le Royaume d’Eyjarfolk donne des consignes de protection contre les navires capitalins, consignes qui sont le plus souvent respectées. Les Capitalins ont ainsi été relativement épargnée par la piraterie eyjarska et celle-ci a couramment servi les intérêts royaux en s’en prenant aux navires caroggians ou aux Vaahvas. Les Capitalins tendent donc à traiter la question avec une relative indifférence contrairement à la piraterie ocolidienne qui frappe les côtes et eaux de Galdyr et Medeva.

Liens avec la piraterie ocolidienne

Bien qu’écumeurs, franc-marins et les Sjorovares pratiquent tous une activité similaire, les liens sont faibles entre pirates ocolidiens et pirates eyjarskas. La première cause de ce manque de liens est l’éloignement géographique. La deuxième est la rivalité entre les deux groupes de pirates. Il existe déjà d’intenses rivalités entre Sjorovares et entre écumeurs, ce qui fait que des étrangers sont encore plus mal vus. Enfin, les navires ocolidiens et leurs équipages sont souvent mal équipés pour affronter les difficiles mers nordiques et le climat froid.

Le principal lien entre la piraterie ocolidienne et eyjarska est liée au fait que le Royaume d’Eyjarfolk autorise l’accès aux Eyjarskas à leur port. Toutefois, la distance, la présence hostile des Sjorovares, la nécessité de traverser les mers protégées par la Flotte Royale et la faible rentabilité d’un tel voyage fait que les Ocolidiens préfèrent très largement pratiquer la contrebande dans les ports continentaux.

Saison de la piraterie

Naviguer dans les mers nordiques est difficile et la piraterie n’est réellement pratiquable que durant la saison de Thermidor. La saison de la piraterie est ouverte par le Sjomoot durant la première semaine de juin et se termine par les festivités d’Herfangdaga à la fin du mois de septembre.

Le reste de l’année, les Sjorovares vaquent à d’autres occupations. Les marins rentrent auprès de leurs familles, partent vivre en sovsacker, partent en pèlerinage à Dansjlos ou Solensang (ou ailleurs), s’adonnent à la revente de leur part du butin, prennent un petit emploi dans leur port d’attache ou s’engagent dans des navires civils. Pour les Sjorovares combattants, certains travaillent comme mercenaires, gladiateurs, gardes du corps, ryttares ou toute autre activité civile à l’image des marins.

Recrutement et compositions des navires pirates

Patronage et propriété des navires

Les navires Sjorovares appartiennent typiquement à de riches propriétaires eyjarskas, le plus souvent des Hetjurs mais pas toujours, d’autres riches tels que les Foringjars ou Storagares achètent parfois un navire pour organiser des expéditions. La principale différence est que les Hetjurs tendent à faire participer des membres de leur famille directement dans les affaires du navires là où les autres propriétaires se contentent de la dimension logistique et financière, se reposant sur un capitaine expérimenté.

Un cas plus rare est celui de petits navires appartenant collectivement à plusieurs marins ou par des capitaines expérimentés qui ont pu mettre assez de côté pour s’offrir un navire. C’est toutefois l’exception à la règle.

Recrutement d’un équipage

Le recrutement des membres d’un navire Sjovorare se déroule de manière professionnelle. L’armateur du navire engage différents membres d’équipage, à la fois des marins et des combattants. Plus l’armateur est riche, prestigieux ou possède les services d’un capitaine lui-même expérimenté, plus la sélection est lourde.

Les Sjorovares sont engagés sous contrats qui définit le butin qu’ils peuvent espérer ou leur rémunération nette.

Moyens

Equipement

L’équipement des Sjorovares varie très fortement en fonction de la richesse des membres d’équipage apportant leur propre équipement ou de la richesse des organisateurs de l’expédition. Les équipements les plus lourds sont toutefois proscrit à cause de l’excédent de poids.

Navire

Les Sjorovares utilisent rarement de larges navires comme peuvent le faire les plus riches franc-marins ou écumeurs.

Les navires sjorovares répondent tous aux mêmes caractéristiques : de petits navires sans pont, à une voile, avec rames. Ces navires flexibles et légers sont capables de manoeuvrer aisément dans les baies et côtes des Maahvitts et des îles eyjarskas. Ils sont également capables de remonter l’Hyytelö, la Zaraga ou même de plus petits fleuves et rivières.

Fonctionnement d’un navire pirate

Tout navire pirate est dirigé de la manière souhaitée par son propriétaire. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un riche armateur - généralement des Hetjurs, Foringjars ou plus rarement un Storagare - qui engage un équipage sous la conduite d’un capitaine de confiance. Dans de rares cas, ce sont le capitaine et certains membres d’équipage qui sont propriétaires du navire. Ils disposent généralement de moins de moyens.

Les marins et membres d’équipage formés au combat sont emmenés sous contrat et sont liés par un accord qui détermine leur mode de paiement : rémunération fixe, part de butin ou combinaison des deux. Puisque les Eyjarskas considèrent cette activité comme légale, certaines villes taxent le butin ou les profits d’un navire pirate. De plus, certains marins peuvent se rendre auprès d’un financier pour obtenir une assurance pour sa famille au cas où il mourrait en mer.

Activités

Abordage

L’abordage est la forme la plus typique de piraterie, celle que chaque enfant imagine lorsque l’on mentionne le nom des Sjorovares. Dans ce genre de cas, le navire prend en chasse un autre navire, échange des projectiles avec lui et enfin l’aborde. Il s’agit toutefois de la forme de piraterie navale la plus dangereuse mais qui présente aussi l’avantage de pouvoir emmener un butin complet.

Levée de tribut

Une activité courante pour les Sjorovares est la levée de tribut. Plutôt que d’aborder un navire, les Sjorovares se couvrent le visage et montent à bord d’un navire. Face à le menace, ils exigent de se voir remettre un tribut (prisonniers, marchandises ou argent) en échange de laisser le navire sauf. La pratique a l’avantage d’être beaucoup moins risquée mais rapporte également moins.

Mercenariat marin

Plus rarement, certains navires sjorovares décident de louer leurs services plutôt que de pratiquer la piraterie traditionnelle. Dans un tel cas, leur navire en escorte d’autres ou se met en chasse d’une cible particulière contre rémunération. Il arrive ainsi parfois que des détracteurs de la piraterie tel que le roi eyjarska ou les marchands de Rosanhamn engagent les services des Sjorovares au cours d’un conflit ou pour une mission particulière.

Revente du butin

La revente du butin de la piraterie est relativement aisée puisque la piraterie est légale. Cependant, les opportunités et les taxes varient fortement d’un port à l’autre.

Les attaques contre les navires commerçant avec Uuroggia ou le Royaume d’Eyjarfolk étant opposées (mais pas interdites) par le roi et les marchands de certaines villes (Rosanhamn en tête), la revente de produits trop reconnaissables pose fréquemment problème et sont revendus en secret à des contrebandiers. C’est notamment le cas des esclaves capturés sur des navires arbitrés.