Bric-a-brac 6

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Cet écrit a été rédigé par Divna et se trouve sur la nouvelle Esperia.

Le Retour de la Bouffonnerie sur papier froissé.

Arbitrio n’est toujours pas revenu mais le Bric-A-Brac, lui, oui ! Ce journal satirique qui a vécu les Grandes Heures d’Esperia sous la plume d’un moine du nom de Fredrik Numminen sera à nouveau édité. Nous décortiquons l’actualité avec une pointe d’irrévérence, d’humour tantôt salace tantôt subtile. Aucun ne sera épargné pour le plus grand plaisir de tous. Bien entendu, pour des raisons de clarté, nous prenons quelques mesures envers nos lecteurs.
Le Bric-a-brac est une feuille de choux se vendant à prix d'or et ne disposant d'aucune qualité d'information ou d'éducation. Les faits et histoires sont fictives, ayant lieu dans une terre fictive avec des personnages fantasmés. Les écritures de ce journal sont parfaitement bien-vulgaire et pour cette raison, nous vous déconseillons de le lire...mais de l'acheter quand même.


Le Cavalier Censeur.

La censure frappe sur les terres Sardienne. Littéralement, elle met des coups de poing dans le ventre. Elle vous met à terre et déchaîne une violence pour sauvegarder la vertu. Ainsi le samedi 28 Aout, dans une décision de justice informelle et arbitraire, le Cavalier Brigitte a décidé de frapper de censure, d'anathème et d’un oubli princier le roman pour enfant “Les bébés chatons ” de la Suuri. Ce roman met en scène les péripéties d'une communauté chatons vivant dans la foret . Parce que le Cavalier n’a pas apprécié ni l’histoire, ni l’intrigue, ni les personnages ni la fin, il a décidé que l'œuvre n’avait pas le droit d’exister. Cet interdit est une fois de plus la preuve d’un félinisme à la dérive des extrêmes. Aucune doctrine féliniste combat les chatouneries par des droites dans le ventre ou par les interdictions de parution. Si il y a des livres de chatte dans la Bibliothèque Libre du quartier des Érudits de La Grande Montage , je vous assure qu’il en existe aussi sur les étagères de Blé-les-Sages. Un autre angle de taille de notre cavalier est le statut de Chat Noir du personnage principal. C’est assez amusant de vouloir indexer un roman et condamner sévèrement son auteur pour une histoire imaginaire alors que la réalité du Panier et de la Gamelle est pleine de scandale de pelote malaxé et de ronron impudique avec des sanctions bien moindre. L'exces de zele est une faute morale et d’autant plus grave quand elle s’associe avec de la bêtise crasseuse. Gardien de la pureté en encerclant en meute de chien une personne désarmée pour l'insulter de “catin”, la menacer de mort à tout va et finir par la sécher au sol d’un coup de poing. Qui l’eut cru ? La réaction est tout aussi disproportionnée et à des lieux du savoir-vivre des Fleurs que la faute n’est même pas dans mon chef. Je connais bien la pudeur des fleurs pour l’avoir côtoyée. Elle n’est pas si lointaine que le tabou de la Montagne. Il en reste que ce livre n’a jamais fait l’objet de la moindre promotion. Il était de l’ordre de l’intimité privée. On termine sur un point qui termine la démonstration. La bonne femme qui est entrée dans mon étude et qui a expressement démandé si “je n’avais pas des œuvres avec des chats bien gros et poilu” et qui a acheté le livre n’est ni plus ni moins que la fiancée de l’un de mes accusateurs ! Florianne consomme des livres chatoyant ! Il n’y a absolument aucun mal à cela. Le fantasme et le rêve sont des refuges pour l’âme. Dans ces lieux, elle peut rêver, imaginer, la violence, l’amour, la cupidité, l’ambition en toute liberté sans crainte de la faute. Conclusion de ce billet, à ceux qui crachent sur le corps des chats et des chattes, qui veulent les censurer, les effacer, les cacher : si vous avez un souci avec le Chef-D’Oeuvre d'Arbitrio, alors vous avez un souci avec le Créateur en personne.


Le Cavalier Kurva.

La première partie du mois d'Août 521 à vu l'émergence d’une terrible maladie. Le prince l’épingle de mystère et d’une source inexplicable. Ma théorie est que notre GRANDE ET FIÈRE armée est à l’origine de cette épidémie. La violence n’apporte jamais rien de bon. Elle catalyse le mauvais. Mais au-delà de toute notion morale, aucune personne ne s’est questionnée sur le lien entre : sonner la charge sur un village décrit par les militaires comme sordide, miteux, délabré , massacrer des lépreux, revenir fier de son massacre et voir la cité Le cloche pied une semaine plus tard ? L’attaque contre un village isolé de malades n’est pas une victoire ni une preuve d’une gloire passée retrouvée. Au contraire, elle symbolise que le mal qui a fait tomber Sardet l'Ancienne à encore racine dans notre communauté. La terre a déjà tremblé une fois. La Clocherie a provoqué de nombreux troubles dans la principauté. La peur a contraint les gens à se calfeutrer dans les zones urbaines autour du dispensaire. Pour des raisons inconnues, les soldats du prince ont obligé les habitants à porter des étoffes sur leur visage. Le citoyen Stephanis n’a trouvé aucun masque à la taille de son nez et a dû utiliser la culotte de cheval de la citoyenne Meléa. Pour ajouter l’angoisse à la situation, des incendies se sont déclarés simultanément au cimetière. C'est très difficile d'éteindre un incendie en ne marchant que sur une patte ! L’épidémie fut vaincue, pas sans mal ni sans perte. Le Grand Quêteur Robert fut terrassé. Malade, il clochetait de sa jambe gauche dans les escaliers. A la vue de la citoyenne Mouette, l'envie de l'insulter de Kurva/Catin le prit à la gorge. Malheureusement, l'injure noble lui fit rater la marche et il sombra dans une chute mortelle. Les derniers mots d’un homme reflètent généralement l’ensemble de sa vie. Ce que nous pensons de son élévation défunte :

« Notre principauté exsangue est enchâssée dans le bourbier de la médiocrité. L’échec d’une méritocratie républicaine (terme pompeux au chevet de la vacuité qui fait office de clef de voûte) est patent. Rien occulte le tapis de la lucidité quand j’établis ce diagnostic factuel et lapidaire. Otages d’une organisation clanique de fleuristes, nos élites bavent comme d’indigentes limaces clouées sur un pan incliné. La résignation et la saignée du corps social rognent la motivation tandis que d’irréductibles consanguins se concentrent sur leur quotidien, s'élevant entre eux au mépris de la Communauté, se murant en anonyme société colportrice d’une religiosité complice d’un état devenu faquin. » La Suuri.

Le Moustiquaire est partie.

La rupture est nette et brutale. Rien ne va plus dans ce ménage entre la bonne Moustiquaire Tentaride et le Sévère Chaton Friedrish. L’amour au sein du couple est mort, vide. L’homme rêve à sa prochaine maîtresse. La dame s’invente de nouveaux amants. Il faut dire que le Chaton n’est plus le même depuis l’arrivée de La Suuri. Elle obsède ses nuits et ses journées. Il en est arrivé au point de lui interdire l'accès à ses miaulements . La peur que la vision de l’être aimée déforme ses propos ou fasse tendre des tissus honteux. Il lui souhaite la mort comme on souhaite l’amour. C’en était de trop pour la tentaride . Au bout de six années sardienne, l’illustre dame a quitté nos rivages le soir du mardi 24 Août. Celle à la tête d’une Compagnie au nom et aux faits plus connus que tous les gouvernants sardiens réunis, n’aurait jamais pu être estimée à sa juste valeur. La méritocratie de la principauté s'arrête aux pieds des religions et des intérêts des groupes de nation. La Compagnie est plus riche que le prince. Elle a toujours été plus ouverte et compétente à la fois. Sa présence gênait l'œil de nos élites noble-machins. Il fallait à tout prix la mettre dans la boue, la spolier. C’est ce qui s’est passé avec le procès de la Moustiquaire. Des Grands Mots, des Grands Titres pour au final s’humilier dans des procédures de vol légal. Elle vous a laissé votre moribonde Latrine. Elle restera vide et sans fruit. Elle, La Moustiquaire , est partie et c’est tout Sardet qui perd. Elle représentait un refuge pour ceux et celles qui n’avaient pas confiance ni foi ni envie dans les structures du bourg, que ce soit ses rangs, ses lois et ses familles princières orgueilleuses mais si peu pesantes. Seize mille pièces ! Un Gallion ! Des routes ! Des bijoux ! Des Aventures ! Des ouvertures diplomatiques ! COMMENT expliquer qu’aucun membre de la Compagnie ne soit Cheval ou Cavalier ? La réponse est simple : hypocrisie et détournement. Le Conseil du Prince n’est pas une assemblée représentative mais un groupuscule d'intérêt au profil typé. Notre cité a perdu son esprit. Avec le départ de la Moustiquaire , l'effondrement de la Compagnie, elle a perdu son corps. Le projet choux-rouge pour tous, enfoncera un clou dans l’âme. Avant de nous quitter, elle donne l’occasion aux esprits aventureux de se forger, dans l’espoir d’une succession digne.


Dans l’archipel et l'île sont dissimulés des reliquats de la Compagnie.
Ce qui sommeille mène au fond de l'œil. Dormant entre l’ombre du passé et les cultures du savoir. Ce qui brille est dans notre
terre, aux racines de mes origines aventureuses. A l’horizon de ce qui fait mon sang. Marchez sur mes pas.


Le Poulpe Bellini.

...


Les citations honorifiques


“Cette Sardet est bardée de loi délétères, de gaminerie et de faux-rang.” La Moustiquaire .
“Ce n’est pas une foire mais une Cité ! “ Prince Bébérat.
“Ku..ku..hurg..ku..hmm.arg..kurvaaaa..hurg” Feu un Grand Queteur.


Ils sont partis...ils sont arrivés.

Dans la République voisine d'Esperia :


La Sorcière Neyfer du Dragon : départ semaine du 09 Août à bord de son Galion.
Messire Fable Roitelet : départ 24 Août. 521
Sajida du clan qadjaride : revenue dans le mois d'Août 521
Taraneh du clan : revue dans le bourg.
Ennen Hallveig, la moine soldat monachiste : quitte le bourg mardi 31 Août 521
Potele part dans une semaine ou deux.
Un grand barbu et une dame sont apparues.
Un ménestrel
Un type avec une lance.


Au Revoir Chatoune Cavalière

Lundi 30 Août. Le bourg organise une festivité en l’honneur de la Chatoune Soldat. La Dame Meléa a été au petit soin pour la dernier petit lait de la chatoune. La place de souricette a été spécialement aménagée de fanion Chat-bleu pour l’occasion. La chatoune a donné une leçon sur l'art de retomber toujours sur ses pattes. Le sujet “communautaire” de la litière commune a encore été esquivé. Finalement, notre châtaigne n’aura jamais été réellement soucieuse de l’avenir du chatrisme au sein de notre principauté . Elle était belle à partir à l’aventure, la fleur au bout de la lance. Elle était mignonne à suivre les mobilisations de la garde. Elle était adorable quand elle se faisait des ronrons au féliniste afin d’offrir les croyants chatriste à la vertu de leur violence.
Se rapprocher de la foi féliniste sans se compromettre. Voila l’échec cuisant de la médiation de la chatoune. On peut facilement la mettre sur le compte de son ignorance. La diplomatie entre les deux courants est complexe et particulière. La chatoune n’avait simplement pas les bonnes armes. Elle est tombée dans le piège du jeu de la fraternité illimitée. La communion entre les religions ne signifie pas la fusion. Surtout dans un contexte politique et social comme la principauté de Saret . Les félinistes y occupent toutes les places d’influence. La garde, les nobles, les artisans, les fonctionnaires de quartier, tout , tout est féliniste même l'approvisionneur de fritures ! . La communauté chatiste doit se rendre compte de son inexistence. Ce n’est pas offrir un plan d’avenir que de fusionner une minorité avec la majorité. Tout au contraire, c’est la détruire, l’invisibilité pour de bon . Le projet de la Litière pour Tous, c’est l’assimilation du chatiste par les féliniste Ces derniers ont une doctrine violente et un dogme fort. Les interdits tombent comme des têtes. Le collerette et les coups de griffes sont les remèdes à tout égarement. Il n’y a pratiquement aucune spiritualité ni subtilité. C’est de la foi de possession et de domination à la frontière du terrible pelotovien. Avec le projet Litière, qui n’a rien d’un projet communautaire, le croyant chatiste pourra lui aussi subir des mandats de vertu émis par des félinistes sous couvert d’une fausse entente et avec la traite complicité de religieux chatistes.
La Chatoune aurait dû..elle devait s’opposer à ce projet. De sa force et position, elle aurait dû jouer pour maintenir le chatisme dans sa totale indépendance mais amitié avec le felinisme local. Mais elle n’a rien fait de tout cela. Elle n’a jamais cherché à maintenir un équilibre politique. Elle a tout offert aux félinistes . Elle n’a jamais cherché à se lier avec ses croyants, ni à s’intéresser à eux. trop occupée à se faire les griffes. La seule tentative de discussion avec la chatoune s’est soldée par une mise en cage. Non par sa volonté mais par celle de croyants félinistes. Elle n’était que passivité la ou le chatisme de la principauté demande du coussinet et une reconsidération de sa position face à un petit frère qui a tendance à être trop belliqueux.
On peut être triste du départ d’une fille. On peut pleurer la perte d’une amie ou d’une confidente. Mais au niveau de la religion, on ne peut que remercier son départ qui ruine la crédibilité et la probabilité du projet Litière.



Le dernier mot :

NON à la Litière !!


Hors RolePlay :

Trivia Zone HRP

Remerciement à Megara pour la création de l'illustration en hrp. Merci à Potele pour avoir transvaser l'œuvre sur un format papier.