Soirée morbide

RolePlay :

Tout cela s'était passé quand Kemelvor était au Sans Fond, présent pour un problème avec Thémis, devenu fou. Il tentait de comprendre la situation et de la réparer quand Arn et Mikamus sont venus.
"Assassins", ainsi nommaient-ils le gouverneur et le chevalier déchu, assassins de Sidd, suicidé en prison après avoir subit une grande pression. Ont-ils raison ou tort ? C'est la question que se posait Kemelvor à ce moment. Et son intuition a soufflé : "Laisse Arbitrio le décider."
Jouant avec les mots, le ton a monté. Arn et Mika balançaient des phrases, Kemelvor les contrait, ils contre attaquaient, c'était sans fin. Puis le duel à mort a été prononcé.

Deux contre un. Deux vieillards contre un trentenaire. Une bêche et une hache de guerre contre un fleuret. Le combat égal ou non ? Les autres jugent.
Le duel a commencé, Kemelvor encerclé, Mikamus a asséné un coup à l'arrière de sa tête, dans le dos. Mais il a su se relever et se rétablir. Il ne se laissera pas faire deux fois et tient les deux hommes en joue. Une faille s'ouvre et l'escrimeur porte un coup au bras de Mikamus, qui recule. Arn charge pour riposter ... Et se prend le fleuret dans la gorge.
Les cris s'élèvent. Myyrh hurle, l'assemblée est choquée. Arn agonise. Le combat est stoppé, Kemelvor l'allonge doucement et un dialogue commence avec Mikamus. Les deux hommes réalisent la réalité des choses, de ce duel, de la mort. De la tristesse. Kemelvor garde autant la tête froide que possible malgré son profond chamboulement intérieur et Mikamus perd son ami.

Rage au coeur, le duel se poursuit avec un Mikamus qui veut mourir, qui veut rejoindre Arn au sanctuaire d'Arbitrio. Le vieil homme porte un coup sévère au torse de Kemelvor, qui s'ouvre ... Il tente de l'achever, mais le gouverneur se souvient d'un enseignement de Garth, et fonce sur son ennemi pour lui enfoncer ... le fleuret dans la poitrine. C'était fini.

La foule était interdite, les cris s'élevaient à la gloire de Kemelvor, mais aussi à l'horreur de la situation, de la mort de Mikamus et de Arn. Les sentiments étaient mitigés : Le gouverneur était un assassin ou un homme leur ayant offert une mort digne ?
Les soignants ont accouru, mais c'était trop tard : Mikamus et Arnbjörn sont morts, Arbitrio a rendu son jugement. Est il acceptable pour autant ? Pas pour certain.
Kemelvor est resté là, choqué, essayant de réaliser ce qu'il a fait, submergé de culpabilité et de tristesse. Il avait tué, il avait ôté la vie à des hommes et on les pleurait. Il s'en voulait pour Galaad, Valef, Louis et Myyrh ... Surtout Myyrh.
Il ne savait pas ce qui allait se passer. On lui disait qu'il ne devait pas flancher et qu'il devait agir. Il s'est déconnecté de son humanité pour donner les derniers ordres de la soirée : Conservez dignement les corps, réconfortez leurs proches, portez les couleurs du deuil et enterrez les aux côtés de Lexigg, entre membres de la même famille.

Puis il s'écroula, s'enfonçant dans une lente chute. Qu'allait-il se passer ?
Il avait peur

Hors RolePlay :

Voilà, Mika et Arn sont morts, avec autorisation. Ils rerolleront d'ici peu.
Que va t-il se passer ? A vous de voir mais soyez pas trop méchant, je voulais leur offrir une belle mort

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Slight eu très vite vent de la rumeur, il ne pouvait pas y croire, Mikamus, mort, non, ça ne pouvait être vrai, si Mikamus devait mourir ça aurait du être de sa main, pas celle de Kemelvor.. Il rentra chez lui et frappa de nombreuses fois contre le mur, fou de rage, jusqu'à saigner des phalanges. Il ne se sentait nullement apaisé de cette mort, on lui avait volé ce dont il rêvait le plus a Esperia, et ce n'était pas pardonnable.

RolePlay :

Mata' avait assisté au combat, forcé à ne pouvoir agir à cause des blessures infligées par Thémis peu avant, au même endroit.
Il a vu Arn, puis Mikamus tomber, d'un air impassible sans ne trop savoir que penser.
Des gens criaient à la gloire du Gouverneur, d'autres suppliaient d'arrêter le combat et certains pleuraient.

Ce soir, le sang a été versé : les Compères sont orphelins et les Tharkanes ne sont plus.

Même si en soi, c'est une bonne chose, la ville allait bouillonner, les Compères restants ne vont pas s'abandonner à leur sort et désormais, seul Arbitrio sait ce qu'Esperia va connaître dans les jours qui suivent.

RolePlay :

Le gouverneur avait combattu comme un chef,
Edwins se demander d'ou il sortait cette maitrise du fleuret...

Lorsque Arn et mikamus tombèrent, Edwins ne ressentis aucun sentiment, il se dit qu'une mort au combat pour réglé un problème était plus honorable qu'une mort dans un lit en dormant ou sur son fauteuil en fumant.

RolePlay :

Mikamus, le premier colon d'esperia, avait vu esperia évoluer pour ce qu'elle était devenu aujourd'hui, a sa première rencontre avec kemelvor, alors qu'il n'était qu'esclave il savait que cet homme allait lui causer beaucoup de problème..
Ce soir là, kemelvor lui avait retirer les deux seuls choses qu'il n'avait pas le droit de lui enlever, Arnou et sa vie, ses dernières sensations furent très mitigé, passant de la haine profonde pour son ami gisant sur le sol la gorge tranchée, du choc quand un objet froid vint s'enfoncer dans sa poitrine pour le transpercer comme une feuille, de la peur quand il compris qu'il allait rejoindre Arn sur le sol, la stupéfaction quand il vît le sang giclé de son torse, la honte quand il fît tomber sa bêche sur le sable ensanglanté pétrifié et quand il vît son tueur le regarder droit des les yeux avec un air de victoire.

Mikamus retomba sur le sol alors lourdement et regarda le corp de son seul et unique vrai ami sur le sol, il rassembla alors ses dernières forces pour prendre la main d'arnou. Enfin son regard revint a kemelvor, l'esprit du vieillard ne suivait plus, la mort l'emportait, plus le temps passait a agoniser, moins il sentait la douleur, son corps s’engourdissait, il demanda une dernière liberté au gouverneur, celle de mourir sans souffrir, l'achever mais son adversaire était trop sous le choc pour réagir.

Mikamus poussa un dernier soupir pour s'éteindre comme une bête au milieu d'un quartier d'esclave... Une larme perla sur son visage et il s’arrêta de respirer a tout jamais.

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Sur le fronton du Monastère de Golvandaar, Guidrion observait le ciel adaarion. Il se sentait fatigué, las. Toute cette vilaine affaire autour de ce Saul dans laquelle il s'était retrouvé embrigandé contre sa volonté l'épuisait. Il se mit à songer à sa patrie d'accueil qu'il représentait auprès de sa patrie d'origine en soupirant.

Son oeil invalide le faisait souffrir. Et il songea à tous ses amis qui lui manquaient: Kemelvor, Mikamus, Arnbjörn. Avec le départ de tant de personnes et le temps passé sans rencontrer de ces nouveaux visages d'Espéria, ils étaient devenus tous les trois de ses complices. Il avait été l'impuissant témoin de leurs querelles mais il avait laissé Espéria l'âme tranquille. L'heure était à la détente. Arbitrio, ce qu'il eut donné pour quitter, là, immédiatement Golvandaar pour trinquer en compagnie de ces trois hommes si savoureux malgré leurs défauts.
Souriant, il sortit une petite flasque offerte par le représentant phalangiste et but. La bonne liqueur d'Odense le réchauffa et il leva sa flasque au ciel.

- A votre bonne santé, mes belles canailles!

Riant, il but. Son oeil le fit souffrir à nouveau et une bourrasque de vent glacial se mit à hurler, le forçant à rentrer dans le Monastère.

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Mikamus, mort.

Renault restait figé, divisé par son cœur et son status. Mikamus, était l'une des personnes qui l'avaient le mieux accueilli. Du fait de son titre de Maire de Rivelame, il avait offert un petit batiment afin de créer une ambassade Phalangiste.

Mikamus était aussi l'un de ceux qui l'ont aidé dans les difficultés, et de mémoire, jamais il eu une bataille ouverte contre lui. C'était, cerveau contre cerveau depuis le début. Et Renault y prenait plaisir de cette joute mentale.

Mais le fleuret, Renault ne le comprenait pas. Lui qui possède l'un des meilleurs talents d'escrime de la vie, ne comprenait pas comment il pouvait servir à tuer Mikamus, l'homme qui ne peut mourir que dans l'esprit par un échec et mat.

Renault songeait. Renault marchait.

RolePlay :

Mors ne savait quoi penser, partagé entre un sentiment de fierté envers le gouverneur d'Esperia. Et un sentiment qu'il connait bien : la peine.
La scène ne fut pas joviale, pourtant, il apprécie le sang et les combats.
Il n'a cependant pas pu s'empêcher d'être touché par l'amitié qui lié les deux vieil hommes...

Au moins, ils ont eu une mort digne, les armes à la main, sans abandonner.
Par respect, Mors s'est proposé pour amener Arn au dispensaire, malgré ses blessures à cause de sa récente altercation avec Thémis au côté de Mata'.
Quoi qu'il en soit, des mots lui venaient à l'esprit : Reposez en paix.

RolePlay :

Sven était chez lui quand un ami vint frapper de façon pressante à sa porte, le tirant de son sommeil. On venait lui annoncer la mort de Arn, ainsi que de celle de Mikamus, en duel avec Kemelvor au Sans fond.
Sa première réaction fut de se vêtir d'une cagoule, de traverser la nuit, se rendre à manoir des compères, et de piller les placards. Rapidement, il s'empara de deux ou trois bricoles et rentra chez lui se cachant du regard des passants. Arrivé chez lui, il rangea son maigre butin (deux bêches, et 6ef), et se mit à réfléchir à ce qu'il s'était passé ce soir..

Mikamus et Arn était mort, d'eux mêmes, provoquant la vengeance tant convoité de Sven, qui en voulait toujours aux compères malgré leur récente reconcialisation, mais laissant un goût amer. Il aurait aimé s'en charger lui même, mais au fond, quelle importance. L'essentiel étant qu'ils soient morts. En quelques semaines, les trois compères étaient décédés. Il se demanda si c'etait vraiment le fruit du hasard. Ce qui est sur, c'est que Kemelvor avait enfin choisi de régler ses problèmes d'une façon efficace. Il en avait sans doute eu assez de cette "guerre d'intelligence" dont il avait tant vanté la maturité à Sven. Il se sentait quelque peu agacé.

Il souffla sur la bougie, et se glissa dans son lit. Il ne parvenait pas a trouver le sommeil, ses pensées torturant son esprit. Si son premier ressenti avait été de la colère, du soulagement... Il senti sa haine se dissiper peu à peu, et le calme le gagner. Était-ce de la peine ? Au fond, il avait toujours apprécié Mikamus malgré leur différents. Certains souvenirs le hantaient, quand il lui avait sauvé la vie, leur escapade sur le bateau, leur dernière accolade.. Ils était morts maintenant. Cela ne pardonnerait pas leur actes, ils avaient cherché et provoqué eux même leur mort. Mais ça ne servait plus à rien d'être en colère. Tout était fini. Ils avaient payé, alors autant honorer sa mémoire. Il avait perdu, continuer à se battre ne servait à rien. Il irait au manoir demain. Il parvint enfin à trouver le sommeil, un sommeil que rien ne vint troubler.

Hors RolePlay :

Et bah ça va pas etre joyeux avec tout ce qui se passe quand je reviendrait xD